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DOSSIER: coronavirus, ce qu'il faut savoir - 2

"En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables"

Georges Clemenceau, député, homme d’État, homme politique, journaliste, maire, médecin, ministre, scientifique, sénateur (1841 – 1929)

 

Le coronavirus n'est pas une grippette

Une étude de chercheurs chinois publiée dans "The New England Journal of Medicine" ce 28 février précise les caractéristiques de la pneumonie virale chinoise. Bilan: un profil clinique très éloigné de la grippe saisonnière. Qui préoccupe les infectiologues.

Le coronavirus, une "grippette"? Les médecins qui le prétendaient il y a encore deux mois ont changé de ton. "Quand le premier patient chinois a été diagnostiqué positif au coronavirus, un confrère m’a dit "n’oublie pas de dire aux infirmières que c’est une grippounette!" Aujourd’hui, il fait partie des plus inquiets", raconte le professeur Gilles Pialoux, chef de service de l’unité des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon (Paris XXe).

La tension est montée de plusieurs crans avec la publication, le 28 février dans The New England Journal of Medicine, revue de référence des milieux médicaux, d’une étude précisant les caractéristiques du Covid-19. Pour cause, le tableau clinique que les chercheurs chinois dressent de la nouvelle pneumonie virale est très éloigné de celui de la grippe saisonnière.

Leur conclusion, fondée sur l’analyse de 1 099 dossiers médicaux de patients diagnostiqués positifs au Covid-19, vient dissiper quelques malentendus. Ainsi, le virus chinois n’est pas seulement dangereux pour les vieux. A l’exception des moins de 15 ans qui ne sont quasiment pas touchés, des formes sévères de la pneumonie virale sont observées dans toutes les tranches d’âge, même si les risques augmentent avec le vieillissement.

23,7 des malades présentent une comorbidité....

Dix fois plus létal que la grippe (1,4% des personnes infectées en meurent), le Covid-19 peut surtout être fatal bien avant 70 ans.

"La relation entre l’âge et la létalité est moins nette avec le coronavirus qu’avec la grippe", confirme le professeur Xavier Lescure, infectiologue à l’hôpital Bichat. "Environ 86% des personnes qui décèdent de la grippe ont plus de 70 ans mais elles ne sont que 50% avec le coronavirus. Du point de vue individuel, c’est plus inquiétant." En revanche, le coronavirus frappe plus durement les personnes fragilisées par des pathologies préexistantes (type hypertension ou diabète): selon l’étude des chercheurs chinois, la présence d'une comorbidité est plus fréquente chez les patients sévèrement touchés que chez les autres (38,7% contre 21%)…

Le professeur Pialoux en convient: "Le coronavirus semble plus grave que ce que l’on pensait au départ: 16% des patients ont besoin d’être hospitalisés, 5% doivent être placés sous ventilation artificielle et surtout de façon durable: vingt jours en moyenne, c’est très long."

Autre différence notable par rapport à la grippe: les personnes infectées sont très souvent asymptomatiques (56% d’entre elles n’ont aucun accès de fièvre dans les premiers jours, et seules 68% ont des quintes de toux). A l’échelle individuelle, ce peu de symptômes est plutôt une bonne nouvelle: selon l’étude, 84% des personnes infectées ne vivent qu’une forme bénigne de la maladie.

La médaille a toutefois son revers: l’agent pathogène ne se manifestant pas, sa circulation est difficile à contrôler faute de pouvoir repérer les porteurs contagieux. De quoi compliquer aussi la tâche des hospitaliers. "On va avoir du mal à repérer les personnes vraiment à risque parmi celles qui se présentent aux urgences ou dans les unités dédiées, signale le professeur Pialoux. Cela est d’autant plus problématique qu’il peut y avoir une aggravation forte de la maladie entre le 7e et le 10e jour".

"Vous faites quoi d’un patient positif qui a chez lui une femme enceinte"?

Dans les hôpitaux parisiens, il n’est déjà plus question d’hospitaliser tous les patients qui se présentent. "On ne prend que les cas graves ou à risques pour éviter de saturer les lits en salle comme en réanimation; les autres sont renvoyés chez eux, explique l’infectiologue de Tenon. Mais cette règle souffre pas mal d’exceptions. Concrètement, vous faites quoi d’un patient testé positif qui ne parle pas français et vit en promiscuité avec 15 autres personnes dans un logement insalubre? De celui qui a chez lui un enfant cancéreux ou une femme enceinte? D’un autre qui présente des comorbidités, type insuffisance cardiaque ou respiratoire? Pour le moment, on les garde aussi à l’hôpital."

A ce stade, les capacités des hôpitaux parisiens ne sont pas saturées. Les établissements de référence, à l’instar de Bichat, sont en train de doubler leur nombre de lits disponibles pour les patients du coronavirus en réanimation et en salle. Un impératif pour faire face à un nombre de cas qui, probabilistiquement, double tous les cinq jours, malgré les mesures de confinement. "On fait tout pour étaler au maximum dans le temps le pic épidémique, et éviter une saturation du système de prise en charge, précise le professeur Lescure. Pour y arriver, on bosse déjà de seize à dix-huit heures par jour, week-end compris. On est concentrés et autant que possible sereins. Mais personne n’en doute plus: ça va secouer."

https://www.liberation.fr/amphtml/france/2020/03/10/le-coronavirus-n-est-pas-une-grippette_1781108

La situation va rapidement dégénérer en termes de victimes

Le paragraphe qui va suivre concerne particulièrement la situation suisse mais je pense qu’on peut extrapoler le raisonnement à ce qui s’est passé en Italie et à ce qui est en train de se passer en France et dans beaucoup de pays d’Europe et du monde.

