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Humain? - Page 169

  • Macrouille, le pourri

    Derrière l’affaire Benalla, une officine de riposte numérique clandestine pilotée depuis l’Elysée

    Ismaël Emelien, conseiller d’Emmanuel Macron, a avoué devant la police avoir transmis des images censées disculper Alexandre Benalla à un certain Pierre Le Texier, salarié de LREM, lequel les a diffusées… sous pseudo. Une initiative qui interroge lourdement sur les pratiques en ligne du parti macroniste.

     

    La version officielle se craquèle de plus en plus. Voilà près de deux ans que La République en marche (LREM) dément, notamment auprès de Marianne, participer à des opérations de riposte clandestine sur les réseaux sociaux. Ce vendredi 8 mars, cette ligne de communication paraît moins crédible, puisque Le Monde révèle qu’Ismaël Emelien, conseiller spécial du président Macron qui vient d’annoncer son prochain départ, a admis avoir fait transiter une vidéo supposément clé de l’affaire Benalla sur les réseaux sociaux, via… Pierre Le Texier, salarié de LREM, agissant sous pseudo. Une officine d’influence parallèle au canal de communication officiel, en somme. Gênant, pour un parti qui a érigé en valeur cardinale la lutte contre les manipulations de l’information.

    Interrogé par un commissaire de l’IGPN sur la diffusion, le 19 juillet, d’images probablement issues de la vidéosurveillance de la préfecture de police de Paris, Ismaël Emelien a reconnu en être à l’origine, rapportent nos confrères. Il a expliqué s’être vu remettre par Alexandre Benalla – dès le 2 mai, dit-il -, des images de la place de la Contrescarpe en date du 1er mai, montrant les manifestants qui ont par la suite été molestés par le garde du corps du président en train de lancer une chaise sur les forces de l’ordre. Ce fameux 19 juillet, Emelien reconnaît avoir transmis ces images – obtenues illégalement, semble-t-il – à ce Pierre Le Texier, chargé du pôle e-influence de La République en marche.

        Emmanuel Macron : «Je ne veux plus de l'anonymat sur les plateformes internet» pic.twitter.com/m1qHaQrARO

        — CNEWS (@CNEWS) February 7, 2019

    www.marianne.net

     

  • Macrouille menteur

    Les Renseignements contredisent l’affirmation de Macron

    Emmanuel Macron évoquait fin janvier que le mouvement des Gilets Jaunes était gangrené par 40 à 50 000 ultras (gauche/droite). Les services de renseignements ont contredit cela, ils seraient quasi-inexistants dans les cortèges chaque samedi. Selon les Renseignement, l’État a joué la carte de l’ultra droite/gauche pour camoufler le profond malaise en France et ainsi étouffer le mouvement.

    Mediapart

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  • Touché, coulé!

    Europe: la tribune de Macron, publiée dans 28 quotidiens, accueillie avec indifférence… voire franche hostilité

    En s’adressant à 28 nationalités différentes, dans un texte publié ce mardi 5 mars dans autant de journaux, en 22 langues, Emmanuel Macron espérait sans doute rencontrer un écho inédit. Las, son plaidoyer " Pour une Renaissance européenne " ne semble pas avoir suscité un intérêt démesuré sur le vieux continent. Il suffit d’écumer les Unes des sites des quotidiens européens pour s’en rendre compte.

    A l’Est de l’Europe, la tribune semble avoir à peine été remarquée, le nom d’Emmanuel Macron étant parfois carrément absent des sites de quotidiens hongrois ou autrichiens. […] La lettre d’Emmanuel Macron aux Européens a été reléguée dans les tréfonds des colonnes opinions des journaux du continent. Et dans les rares pays où le texte a provoqué quelques réactions… ces dernières sont mitigées, quand elles ne sont pas carrément critiques. […]

    […] Le journal néerlandais De Volkskrant évoque une "série de propositions ambitieuses" tout en fustigeant la méthode du président français". “Macron veut faire cela avec une stratégie française familière: une multitude d’agences, de traités, de conseils et d’autorités", écrit le quotidien de centre gauche. Ce dernier s’amuse également de l’emballement européen du chef de l’Etat, alors que le peuple français ne le suit pas, comme "les gilets jaunes l’ont clairement indiqué". Le président regorge de vues grandioses et d’idées ambitieuses, mais la faisabilité politique de ses projets laisse à désirer", souligne-t-il.

