contre Édouard Philippe et Agnès Buzyn
Assez de mensonges et de non-dits! Notre système de santé est à bout de souffle. 75 000 lits supprimés en 17 ans. Budgets sabrés, équipements de protection inexistants, personnels déconsidérés.
On en paie le prix aujourd’hui. Et nos médecins hurlent leur colère. Face au silence assourdissant du pouvoir, c’est par voie de justice qu’ils veulent être entendus.
Alors qu’à droite comme à gauche, les politiques se couchent et jouent la carte de l’apaisement et de l’union nationale dans la lutte contre le Covid-19, les soldats en blouse blanche, qui sont en première ligne et subissent de plein fouet les conséquences tragiques de la grave pénurie de matériels de protection et de soins, ne l’entendent pas de cette oreille.
Il y a bien eu défaillance de l’État, sous-estimation de la menace, légèreté et désinvolture criminelle des autorités, qui n’ont réellement réagi que le 12 mars, donc beaucoup trop tard, alors qu’elles connaissaient la gravité de la situation.
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Macron, très agacé et touché dans son orgueil, a beau railler "ceux qui avaient prévu la crise une fois qu’elle a eu lieu", il est bel et bien responsable du désastre annoncé, pour avoir nié le danger jusqu’au 12 mars, se contentant jusque-là de nous rappeler les mesures de protection et d’hygiène individuelles, en clamant que 98 % des contaminés s’en sortent sans dommage.
Pour un chef d’État qui se pose aujourd’hui en chef de guerre, un peu simpliste comme stratégie! Nous en sommes à 12 612 cas et 450 morts! Ce soir, nous aurons 100 victimes de plus.
Mais il ne pourra pas s’exonérer éternellement de sa responsabilité. Après les médecins, ce sont les familles des victimes qui iront en justice. Trop de manquements ont tout aggravé.
Ce sont donc 600 médecins qui portent plainte contre l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn et le Premier ministre Édouard Philippe. Motif? Ils sont accusés de " mensonge d’État " dans la gestion de la crise sanitaire qui s’abat sur le pays. Les trois médecins fondateurs du collectif C 19, ont donc saisi la Cour de justice de la République.
La colère vient d’abord de la pénurie de masques, promis depuis deux mois et qui n’arrivent jamais. Le personnel médical est mené en bateau depuis le début.
Le 10 mars, Olivier Véran mentait à l’antenne, en affirmant qu’il n’y avait aucune pénurie de masques!
Il y a 10 ans, les stocks stratégiques représentaient 1 milliard de masques chirurgicaux et 600 millions de masques FFP2. En 2020, il ne restait que 117 millions de masques chirurgicaux et pas un seul masque FFP2. Où est passé le stock? Qui est responsable de ce scandale qui va entraîner des morts?
Chaque personnel soignant doit être doté de 5 masques par jour, qu’il faut changer régulièrement. Il en faut donc 5 millions par jour, uniquement pour les personnels de santé. Les usines françaises en fabriquent 6 millions par semaine.
Malheureusement, non seulement les entreprises qui tournent à plein régime ne parviennent pas à satisfaire les besoins, mais des lots entiers de masques sont volés, au profit de réseaux mafieux. On attend les sanctions promises par Édouard Philippe…
Et faute de pouvoir fournir les masques, le gouvernement a décrété qu’ils n’étaient en définitive pas utiles! Mais la France fournissait les clients étrangers!
Médecins, policiers, chauffeurs de bus, caissières et autres personnels au contact des citoyens sont mis en danger par un pouvoir cynique, menteur, incompétent et irresponsable.
Nicolas Dupont-Aignan résume l’ampleur du désastre. Les racailles crachent sur les policiers dépourvus de masque pour les faire reculer et ceux-ci n’ont pas le droit de réagir. Les LBD seraient plus utiles contre les hors-la-loi des cités que contre les Gilets jaunes!
Ceux qui nous soignent sont mis en danger, ceux qui nous protègent sont mis en danger. Et que fait l’État? Il ment en affirmant que les masques sont inutiles!
