En 2012, 191 cimetières chrétiens, 9 israélites et 1 musulman ont été visés.
En 2014, sur 807 sites vandalisés, 673 étaient chrétiens, près de deux par jour. Ces chiffres sont en constante augmentation. Toutes les régions sont concernées. À chaque fois, les autorités condamnent avec la plus grande fermeté ces actes intolérables de vandalisme.
Et puis rien ne se passe. Tout continue dans la plus profonde indifférence et dans un silence médiatique assourdissant.
Chaque année, plusieurs centaines de cimetières sont profanés. Neuf fois sur dix, il s’agit de cimetières catholiques, cette proportion correspond au nombre plus élevé de cimetières catholiques, environ 40 000. Et cela n’émeut ni les journalistes, ni les hommes politiques.
Mais quand le cimetière profané est musulman, l’événement passe au vingt-heures et fait la une des journaux. Les édifices catholiques n’ont pas le même traitement que les mosquées. Toujours le deux poids, deux mesures.
Pour défendre le politiquement correct sous toutes ses formes, les journalistes désinforment le public. Ils occultent certains faits, déforment et travestissent d’autres faits. Ils traînent dans la boue quiconque rétablirait la vérité de ces faits. Ils recourent au mensonge pur et simple. Le mensonge par omission fait partie de la savante technique visant à manipuler et tromper les gens.