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La grande illusion, ou chronique d’un désastre annoncé

Le Gal Antoine Martinez lors d’un passage à TV Libertés

Rencontres de Bretagne 26 et 27 octobre 2019

Discours prononcé le 26 octobre par le général Martinez

Chacun s’accorde à dire que le quinquennat du Président Macron est entré dans ce que l’on pourrait appeler, dans cette comédie dramatique qui se joue dans le contexte théâtral que nous connaissons, l’acte II de son mandat.

Et le passage à cet acte II correspond, ou plus exactement est la conséquence d’un acte I mené avec arrogance dans la conduite de sa politique, avec mépris pour les citoyens en désaccord avec lui et avec violence avec ceux qui souffrent et qui le manifestent dans la rue. Il n’a pas compris que ce comportement dans la conduite des affaires du pays, lui qui est, de son propre aveu, "le fruit d’une forme de brutalité de l’Histoire, d’une effraction", ne pouvait que conduire à l’échec.

Comme l’un de ses prédécesseurs réélu en 2002 avec plus de 80% des voix mais qui n’avait pas compris, compte tenu des conditions de cette réélection, qu’il était en son pouvoir de nommer un gouvernement d’union nationale pour essayer au moins de rassembler la nation, le Président Macron, lui non plus, grisé par sa victoire, n’a pas compris qu’il était arrivé au pouvoir après un coup d’État institutionnel qui s’est traduit par un hold-up démocratique, après l’élimination dans les conditions que l’on sait du candidat pourtant donné vainqueur.

Cela aurait dû l’appeler à plus d’humilité.

L’entrée dans cet acte II est -donc- la marque ou la prise de conscience d’un certain rejet du politique et désormais de son impuissance. On peut d’ailleurs le constater avec au moins deux exemples: la réforme des retraites qu’il sera très difficile d’imposer –que ce soit sur les critères retenus ou sur le calendrier– et la peur réelle d’une guerre civile qui commence à être évoquée par le président de la République après l’attaque islamiste de la préfecture de police de Paris et l’affaire de la femme voilée qui révèle une profonde fracture et un risque sérieux de division, voire de violence. Le Président a manifestement peur de s’exprimer sur ces derniers sujets.

Cela dit, le décalage entre les élites et le peuple n’a jamais été aussi flagrant ni aussi grave pour les conséquences dramatiques qu’il alimente et qui ne manqueront malheureusement pas de se produire.

En effet, pour une bonne partie des responsables politiques qui ont dirigé ou qui dirigent le pays aujourd’hui, ainsi que des élus appartenant à cette nouvelle vague/génération de députés amateurs, nourris à l’école de la repentance et de la haine de soi, l’immigration extra-européenne de peuplement qui tend vers le remplacement du peuple autochtone constitue un fantasme. Ils considèrent que ceux qui l’évoquent sont des extrémistes et des xénophobes.

Pour eux, l’immigration dénoncée aujourd’hui par de nombreux Français n’a commencé qu’en 2015 avec ce que certains osent appeler l’invasion migratoire, déclenchée, peut-être faudrait-il le leur rappeler, par l’ennemi, l’État islamique.

Et ils oublient que pendant presque cinq décennies leurs prédécesseurs ont laissé faire en matière d’immigration légale et illégale, ce qui a conduit à une situation dramatique qu’ils ne veulent pas voir malgré cette criante réalité, avec la sécession de parties importantes de notre territoire, les territoires perdus de la République. Alors, devant l’évidence des drames qui se préparent, car cette immigration extra-européenne de masse constitue une menace (elle est incompatible avec nos valeurs et notre mode de vie, elle refuse de s’intégrer à la communauté nationale et veut imposer son idéologie), le pouvoir en place non seulement s’accroche à ses privilèges mais refuse obstinément de voir la gravité du conflictuel remplacement de population et la fin d’un système politique de plus en plus autoritaire dans lequel les Français ne se reconnaissent plus.

Cette obstination, cet aveuglement face aux nombreux signaux d’alarme ne peuvent que mener au désastre pour la France et au naufrage pour le pouvoir en place. La moindre étincelle provoquera l’explosion car plusieurs indicateurs sont au rouge, contrairement à ce que certains, installés dans une grande illusion, voudraient nous faire croire.

En effet.

