Société - Page 64
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Sans commentaire
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Michel ONFREY défend Zemmour
La jurisprudence des dîners en ville
À la faveur de la récente déclaration d’une élue socialiste accusant Éric Zemmour de gestes déplacés, Mediapart me téléphone pour savoir quelles sont mes relations avec Aurore Van Opstal qui a publié un post, que je n’ai pas lu, dans lequel elle rapporte avoir été, elle aussi, victime de gestes déplacés de la part d’Éric Zemmour. Puis c’est au tour de la rédaction de LCI de me solliciter pour la même chose. Il y en aura probablement d’autres…
Voici donc ma réponse.
Je connais Aurore Van Opstal depuis plusieurs années. Je n’ai pas la mémoire des dates et ne tiens aucune archive me permettant de savoir depuis quand. Je l’ai rencontrée à Bruxelles chez mon camarade Noël Godin, alias Le Gloupier, l’entarteur de BHL, et de quelques autres.
J’étais en compagnie de Dorothée, ma compagne devenue mon épouse depuis. Aurore Van Opstal est venue chez nous une fois à Chambois en compagnie de Noël Godin et de sa compagne Sylvie. Dorothée était également présente.
Plus tard, mon épouse et moi-même lui avons prêté notre maison pendant plusieurs semaines en notre absence. Elle y était accompagnée.
Nos relations sont essentiellement épistolaires. Aurore a rédigé un manuscrit qui raconte sa terrible enfance violentée, prostituée par sa mère, que j’ai proposé à la plupart de mes éditeurs – Grasset, Laffont, L’Observatoire, Albin Michel, Flammarion. Tous ont décliné l’édition de son manuscrit qui a trouvé preneur chez un petit éditeur.
Puisqu’on m’invite à exposer le détail de relations qui ressortent du domaine privé pour savoir si j’aurais été au courant des agissements d’Éric Zemmour de façon à faire de moi un éventuel complice par mon silence, je dois révéler une chose que j’aurais préféré garder pour moi (qu’Aurore m’en pardonne mais elle ignore probablement qu’à s’exposer publiquement, on remue beaucoup de boue…), c’est que nombre de nos échanges concernent, outre sa demande récurrente d’être éditée, son désir de se suicider dans une clinique suisse.
L’un de ses messages me donnait même le lieu, l’heure et le nom du médecin qui l’assisterait dans son choix d’en finir avec la vie faute de la mener dans la paix et la sérénité. J’ai consacré du temps à la dissuader d’un passage à l’acte qui fort heureusement n’a pas eu lieu.
Concernant Éric Zemmour, j’ai entendu beaucoup de choses sur sa vie sexuelle. On en dit autant concernant la mienne et je suis bien placé pour savoir qu’il entre dans toutes ces considérations tenues lors de dîners en ville où règnent potins, rumeurs et ouï-dire, une grande part de passions tristes et de délectation morose. Un journaliste du Nouvel Observateur qui me recevait un jour dans ses locaux, c’est dire si ça date, y est allé lui aussi de son récit concernant les supposées turpitudes d’Éric Zemmour. Il faisait rire de connivence autour de lui…
En matière de sexualité, je n’ai rien à dire contre ce qui s’avère contractuel. J’aurais en revanche tout à dire contre ce qui ne le serait pas, Éric Zemmour ou autres. Mais c’est à la justice de dire et à personne d’autre, sûrement pas aux journalistes ou aux réseaux sociaux aussi crédibles les uns que les autres.
J’ai trop entendu de choses sur tant de gens, moi compris, pour savoir qu’il faut faire la part entre le vrai, le juste et ce qui relève de la calomnie, de l’interprétation, du fantasme où le ressentiment et la vengeance tiennent la barre.
N’ayant pas les moyens de dire la justice, je laisse dire qui dit – et ils ou elles ont été nombreux à dire tout et le contraire de tout…- sans tirer quelque conclusion que ce soit. Et surtout sans rapporter ce qu’on m’aura dit. Il y a de la sagesse aux trois singes qui n’ont rien vu, rien entendu, rien dit.
