Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

futurologie - Page 9

  • Direct dans le cerveau avec une micro-pompe

    La micro-pompe électronique permet de libérer directement au milieu des neurones des molécules actives (sphères) qui vont permettre de contrôler l’activité de ces neurones (ici elles vont stopper une activité épileptique).

    Comment délivrer un médicament avec précision dans une zone lésée ? Comment éviter qu’il ne se diffuse ou n’intervienne dans des régions cérébrales saines ? De quelle manière le libérer au moment le plus opportun, en cas de crise par exemple ? En utilisant une micropompe électronique. Cette technologie de pointe offre de nouvelles perspectives pour de nombreuses pathologies du cerveau, difficilement traitables à ce jour.

    Elle est vingt fois plus fine que le diamètre d’un cheveu, ce qui lui vaut cette dénomination de « micro ». Quant au terme électronique, il provient du revêtement de la pompe : une membrane à la surface de laquelle sont fixés des ions négatifs. Ainsi, les petites molécules chargées positivement, comme des médicaments en l’occurrence, vont se fixer sur les parois intérieures de la micropompe. Puis, lorsqu’un courant électrique est appliqué, le flux d’électrons généré va libérer et projeter les molécules thérapeutiques dans la zone ciblée.

    Contourner les limites d’une injection classique

    Voilà pour la théorie. Dans la pratique, l’utilisation d’une micropompe électronique vise à surmonter un certain nombre d’obstacles rencontrés, notamment, par des produits prometteurs. En effet, leur apport thérapeutique peut être annihilé pour diverses raisons : nécessité d’une dilution dans une solution potentiellement toxique pour l’organisme ou molécule elle-même toxique lorsqu’elle atteint les organes vers lesquels elle n’est pas initialement dirigée. Autre écueil : la barrière hémato-encéphalique séparant le cerveau de la circulation sanguine et empêchant la majorité du produit d’atteindre sa cible neurologique. Parfois aussi, le médicament réussit bien à pénétrer dans le cerveau mais va agir de manière non spécifique et donc sur des zones cérébrales saines.

    Un dispositif efficace contre l’épilepsie

    Une première expérience mettant en avant l’efficacité de la micropompe électronique vient d’être réalisée dans le cadre du traitement de l’épilepsie. Une équipe de chercheurs de l’Inserm (Institut de neurosciences des systèmes), dirigée par Christophe Bernard, avec l’aide de scientifiques de l’École des Mines de Saint-Étienne et de l’Université de Linköping (Suède) ont validé avec succès cette nouvelle technique. En effet, ils ont pu injecter une molécule (le Gaba) inhibant les neurones épileptiques directement dans une zone hyperactive du cerveau de souris. Les scientifiques ont alors observé que le Gaba a, non seulement mis fin à l’activité anormale de la région épileptique visée, mais surtout n’a pas interféré avec les fonctions des neurones avoisinants. Ces travaux ont été publiés dans la revue internationale (en langue anglaise) Advanced Materials.

    De nombreuses pathologies en ligne de mire

    Ces bons résultats obtenus dans le cas de la lutte contre cette atteinte sont encourageants. Il s’agit, en effet, d’une maladie neurologique typique pour laquelle plusieurs molécules n’ont pu être malheureusement commercialisées à cause de leur nocivité.

     Au-delà de l’épilepsie, cette technologie de pointe montre qu’il est possible de mener une action thérapeutique très localisée, directement dans le cerveau et sans toxicité périphérique. Combiné avec des médicaments déjà existants, l’emploi de la micro-pompe électronique devrait offrir de nouvelles perspectives pour plusieurs pathologies du cerveau restant difficiles à soigner aujourd’hui.

  • LE MIRACLE DES MIRACLES... si vous souffrez de sclérose en plaques et autres maladies auto-imunes...

    La sclérose en plaques: à la veille du miracle

    L’essai clinique est sur le point de débuter. En juin. Un seul pa­tient. L’enjeu est énorme. Une maladie réputée incurable pourrait être soignée. Et un vaccin serait possible. Le professeur Jean-Marie Saint-Remy, fondateur de la spinoff ImCyse, est à la veille d’une consécration. Il aura bien­tôt vaincu la sclérose en plaques.

