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Juppé, le vioque qui glaviotte!

Pitié, ne votez pas pour Juppé: ringard, dépassé, démodé...

et, c'est sûr: nous perdrons 5 ans encore.... comme avec Dédé le Cochon que d'autres appellent Flamby

 

Un Fantasme nommé Juppé devrait au moins autant faire parler de lui qu'Un Président ne devrait pas dire ça, le livre de révélations sur François Hollande. La journaliste Anna Cabana y rapporte entre autres une anecdote qui pourrait bien porter un coup à l'image d'Alain Juppé.

François Hollande à la cérémonie d'ouverture annuelle de la cour de cassation en janvier 2016 «Lâcheté» des juges : les propos de Hollande sonnent comme une «humiliation» pour les magistrats

Alors que Nicolas Sarkozy lui propose le ministère de l'Intérieur en 2010, le maire de Bordeaux rétorque qu'il «n'aime pas les flics». Face à son refus, lui est alors proposé le ministère de la Justice. Même réplique cinglante : «Je déteste les juges.» Un mépris peut-être dû à sa condamnation par la justice en 2004 pour prise illégale d'intérêts.

Quand est évoquée l'idée du ministère de l'Ecologie, Alain Juppé affirme que «l’élan est passé» et que «l’opinion s’en fiche». Un désintérêt d'autant plus notable qu'il a été à la tête de ce ministère pendant un mois, entre l'élection de Nicolas Sarkozy et sa propre défaite aux législatives qui l'a contraint à démissionner.

A propos de Bercy ? «C’est un ministère où il n’y a que des coups à prendre : je ne veux pas être celui qui annonce la hausse des impôts», déclare-t-il concernant le ministère des Finances. Il se permet ensuite de refuser une offre pourtant considérée par beaucoup comme la plus prestigieuse au sein des différents ministères : le Quai d'Orsay. «Nicolas, je ne supporterai pas la cohabitation avec toi au Quai d’Orsay. Je ne veux pas porter ton cartable. [...] Si tu te plantes à la présidentielle, j’aurais brûlé tous mes vaisseaux», lui aurait asséné l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac.

Une phrase parmi d'autres ne manquera pas de faire jaser ses détracteurs au sein du Parti Les Républicains (LR), qui critiquent son manque d'ancrage à droite. Lorsqu'il évoque son esprit de contradiction, Alain Juppé affirme en effet : «Dès qu’on me dit blanc, j’ai envie de dire noir. J’ai été de droite pour prouver qu’on pouvait être intelligent et de droite !»

Les révélations du livre qui paraîtra le 26 octobre n'ont pas manqué de faire réagir, notamment sur Twitter, où certains ironisent sur les propos qu'Alain Juppé aurait tenu sur les forces de l'ordre et les magistrats.

Les anar avec Juppé https://t.co/FlhMslEEBV— Schmitzou (@L_Schmitz) 24 octobre 2016

Pour d'autres, c'est le fait que «la droite n'aime rien» qui semble être plus préoccupant, après les révélations des propos de Sarkozy sur ses propres électeurs, qu'il aurait qualifié de «ploucs».

Décidément, après Sarkozy et les ploucs, la droite n'aime personne ! Juppé n'aime que lui t'façon... https://t.co/GzQrygKWTV— Thomas T'Mozza (@ThomasTmozza) 24 octobre 2016

Si la classe politique attend sans doute la parution officielle du livre en question pour réagir, les propos qui ont fuité dans la presse ont déjà été démentis par l'entourage du candidat. Ce dernier, en revanche, n'a pas encore pris la parole personnellement.

Et puis, très récemment:

#Prisunic : Alain Juppé évoque un magasin disparu depuis 14 ans, Twitter le rhabille pour l'hiver

En faisant référence à la chaîne de magasins Prisunic, qui a fermé en 2002, le doyen des candidats de la droite et du centre est apparu comme quelque peu déconnecté de la France actuelle. Les internautes ne l'ont pas raté.

