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Société - Page 60

  • DANGER POUR NOS LIBERTES FONDAMENTALES!

    La Gestapo, le retour: Macron invente le rétro-tracing des cas Covid 

    Entre guillemets les mots exacts utilisés par le politique…

    Dorénavant dès qu’un "cas" Covid sera identifié, la chasse sera organisée pour trouver, identifier… tous ceux que le quidam aura rencontrés, côtoyés, frôlés… au cours des 10 jours précédents… et pour chacun des heureux gagnants, idem… une nouvelle chasse sera ouverte.  pour  "débusquer" (mot exact) les éventuels porteurs de Covid… . La Sécu va envoyer ses enquêteurs chez vous, chez vos contacts, les contacts de contacts pour vous faire parler avec des questions "plus intrusives"…  pour "délier les langues".

    Et ils vont utiliser tous les moyens pour vous faire parler. Tous!  Mieux vaut en rire qu’en pleurer avec Jugnot et Bourvil.

    Source:

     

  • C'est tropohirrble!

    Selon Libération, ça y est, la droite et l’extrême droite est partout alors qu’en réalité, l’ultra-gauchisme règne incontestablement.

    Immense surprise dans le Landernau informationnel et le microcosme journalistique des journalistes professionnels du journalisme de journal: il semblerait qu’une chaîne de télévision offre une part non négligeable de ses plateaux politiques à l’extrême droite. C’est donc l’horreur. Pensez donc: les cris de toute la classe jacassante sont quasiment couverts par les bruits de bottes!

    L’enquête de Libération ne laisse aucun doute. Les petits graphiques illustratifs de la rédaction du journal fondé par Sartre et positionné à l’extrême gauche ne permettent aucune interprétation à cette abominable vérité vraie: CNews (car c’est d’elle qu’il s’agit) se vautre dans la facilité d’inviter jusqu’à 36% de politiciens d’extrême droite. Selon les comptes méticuleux de toute l’équipe de Libération qui s’est consacrée à éplucher les programmes de cette abomination télévisuelle entre juin 2020 et juin 2021, la chaîne de Bolloré a par exemple osé recevoir plus de 130 fois Jean Messiha ce qui est évidemment troporibl.

     

    Le travail était dur, la tâche ingrate et obligeait à manipuler des miasmes nauséabonds d’une beuhête immonheudeu mais les zanalystes de Libération n’ont cependant pas hésité à s’y coller avec abnégation et ont même produit une petite synthèse qui, là encore, ne laisse aucune place à une interprétation aimable: quand on fait bien tous les petits calculs, les politiciens du Rassemblement National sont très très invités par CNews (jusqu’à 26,5% du temps d’antenne consacré à la politique). Quelle abomination!

    Quand on voit tout ça, difficile de retenir un haut-le-cœur: malgré les efforts incommensurables déployés par toute la rédaction de Libération depuis des décennies pour repousser toujours plus loin, plus fort les relents du fascisme et des pires extrêmes à savoir ceux de droite, il semble bien que la leçon ne parvienne pas à porter partout, que la Bonne Parole ne réussisse pas à atteindre les moindres recoins de certaines chaînes de télévision.

    La situation est grave. Que dis-je, elle est terrible!

    Il faut en effet comprendre que si le quotidien (et tous les journalistes derrière cette rédaction et bien au-delà) a produit tel article, c’est bien parce qu’une chaîne vient de briser un tabou français: donner la parole aux gens de droite et, notamment à ceux d’extrême droite non pas à proportion de ce que la rédaction estime qu’ils méritent, mais à celle que leur donne leur représentation dans la politique nationale. Et si on commence à laisser les gens de droite (et a fortiori d’extrême droite) s’exprimer ainsi dans les médias un média à proportion de ce que le public veut entendre, c’en est fini du discours actuellement dominant de la Belle Gauche Humaniste, Universaliste et Inclusive dont cette rédaction (et tant d’autres) se veut l’étendard.

    En réalité, il est particulièrement intéressant de voir que, au sein même de CNews, les journalistes émettent des petits couinements plaintifs à l’idée que certains, comme Zemmour ou Praud, puissent ainsi trouver un temps d’antenne pour y exprimer leurs opinions: comme ces dernières sont officiellement estampillées nauséabondes, il est inconcevable qu’on puisse les laisser parler. La démocratie, la liberté d’expression, ça va pour la météo et les idées de gauche, mais pas pour les idées de droite et les sujets qui fâchent. Et puis quoi encore?

    Ce qui explique sans doute le détachement voire la gourmandise de ces mêmes journalistes et des autres rédactions à inviter, tendre le micro, analyser et recueillir les paroles d’un nombre dodu de partisans de l’extrême gauche, et ce absolument sans aucun rapport avec le poids réel de ces idées et de ces gens dans la politique nationale.

