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littérature

  • La connerie de la gauchiasse mondialisée

    Les cons volent en escadrille un peu partout dans le monde!

    L'affaire Jordan Peterson, ou le combat courageux d'un professeur contre la rectitude politique

    Il y a quelque chose de pourri au royaume des universités occidentales. Depuis deux ou trois ans, on y constate en effet, surtout dans le monde anglo-saxon, une nouvelle bouffée délirante de rectitude politique. Si, à une certaine époque, les institutions universitaires ont pu être des lieux de discussion et de critique ouverts à tous les débats, aujourd’hui, elles tendent de plus en plus aujourd’hui à être des garderies pour adultes (des crèches, diraient nos amis Français), où il est plus important de protéger les jeunes étudiants contre les traumatismes éventuels résultant de la confrontation avec la pensée d’autrui, que de leur ouvrir l’esprit…

    Dans cet univers qui mélange de plus en plus Kafka et Orwell, les nouveaux mots en usage sont désormais espace protégé (safe space), avertissement préventif (trigger warning), microagressions (microagressions) et appropriation culturelle (cultural appropriation). Aujourd’hui, des choses aussi banales en apparence qu’une fête costumée ou un cours de yoga peuvent poser problème aux activistes de tout poil. Régulièrement, on interdit à des conférenciers non orthodoxes de prendre la parole sur les campus. Appuyant leurs revendications sur des grilles d’analyse tirées des études post-coloniales, du féminisme queer et de la "théorie" du genre, les nouveaux gardes aux couleurs arc-en-ciel font régner la terreur idéologique sur les campus.

    L’affaire Peterson

    Si cette vague de rectitude politique a surtout touché les universités américaines et britanniques, elle a maintenant atteint les rives du lac Ontario. Un cas fait la manchette des médias de la Ville-Reine et du Canada anglais depuis la dernière rentrée universitaire. C’est celui du professeur Jordan Peterson, qui enseigne la psychologie (ses spécialités sont l’étude de la personnalité et la psychologie de la religion) à l’Université de Toronto depuis 1998. Avant d’y être embauché, il avait été professeur à Harvard.

    Ce qu’on lui reproche (et par "on", j’entends des militants LGBTQ+ et sa propre université), c’est de refuser d’utiliser publiquement des pronoms personnels neutres en présence de, ou lorsqu’il entre en relation avec des personnes transgenres.

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