Le Bon, la Brute, et le Truand???
Ah les amis, quel bonheur!
Voir deux misérables "torche-culs" faussement nommés " journaux " par de prétendus intellos, issus aussi bien de gauche que de droite… démontés avec verve et dans un français châtié, de la part du véritable philosophe Michel Onfray (par comparaison avec le philosophe d’opérette qu’est le putride BHL), est forcément dispensateur d’un plaisir infini.
Combien de fois avons-nous juré in petto quelques beaux qualificatifs pour décrire ces deux vecteurs de saloperies politicardes? Combien de fois avons-nous espéré les voir bellement avoinés?
Nous en avions rêvé… Michel Onfray l’a fait!
Une nouvelle fois, celui-ci nous confirme qu’il est un grand bretteur, et que, bien qu’à RL on ait parfois pu le qualifier de " frileux " sur certains sujets, il ne fait pas bon le " chercher "… sinon, on le trouve, et de quelle fabuleuse manière!
C’est ce que viennent de constater les deux torchons que sont respectivement Le Monde et Libération, en s’en prenant plein les narines, en réponse à un papier ordurier rédigé par le premier à l’occasion de la sortie de la nouvelle revue du philosophe, "Front Populaire", nouveau média pour " les jours d’après".
Reprenons les choses chronologiquement.
1/ Le projet:
Sauvagerie de la mondialisation, dévoiement de l’Europe, arrogance des gouvernants, appauvrissement des classes populaires, collusion des médias et du pouvoir, casse de l’hôpital public, sécession des territoires perdus de la République. L’épidémie de Coronavirus agit comme un révélateur photographique qui met au jour l’état désastreux de notre pays.
Mais nos malheurs ne s’arrêtent pas là. Après la crise sanitaire viendra le temps de la facture économique. Et les ménages modestes seront à n’en point douter les plus pénalisés. Il suffit de voir le durcissement du Code du travail décrété dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire… alors que le droit du capital, lui, n’a été retouché en aucune manière. En cette période troublée, la finance continue de régner.
Alors que faire? Avec ses amis, Michel Onfray a lancé en avril 2020 la revue FRONT POPULAIRE pour penser les jours "d’après". Les auteurs: d’anciens élus, des Gilets jaunes, des enseignants, des juristes, des démographes… Les uns sont de gauche, les autres sont de droite. Les uns croient au Ciel, les autres n’y croient pas. Mais tous sont convaincus qu’il faut plus que jamais mener le combat des idées pour retrouver notre souveraineté. Livraison du premier numéro: fin juin 2020
Pour ceux qui veulent faire partie de l’aventure, en participant via diverses formes d’abonnement, c’est ici:
2/ La réaction des minables:
Évidemment, pour tous les "donneurs de leçons aux populations forcément débiles" qu’ils écrasent de leur mépris du haut de leur bien-pensance, tout ce qui se targue de populisme est forcément stupide et doit être souligné par ceux qui seuls possèdent la vraie connaissance…
C’est ce qu’a cru devoir faire le journaleux Abel Mestre, via un papier ordurier dans Le Monde; bien mal lui en a pris, car en retour il se prend, ou exactement le torchon dans lequel il sévit, se prend une mégaréaction d'Onfray, simplement en rappelant à nos bons souvenirs toutes les saloperies auxquelles Le Monde et ses contributeurs ont participé depuis sa création.
Extraits de la plume venimeuse de Mestre:
Débattre du souverainisme en 2020 avec Jean-Pierre Chevènement et Philippe de Villiers. L’affiche poussiéreuse pourrait presque faire sourire.
Une "voix alternative", devenue sa marque de fabrique depuis quelques années. Front populaire n’est ainsi qu’une déclinaison de plus de la galaxie Onfray. Son logo arbore d’ailleurs les petites lunettes de l’enseignant, comme le site personnel regroupant l’ensemble de ses productions.
Son associé, le producteur de télévision Stéphane Simon (qui a travaillé notamment pour Thierry Ardisson) a quant à lui une expérience dans les "médias engagés"
Parmi ses recrues emblématiques: le professeur Didier Raoult, très contesté dans le monde médical pour son traitement à l’hydroxychloroquine et nouvelle égérie des pourfendeurs du "système" de tous bords
La suite étant réservée aux abonnés du Monde… dont je ne suis pas… régalons-nous plutôt de la réaction de Michel Onfray.
