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Adieu à ma France

En substance, la France “organique, rurale et paysanne, s’effondre en silence et si elle tente de se révolter épisodiquement, elle est éradiquée physiquement. Contrairement à “Théo Luhaka”, vous n’entendrez pas de concerts de protestation ni ne verrez, d’ailleurs, d’émeutes paysannes. J’ai même lu des accès de joie chez des loyalistes pour qui la police a, par essence, raison.

Les Français alternent, sans y voir de contradiction, entre culte de l’état et anarchisme. Les Français, dont l’être collectif se résume à ce stade à l’État lui-même, voit dans l’écrasement des personnes par ce monstre froid une victoire personnelle, croyant qu’il s’agit de leur volonté quand il ne s’agit, en réalité, que de celle de leurs maîtres. C’est d’une certaine façon le dernier stade du socialisme.

La France est déjà tombée, tout n’est que simulacre

Dans le même temps, les politiciens démocrates courtisent ouvertement l’islam que rien ne semble devoir arrêter.

En d’autres termes, la violence étatique ne sert plus qu’à empêcher la victime indigène de se rebeller.

L’illusion électorale participe de ce même effort : nombreux sont ceux qui remettent à plus tard une rupture car ils croient que demain, “dans le respect de l’état de droit”, tout changera. Rien ne changera car l’origine de la crise se situe dans le type d’hommes qui sert de base au système actuel.

Il me paraît nécessaire de faire le seul constat qui s’impose : la France est déjà tombée. Ce à quoi nous assistons est la simple liquidation post-reddition. Le désarmement du vaincu. Et cette capitulation a été proclamée par ce fatras de politiciens et de journalistes, soutenus par les rentiers de ce système, en particulier la génération née durant l’après-guerre.

Si rien ne vient stopper cette mise en coupe réglée, l’islam s’imposera définitivement en France et en Europe de l’Ouest.

Bien sûr, dans les profondeurs du territoire français, probablement même dans une bonne moitié de celui-ci, une opposition s’organise électoralement et socialement. Cette moitié qui a placé le Front National en tête lors du premier tour des élections présidentielles.

Mais – et c’est le pari d’Emmanuel Macron – cette “Gaule Chevelue” n’importe pas suffisamment pour imposer sa volonté. Ce sont les métropoles cosmopolites, pré-islamiques, qui importent. Ce sont elles qui contrôlent les moyens de production, qui concentrent les sièges sociaux, les nœuds de communication et de transport. Les métropoles françaises ne sont que des dépendances de Paris, qui est elle-même une simple excroissance d’un réseau global intégrant Londres et New-York.

Ce réseau de mégalopoles occidentales s’est émancipé des peuples qui l’ont initialement engendré.

Ces métropoles, selon le très cité Guilluy, concentre 40% de la population. Elles ont les moyens financiers, politiques et médiatiques nécessaires pour agir à leur guise. La démocratie, “la loi du nombre”, ne jouant pas en leur faveur, l’accumulation d’africains et de musulmans devient chaque jour plus nécessaire ainsi que leur “naturalisation”.

Au reste, les centres urbains sont les moteurs des évolutions socio-politiques. Et ce que nous voyons émerger dans ces métropoles françaises n’est, ni plus ni moins, que ce qui émergera dans les villes moyennes puis petites, enfin dans les villages.

Nous ne pouvons pas dire que nous ne savons pas. Les démocraties d’Europe de l’Ouest, coalisées au sein de l’UE, ont un agenda que nous connaissons parfaitement. Et l’Europe de l’Ouest sombre dans un nouvel âge sombre, une sorte de féodalisme où pauvreté du tiers-monde, archaïsme islamique et technologies nouvelles se côtoient.

Les Blancs, dans ce contexte, sont pris en étau entre cette oligarchie nihiliste établie dans les grandes villes et les masses d’africains et de musulmans toujours volontaires pour servir de janissaires.

 

La nouvelle présidence française va organiser plus à fond ce processus. C’est ce que défend le maire de Lyon, Gérard Collomb : la “métropolisation” à outrance.

Nous avons tous pu voir muter, à une allure toujours plus rapide, le type de peuplement de ces métropoles. Cela ne va pas faire que s’amplifier.

Que faire ?

A la question “que faire ?”, je répondrai qu’il faut d’abord stabiliser le front et lui donner une profondeur stratégique de telle sorte que l’ennemi ne puisse le pénétrer aisément.

Le cas de Donald Trump démontre que la conquête de l’exécutif central d’un état occidental n’est pas de nature à briser la domination stratégique adverse. L’ennemi contrôle les “corps intermédiaires” lui permettant d’opposer, le cas échéant, une résistance asymétrique, à l’intérieur du système. Il mobilise dans le même temps ses relais internationaux, qu’ils soient politiques ou médiatiques. Trump a ainsi été intensément diabolisé pendant et après sa campagne, tant pour le contenir que pour empêcher l’expansion du phénomène hors des frontières US.

Cela doit faire comprendre à chacun que le souverainisme franco-français – ou belge, allemand, etc. – ne pourra pas contenir une hydre globale comme celle que les indigènes d’Europe affrontent.