    Et là apparaît toute l’hypocrisie dégoulinante de ces distributeurs automatiques de morale de synthèse: lorsqu’on prend un court temps de réflexion, on s’aperçoit assez vite que les quelques heures d’antennes supplémentaires que l’extrême droite et la droite ont grapillées sur CNews ne permettent même pas d’équilibrer le temps global de ces représentations politiques dans les médias.

    Non seulement CNews, avec 36% consacrés à l’extrême droite ne fait que s’approcher de la proportion de ces opinions dans l’électorat comme en témoigne la dernière élection présidentielle de 2017, mais en plus la dominance des idées de toutes les gauches sur les services publics laisse carrément songeur lorsqu’on se rappelle qu’il s’agit là d’argent pris de force à des contribuables qui, de fait, voient leurs contributions utilisées pour diffuser des idées avec lesquelles ils ne sont pas majoritairement d’accord… Au contraire de CNews qui, chaîne privée, se doit donc de coller aux désirs de ses spectateurs.

    L’équilibre qu’on serait en droit d’attendre du service public n’existe pas et c’est finalement le privé qui montre l’exemple, ce qui déclenche l’urticaire journaliste de façon prévisible.

    Le décalage est encore plus violent lorsqu’on tient compte des parts d’audience comme ne le font surtout pas les petits hypocrites de Libération et leurs inénarrables Décodeurs, véritables montres arrêtées qui indiquent le sud: l’abominable équilibrage de CNews avec 2,2% de part d’audience prend alors une autre tournure devant les 12,3% réalisés par France Inter et son gauchisme quasiment institutionnel. Autant dire que les gesticulations des journaleux militants de Libération se basent essentiellement sur un gros fantasme de sur-représentation, ce qui leur permet d’oublier complètement la sous-représentation de la droite dans absolument tous les autres médias.

     

    En tenant compte de ces éléments, l’article de Libération montre en réalité par contraste toute l’étendue de la médiocrité du service public et des médias sur-subventionnés par l’État: loin des contingences du marché et donc loin des opinions réelles des lecteurs, des auditeurs et des téléspectateurs, ces productions fonctionnent maintenant en vase clos, recrutant leurs équipes dans les mêmes viviers tous orientés politiquement de la même façon, avec un rapport de plus en plus ténu avec la réalité, le terrain et les problèmes réels du pays.

    Ceci explique à la fois le décalage croissant des sujets politiques abordés avec ceux que la majorité des Français désirerait effectivement voir traités (ce qui aboutit aux dernières constatations de la Fondapol qui remarque dans une récente étude que plus de 60% des gens ne s’estiment pas représentés par les médias dominants) et le décalage des politiciens avec les Français, les premiers croyant niaisement que la presse rapporte ce que pensent les seconds, ce qui permet au passage à ces médias d’orienter plus ou moins lourdement ces politiciens dans leur sens.

    En fait, l’orientation actuelle de CNews et ses excellents résultats d’audience sonnent comme un véritable avertissement à tous les autres médias actuellement confits de leurs certitudes et de leur hypocrisie dans l’argent gratuit des autres: vous êtes moins que médiocres, vous êtes nuls, et vous allez périr minablement.

    Et quelque part, ce sera ni surprenant, ni même triste.

    H.16 sur Contrepoints

     

  • Religion de paix et d'amour

    Encore un crime odieux commis par un déchet de 20 ans probablement "déséquilibré". Au-delà du sordide, la faillite absolue de la Justice française.

    Source:

     

    Et : “Selon une source policière auprès du Figaro, il s’agirait d’un individu d’origine pakistanaise. L’homme est connu des services de police sous plusieurs alias et "change très souvent de date de naissance”

    À Paris, une femme de 91 ans meurt après avoir été violentée pendant son cambriolage (lefigaro.fr)

  • Liberté d’information: vive la concurrence!

    En France, certains ont du mal à s’y faire: là où l’information évoluait beaucoup dans un certain sens, ce n’est plus tout à fait le cas. Haro sur CNews !

    Décidément, rien ne sera épargné à CNews, et à travers elle à Éric Zemmour. Pratiquement pas un jour ne se passe sans qu’une polémique soit lancée. Quand ce n’est pas une condamnation pénale, ce sont d’autres stratagèmes qui émergent, comme cette idée lumineuse de décompter les temps de parole de certains éditorialistes qui seraient jugés (par qui ?) " engagés " (et dans quel sens, on se demande).

    Une manière de refuser la concurrence des idées et de tenter de sauvegarder la rente de situation dont bénéficiaient les "grands médias" jusqu’à ce que des trublions viennent marcher sur les platebandes de ceux qui faisaient habituellement l’information.