Sur le plan économique, c’est l’oligarchie financière apatride qui règne et le pouvoir cherche à diviser profondément la nation pour atteindre ses objectifs peu compatibles, à terme, avec le bien commun c’est-à-dire le bien-être au profit du collectif, au profit du peuple qu’il devrait protéger. Le président de la République n’a, en effet, pas hésité par exemple à créer une discrimination ignoble entre les actifs et les retraités, pénalisant ces derniers avec l’augmentation de la CSG et la désindexation des retraites sur l’inflation, instaurant mécaniquement une baisse sensible de leur niveau de vie.

Il avait déjà, en 2014, alors ministre de l’Économie, mis en œuvre la fiscalisation de la majoration de retraite dont bénéficiaient les retraités ayant élevé trois enfants ou plus provoquant une augmentation de leur impôt sur le revenu – pour ceux qui y sont soumis – et donc une autre baisse de leur niveau de vie.

Et aujourd’hui, sa réforme des retraites engagée, au-delà de la nécessité d’une réflexion qui doit être menée, ne vise en fait, à terme, qu’à réduire sensiblement le niveau des pensions des futurs retraités.

Quant à la réforme de l’assurance-chômage, son but est de faire baisser les chiffres officiels du chômage par l’exclusion forcée d’une partie des bénéficiaires du système de protection. Son objectif masqué n’est pas de réformer la France mais de la transformer, et cette transformation tend vers l’uberisation de la société, vers une précarisation d’une partie de plus en plus importante de cette dernière, vers la mise en danger de notre système de protection sociale, en fait vers une inversion du progrès social qui a été conduit jusqu’ici. Et pour y parvenir, le pouvoir n’hésite pas à utiliser cette invasion migratoire comme levier pour satisfaire les objectifs de la mondialisation dans son aspect le plus hideux: la création de l’homme nouveau, interchangeable, quitte à remplacer son propre peuple, guidé uniquement par des raisons économiques et financières au profit de l’oligarchie financière.

Il n’a manifestement pas tiré les enseignements ni pris réellement la mesure de la révolte des Gilets jaunes qu’il croit éteinte et cache aux Français l’explosion des dépenses liées à cette immigration de masse, à cette invasion migratoire et qui mène au chaos. La situation dans ce domaine est donc explosive.

Sur le plan sociétal, c’est la destruction de la famille traditionnelle qui est engagée depuis plusieurs années et qui sera aggravée bientôt par la loi sur la PMA. Certains veulent institutionnaliser un environnement familial privé de repère paternel alors que la figure du père est essentielle dans la construction de la personnalité de tout enfant. L’avis de l’Académie de médecine est totalement ignoré, voire méprisé.

C’est une première étape qui conduira inévitablement –pour des raisons évidentes d’égalité– à la GPA, véritable marchandisation du corps de la femme en attendant les "progrès" de la science qui réussiront à créer l’utérus artificiel qui constituera une autre étape dans le processus de procréation, libérant cette fois la femme de la maternité.

Chacun pourra alors "commander" un enfant sur catalogue en choisissant un certain nombre de critères ou d’options. La femme ne sera plus l’avenir de l’homme et ce sera la fin du père et de la mère. Mais cela ne relève-t-il pas de la vision progressiste et mondialiste évoquée, avec la création de l’homme nouveau, l’homme interchangeable, remplaçable, simple pion, simple matière première d’un système économique utilitariste?

Nous assistons là à une dérive dont personne ne mesure aujourd’hui les conséquences. Cette loi doit donc être combattue. Et dans le même temps, dans cette société en perdition, certains préconisent de ne plus faire d’enfants pour protéger la planète en danger et pour mieux accueillir les migrants!

Mais la priorité des instances de l’Onu ne serait-elle pas, plutôt que de vouloir imposer la migration de remplacement et le pacte sur la migration mondiale (pacte de Marrakech), la régulation des naissances en Afrique pour stopper cette démographie galopante, véritable menace pour la planète?

Par ailleurs, la campagne sur le réchauffement climatique conduite par cette jeune Suédoise manipulée par des lobbys pourrait conduire une jeunesse naïve et influençable à la détestation des générations qui la précèdent et, il ne faut pas l’écarter, à une vague de suicides provoquée par le catastrophisme ambiant. La situation sur le plan sociétal est également à terme explosive.