    Un premier patient, pour un essai clinique aussi crucial qu’une thérapie qui guérirait définitivement la sclérose en plaques, ça paraît peu. Mais le défi est gigantesque, et ne peut attendre l’arrivée des futurs patients annoncés.

    On imagine la pression. D’abord pour le patient (ou la patiente) en question, qui n’a pas souhaité livrer son témoignage ici. À quoi bon s’exposer mainte­nant dans la presse? Aussi prometteuse que soit l’expérience, il n’y a pas encore à se vanter d’une victoire, avant qu’ait eu lieu le combat. Mieux vaut arriver avec la bonne nouvelle d’une réussite, d’une guérison!

    La première injection du traitement proprement dit aura lieu dans moins d’un mois, en juin. L’heure est à la concentration, aux préparatifs finaux, à la prière…

    Et on imagine aussi la pression pour le corps médical qui l’entoure, le médecin de ce (cette) patient(e), le profes­seur Vincent Van Pesch, neurologue aux cliniques universitaires SaintLuc. Et sur­tout pour un autre professeur, Jean-Marie Saint-Remy, celui par qui tout est devenu possible, l’homme de science qui a mis la thérapie au point, avec son équipe d’une pe­tite quinzaine de cher­cheurs. Nous le retro­uvons au bio-incubateur de la KUL, dans les locaux d’Im­Cyse, la société qu’il a fondée en juillet 2010. Im­Cyse est aussi installé au Giga du Sart Tilman à Liège. Wal­lo­nie, Flandre, Bruxelles, … les trois régions sont im­pli­quées.

    L’enthousiasme et l’intensité du moment, c’est dans les yeux de Jean-Ma­rie Saint-Remy que nous les lisons aujourd’hui. Le professeur se sait à un doigt d’une réussite immense. Sa thérapie est révolutionnaire, au sens où l’approche est différente, un peu à la manière de l’œuf de Colomb. Le doc­teur SaintRemy n’a pas aménagé ou transformé des outils existants, qui font très bien ce qu’ils ont à faire, dans les limites étroites de leur périmètre. Non, il en a inventé d’autres, d’une autre nature, dans une autre dimension stratégique. Et sa trouvaille lui a permis d’envisager de guérir, d’éliminer définitivement le facteur de maladie, là où l’état actuel de la médecine permet seulement de gérer des symptômes, avec le secours de médications dont les effets secondaires finissent par faire plus de mal que de bien. (Vi, suis au courant!)

    Ce que la plate­forme technologique d’Im­Cyse met en œuvre représente un espoir de se débarrasser de la sclérose en plaques, mais aussi d’autres maladies auto-immunitaires. Non seulement d’en guérir, mais aussi de s’en prémunir, car la technique d’Im­Cyse ouvre aussi la voie à des campagnes de vaccination. "Les traitements classiques de la sclérose en plaques, à base de corticostéroïdes, d’an­ticorps monoclonaux, de molécules chimiques, ne sont jamais qu’un mauvais compromis entre la prise d’un maximum de médicaments, pour un effet maximum, et un minimum d’effets secondaires indésirables", explique Jean-Marie Saint-Remy. Dépasser la logique du mauvais compromis rendra possible l’impossible.

    Depuis en 1996, quelques temps après la maladie auto-immune de ma fille et avec les recherches difficiles sur un internet qui ramait comme vous ne pouvez imaginer, sans moteur de recherches (et oui), il y avait si peu de sites (la France était en retard!), j'ai compris que les maladies inflammatoires étaient tellement nombreuses et différentes que le jour où un scientifique trouvait le moyen de supprimer cette réaction auto-immune inflammatoire, j'expliquais autour de moi que, ce jour-là, la sécurité sociale française ne serait plus jamais en faillite!

    Et, nous y voila presque! Croisons les doigts comme m'a dit mon amie médecin, ce serait génial si c'était possible!

     

     

  • Cocu et pas content... encore et toujours!

    Aventure extra-conjugale : les infidèles très précautionneux vis-à-vis des technologies

    26% des sondés avouent avoir déjà utilisé des applications, des caméras ou des dispositifs de pistage pour une surveillance optimale de leur partenaire.