3/ La réplique de l’offensé… sans même s’être abaissé à lire le brûlot:
Bien évidemment je ne vais pas vous retranscrire ici la totalité de la réaction d’Onfray, mais juste vous donner quelques aperçus… histoire de vous mettre l’eau à la bouche, et d’avoir envie d’en savoir plus…
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Le Monde et Libération, c’est chez Michel Onfray, ou plus précisément sur https://frontpopulaire.fr/
Extraits:
Il faut bien que la frousse associée à notre entrée en fanfare (merci les abonnés!) anime ces piètres penseurs pour renoncer à tout débat et lui préférer l’insulte la plus éculée, celle qui, de plus, exige le moins de cerveau possible.
Depuis des années, question d’hygiène, articles ou livres, je ne lis rien de ce qui est publié sur moi; je n’ai pas lu ce texte et ne le lirai pas; je n’y répondrai donc pas factuellement puisque j’ai pour ligne de conduite de ne pas le faire – sauf cas exceptionnels, quand j’estime le contradicteur. Ce serait sinon pour moi un travail à plein temps…
Je voudrais juste dire qu’être insulté par Le Monde sous la signature d’un certain Abel Mestre est une plume que j’ajoute volontiers à mon chapeau.
S’ensuivent ensuite quelques explications sur ce journal… exemplaire… dans la médisance intellectuelle et politique.
Portraits au vitriol, en commençant par le fondateur du journal, en 1944: Hubert Beuve-Méry qui venait de l’extrême-droite:
En janvier 1943, après que Stalingrad eut scellé le sort de la guerre en faveur des antinazis, Uriage (école qui formait les cadres de Vichy) entre dans la Résistance sans pour autant renoncer à ses idées. Quand le général de Gaulle écrivait à Beuve-Méry: "Vous n’êtes pas des miens", il savait de quoi il parlait… Lors du référendum de 1969, le directeur du Monde soutient le "non" au général de Gaulle qu’il contribue ainsi à évincer.
On ne s’étonnera pas que Beuve-Méry ait préféré Jean Monnet et son Europe populicide et liberticide à l’Europe des peuples et des nations du général de Gaulle.
[…] Et puis cette information qui ne manque pas d’intérêt: Walter Hallstein, le premier président de la commission européenne entre 1958-1967, a été professeur de droit, instructeur des soldats nazis.
[…] il a donc porté l’uniforme d’officier du IIIe Reich. Dans l’Europe de Jean Monnet, on n’est pas regardant sur le passé de ses acteurs… Un ancien nazi a donc dirigé pendant près de dix ans la Commission européenne. Trouverait-on un seul papier du Monde pour s’en indigner et, selon leur façon de ne pas raisonner, condamner de ce fait en bloc toute l’Europe de Maastricht?
Ce journal défend également la pédophilie. Le 26 janvier 1977 pour être précis, il accueille en effet une pétition pour soutenir trois pédophiles ayant abusé de trois victimes dont la plus jeune à treize ans. Il publiera ensuite une autre pétition pour dépénaliser le crime pédophilique. Le Monde publie la liste des signataires – tous les intellectuels de gauche s’y trouvent ou presque: Aragon, Sartre et Beauvoir, Barthes, Glucksmann, Deleuze et Guattari, Châtelet, Sollers, Henric, mais aussi Jack Lang, Bernard Kouchner, etc. Le texte de cette pétition a été écrit par Gabriel Matzneff qui venait de publier un manifeste pédophile sous le titre Les Moins de seize ans. Le 25 octobre 1974…
Le Monde a également aimé la Chine de Mao. C’est dans ses colonnes que Sollers (11. IX. 1974) ou Barthes (24.V.1974) ont pu vanter les mérites de ce régime en pleine Révolution culturelle – les estimations hautes parlent de vingt millions de morts pour cette seule période de l’histoire chinoise. Une peccadille bien sûr…
Le même journal a aussi célébré Pol-Pot. Le 17 avril 1975, le journaliste Patrick de Beer signe un papier enthousiaste sur la chute de Phnom-Penh. Jean Lacouture, plume du Monde lui aussi, ne ménage pas non plus son soutien au régime des khmers rouges. Le 17 janvier 1979, Alain Badiou publie Kampuchéa vaincra dans… Le Monde. Il y défend ce régime qui va faire 1,7 millions de morts, soit 20 % de la population. Une broutille évidement…
Michel Legris qui a travaillé au Monde entre 1956 et 1972 écœuré par ce qu’il a vu dans ce journal, a publié en 1976 Le Monde tel qu’il est afin de dénoncer la propagande que mène ce journal sous prétexte d’information. Il a documenté les techniques de désinformation, les rhétoriques spécieuses, les amalgames, les paralogismes, les insinuations très jésuites qui constituent la déontologie du journal! Après la parution de son enquête, pendant neuf ans, ce journaliste a été mis au ban de la presse française.