Je m’en tiendrai à cela. Pour ce genre d’affaire, même si je ne crois guère en elle, c’est, faute de mieux, à la justice de dire ce qu’il faut dire car je crois encore moins aux journalistes, aux dîneurs mondains et aux agités des réseaux sociaux qu’à la justice à laquelle je crois pourtant déjà très moyennement.
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co500001/la-jurisprudence-des-diners-en-ville
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Soutien à Génération Identitaire
Avant de râler, lisez le nom du quotidien qui a publié cela!
Génération identitaire conteste sa dissolution devant le Conseil d’État, la représentante du ministère de l’Intérieur leur reproche notamment le slogan “on les accueille, ils nous égorgent”
Le groupuscule d’extrême droite Génération identitaire (GI) a contesté vendredi devant le Conseil d’État sa dissolution décrétée en mars par le gouvernement, en rejetant l’idée qu’il incite à la haine en liant systématiquement immigration et insécurité. Lors de l’audience en référé, l’avocat de GI Me Pierre Robillot a estimé que l’association ne faisait qu’" interpeller " sur des questions d’actualité, dans la lignée des débats publics sur ces sujets. " Pour Génération identitaire, tout immigré est une personne violente en puissance et susceptible de passer à l’acte. Il y a un lien automatique entre violence, immigration et insécurité ", a au contraire accusé Pascale Léglise, la directrice adjointe des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur, lors de l’audience.
En appui, elle a cité différents slogans du groupuscule d’extrême droite, égrenés au long de leurs neuf années d’existence: "Quand tu sors de chez toi, tu n’es plus en sécurit ", la racaille peut frappe ", on les accueille, ils nous égorgent", " immigration, invasion". "Face à l’insécurité, la racaille et l’islamisation: protège ton peuple!", écrivait aussi l’association sur Twitter.
(…) En réaction, Génération identitaire a déposé un recours auprès du Conseil d’État pour " xcès de pouvoir" ainsi qu’un référé-suspension (procédure d’urgence) dans le but de suspendre la dissolution de l’association, le temps que le Conseil d’État statue sur le fond.
(…) La représentante du ministère de l’Intérieur a au contraire fait valoir qu’" essentialiser ces personnes uniquement sur leurs origines, c’est stigmatiser cette origine et en faire une des causes de l’insécurité".
"Cet amalgame sans nuance est de notre point de vue très dangereux, d’autant plus aujourd’hui avec la fracture de la société sur ces questions-là ", a poursuivi Pascale Léglise.
(…) Le Point
Bernard Tapie a dit: "On les accueille, on les défend et ils nous défoncent la gueule !"
Quel raciste celui là...
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Vivent les nanas!
29 avril 1945.
Les femmes votent pour la première fois en France à l’occasion des élections municipales. Ce premier scrutin est la manifestation concrète de l’ordonnance du 21 avril 1944 ouvrant le suffrage universel aux citoyennes françaises.
Ce droit élémentaire a été obtenu un siècle après les hommes, qui ont pu bénéficier du droit de vote au suffrage universel dès 1848.
Avant 1848, seuls les nobles avaient le droit de voter!
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Les cons osent tout...
... c'est même à cela qu'on les reconnait! (Audiard)
Régionales en IDF : EELV attaque les “boomers” et fait polémique
C’est officiel, les vieux (les fameux #boomers) sont les ennemis de la planète au même titre que les chasseurs pour le chef de file EELV pic.twitter.com/IX8hk4P6EB
— Aurélien Véron (@aurelien_veron) April 24, 2021
#BreakingNews @julienbayou s'est réconcilié avec ses parents ! Il a retiré les #boomers des catégories que #EELV déteste. Par qui sera-t-elle remplacée . archipellisation de la société #EcologieTotalitaire https://t.co/ZwE07fs8NG
— Arlette_Zilberg (@Arlette_Zilberg) April 24, 2021
1) Cher @julienbayou, négativer une catégorie de concitoyens pour ce qu’ils sont, c’est une discrimination. L’âgisme est hélas la plus banale et la plus admise des discriminations, cette affiche en est un exemple. Comme toute discrimination, elle repose sur des stéréotypes. pic.twitter.com/9jMjMQArId
— Jérôme Guedj (@JeromeGuedj) April 23, 2021
Tu sais ce qu'elle te dit la boomer qui tient ce blog?