Qui se souvient encore, en 2016, de la chaîne de magasins Prisunic ? Alain Juppé – au point d'imaginer que celle-ci, pourtant disparue en 2002, est encore d'actualité. Alors qu'il était interrogé sur France 3, dimanche 13 novembre, sur le thème du revenu universel, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite et du centre s'est interrogé : «Est-ce vraiment un revenu universel ? Est-ce que tout le monde va le toucher, de Madame Bettencourt [...] à la vendeuse de Prisunic ?»

 

La référence, quelque peu désuète, n'a pas manqué de provoquer un déferlement de tweets moqueurs. Les internautes ont en effet rivalisé de références vintage pour souligner la bévue de l'édile du sud-ouest, certains ressortant de leurs souvenirs de jeunesse le Minitel...

Sa référence à #Prisunic moquée sur les réseau sociaux. Alain #Juppe déclare : Je me moque de ce qui se dit sur le Minitel— DOUILLON (@DOUILLON) 13 novembre 2016

...le «Télécran»...

Chez #Prisunic, Alain #Juppe2017 viens d'acheter un nouvel Ipad pic.twitter.com/28OgqsgvgZ— Eliot Ness (@140karacteres) 13 novembre 2016

... un chronomètre «rétro»...

chez #Juppé on est très high-tech#Prisunicpic.twitter.com/jTOK79kBxz— Marcelino #NS2017 ن (@MarcelinoF54) 13 novembre 2016

... ou encore la chaîne de supermarchés Mammouth, elle aussi éteinte.

On m'apprend que #Prisunic a fermé... Il ne manquerait plus qu'on me dise que les #Mammouths ont disparu ! pic.twitter.com/U4Mv2QojL4— Alain Jupépé (@AlainJupepe) 10 octobre 2016

Plus taquins, d'autres utilisateurs de Twitter ont établi un parallèle entre la vétusté de la référence à Prisunic et celle de l'affiche de campagne du candidat à la primaire – affiche dont la révélation, il y a quelques semaines, avait déjà suscité de nombreuses railleries.

On comprend mieux les courses au Prisunic au regard de l'affiche.

Les jeunes avec Juppé !#Prisunic#Juppepic.twitter.com/8H0m54TBpo— laurent gallois (@laurentgallois) 14 novembre 2016

#Juppé#prisunic#Presidentielle2017

AFFICHE PUBLICITAIRE DE PRISUNIC EN FAVEUR DE JUPPE CANDIDAT AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 1974 pic.twitter.com/TOeVnmwqf3— BREAKING COMIC NEWS (@lagrandefilolie) 13 novembre 2016

«Une classe politique hors sol»

L'erreur d'Alain Juppé, néanmoins, n'a pas fait rire tout le monde – un certain nombre d'internautes s'indignant de voir un aspirant à la présidence de la République si peu en phase avec la France d'aujourd'hui. Rappelant le récent exemple du pain au chocolat estimé à 15 centimes par Jean-François Copé, une internaute a ainsi décrié «une classe politique hors sol».

Le ticket de métro à 4€ de NKM, le pain au chocolat à 15cts de Copé & le #Prisunic de Juppé sont révélateurs d'une classe politique hors sol— EL ЯAFA ن (@IsrafilElRafa) 13 novembre 2016

Un autre, similairement, a pointé du doigt un homme politique «déconnecté de notre société».

T'as pas honte #Juppe de vouloir diriger le pays en étant toi aussi complètement déconnecté de notre société ???https://t.co/YkTazxfjhJ— Laurent Kerherve(@LaurentKerherve) 14 novembre 2016

Le lendemain de son faux pas, lundi 14 novembre, l'ancien ministre des Affaires étrangères a bien tenté de se rattraper, en déclarant sur les ondes de RTL faire ses courses lui-même à Bordeaux dans des boutiques Monoprix, Auchan, Simply Market ou Carrefour – mais, sur Twitter, le mal était fait.

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