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Pour faire chier les laïcards laïcistes et autres islamo-collabo!

MIRACLE  ANCIEN MAIS DOCUMENTE

En 1608, à Faverney le 25 mai, jour de la Pentecôte, le Saint Sacrement est exposé; pendant la nuit un incendie brûle la table -reposoir sur laquelle était posé l'ostensoir. Le lundi matin on découvre avec stupéfaction que l'ostensoir se trouve suspendu dans le vide au dessus des restes carbonisés. Pendant trente trois heures le miracle dure et des milliers de personnes en sont témoins.

 

Faverney, à une vingtaine de kilomètres de Vesoul, était alors une abbaye de Bénédictins. Ils avaient demandé et obtenu d'organiser un triduum eucharistique avec exposition du Saint Sacrement à la Pentecôte 1608. Des indulgences étaient accordées à ceux qui se confesseraient et communieraient.

 

Le miracle de Faverney se produisit dans la nuit du 25 au 26 mai 1608. Le dimanche de la Pentecôte avait commencé l'adoration et celle ci devait durer trois jours. On avait érigé un "reposoir" contre la grille qui dans les abbayes à l'époque séparait le chœur et la partie réservée aux moines de la nef ouverte aux fidèles. Ce reposoir consistait en une table de bois surmontée d'un gradin de bois et d'une étagère à quatre colonnes, également de bois, rehaussant la table de près d'un mètre.

 

L'Ostensoir se trouvait donc en haut de cet ensemble. De nombreuses nappes et étoffes de soie recouvraient table et reposoir, avec au dessus, accroché à la grille, un dais festonné d'où descendaient des draperies. La table autel était garnie de fleurs et portait deux chandeliers de cuivre garnis de cierges, et deux chandeliers d'étain portant des lampes d'huile qui devaient brûler jour et nuit devant le saint Sacrement. Jean Garnier, le sacristain, ferma les portes de l'église à huit heures (heure solaire, dix heures du soir aujourd'hui) et revint ouvrir à trois heures (cinq heures pour nous).

 

Il trouva alors l'église remplie de fumée et voit les décombres du reposoir incendié. Il s'évanouit puis se relève et appelle en craint: les moines accourent et se précipitent vers les débris fumants jonchant le sol. On n'y aperçoit rien qui reste de l'ostensoir. Cependant un novice s'écrie: il a découvert l'ostensoir suspendu en l'air, légèrement penché vers la grille. L'ostensoir n'est supporté ni retenu par rien; la grille elle branle chaque fois qu'on la touche tandis que l'ostensoir reste immobile.

 

Pendant trente trois heures l'ostensoir va demeurer suspendu en l'air et des milliers de personnes arrivent de partout au bruit du miracle et en sont témoins elles aussi. Au bout de ces trente trois heures l'ostensoir descend doucement, comme porté par une main, et se pose sur le "corporal" (linge spécial de la liturgie sur lequel on pose le calice pendant la messe et le Saint sacrement dans les expositions) qui avait été disposé en dessous. C'était le moment où un prêtre à l'autel principal déposait l'hostie sur après l'élévation (pendant la messe "l'élévation" est le moment où le prêtre, après avoir consacré l'hostie, qui devient alors le corps du Christ, l'élève pour la montrer aux fidèles et la présenter à leur adoration).

 

La Commission d'enquête ordonnée par l'archevêque de Besançon entendit dès le 30 mai recueillit les dépositions concordantes des témoins, elle s'arrêta au nombre de 54. Aussi Amédée Thierry, professeur à d'université de Besançon, qui a étudié ces faits avec la rigueur de la critique historique, conclut: " S'il est un fait matériellement prouvé, c'est incontestablement celui là.

 

Il y avait deux hosties: l'une est conservée à Faverney jusqu'à aujourd'hui. Chaque année depuis 1608 l'hostie était portée en procession dans la petite ville de Faverney, avec le concours de processions venant des villages voisins. En 1725 et en 1753, lors d'incendies, on fit une bénédiction de la ville avec l'hostie miraculeuse et les incendies cessèrent de s'étendre. A la Révolution, l'abbaye de Faverney fut fermée, volée par l'état et déclarée "Bien National" elle fut vendue et bientôt découpée en nombreuses propriétés.

 

Le Maire voulut faire brûler l'hostie. Mais sa propre femme eut le courage de s'en emparer et de la remettre à des personnes sûres. Grâce à elle, elle est toujours là: petit rond tout brun de 41 millimètres de diamètre. 300 ans après le miracle, en 1908, un Congrès Eucharistique réunit à Faverney 20.000 personnes dont une dizaine d'évêques et plusieurs centaines de prêtres. De nombreuses processions continuent d'avoir lieu à Faverney et à Dole. Le Lundi de la Pentecôte l'hostie sauvée miraculeusement des flammes est exposée.

 

Transfert à Dole de la seconde hostie. La ville de Dole était alors la capitale de la Franche Comté; d'archiduc Albert, Gouverneur, soutint la demande de Dole, et cette seconde hostie fut transférée dans la capitale le 18 décembre 1608 en grande cérémonie, dont on nous a conservé la description. Cette hostie fut volée, probablement avec son reliquaire, pendant la Révolution.

 

Cependant jusqu'à une époque récente, Dole fêtait le Saint Sacrement par une magnifique procession, avec l'hostie conservée à Faverney: après la seconde guerre mondiale l'une de ces processions fut présidée par Mgr Roncalli, Nonce en France, qui plus tard deviendra le Pape Jean XXIII.

 

Les effets de ce miracle eucharistique furent sensibles dans cette région: il enraya les progrès du Protestantisme alors importants autour du pays de Montbéliard. Il suscita la fondation de Confréries du Saint Sacrement dans presque toutes les paroisses; favorisa ainsi l'assistance à la messe en semaine, la communion plus fréquente, l'Adoration perpétuelle

 

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