    Mais le premier vrai coup de griffe vient en réalité de La Stampa. Pour le quotidien libéral italien, le vote européen est un "défi que Macron veut jouer à la première personne" avec l’ambition " plus ou moins déclarée [de se] tailler une place dans les livres d’histoire sous la rubrique des “pères fondateurs de l’Europe".

    L’amertume est similaire en Espagne: "Macron s’est-il rendu en notant que ces idées ne sont pas seulement bloquées mais ont rouvert les plaies entre pays du nord et du sud, entre débiteurs et créanciers? Ou est-ce juste une pause technique pour prendre de l’élan après les élections européennes?" fustige le site d’actualité libéral-conservateur El Espagnol. […] Quand ils ne sont pas mitigés, certains journaux sont ouvertement hostiles, en particulier Outre-Manche.

    Marianne

  • Ils sont maraboutés!

    Le député Jean-Michel Clément (député ex-LREM) : "La majorité de mes collègues ont une relation à Emmanuel Macron comme à un gourou. Ils sont maraboutés "

    Cinq élus, qui ont quitté le groupe La République en marche (LREM) à l’Assemblée, ont évoqué pour Mediapart les raisons de leur départ, ainsi que leurs désillusions. L’un d’eux allant jusqu’à affirmer que les députés de la majorité sont "maraboutés" par le Président et perdent leur "esprit critique".

    Le député LREM Matthieu Orphelin a annoncé début février qu’il quittait son groupe parlementaire. Il est le septième à le faire depuis le début de la législature, emboîtant le pas à son collègue Joachim Son-Forget. Cinq des élus qui ont quitté le groupe récemment se sont confiés à Mediapart.

    "La majorité de mes collègues ont une relation à Emmanuel Macron comme à un gourou. Ils sont maraboutés, a déclaré à Mediapart le député Jean-Michel Clément. Celui-là même qui s’est retiré il y a bientôt un an du groupe après avoir voté contre le projet de loi asile-immigration, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale.

    Un autre député, François-Michel Lambert, qui a quitté le groupe présidentiel à l’automne 2018, a rappelé pour sa part que le dossier sur lequel il avait beaucoup travaillé, l’économie circulaire, ne lui avait pas été confié.

    "Je n’ai été mobilisé sur rien, je n’ai été consulté sur rien", a-t-il souligné.

    Un autre député LREM, Paul Molac, a démissionné en octobre pour rejoindre le nouveau groupe Libertés et territoires.

    "Au sein de LREM, c’était difficile de décrypter et critiquer une loi, elle était forcément bonne puisqu’elle venait du gouvernement […] On observe une absence de prise en compte des députés et du pouvoir législatif, et donc un non-respect de nos institutions", a-t-il expliqué à Mediapart.

    Sébastien Nadot, qui, lui, a été exclu du groupe le 20 décembre après qu’il a voté contre le budget lors de son adoption définitive, rappelle pour sa part les méthodes autoritaires de gestion.

    "C’étaient toujours les têtes du groupe qui nous disaient quoi voter."

    Le groupe LREM à l’Assemblée nationale compte actuellement 306 députés sur un total de 577, soit la majorité absolue des sièges.

    Cette "passion" pour Emmanuel Macron avait déjà été évoquée au sujet de certaines personnes dans l’entourage du Président. Dans le livre "Madame la présidente", deux journalistes du Parisien racontent que des proches de Macron rêvent que Brigitte Macron "meure". "Pour eux, ce veuf éploré serait formidable", ont-elles indiqué dans le livre.

    fr.sputniknews.com

    En ce temps d'économie d'énergie, le dernier qui part est prié d'éteindre la lumière!

     

  • Qui contrôle nos vies?

    Des Gilets jaunes le découvrent

    Nos vies sont largement contrôlées par de puissantes forces. La bonne nouvelle est que des Gilets jaunes nous ont montré la voie pour nous en libérer.

    Où vont les Gilets jaunes? La réponse n’est pas évidente et bien des signes ne sont guère encourageants. Un aspect du mouvement peut néanmoins prêter à l’optimisme.

    Beaucoup de Gilets jaunes ont découvert, en particulier sur les ronds-points, que grâce aux nouvelles technologies comme les réseaux sociaux, les applications de messagerie, les vidéos tournées avec des smartphones, il est désormais beaucoup plus facile de s’organiser pour s’entraider, sans passer par l’État ni par d’autres institutions établies, syndicats ou partis politiques.

    C’est là une découverte fondamentale.