Sur le plan anthropologique ou ethnologique, il aura suffi de cinq décennies de laxisme, de pusillanimité, de manque de clairvoyance, de manque de courage, de déni de la réalité, enfin de collaboration contre les intérêts de la nation française de la part d’une bonne partie de nos dirigeants politiques et de nos élites pour faire de la France, à l’image de Notre-Dame de Paris, après cet incendie criminel, un pays défiguré et martyrisé.

En prônant le droit à la différence et en décidant des mesures insensées et contraires à la cohésion nationale et sociale, ils ont provoqué une fracture et la sécession de ce qu’on appelle les territoires perdus de la République, des enclaves étrangères où l’islam règne, rendant le vivre-ensemble dorénavant inconcevable. Car le vivre-ensemble suppose l’envie de faire ensemble, ce qui est impossible et incompatible avec cette immigration de culture hostile à la nôtre. L’actualité nous le démontre quotidiennement.

Et le face-à-face évoqué récemment par un ministre de l’Intérieur démissionnaire conduira inévitablement à un affrontement ethnique et plongera le pays dans un processus de libanisation. Car, sur le plan démographique, plus d’un habitant sur cinq et une naissance sur trois sont aujourd’hui d’origine extra-européenne.

C’est aussi le résultat de l’action menée par ceux qui ont prôné et qui prônent le droit à la différence. Il est temps à présent d’affirmer que ce droit doit dorénavant s’appliquer aux peuples qui ont le droit d’être différents des autres. C’est précisément ce qui fait leur identité. Il faut donc défendre le droit de notre peuple à la différence.

La France ce n’est pas le Maghreb, ce n’est pas l’Afrique, c’est la France.

Il en est d’ailleurs de même pour l’Europe. C’est ce qui a fait la richesse de l’humanité jusqu’à présent. Il faut donc stopper cette immigration extra-européenne de culture islamique et même en inverser le flux par une politique de remigration/rapatriement raisonnée.

Alors, les déclarations, les propos, les discours qui dénoncent ce laxisme, voire cet accompagnement de l’islamisation criminelle de la France –contre la volonté des Français méprisés et jamais consultés– seraient selon certains nauséabonds!

Mais n’est-ce pas au contraire ce laisser-faire, voire cet accompagnement du remplacement de peuple qui est nauséabond, révoltant et à vomir? Nos dirigeants sont-ils conscients que sur le plan démographique, une arme redoutable, comme cela vient d’être dit, plus d’un habitant sur cinq et une naissance sur trois sur notre territoire sont déjà d’origine extra-européenne ? C’est cette ignominie qu’il faut stopper. C’est cette ignominie qui est à vomir. Car ce remplacement de peuple en cours n’est pas une théorie ou une idéologie comme certains veulent le faire croire. Ce n’est qu’un constat.

Dans ce domaine également, la situation devient plus qu’explosive. Sur le plan de l’éthique ou de la morale, le constat est effarant, sidérant, incompréhensible et choquant en particulier pour qui a servi l’État et la nation sous l’uniforme, et donc attaché au règlement et à l’image sacralisée du chef. Pour un militaire, ce dernier est, en effet, nommé et investi d’une mission, pour un temps limité, "pour le bien du service, l’exécution des règlements militaires, l’observation des lois et le succès des armes de la France", selon l’expression consacrée.

Si on veut bien transposer cette formule dans le domaine politique et la remplacer par celle équivalente "pour le bien commun et l’intérêt de l’État et de la nation", il faut bien admettre qu’elle ne semble pas être le guide de ceux qui nous gouvernent.

L’exemple de la fête de la Musique organisée à l’Élysée en 2018 et le voyage du président de la République dans les DOM-TOM donnent un aperçu du questionnement sur son manque de réserve et de retenue qui devrait être celui de sa haute fonction.

L’image renvoyée est désastreuse et les conséquences – la désacralisation et la dé-crédibilisation de la fonction présidentielle – sont dévastatrices. Dans un autre registre, comment expliquer au citoyen – qui est sanctionné dès qu’il s’écarte de la loi – le redressement fiscal qui a été appliqué à plus de la moitié des membres du gouvernement? Que dire de l’affaire Benalla, véritable scandale d’État qui ne grandit pas le Président qui n’a pas hésité à prendre publiquement la défense d’un voyou devant ses adulateurs de LaREM, se conduisant en chef de clan et non pas en Président de tous les Français?

