Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mensonges et autres crapuleries

Le dernier rapport du Giec reste dans la lignée des travaux précédents : continuer à dire que le pire est certain, quand bien même les études scientifiques et la réalité ne l'affirment pas.

Que peut-on attendre d’un organisme dont l’intitulé même est trompeur? Comme on le sait désormais, Giec est l’acronyme de Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. La falsification, qui ne doit rien au hasard, tient à la présence du mot “experts”. Alors que, dans la véritable dénomination de l’organisme, IPCC, en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change, le mot “expert” ne figure pas.

Et c’est logique puisque cet IPCC/Giec n’est nullement un groupe d’experts mais un clone de l’Onu, reposant sur une Assemblée générale, ainsi que sur un bureau de 40 membres émanant de 40 pays différents, composé (sauf exceptions) de personnalités étrangères au sujet du climat, pour la raison simple que seules quelques rares nations disposent de scientifiques qualifiés en la matière. La vérité qu’il faut partout répéter est que le Giec est un organisme qui fait travailler de véritables experts, mais leur fait souvent dire le contraire de ce qu’ils ont pu avancer dans leurs travaux respectifs. Les exemples de ces falsifications abondent : gardons-en trois.

Le premier concerne la possibilité de se passer des énergies fossiles qui répondent aujourd’hui à 80 % des besoins énergétiques de l’humanité. Selon un précédent rapport du Giec (en 2011), les énergies renouvelables pourraient les remplacer en 2050, c’est-à-dire demain. Il s’agit là d’une absurdité, comme l’ont encore répété à Glasgow, lors de la Cop26, les pays en développement, parmi lesquels l’Inde, qui a ouvert l’an dernier… 140 nouvelles mines de charbon, pour procurer l’électricité aux 300 millions de ses citoyens qui n’en ont toujours pas.

Le second a trait aux peurs soigneusement entretenues. Il en va ainsi du fantasme de la hausse du niveau des océans. Tous les relevés indiquent que celle-ci avoisine 3 millimètres par an, soit 30 centimètres pour un siècle. Cela n’a pas empêché le Giec de laisser croire à la possibilité d’une hausse de… 15 mètres, susceptible de rayer de la carte des villes, des régions, sinon des pays entiers!

Le troisième touche aux températures. Alors que le Giec affirme que les variations actuelles (1degré en un siècle) sont sans précédent depuis “des milliers, si ce n’est des centaines de milliers d’années“ , Jean Jouzel, climatologue peu suspect de climatoscepticisme, avait mis en lumière, par les glaces du Groenland, “25 variations climatiques extrêmement rapides et importantes durant la dernière période glaciaire et lors de la déglaciation qui l’a suivie, avec des réchauffements pouvant atteindre 16 degrés en quelques décennies“. La science parle et le Giec, qui prétend en être la voix pure, raconte tout autre chose.

Bien d’autres exemples sont décrits dans le livre que je viens de leur consacrer, formant un tableau effarant qui s’explique par le fait que les Nations unies et son prolongement qu’est le Giec sont depuis longtemps (sommet de Rio, 1992) sous la coupe des grandes ONG écologistes, malthusiennes et décroissantes, au défi de toute science véritable et de toute honnêteté.

Par Christian Gerondeau

Christian Gerondeau est ingénieur polytechnicien. Dernier ouvrage paru: “les Douze Mensonges du Giec” (L’Artilleur).

Les commentaires sont fermés.