    Elle contraste par ailleurs largement avec l’organisation de nos vies aujourd’hui ;  maternité, crèche, maternelle, école, collège, lycée, université, sécurité, protection contre le crime, transports en commun, Sécurité sociale, chômage, santé, vieillesse, nous avons presque entièrement livré nos existences, pour ainsi dire pieds et poings liés, au pouvoir, aux autorités, aux politiciens, aux grandes administrations incontrôlables ; en un mot, à l’État.

    Bien des Gilets jaunes ont le sentiment diffus que des puissances occultes contrôlent leurs vies. De fait, elles le sont, par des forces puissantes et moins bienveillantes que nous aimerions le penser, mais pas si mystérieuses que cela. Non content de contrôler l’éducation que nous recevons, l’État en fait largement de même dans le domaine de l’information: chaînes publiques, médias aux mains de milliardaires vivant grassement de marchés publics (BTP, armement), aides à la presse. Tous ces canaux d’information insistent fort peu sur l’ingérence de l’État dans nos vies.

    Les lobbies sont très influents, par exemple celui de la finance ou de l’industrie pharmaceutique. Beaucoup de gens sont convaincus qu’ils contrôlent l’État, raison pour laquelle le système est défaillant. La réalité est plus subtile: la seule force de ces lobbies est précisément que l’État s’immisce partout. Ils s’adressent à lui pour parvenir à leurs fins via des méthodes plus ou moins recommandables.

    Cela s’applique d’ailleurs tout autant à des lobbies qui ne disent pas leur nom, telles les ONG écologistes, faisant campagne en faveur des politiques d’État consistant, par exemple, à saupoudrer tous nos paysages d’éoliennes, renchérissant par là même le prix de l’électricité.

    Le problème majeur est bien que l’État nous contrôle trop, et permet aux lobbies d’obtenir des faveurs, au détriment des individus. Vous souhaitez vous libérer des lobbies? Alors vous devez trouver le moyen de vous libérer du contrôle de l’État.

    Pour en revenir aux Gilets jaunes et aux ronds-points, et à les observer, on s’aperçoit qu’ils ont entr’ouvert une porte menant à une issue pour sortir de cette regrettable situation.

    Un autre monde est possible

    Il est désormais plus facile que jamais de s’organiser sans passer par ceux qui aujourd’hui contrôlent nos vies, et l’organisation spontanée, initiale, des Gilets jaunes, l’a fort bien montré.

    Ce constat peut s’étendre à d’autres domaines. Voici quelques exemples illustrant comment ce mode d’auto-organisation spontanée pourrait se mettre en place.

    Éducation: nous gagnerions beaucoup à ce que nos enfants puissent être instruits sans recevoir en même temps une vision du monde dictée par l’État. Des initiatives en ce sens existent déjà: créer son école, SOS éducation, la Fondation pour l’école, et tant d’autres. Ce que les Gilets jaunes ont fait pour leurs manifestations peut être réalisé pour trouver spontanément la bonne organisation pour dispenser à nos enfants la meilleure éducation, loin de la carte scolaire et des établissements négligés.

    Santé: les possibilités sont ici gigantesques. Exemple: la société Virta Health propose aux diabétiques une application et un soutien en ligne, incluant des médecins. Après une année, cette start-up a déjà obtenu 60% d’inversions de diabète de type 2, c’est-à-dire qu’elle a permis à des malades de recouvrer la santé, et cesser leur traitement, ou de le réduire pour la plupart des 40% de patients restants. Dans ce domaine comme dans tant d’autres, les nouvelles technologies nous offrent des possibilités énormes de mieux nous porter, sans passer par la voie traditionnelle.

    Sécurité et protection contre le crime: nos voisins britanniques ont mis en place des organisations de type neighbourhood watch (surveillance du voisinage), en coordination, bien entendu, avec la police. Nous gagnerions à envisager d’en faire de même. L’organiser spontanément devient de moins en moins difficile. Il ne s’agit pas d’intervenir en personne, mais de prévenir les menaces dans son quartier et de faire le lien avec les autorités. Le préalable sera d’ailleurs de rétablir le lien de confiance avec les forces de l’ordre.

    L’information: le journal Contrepoints, qui a pris sa place dans le paysage de l’information, a été créé à l’initiative d’une association, et refuse, et refusera toujours, toute aide de l’État. Il répond clairement à une demande du public et, au bout de quelques années, est devenu une organisation professionnelle, toujours associative, avec des journalistes ayant leur carte de presse. Cela démontre encore qu’on peut bien faire, sans subvention de l’État. Il est même préférable de s’en dispenser.