    Le problème de la liberté d’expression

    Loin de nous l’idée de défendre particulièrement Éric Zemmour. Qu’il m’arrive régulièrement d’écouter (avec plaisir), sans être forcément en plein accord avec toutes ses idées. J’avais même fini par renoncer, au moment où la Covid-19 apparaissait et faisait la Une de tous les médias, à écrire un article dans lequel je souhaitais contester en détails son argumentation lors d’un débat qu’il avait eu avec Jean-Marc Daniel.

    Contrepoints ne se montre d’ailleurs jamais complaisant avec le célèbre polémiste. Pour autant, le journal présente des points de vue équilibrés à son égard, dans la mesure où s’il est une idée qui nous est particulièrement chère, c’est bien celle de la liberté d’expression, trop souvent bafouée.

    Car, quel est le problème de fond ? Il est, comme le dit si bien Jean-Philippe Delsol, que celle-ci est hélas à géométrie variable. Certains rêveraient même de pouvoir considérer l’information comme un bien public. L’affaire est grave, car sans qu’on y prenne garde on risque alors très vite de basculer dans le régime autoritaire, par le chemin de la censure, et pourquoi pas du fameux ministère de la Vérité.

    La concurrence des idées

    Pour être plus précis et plus direct, voici quel est le fond de ma pensée. Et je ne suis bien sûr pas le seul…

    Depuis sa naissance CNews provoque beaucoup la polémique, et ce surtout depuis sa montée en puissance en matière d’audience. Ce succès agace, déplaît, attise la jalousie, les rancœurs, la crainte. Essentiellement, il faut bien le dire, puisque les idées de gauche étaient nettement prédominantes dans la sphère des médias classiques jusque-là. Or, l’arrivée de cette concurrence (déloyale ?) remet en cause cette situation de prédominance ou de leadership. CNews étant classé, une fois n’est pas coutume, à droite.

    Que France Inter soit classée très clairement du bon côté, à savoir à gauche, n’est un secret pour personne. Que son personnel et ses journalistes soient très majoritairement (pour ne pas dire plus) de gauche ne pose pas davantage problème. Que la chaîne Arte soit réputée écolo est un secret de Polichinelle. Et on pourrait dire la même chose d’autres grands médias (je précise que je continue de regarder et d’apprécier le JT de 20 heures de France 2 depuis de très nombreuses années, sans que cela me pose problème. Comme quoi je ne suis pas fermé). Mais alors, qu’une chaîne comme CNews ne suive pas cette tradition si respectable et – péché suprême – rencontre un tel succès croissant, alors là c’en est trop !

    Il suffit de taper dans un moteur de recherches "Interdire Zemmour", et on trouve alors une quantité phénoménale de réponses révélatrices du véritable acharnement à chercher par tous les moyens à faire taire une personnalité lorsque ses idées ne conviennent pas et assurent une certaine renommée à la chaîne. On n’hésitera pas à le qualifier par ailleurs de "polémiste controversé", terme que récuse la journaliste Charlotte d’Ornellas dans la séquence qui suit, notant que le procédé bien connu ne sert qu’à décrédibiliser, mais n’est en aucun cas utilisé lorsqu’il s’agit d’une personne de gauche. Et elle a en face d’elle quelqu’un qui n’est pas connu pour toujours faire dans la dentelle en matière d’idées caricaturales, il me semble.

     

        On nous explique qu'Éric Zemmour est un "polémiste controversé".

        Sauf que, par définition, tous les polémistes sont controversés.

        On n'utilisera jamais ce mot, qui sert à décrédibiliser, pour une personne de gauche. pic.twitter.com/e0rMCF33vW

        — Charlotte d'Ornellas (@ChdOrnellas) June 8, 2021

     

     Jusqu’où peut mener la haine de la liberté d’expression

    Mais là où les choses vont encore plus loin, où l’intolérance atteint des seuils encore plus préoccupants, c’est lorsque ce déchaînement contamine la vie quotidienne. Et qu’elle s’empare à son tour de l’homme (ou la femme) de la rue.

    On se souvient, entre autres, de la vive agression verbale qu’avait subie l’académicien Alain Finkielkraut en pleine rue, reflet de l’intolérance et de la haine des idées des autres, d’ailleurs lamentablement minimisée par certains.

    Que dire de celle de la présentatrice de CNews Christine Kelly ces jours-ci, dont le seul tort est d’avoir pour principal intervenant de son émission Éric Zemmour ? (dont on relèvera, comme certains l’ont fait, qu’il n’intervient – et pas seul – que dans une émission d’une seule heure quotidienne cinq jours par semaine, là où les médias considérés comme de gauche disposent de nombreux canaux et intervenants à longueur de temps).

    Non, on ne peut accepter que de telles contestations de la liberté d’expression dérivent vers de telles issues et violences.

    Au contraire, vive la concurrence! Et on peut dire qu’il existe encore d’importantes marges de progression en la matière.

    Par Johan Rivalland