L’auteur en est l’administrateur de Coronavirus Info LIVE (@coronalive) qui est une chaîne Telegram sur l’évolution du virus SRAS-Cov2 ou Covid19 ou Coronavirus de Wuhan tenu par un médecin ayant des contacts un peu partout sur la planète. Je l’avais cité dans mon article précédent cité plus haut. (Sauvegarde de l’ensemble de sa chaîne sur mon blog: ici).

Ce médecin publie des infos à la fois accessibles par tout le monde sur internet (journaux, forums, réseaux sociaux, sites officiels) mais aussi des exclusivités divulguées par des contacts en interne (OMS, différents docteurs et services dans le monde).

Il faut lire attentivement ce texte pour comprendre à quel point la politique sanitaire menée par Macron est criminelle et à quel point il doit d’ores et déjà être considéré comme potentiellement responsable de centaines voire de milliers de morts directs en France, plus tous les morts indirects dus au pourrissement économique et social de la situation et aux troubles qui en résulteront.

Tous les ingrédients sont présents pour un débordement grave du système de santé

"Plus de 530 cas en Suisse, pas encore annoncés officiellement".

Gardez en tête que ce n’est que les symptômes "sévères". La situation va rapidement dégénérer en terme de victimes… le fait de ne plus tester à grande échelle va grandement amplifier la propagation dans les 10 prochains jours.

Il y a des tensions à l’interne en Suisse entre les différents services et ce choix est vivement critiqué par certaines personnes.

Pour faire simple:

Il y a deux "écoles" qui s’affrontent en Suisse. L’école sécuritaire et l’école médicale. L’école sécuritaire regroupe des services de protection de la sécurité nationale, et l’école sanitaire/médicale regroupe des médecins et le système de santé.

Les personnes en charge de la sécurité du territoire ont préparé des mesures importantes; des gens de la protection civile et autres ont reçu des informations pour se tenir prêts à intervenir et apporter du soutien si nécessaire. Ces gens sont convaincus que la situation va dégénérer et se préparent au pire.

De l’autre côté, il y a les gens en charge de la santé, des hôpitaux, etc.; et ces gens ont vite été débordés ces derniers jours par des cas de pneumonies, incapables de tester tout le monde, n’ayant pas assez de lits, etc. Donc ils ont fait remonter l’info et la décision d’arrêter de tester les cas sans symptômes sévères a été prise.

Il y a donc un affrontement d’idées.

D’un côté, ceux qui pensent à la sécurité de la nation, de l’autre, ceux qui pensent au bien-être des malades.

Le problème, c’est que penser au bien-être des malades est une bonne chose, mais la décision qui en découle est une fausse bonne idée. À court terme, ça va dégager les services qui auront moins de cas à tester et davantage de lits disponibles.

À moyen terme, malheureusement, ça envoie un message à la population qu’il n’y a pas raison de s’inquiéter; mais c’est faux. C’est tout sauf le cas. Les services de santé s’en rendront compte bientôt; ils ont pris une très mauvaise décision.

Les nombres de cas vont exploser à la hausse, car les gens auront un faux sentiment de sécurité, et cela deviendra très vite ingérable pour le corps médical qui appellera à l’aide; et c’est là que les personnes dont le but est de protéger la sécurité de la nation entreront en jeu, trop tard, malgré elles et après avoir averti que cela allait dégénérer.

Le problème, c’est que le politique est trop préoccupé par ce qu’on va penser de lui les 10 prochains jours; et pas assez préoccupé par ce qu’on va penser de lui dans 6 mois.

Tous les ingrédients sont présents pour un débordement grave du système de santé en Suisse; alors même que le système de santé est sûr qu’il vient de prendre la décision qui allait empêcher le débordement. Il l’apprendra à ses dépens. "

Auteur: Coronavirus Info Live sur Telegram.

La capacité du système de santé (ligne en pointillé) va être dépassée complètement par l’accroissement exponentiel et rapide du nombre de cas – 20 % – nécessitant une hospitalisation et une assistance respiratoire (courbe rouge).

Accroissement trop rapide dû à… l’absence quasi totale de mesures drastiques pour empêcher l’épidémie de se propager puisque, dixit Buzyn, ex-ministre de la Santé, on ne peut pas empêcher le virus de traverser les frontières.

"On voit bien la difficulté dans un monde comme le nôtre de fermer les frontières, ce n’est en réalité pas possible", explique la ministre de la Santé Agnès Buzyn pic.twitter.com/0mZ12kCl8X

    — franceinfo (@franceinfo) January 24, 2020

Si l’épidémie avait été contenue par des contrôles aux frontières, des fermetures d’établissement ou des interdictions de réunion plus systématiques basées sur les connaissances qui étaient disponibles dès les mois de janvier-février, les cas nécessitant une prise en chargen’auraient pas excédé les capacités du système de santé et il n’y aurait pas eu plus de morts que nécessaire.

N’oublions pas non plus que l’Iran vient de libérer 70 000 prisonniers suite à l’épidémie de Coronavirus et la Turquie a aussi libéré 26 000 prisonniers qui se dirigent tous à l’heure actuelle vers l’Europe.

Avec Macron, nous sommes bien En Marche vers… le chaos.

Julien Martel.

https://ripostelaique.com/coronavirus-la-situation-va-rapidement-degenerer-en-terme-de-victimes.html

 

 

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