    Le billet ici présent n’a pas pour vocation de donner des liens vers toutes les possibilités d’améliorer grandement sa vie sans rester sous le contrôle de l’État. Dans chacun des domaines de nos vies c’est envisageable, et de plus en plus chaque jour.

    Les Gilets jaunes ont démontré que l’entraide, les rencontres, l’organisation sont possibles, sans passer nécessairement par l’étape de la manifestation. Pour y parvenir, il est d’ailleurs plus efficace de ne pas gaspiller de l’énergie en vain, s’adonner à la violence et au chaos. Bien au contraire. Mieux vaut préserver cette énergie et la consacrer à améliorer ses conditions de vie.

    Grâce au mode initial de déclenchement du mouvement des Gilets jaunes, un petit pas est franchi qui apporte un nouvel éclairage sur le contrôle de nos vies par l’État et, bien plus important, sur les possibilités qui s’offrent à nous pour y échapper. Libre à chacun de nous, désormais, d’y réfléchir et d’imaginer des solutions qui rendront notre vie meilleure dans un environnement d’entraide.

    Charles Boyer

  • J'y crois, j'y crois pas.....

    Climat: la météo autrichienne sceptique sur le consensus

    L’Office Central Météorologique et Géodynamique autrichien (le ZAMG) pose un regard critique sur le sujet du réchauffement climatique.

    Un article de NoTricksZone

    En science du climat, selon l’expression consacrée, il y a un consensus de 97% sur tous les points. Les 3% restants sont juste des fous. Tel est le cas car quiconque contredit ouvertement ce "consensus" peut oublier sa carrière, se voir ignoré, et exclu des opportunités de financements de projets. Il vaut donc mieux ne pas faire de remous.

    Il est donc d’autant plus surprenant que l’Office Central Météorologique et Géodynamique autrichien (le ZAMG) ait posé un regard critique sur le sujet du réchauffement climatique.

    Sur le site du ZAMG, les scientifiques basés à Vienne débattent d’importantes critiques que voici:

    Des facteurs futurs du changement climatique ne sont pas pris en compte

    Si des facteurs climatiques individuels dans le développement de la température planétaire sont mal jugés par les modèles informatiques climatiques, et même s’ils ont donné des résultats réalistes jusqu’ici, les simulations du futur seront fausses. De plus, à côté des facteurs anthropiques, d’autres facteurs climatiques ne sont même pas pris en compte dans les scénarios du futur. Ils ne peuvent simplement pas être prédits.

    Le problème qui se pose avec les modélisations informatiques du climat planétaire, c’est qu’ils concentrent leur contrôle de qualité sur la reproduction des températures planétaires moyennes mesurées. Quoiqu’elles soient relativement bien simulées, il y subsiste des difficultés pour savoir si leur sensibilité aux différents facteurs climatiques (l’activité solaire, les aérosols volcaniques, les gaz à effet de serre, etc.) correspondent à la réalité.

    De plus, les facteurs ne sont pas proprement compris, même en ce qui concerne leurs effets de refroidissement ou de réchauffement. Dès lors, il est possible que les modèles informatiques du climat simulent correctement la moyenne de température de la planète, tout en ayant des sensibilités incorrectes attribuées aux différents facteurs.

    Des facteurs anthropiques du climat surévalués?

    Le 4ème rapport d’évaluation du GIEC (Solomon et al. 2007) note que le réchauffement de la deuxième moitié du XXème Siècle a été "très vraisemblablement" causé par l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre anthropique.

    Cette affirmation s’appuie sur les simulations de modèles informatiques du climat de la planète. Des critiques, cependant, disent que ces modèles ont une trop haute sensibilité au CO2 comme facteur et, par exemple, sous-estiment l’influence du soleil.

    Une analyse des forces et faiblesses serait d’une grande aide

    Il va falloir du temps de développement pour refléter proprement l’équilibre parmi les facteurs dans les modélisations du climat. Cependant, la critique fondamentale de la performance des modélisations du climat est présentée comme étant la même chose qu’une négation de la réalité. Il est crucial de distinguer clairement quels résultats les modèles climatiques peuvent donner avec certitude (leurs forces) et pour quels résultats ce n’est pas le cas (leurs faiblesses).

     

    Traduction par Charles Boyer de " Austria’s ZAMG Meteorology And Geodynamics Institute Concedes Climate Models Not Reliable "

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