Ce que n’ont pas compris les souverainistes stato-nationalistes français, c’est qu’ils sont dans l’incapacité d’imposer leur propre souveraineté sur leurs compatriotes concentrés dans les métropoles. Le souverainisme français, prisonnier d’une vision idéalisée d’une nation qui n’existe plus en pratique, élabore ses théories sur la base d’une population hétéroclite, profondément divisée, qui ne peut en aucun former un bloc homogène régi au profit des indigènes.

Le souverainisme français, pour être “opérationnel”, transige donc avec les allogènes dans l’espoir de les détourner de leurs maîtres du moment. Une sorte d’alliance de substitution. Autant dire qu’un tel projet n’est pas de nature à séduire les auxiliaires étrangers du système. Il y a une divergence qui dépasse les seuls intérêts ponctuels : elle est ontologique. Allogènes et indigènes sont dans une guerre permanente que leur impose leur condition. Quiconque prétend l’inverse ment et n’est qu’un idiot utile.

Les métropoles exercent leur souveraineté transnationale contre les masses indigènes et n’entendent pas voir de rébellions locales la remettre en cause. Les états à cet égard ne sont plus les garants de la souveraineté des peuples mais les relais de la souveraineté du système occidental décrit plus haut.

Pour gagner en profondeur stratégique, la défense doit à la fois s’étendre en largeur et en longueur, ce qui rendra beaucoup plus difficile pour l’ennemi la concentration de ses forces contre la résistance autochtone. Nous devons garder à l’esprit que nous ne disposons pas de moyens équivalents, de telle sorte que dans une lutte frontale – institutionnelle et financière – nous ne pouvons pas soutenir l’effort. Il faut donc créer les conditions de l’épuisement de l’ennemi.

En étendant la longueur du front à l’Europe de l’Est, c’est ce que nous faisons. Nul ne doit cependant oublier que cette partie de l’Europe est aussi dans le système UE, et est donc exposée à la pénétration ennemie. Mais, paradoxalement, cette exposition est un atout car l’UE y est bien moins solidement établie. Elle peut donc y être défaite plus aisément. Des appuis politiques doivent y être recherchés.

Développer le sécessionnisme gaulois

Pour la largeur – c’est-à-dire la profondeur – du front, les Français de souche doivent apprendre à vivre sous un stress permanent et développer à ce titre un système organisationnel conçu pour tenir dans la durée, en toute indépendance des politiques de l’état central et imperméable au simulacre démocratique. Le seul échelon démocratique pertinent, à ce stade, va du municipal au régional. Et ceci dans les zones ethniquement préservées.

 

Très concrètement, il serait souhaitable que les périphéries bétonnent leurs positions, développent un sentiment sécessionniste et refusent de plus en plus de consentir à l’impôt central.

D’une manière générale, l’affaiblissement de l’état central, donc de l’état-providence et de ses politiques sociales tournées vers les allogènes, devrait être une priorité politique. Un axiome : tout ce qui renforce les périphéries doit être soutenu, tout ce qui affaiblit le centre également.

Le diptyque fédéralisation/désétatisation offre aux Français de souche les moyens de conserver la maîtrise politique de leur destin à l’échelle des territoires qu’ils peuplent en orientant le fruit de leur travail vers la défense de leurs seuls intérêts.

Paris – qui a voté à 5% seulement pour le Front National – doit être désigné comme l’ennemi, à l’instar du jacobinisme institutionnel et de ses relais. Le rôle des préfets dans la dissémination arbitraire des migrants de Calais aura été un avertissement spectaculaire à ce titre.

L’organisation de l’économie autochtone hors du champ d’action du gouvernement central est une condition essentielle pour la survie de ces zones.

Nombreux sont ceux qui, par nostalgie, refuseront de regarder la réalité en face et continueront de rêver d’une conquête de l’état. Ce qui reviendrait en fait à conquérir un marais sur le modèle de l’élection de Donald Trump.

Bien qu’encore possible “électoralement”, elle ne servirait à rien si elle n’organisait pas elle-même le séparatisme racial puis l’expulsion massive des allogènes. Cette option paraît, actuellement, irréalisable compte tenu de l’état psychologique des masses autochtones.

Il y a une guerre civile en cours pour déterminer lequel de ces deux acteurs l’emportera : le camp autochtone périphérique ou le camp globaliste urbain.

Il faut être lucide : en cas de victoire ponctuelle, le cœur de l’empire – l’oligarchie contrôlant les USA – réagirait par un soutien massif aux allogènes et aux opposants sur le modèle yougoslave ou syrien. La démocratie est une et indivisible et aucune part ne peut lui être retranchée sans que tout le système ne soit en danger. Ce qui nécessite de la part du système la destruction de toute organisation ethno-nationale et religieuse qui s’oppose à cet éclatement racial de l’Europe.

Plutôt que de conquérir le centre de ce pouvoir, fondamentalement hostile, il convient de créer de nouveaux centres de pouvoir inaccessibles à l’ennemi.

La “gouvernance” du système doit être déstabilisée autant que faire se peut et le seul véritable moyen pour cela consiste à soutenir les forces centrifuges dans une logique du faible au fort. C’est en affaiblissant le centre que l’on renforcera les périphéries sous contrôle effectif de la résistance autochtone.

Ce sont ces forces centrifuges que redoutent le système et qu’il combat activement.

La constitution de fronts intérieurs à caractère ethnique et irrédentiste est donc la seule réponse susceptible de créer cette stabilisation stratégique de la défense dont j’ai parlé, stabilisation qui procède de la déstabilisation de l’ennemi.

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