Mais cette dérive partisane n’est-elle pas devenue une habitude puisque pour les élections européennes il s’est conduit en chef de parti manquant à son devoir de réserve alors qu’il est le garant de la Constitution? Par ailleurs, le Président a-t-il pris la mesure de la colère et de la révolte exprimées par les Gilets jaunes qu’il croit à présent écartée?

Et que penser du grand débat national, véritable imposture démocratique puisqu’il en a écarté les sujets qui fâchent et s’en est servi pour discréditer les Gilets jaunes et pour délivrer sa propagande? Je ne reviendrai pas sur les circonstances de la démission du chef d’état-major des armées, le général de Villiers.

Et puis, il y a la volonté de faire taire les patriotes et notamment les lanceurs d’alerte parce qu’ils dénoncent les menaces qui pèsent sur l’avenir et l’unité de la nation (condamnation de jeunes Identitaires, menaces de sanctions à l’égard de généraux, lynchage et ouverture d’une enquête dans le cas Zemmour). "Celui qui dit la vérité doit être exécuté".

On le constate, cette désacralisation/décrédibilisation de la fonction du chef ne peut être que source de perte de confiance des citoyens, de frustrations, de colère. Il serait donc imprudent de croire que ce sujet est secondaire. Il peut être également explosif.

Sur le plan sécuritaire, la situation ne cesse de se dégrader depuis quelques mois avec à présent des agressions ou des attaques au couteau devenues quasi quotidiennes provoquant des morts et des blessés considérés comme des faits divers, avec des incendies d’origine douteuse, avec nos églises profanées, vandalisées (875 en un an !), voire incendiées (26 en un an !) dans un silence assourdissant de la part du gouvernement et des médias!

Et aujourd’hui, après les centaines de morts qui ont endeuillé la France et les milliers de blessés qui l’ont meurtrie au cours des dernières années, un nouveau carnage a frappé notre pays avec quatre morts et plusieurs blessés, non plus de la main de l’ennemi dans l’espace public, mais dans une enceinte officielle abritant un service de l’État assurant une de ses missions régaliennes, de surcroît de la main d’un traître – appartenant à ce service – passé à l’ennemi.

Cette fois, la mort est venue de l’intérieur. Alors, au-delà des polémiques stériles habituelles et des débats politiciens traditionnels, et alors que nous sommes en guerre, nos dirigeants politiques, qui savent que l’ennemi utilise le terrorisme comme instrument de de-stabilisation, ne peuvent plus se défausser et s’abriter derrière des déclarations. Ils vont devoir prendre rapidement des décisions désagréables dans l’intérêt de l’État et de la nation débouchant sur des actions coercitives s’ils veulent vraiment empêcher cette guerre sur le territoire national, cette guerre vers laquelle nous nous engageons inexorablement.

Et s’ils n’en sont pas capables, ils doivent laisser leur place. D’autant que le débat semble échapper au président de la République qui exprime à présent lui-même sa crainte d’une guerre civile. Cette révélation par un collaborateur du Président démontre son absence de clairvoyance, son incapacité à appréhender la réalité de la situation qui se traduit par son hésitation à décider dans les moments difficiles. Il a pourtant pu bénéficier de l’expérience de son prédécesseur qui, dans ses confessions à deux journalistes du Monde évoquait une situation grave conduisant à la partition du territoire, sans oublier l’avertissement de son ministre de l’Intérieur démissionnaire prédisant d’ici peu le face-à-face!

Il faut bien reconnaître que la crainte de l’accusation d’islamophobie empêche la classe politique – et en particulier ceux qui dirigent le pays – d’agir dans l’intérêt des Français et notamment de leur sécurité. Or, l’islamophobie n’est que la conséquence logique de la teneur des textes fondateurs de l’islam et les carnages que leur application radicale produit à travers le monde. Alors, oui je suis islamophobe et nous devrions tous l’être!

En refusant de nommer l’ennemi, les responsables politiques commettent une lourde faute et mettent en danger la vie des citoyens. Le déni de réalité dont se rend coupable l’État est grave et criminel. Et cet ennemi est à présent, non plus seulement sur le territoire, mais au cœur même de l’État, dans nos institutions, dans nos services publics, dans nos transports, dans notre police, dans nos armées.

Depuis des années, l’ennemi déroule son plan sans être inquiété, simplement en se servant de notre démocratie et en appliquant la stratégie adoptée en 2000 à Doha par l’OCI (Stratégie culturelle islamique dans les pays non islamiques).

