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Les déçus d’En Marche pourraient créer un parti concurrent… MDR

Et ça continue, continue, continue.... 5 ans de boxom à prévoir!!!

 

Ils partirent 13.000 et n’arrivèrent que 577! Les déçus d’En Marche n’ont pas tous vu venir la tenaille très verticale du parti et certains sont bien décidés à contester les règles du jeu en créant un “En Marche” pirate. Ils ont contre eux l’échéance très courte de dépôt des candidatures…

Les déçus d’En marche sont remontés contre le bidouillage de Delevoye

On sait que Jean-Paul Delevoye a présidé la commission d’investiture d’En Marche.

Cet ancien président du Conseil Économique, Social et Environnemental, ancien ministre, ancien député, ancien sénateur, ancien maire, ancien conseiller régional, bref, le candidat du renouveau, a repris les bonnes méthodes de désignation qui ont fait leur preuve: un entre-soi opaque où des critères réputés transparents se transforment en machine à légitimer l’investiture des anciens et des apparatchiks.

La méthode devrait être destructrice pour un parti conduit par un chantre du “renouvellement des élites jusqu’au bout”: tous ceux qui ont cru aux promesses du gourou comprennent maintenant qu’elles n’engageaient que ceux qui les ont entendues.

Selon les mauvaises langues victimes d’une procédure qu’ils n’ont manifestement pas bien comprises, la déception est forte et prête à critiques. Ils assurent même que les noms qui sortiront de la cocotte minute jeudi prochain ne répondront pas aux critères annoncés la main sur le cœur par Emmanuel Macron, Richard Ferrand et Jean-Paul Delevoye réunis: il n’y aurait ni assez de femmes ni assez de gens nouveaux sur les listes définitives. On vérifiera avec attention cette assertion dans quarante-huit heures.

Les anciens élus font-ils partie de la société civile?

En attendant, il reste un flou: des gens comme Olivier Véran, plausible prochain ministre de la santé, suppléant en 2012 de la députée de Grenoble Fioraso et devenu député, de 2012 à 2015, à la faveur de la nomination de celle-ci comme ministre, font-ils ou non partie de la société civile qui disposerait de la moitié des investitures du mouvement jupitérien En Marche?

Selon Richard Ferrand, non. Selon Jean-Paul Delevoye, le lumineux chargé des investitures, oui.

Bien entendu, la réponse n’est pas neutre. Elle risque en effet de plomber ou non le quota de “nouveaux” proposés par En Marche, et d’augmenter d’autant la file des déçus.

Une subtile maîtrise du calendrier

Initialement, En Marche devait annoncer ses investitures dès le lendemain du second tour. Puis… l’annonce a été repoussée à jeudi. Les candidats investis ont certes tous été informés (confidentiellement) de cette investiture, et auraient dû acheter (selon nos informations) la mallette du candidat (vendue plusieurs milliers d’euros, selon des pratiques initiées… au Front National). Mais leur nom est tenu secret.

Pourquoi repousser la date de dévoilement? En partie pour imiter au maximum le temps de riposte des déçus. Les candidatures doivent en effet être déposées en préfecture entre lundi et vendredi prochain. C’est très court pour se “retourner” quand on découvre qu’on n’en sera pas mais qu’on veut quand même structurer un mouvement collectif.

Vers un parti pirate d’En Marche?

Sans surprise, donc, les promesses citoyennes d’En Marche font leurs premiers déçus officiels. Ceux-ci étaient séduits par le côte bottom up du mouvement: l’aspiration des idées du bas vers le haut. Le passage à la présidence jupitérienne tue ce mouvement ascendant et clôt le chapitre participatif du mouvement. Une fois arrivé au pouvoir, Emmanuel Macron jette le masque et ne cache plus sa préférence pour l’impulsion venue du haut.

 

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