Monsieur Mestre maintenant.
Je n’ai pas fait d’enquête. On m’a juste signalé qu’il était au PCF. Voilà qui me suffit amplement pour juger de la valeur éthique et déontologique du personnage. De la même manière qu’un peu d’histoire ne nuit pas pour savoir à quoi s’en tenir avec Le Monde, un peu d’histoire nous permettra de savoir ce qu’est ce Parti auquel adhère ce monsieur.
S’ensuit un long portrait du PCF extrêmement éloquent…
Puis c’est le tour de l’autre grande serpillière, Libération, où il est également difficile de lire l’intégralité du papier signé par l’ineffable Laurent Joffrin (Mouchard pour les intimes… puisque c’est son vrai nom!), et où ce simple extrait se suffit à lui-même:
Philosophe médiatique et furibard, Michel Onfray crée une revue qui s’appellera Front populaire. Référence à vrai dire trompeuse: rien à voir avec l’été 1936, Léon Blum ou le socialisme réformiste. "Il faut lire séparément "Front" et "populaire" ", dit Onfray, ce qu’on comprend très vite.
Il s’agit en fait de réunir les "souverainistes des deux rives", lesquelles – cliché habituel – ne signifient plus rien, puisque le "binarisme" droite-gauche, pour Onfray, est artificiel. Deux gros poissons ont mordu à cet hameçon rouillé, Jean-Pierre Chevènement et Philippe de Villiers…
https://www.liberation.fr/politiques/2020/05/20/le-terminus-d-onfray_1788953
Bien plus savoureux en est ce qu’en dit Michel Onfray, pour notre plus grand plaisir:
Pour conclure, Laurent Joffrin, qui fait son travail de journaliste en lisant Le Monde avant de cliquer-coller, a, le lendemain, publié un éditorial qui, me dit-on, raconte la même chose. Je serais, écrit-il, animé par le ressentiment. Psychiatriser ou psychologiser une pensée est une vieille idée soviétique…
Libération a seulement 17 000 abonnés en ligne, malgré ses 200 employés et 6 499 414 euros d’aides publiques versée en 2017 au titre de l’aide au pluralisme (ce sont les derniers chiffres officiels connus, publiés sur le site du ministère de la Culture pour 2017, soit 0,23 centimes par exemplaire). "Aide au pluralisme", je rigole!
Constatons qu’après avoir fait des salamalecs pendant les campagnes, Libération finit toujours par appeler à voter au second tour des élections présidentielles pour le candidat de l’Europe maastrichtienne. Étonnant, non?
Avant de décocher la dernière banderille avec panache:
Ce que l’on peut déjà affirmer c’est que Front populaire ne souscrit pas à cette conception de la liberté de la presse! Je rappelle que, dans le classement de Reporter sans frontières, la France occupe la 34e place. Le Suriname et Samoa, la Namibie et le Ghana nous devancent.
Merci Le Monde, merci Libération.
À mon tour je conclurai par "Merci Monsieur Onfray" pour ces quelques minutes de pur bonheur.
Josiane Filio, au nom de la Liberté d’expression
https://ripostelaique.com/libe-et-limmonde-au-tapis-apres-avoir-provoque-michel-onfray.html