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futurologie - Page 8

  • Boire un petit coup, c'est agréable!

    L’alcootest intelligent et connecté

    Dans les pays ayant institué une alcoolémie "zéro" au volant, un grand progrès dans la prévention vient d’être franchi par un groupe d’étudiants de l’Institut de Technologie de Cintalapa dans le Chiapas au Mexique. Il fallait y penser et ils l’ont fait: des détecteurs d’alcool sur le volant des voitures qui, en cas de réponse positive, neutralisent le démarreur de la voiture ! Plus besoin d’alcootest. Puisqu’on transpire de l’alcool et que la technologie de détection existait, il suffisait de réunir plusieurs petites astuces pour arriver à ce gadget inattendu et d’une redoutable efficacité: si on a bu un verre de bière, c’est bon, la voiture ne peut pas démarrer.

    Naturellement ce genre de progrès technologique ne peut s’appliquer que dans les pays où la tolérance zéro est appliquée sévèrement, comme par exemple en Suède ou au Japon. Les statistiques mexicaines indiquent que 77000 accidents dus à l’excès d’alcool au volant sont répertoriés chaque année, soit 4 accidents chaque heure. Autant dire que le gouvernement a immédiatement encouragé ce projet.

    Des détecteurs se trouvent sur le volant, le levier de vitesse et le dossier du siège du conducteur. L’installation électronique analysant les signaux des détecteurs comporte une géolocalisation et une application pour téléphones mobiles qui peut envoyer un signal à la famille ou à des amis en indiquant la position du véhicule ainsi immobilisé. Quelqu’un peut alors "venir au secours" du conducteur…

    Une start-up vient d’être créée avec l’appui du gouvernement de l’État du Chiapas pour le développement commercial de cet ingénieux système qui a aussi l’avantage d’être simple et peu coûteux, n’importe qui peut l’installer lui-même.

    En quelque sorte un système d’alarme dédié à la détection d’alcool à utiliser sans modération.

     

  • Découvrez ce nouveau quadricopter de 1, 3 kg !

    Un vidéodrone personnel nommé Lily

    Quand vous jetez Lily en l’air, il s’auto-stabilise et vous filme à la trace grâce au boitier de liaison autour de votre poignet ou dans votre poche.

    Ce quadricopter portable joliment rondouillard de 1,3 kg a une autonomie de vol de 20 mn pour une recharge de 2 heures. Afin de ne rien rater de vos exploits sportifs ou de vos randonnées familiales, Lily vole jusqu’à 40 km/h dans un rayon de 30 mètres et à une altitude maximale de 15 mètres, et vous filme en mode Follow (suivre), Lead (devant), Fly up (en montant), Side (sur le côté), et Loop (en tournant autour du sujet) avec sa caméra grand angle 1080p à 60 images/seconde stabilisée et son capteur photo 12 millions de pixels.

    Les sons enregistrés à 360° autour de vous par le boîtier de liaison sont instantanément synchronisés avec les images par le vidéodrone.

    Last but not least, Lily est waterproof – sans pour autant être submersible, peut flotter et redécoller de la surface de l’eau. Son application iOS/Android intègre le streaming basse résolution, la retouche vidéo, le partage vers les réseaux sociaux et le stockage cloud. La merveilleuse machine est disponible en précommande pour 438 € / 499 $ jusqu’aux dates de sortie/livraison en février 2016, et sera ensuite commercialisée à 878 € / 999 €. Ce vidéodrone sera bien plus qu’une soucoupe volante à selfies et laisse présager de multiples usages dérivés. 

    Qu’en pensent les vidéastes de tout poil?

     

  • Une assiette qui compte les calories.

    C'est l'invention de l'américain Anthony Ortiz, à Philadelphie (États-Unis). Après la montre connectée, le stylo connecté, la fourchette connectée... l'assiette connectée: la SmartPlate. Avec ses trois compartiments, ce plat intelligent identifie les aliments, les pèse, vérifie le nombre de calories pour vous aider à surveiller votre alimentation.

    À l'aide de petits capteurs photo, l'assiette identifie visuellement les aliments.

    Ensuite, les informations sont envoyées à une base de données pour analyser leurs qualités nutritionnelles. Le but? Trouver un moyen de freiner les envies de grignotage et surveiller ce que l'on mange. Dans un monde de plus en plus connecté, ce nouvel élément de notre vie quotidienne qui contrôle nos gestes, cela peut paraître un peu effrayant. En réalité, la SmartPlate présente de nombreux avantages.

    Grâce à une application pour smartphone reliée en Wi-Fi, vous aurez des conseils pour adapter votre alimentation selon l'objectif désiré. L'assiette vous envoie des notifications s'il faut enlever une partie du contenu du plat, où même si vous mangez trop vite. En suivant nos repas au quotidien, cela aidera une personne en régime à se conformer à son programme. En France, près de 70 % des femmes ont déjà fait au moins un régime dans leur vie selon une étude NutriNet-Santé de 2012, alors elle pourrait être d'une réelle aide ! Cet objet est donc un assistant en diététique, que vous pouvez écouter (ou non, d'ailleurs).