    26% des sondés avouent avoir déjà utilisé des applications, des caméras ou des dispositifs de pistage pour une surveillance optimale de leur partenaire.

    Pour éviter d'être pris en flagrant délit d'infidélité, mieux vaut prendre toutes ses précautions, et notamment en matière de technologie. C'est le constat établi par un sondage mené par le site de rencontres pour personnes mariées ou en couple à la recherche d'une relation discrète Victoria Milan, qui montre que 71% des infidèles français suppriment toute trace de leurs aventures de leur téléphone portable, et 19% utilisent internet depuis un appareil non-traçable.

    Autre constat, alors qu'elles sont eux-mêmes en faute à l'égard de leur partenaire, les personnes infidèles n'hésitent pas à espionner leur partenaire pour savoir si elles sont trompées. Cela concerne près des deux tiers des sondés (62%), et 26% avouent avoir même déjà utilisé des applications, des caméras ou des dispositifs de pistage pour une surveillance optimale.

    "La technologie a vraiment facilité l'infidélité mais l'a aussi rendue plus risquée. Ce qui est ironique c'est de voir des hommes et des femmes qui trompent leur partenaire utiliser des dispositifs, des applications et plus encore pour surveiller et vérifier qu'il ou elle ne fasse pas la même chose", souligne Sigurd Vedal, fondateur et directeur du site.

    Le sondage a été réalisé auprès de 2.568 infidèles français, utilisateurs de Victoria Milan.

     

  • Le Fablab Festival Toulouse 2015 se déroulera du 6 au 10 mai 2015

     

    FabLab Festival Toulouse 2015 s'adressera à la fois au grand public, aux étudiants et aux professionnels. Il sera l'occasion de rassembler la communauté des acteurs des FabLabs français et européens."

    http://fablabfestival.fr/

    Le "FabLab Festival Toulouse "2015 s’adresse à tout citoyen, qu’il soit enfant, étudiant, retraité, chercheur ou professionnel de l’innovation. Les FabLabs, ou Laboratoires de Fabrication (certains disent Laboratoires Fabuleux…), sont des lieux regroupant toutes sortes d’outils où il est possible de passer de l’idée à l’objet.

    Une fois par an, un festival pour se voir et rassembler la communauté des FabLabs français et européelogons.

    Nous attendons avec impatience plus de 3500 visiteurs.

    Le festival est gratuit, ouvert aux curieux profanes ou initiés.

    Vous pourrez assister à des conférences : Voir le programme détaillé  sur le site

    Neil A. Gershenfeld, professeur au MIT, est à l’initiative du concept du FabLab. Le succès a été tel que l’idée s’est développée en dehors des universités, dans le monde entier. Plus de 500 FabLabs existent aujourd’hui sur tous les continents.

    Anjan Contractor, le co-inventeur de l’imprimante 3D alimentaire de la NASA pour les longues missions dans l’espace. Vous pourrez également voir les dernières machines dont les imprimantes 3D culinaires qui semblent souvent sorties tout droit d’un film de science-fiction.

    Vous pourrez également participer des ateliers et partager autour des démonstrations des machines des FabLabs (découpeuses laser, fraiseuses, imprimantes 3D, …).

    Au BioFablab, les plantes sont nourries par les poissons, les orchidées poussent dans des tubes à essai et les tartines de tapenade sont faites avec de la  spiruline.

    Avec ces démonstrations, nous vous montrerons cette révolution locale qui aura un impact global: le DIY (Do It Yourself). Vous aurez l’occasion de discuter avec les experts makers qui utilisent tous les jours ces machines afin de fabriquer, prototyper, prouver qu’il est possible de devenir soit même maker avec les bons outils.

    En tant que  membre d’un Fablab ou de la communauté de la recherche, vous pouvez exposer vos réalisations, faire un atelier pour partager votre savoir et participer à des conférences ou tables rondes. N’hésitez pas nous contacter:  Contact

    Vous êtes professionnels de l’innovation. Vous pouvez soutenir le festival et/ou avoir un stand pour présenter votre activité ou vos produits. N’hésitez pas nous contacter:  Contact

    Nous vous avons préparé des changements et de bonnes surprises jusqu’au mois de mai, ça bouge.

    Nous comptons sur vous !

    Y'a du cassoulet?