Notre pays est gangrené de l’intérieur et nos dirigeants, au lieu de prendre conscience de la menace et de la contrer, accompagnent cette islamisation criminelle de la France. La situation est donc extrêmement grave et si la 5e colonne a facilité le carnage du 13 novembre 2015, la tuerie de la préfecture de police confirme l’existence d’un ennemi intérieur prêt à passer à l’action. Il n’y a plus de frontière entre l’ennemi et l’ennemi intérieur.

En niant la menace et son caractère religieux dont se réclament les djihadistes, les responsables politiques trahissent leur mission de protection des Français et l’avenir de la nation qui devrait être leur priorité. Nos concitoyens doivent prendre conscience que nous sommes dorénavant face à une guerre sainte menée au nom de l’islam par les soldats d’Allah. Il faut donc s’y préparer, nous sommes prévenus. Résister à l’islam doit devenir un acte patriotique.

Et pour confirmer cette menace, il suffit de se référer à l’étude de l’Institut Montaigne, publiée en septembre 2016. Cette étude révèle la radicalisation et l’affirmation de la primauté de la loi coranique, la loi islamique, c’est à dire la charia, sur la loi de la République pour près de 30 % de musulmans dans notre pays. Et ces derniers considèrent leur "religion" comme un outil de rébellion contre la société française et l’Occident en général.

Si on estime à 10 millions – chiffre tout à fait réaliste – le nombre de musulmans présents dans notre pays, cela représente 3 millions de musulmans radicalisés qui ont décidé de combattre nos lois, nos valeurs, nos principes de vie, et qui peuvent basculer rapidement dans la violence. On ne peut donc que s’étonner et même être scandalisé d’un tel aveuglement, d’un tel laisser-faire de nos gouvernants qui mettent la vie des Français en danger.

Dans ce domaine sécuritaire, la situation est donc plus qu’explosive et la moindre étincelle peut provoquer l’embrasement.

Enfin, sur le plan institutionnel, il faut bien reconnaître que l’évolution des pratiques de gouvernement sous la Ve République a tendu vers le déplacement de l’essentiel du pouvoir au niveau de la Présidence avec une détermination renforcée par le rythme du quinquennat de l’élection présidentielle et la modification du calendrier des élections législatives. La mise en place du quinquennat a conduit à ce que le Président s’affranchisse de son rôle d’arbitre et du respect même de la Constitution alors qu’il en est le garant. C’est ainsi que pendant cinq ans, le Président peut se comporter en autocrate absolu en contradiction avec la Constitution de la Ve République qui le place en arbitre et non en chef de gouvernement et de la majorité parlementaire.

La politique qui devrait être l’art de gérer la Cité en assurant la protection à l’extérieur et la concorde à l’intérieur a donc été habilement détournée de son objet par ceux-là mêmes qui en sont les acteurs et qui ont perverti la pratique de notre Constitution. Cette perversion due au quinquennat a finalement permis de gouverner sans le peuple. Mais cette pratique peut-elle durer longtemps impunément?

Car cette dérive aboutit, en fait avec le temps, l’actualité nous le démontre, à l’impuissance dans la conduite des affaires du pays qui en résulte avec notamment le rejet du politique, la désaffection pour la chose publique avec la tendance pour les citoyens dégoûtés de se réfugier dans l’abstention lors des élections et à manifester leur colère dans des soulèvements populaires. La révolte des Gilets jaunes qui a failli en début d’années 2019 prendre une forme insurrectionnelle en est l’illustration. Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’elle le devienne prochainement. Nos dirigeants pensent que l’orage est passé avec les élections européennes et qu’ils maîtrisent à nouveau la situation. Ils ont tort.

Tous les ingrédients d’une crise majeure sont donc réunis et entraînent implacablement le pays vers le drame. L’obstination et l’aveuglement de nos dirigeants plus préoccupés par la satisfaction des revendications de minorités que par leur devoir d’œuvrer pour le bien commun et dans l’intérêt de l’État et de la nation – en refusant notamment de traiter le problème de l’immigration et de l’invasion migratoire extra-européenne de culture islamique qui est LE sujet – ne peuvent que mener au désastre.