    Si elle n’a séduit qu’environ 300 personnes jusqu’ici, elle ne manque pourtant pas d’atouts: la SmartPlate apparaît comme le futur de nutrition. Elle rassemble les fonctionnalités des différentes applications et objets connectés qui existent déjà en matière de diététique connectée. SmartPlate est la première assiette intelligente et connectée qui identifie, analyse et pèse les calories des aliments à l’heure où l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rappelle que l’obésité est une véritable épidémie de santé publique.

    D’ailleurs, une récente étude de l’Observatoire Withings révèle que la moitié des utilisateurs de ses capteurs sont en surpoids. En 2014, 39% des adultes étaient en surpoids.

    Elle serait également conseillée pour les sportifs suivant un régime strict. En attendant, le créateur de l'assiette cherche des donateurs pour lancer la production et commercialiser le prototype. Il demande ainsi 100 000 dollars au grand public pour réaliser son projet, à travers du site participatif Kickstarter. S'il obtient le financement, le plat intelligent devrait être commercialisé fin 2016, alors nous avons encore le temps de manger ce que nous voulons et dans les quantités que nous voulons!

    Fonctionnement de SmartPlate :

    Grâce à des algorithmes de reconnaissance des aliments couplés à des capteurs de poids intégrés à l’épaisseur de l’assiette, SmartPlate est capable de peser les aliments qu’elle contient pour en déterminer la teneur nutritionnelle et l’apport calorique.

    L’assietteSmartPlate est pour cela divisée en 3 compartiments et le tout est connecté en WiFi et Bluetooth afin d’être pilotable à partir d’un smartphone ou d’une tablette sous iOS ou Android. Les informations sont envoyées au Cloud et restituées à l’utilisateur sous forme d’alertes s’il a dépassé la limite calorique conseillée. Différents coloris existent pour cette assiette qui peut également passer au four à micro-ondes.

    Disponibilité et prix:

    Il reste au projet 39 jours pour atteindre son objectif de collecter les $100.000 nécessaires à la phase de commercialisation prévue à l’été 2016. Les soutiens pourront espérer pré-réserver le produit en deçà de son prix d’environ 200 dollars.

     

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  • D'autres infos sur le MIRACLE DES MIRACLES

    Mande pardon à ceux qui n'ont pas de maladies auto-imunes ni personne de leur entourage (quelle chance vous avez!) mais, celles et ceux concernées seront content-es de ces infos supplémentaires....

     

    Je peux vous dire que la recherche que nous avons en Belgique n’a à rougir de personne". L’auteur de ces propos, c’est Christian Homsy, patron de Celyad (ex-Cardio3 BioSciences), spécialiste de la thérapie cellulaire pour le cœur et le cancer. L’une de nos fiertés nationales, parmi ce qui se fait de mieux dans le domaine de la santé en Belgique. L’homme arpente la planète, dévore le marché américain, lorgne ses investisseurs. La comparaison avec les Etats-Unis est féroce, et pourtant, malgré tout, la Belgique est et reste "de très haute qualité".

    Cet article et les exemples qu'il contient en sont les meilleures preuves. Derrière le paravent des Cardio3, IBA, Mithra,…, un terroir continue à se développer. De jeunes espoirs belges émergent. Et ils écrivent une nouvelle et passionnante histoire de la santé. OncoDNA, à Gosselies, est capable de fournir le diagnostic et le traitement personnalisé d’un cancer sur simple présentation d’une biopsie du patient. Novadip génère des greffes osseuses au départ d’une ponction dans la graisse abdominale. Le Professeur Pierre Vanderhaeghen crée un cortex cérébral "en boîte" et lance un nouveau courant de recherche dans les zones obscures du cerveau.

    Tous les exemples présentés ici, et bien d’autres encore, montrent combien nos chercheurs excellent dans leur combat contre les maladies de notre siècle.

    Jean-Marie Saint-Remy précise: trois injections suffisent. Trois coups avant un lever de rideau. Changement de décor. Le cercle vicieux est transformé en cercle vertueux, le processus inflammatoire est enrayé, une phase de récupération s’enclenche. Le visage de Saint-Remy s’illumine, il est formel: "Le patient est sûr de pouvoir récupérer ses fonctions altérées! Du moins en partie."

    Cette thérapie cellulaire, dite autologue, consiste en une prise de sang pour prélever des cellules sanguines du patient. En culture, l’équipe médicale effectue son opération de désinformation. Quatre stimulations permettent d’obtenir une sélection homogène de cellules à activité thérapeutique. Une fois que les lymphocytes T, porteurs du message imposé par le code CXXC, sont transformés en tueurs de messagers, ils sont réinjectés et le miracle s’accomplit.

    Il faut compter deux mois environ, entre la prise de sang et la réinjection. Dont 24 h de test et 4 à 6 semaines de mise en culture. Le schéma a été validé, standardisé, s’appuyant sur un modèle animal de thérapie cellulaire. Quelques souris ont été induites en maladie, un minimum, mais avec des protocoles qui miment, au maximum, le modèle humain.

