Agressée, la réalisatrice à migrants Jeanne Labrune appelle au secours!
On ne peut même pas, tant la stupidité de cette dame lui éclate enfin à la figure, se réjouir d’un tel retour de bâton.
1997: Jeanne Labrune signe une pétition pour les migrants
2007: Jeanne Labrune signe une pétition pour les migrants
2020: Jeanne Labrune se fait agresser à Barbès et lance une pétition contre l'insécurité pic.twitter.com/R3LcPbjGHG
— Michel Ney
C’est le genre de personne qui te donne la leçon pendant des années, qui t’enfonce dans ta médiocrité de citoyen lucide, qui, à l’occasion, te flingue par un article, une prise de parole sur un plateau de télévision, un jugement péremptoire et méprisant, un crachat.
Et qui, parce qu’on lui a fait subir, en lui arrachant son collier et en faisant “saigner son cou” comme à un vulgaire Samuel Paty, le sort de quelques millions de gens agressés par ses petits protégés, se répand en sanglots, en soupirs, en borborygmes d’incompréhension totale.
“Me faire ça à moi! À moi qui avais mes copains de bistrot à Barbès, et mes gentils filleuls sauvés des océans, et mes quelques dealers en nombre tolérable, et mon sentiment de dominer la situation?
Est-ce que vous vous rendez compte de ce qui m’arrive, et de ce qui arrive dans ce quartier, dans cette ville et même, figurez-vous, dans ce pays peut-être bien? Alerte! Au secours! SOS! Tocsin! Police! L’armée! Macron!”
À ce spectacle grotesque, le rire légitime se fait grimace. Cette femme est à elle seule un paradigme: la Gauche supérieure et moraliste rejoignant enfin le commun de ceux qu’elle considère depuis toujours comme de la merde, en un mot: le peuple.
Essuyez-vous, Madame, vous n’êtes plus très présentable, même à nous.
Le plus beau: c'est la gauchiasse qui le dit!