Tellement de choses que tu serais en dépression nerveuse jusqu'à ta mort!!!!
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Les 400 ans de la naissance de La Fontaine
Le chiens et les chacals
Du coquin que l'on choie, il faut craindre les tours
Et ne point espérer de caresse en retour.
Pour l'avoir ignoré, maints nigauds en pâtirent.
C'est ce dont je désire, lecteur, t'entretenir.
Après dix ans et plus d'homériques batailles,
De méchants pugilats, d'incessantes chamailles,
Un chien estoit bien aise d'avoir signé la paix
Avecque son voisin, chacal fort éclopé
A l'allure fuyante, que l'on montroit du doigt,
Qui n'avoit plus qu'un œil, chassieux de surcroît,
Et dont l'odeur, partout, de loin le précédoit.
Voulant sceller l'événement
Et le célébrer dignement,
Le chien se donna grande peine
Pour se montrer doux et amène.
Il pria le galeux chez lui,
Le fit entrer, referma l'huis,
L'assit dans un mœlleux velours
Et lui tint ce pieux discours :
« Or donc, Seigneur Chacal, vous êtes ici chez vous !
Profitez, dégustez, sachez combien je voue
D'amour à la concorde nouvelle entre nous !
Hélas, que j'ai de torts envers vous et les vôtres,
Et comme je voudrois que le passé fût autre !
Reprenez de ce rôt, goûtez à tous les mets,
Ne laissez un iota de ce que vous aimez ! »
L'interpellé eut très à cœur
D'obéir à tant de candeur.
La gueule entière à son affaire,
Il fit de chaque plat désert
Cependant que son hôte affable
Se bornoit à garnir la table.
Puis, tout d'humilité et la mine contrite,
En parfait comédien, en fieffée chattemite,
Il dit : « Mais, j'y songe, mon cher,
Nous voici faisant bonne chère
Quand je sais là, dehors, ma pauvrette famille :
Mes épouses, mes fils, mes neveux et mes filles,
Mes oncles et mes tantes que ronge la disette,
Toute ma parentèle tant nue que maigrelette.
Allons-nous les laisser jeûner jusqu'au matin ? »
« Certes non ! » répliqua, prodigue, le mâtin,
Qui se leva, ouvrit, et devant qui passèrent
Quarante et un chacals parmi les moins sincères.
Sans tarder cliquetèrent les prestes mandibules
Des grands et des menus, même des minuscules.
Ils avoient tant de crocs, de rage et d'appétit,
Ils mangèrent si bien que petit à petit
Les vivres s'étrécirent comme peau de chagrin
Jusqu'à ce qu'à la fin il n'en restât plus rien.
Ce que voyant, l'ingrat bondit :
« Ah ça, compère, je vous prédis
Que si point ne nous nourrissez
Et tout affamés nous laissez
Tandis que vous allez repu,
La trêve entre nous est rompue ! »
Ayant alors, quoi qu'il eût dit,
Retrouvé forces et furie,
Il se jeta sur son mécène,
Et en une attaque soudaine
il lui récura la toison,
Aidé de toute sa maison.
Puis, le voyant à demi mort,
De chez lui il le bouta hors.
Et l'infortuné crie encore
« La peste soit de mon cœur d'or ! »
Retenez la leçon, peuples trop accueillants :
À la gent famélique, point ne devez promettre.
Vous en invitez un, l'emplissez d'ortolans,
Et c'est jusqu'à vos clefs qu'il vous faut lui remettre.Pastiche à la manière de Jean de la Fontaine