    Le premier patient, qui aujourd’hui se prête à l’essai clinique, a été recruté en janvier et recevra l’injection en juin, à Bruxelles, aux cliniques Saint-Luc. D’autres patients seront recrutés entre-temps dans les trois hôpitaux belges avec lesquels ImCyse collabore : Saint-Luc (UCL), Sart-Tilman (ULg), Gasthuisberg (KUL). Pour suivre le même protocole et confirmer les données.

    L’horizon? Fin 2016, si tout va bien, les résultats complets de cette première étude seront connus. La population visée en première instance? Les patients victimes de la forme récurrente de la maladie, chez qui la sclérose n’a pas encore trop lourdement affecté l’organisme.

    Une fois le principe acquis, le développement complet prendra encore plusieurs années. La question qui se posera à ImCyse sera celle de l’échelle, du déploiement d’une technique désormais éprouvée. Le professeur évoque des campagnes de vaccination directe auprès de populations à risques, dont il reste à définir le profil (hérédité, environnement…).

    Développement

    Jean-Marie Saint-Remy conclut: "ImCyse est une plateforme technologique, pas un nouvel emballage pour une babelutte!" C’est-à-dire un vivier de solutions. Et la technique qu’il est en train de valider pour la sclérose en plaques vaut pour d’autres maladies auto-immunitaires. Au premier rang desquelles… le diabète insulino-dépendant.

    Effectivement, on imagine la pression. L’enjeu de l’essai clinique en cours est considérable. "Il s’agit d’une technologie de rupture, révolutionnaire, et nous avons l’ambition de la développer dans de nombreux domaines", nous glisse Pierre Vandepapelière, CEO d’ImCyse.

    Une porte s’ouvre. Les investisseurs commencent à s’y presser: Meusinvest, Biogenosis… Un premier plan d’investissements a été lancé en 2012. Après la Flandre – ImCyse est devenue spin-off de la KUL en 2011, six mois après sa création –, la Région wallonne est venue la soutenir et l’Europe lui a accordé un gros subside pour son projet dans le diabète. "Le but est d’arriver à guérir ces maladies sévères, on a le potentiel. ImCyse peut devenir un leader mondial de l’immunothérapie."

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    Pr Saint-Rémy

     

  • Des chercheurs découvrent le premier poisson à sang chaud

    Le poisson-lune, ou lampris, est le premier poisson à sang chaud découvert par les scientifiques. Une caractéristique particulière qui lui donne un avantage dans le froid des grands fonds des océans, révèle une étude menée par l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), publiée ce jeudi dans la revue Science.

    Grâce à des capteurs placés sur des poisson-lune sur la côte ouest américaine, les chercheurs ont découvert que la température moyenne des muscles était "à peu près 5°C supérieure à celle des eaux dans lesquelles il nage, entre 45 et 300 mètres sous la surface".

    Ce gros poisson rond et argenté des profondeurs, qui peut atteindre jusqu’à 2 mètres de longueur, possède des petits vaisseaux sanguins dans ses branchies qui peuvent transporter le sang chaud provenant de l’intérieur de son corps. Ceux-ci entourent et réchauffent d’autres veines près des branchies, à l’endroit exact par lequel le poisson respire. "Nous n’avons jamais rien vu de tel sur les branchies d’autres poissons auparavant", Nicholas Wegner, principal auteur de l’étude. Il explique: "C’est une innovation intéressante de ces animaux qui leur donne un avantage compétitif".

    En effet, ce système de chauffage interne, permet au poisson lune garder son cerveau au chaud et conserver ses muscles actifs pour nager plus vite et attraper ses proies. "C’est un prédateur très actif qui chasse des proies agiles comme des calamars, et qui peut migrer sur de longues distances" souligne Nicholas Wegner.

    D’apparence impressionnants, les thons ou les requins, qui ne peuvent réchauffer que certaines parties de leur corps et de leurs muscles (pour améliorer leurs performances dans les profondeurs froides) sont obligés de remonter dans des eaux moins profondes pour se réchauffer.

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  • Un robot médical façon poulpe

    Un robot médical qui se plie, s’étire et se faufile, comme le bras d’une pieuvre: tel est le prototype présenté jeudi par des scientifiques italiens dans la revue britannique Bioinspiration & Biomimetics.

    Le bras robotisé, spécialement conçu pour la chirurgie mini-invasive, est également capable de manipuler des organes mous sans les endommager. Une partie du bras peut maintenir un organe pendant qu’une autre opère.

    Le "bras-pieuvre" est composé de deux modules identiques connectés entre eux.

     "La pieuvre n’a pas de squelette rigide et adapte la forme de son corps à son environnement " explique Tommaso Ranzani, le principal auteur de l’étude. L’objectif: permettre à la chirurgie d’accéder à des parties exiguës de l’abdomen ou d’autres parties du corps.

    Le dispositif pourrait réduire le nombre d’instruments nécessaires pour une intervention et donc le nombre d’incisions.