Malgré les drames qui ont frappé notre pays, ils refusent de se rendre à l’évidence. L’exemple de cette dernière attaque meurtrière au sein même de la préfecture de police de Paris – finalement occultée par cette affaire du voile islamique montée de toute pièce – en dit long sur l’attitude de nos dirigeants politiques au plus haut niveau de l’État et révèle leur incompétence dans la gestion des moments difficiles que traverse notre pays. L’irresponsabilité et le manque du sens du devoir de ceux qui ont dirigé le pays depuis une bonne quarantaine d’années et de ceux qui le dirigent aujourd’hui mènent le pays vers le chaos.

Paralysé par le politiquement correct et par cette arme que constitue ce vocable d’islamophobie créé pour neutraliser toute velléité de se défendre, le pouvoir est condamné à cacher des faits, à mentir aux Français et à tenter de faire taire ceux qui sonnent le tocsin. Cela aboutit à des drames et le dernier que nous venons de vivre révèle le niveau de noyautage de grands services régaliens de l’État par l’ennemi.

C’est terrible. Il va bien falloir qu’un jour certains rendent des comptes. La maison brûle et lorsque par "une forme de brutalité de l’Histoire "les flammes provoqueront l’explosion, personne n’en sortira indemne.

Alors, il nous revient, à nous membres des Volontaires Pour la France, mais à d’autres aussi animés par la même volonté de défendre notre héritage historique, spirituel et culturel contre l’envahisseur et l’occupant aux mœurs de barbares, de refuser de rester spectateurs et de nous mobiliser pour être acteurs de cette Histoire qui s’écrit en nous engageant dans ce combat vital pour notre civilisation.

Nos dirigeants politiques qui ont trahi la nation et donc la France, lâches devant l’évidence du fracas qui s’annonce, ont depuis des années choisi le suicide au lieu du sursaut. Et dans ce rapport de force engagé par l’islam et auquel ils n’échapperont pas, leur silence et leur couardise résonnent comme un renoncement à affronter l’esprit totalitaire. Il ne reste donc au peuple de France et en particulier à tous les patriotes qu’un dernier choix: la révolte ou la soumission.

Pour ma part, mon choix est fait depuis longtemps, je ne me soumettrai pas et je vous demande d’en faire autant et de le faire savoir autour de vous pour que ceux qui souffrent de cette situation sachent qu’ils ne sont pas seuls et pour qu’ils nous rejoignent. Il nous faut engager ce combat noble, juste et légitime qui doit s’inscrire dans une démarche de reconquête à la fois du territoire et des esprits. Nul ne peut nous dénier ce droit légitime qui est un droit pour tout peuple de vouloir défendre son identité et sa culture. La défense de l’identité n’est pas condamnable, bien au contraire. C’est un droit de l’Homme. La défense de notre identité fait partie des droits de l’Homme.

Alors, chers amis, n’ayons pas peur car notre combat est conforme aux droits de l’Homme. C’est debout et non à genoux ou couchés que nous devons être acteurs de l’Histoire qui s’écrit. C’est notre devoir. J’ai évoqué tout à l’heure l’acte I et l’acte II du mandat du Président. À l’évidence, cet acte II semble être marqué par l’hésitation et le doute qui se sont installés dans l’esprit du Président surtout après l’attaque islamiste de la préfecture de police. Son silence démontre d’ailleurs son incapacité à gérer les situations difficiles et révèle finalement un niveau élevé de faiblesse qui ne sied pas à la fonction présidentielle dans de telles circonstances.

Et les mois qui viennent seront déterminants. Alors, mettons à profit cette fenêtre de faiblesse pour accentuer notre combat et notre engagement et pour convaincre d’autres patriotes de nous rejoindre. C’est essentiel pour renforcer et durcir la résistance face à l’islam conquérant et face à ceux qui collaborent à cette islamisation criminelle de notre pays. Notre influence sera d’autant plus puissante et précieuse pour permettre l’amorce de la reconquête et la renaissance de cette France que nous chérissons. Je terminerai en citant Jean Raspail: " Quand on représente une cause (presque) perdue, il faut sonner la trompette, sauter sur son cheval et tenter la dernière sortie, faute de quoi l’on meurt de vieillesse triste au fond de la forteresse oubliée que personne n’assiège plus parce que la vie s’en est allée ailleurs ".  Alors, sonnons la trompette et sautons sur notre cheval pour porter secours à la France !

Général (2s) Antoine MARTINEZ

Président des Volontaires Pour la France

Rencontres de Bretagne 26 et 27 octobre 2019

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