"La colère des soignants était d’autant plus grande qu’ils ont découvert qu’une entreprise française produit des masques… mais pour le compte du ministère de la Santé britannique, qui a passé commande avant la France!", accuse encore l’avocat du collectif de praticiens.
"Le détonateur de la plainte pénale déposée le 19 mars devant la Cour de justice de la République est l’interview d’Agnès Buzyn au journal Le Monde, parue le 17 mars dernier. " En substance, elle explique qu’elle savait tout et n’a rien fait".
Pour l’avocat du collectif, "une enquête pénale est désormais indispensable pour connaître l’étendue de l’information que l’on a cachée aux Français et déterminer les responsabilités de chacun dans ce fiasco sanitaire. "
Mais la question est de savoir ce que va devenir cette plainte. Elle peut être classée sans suite ou conduire à une enquête pénale.
Alors que des milliers de citoyens vont perdre la vie, y compris bon nombre de médecins et autres personnels de santé, la Commission des requêtes va-t-elle classer l’affaire et débouter les soldats en blouse blanche, qui font tout leur possible pour sauver des vies sans protection ni moyens suffisants? Ce serait le comble de l’ignominie, le summum de l’infamie.
La plainte vise l’article 223-7 du Code pénal, selon lequel " quiconque s’abstient volontairement de prendre ou de provoquer les mesures permettant, sans risque pour lui ou pour les tiers, de combattre un sinistre de nature à créer un danger pour la sécurité des personnes est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ".
Pour le collectif 19, il fallait agir dès le 30 janvier quand l’OMS a sonné le tocsin.
Mais le 24 février, Agnès Buzyn déclarait que le virus avait peu de chances d’arriver en France. Le 25 février, Olivier Véran se réjouissait que plus aucun malade n’était traité en hôpital et le 7 mars, c’est Macron et Madame qui allaient au théâtre en toute inconscience, incitant les gens à sortir. Ce n’est que le 12 mars que l’exécutif a ouvert les yeux!
Pour le collectif, il fallait aussitôt stocker des masques, des blouses, des lunettes, des gants. Il fallait acheter des tests en quantité massive pour procéder à des dépistages systématiques, comme l’ont fait les Sud-Coréens.
On aurait pu détecter et isoler les porteurs sains mais contagieux, sachant qu’il y a un malade pour cinq porteurs sains.
Il est clair qu’une enquête s’impose, après tant de mensonges et de décisions contradictoires. Refus d’interdire le match Turin-Lyon, refus de fermer les frontières, absence de contrôles aux aéroports, sans doute par manque de caméras thermiques et de thermomètres frontaux, car la France est totalement dépourvue de l’essentiel.
Tous les budgets ont été massacrés pour financer les 120 à 130 milliards que coûte annuellement l’immigration de populations pauvres et sans diplômes pour la plupart, qui plombent nos comptes sociaux, avec une faible contribution au PIB. C’est cela la vérité. Nous sommes ruinés par une politique immigrationniste démentielle.
50 000 euros par an pour chacun des 50 000 mineurs isolés accueillis en 2019, mais pas de masques pour les personnels de santé! C’est cela la politique de Macron.
Si les Français savaient la vérité, ils ne seraient pas 65 % à juger Macron convaincant dans son costume de chef de guerre!! Chaque Français dépense 3 à 4 fois plus pour l’immigration que pour la défense du pays! Chaque Gilet jaune donne 1 mois de salaire pour financer le coût de l’immigration.
Un pays qui laisse crever ses SDF et loge les clandestins à l’hôtel ne peut pas s’en sortir. Il est destiné à rejoindre les pays du tiers-monde.
Et quand on voit le résultat du vivre-ensemble, où des policiers se font cracher dessus par les racailles de banlieue, en plein confinement, on mesure à leur juste valeur les bienfaits du mondialisme et du multiculturalisme.
Macron nous mène au désastre absolu. À la fin de cette crise sanitaire sans précédent depuis l’épidémie de grippe espagnole de 1918, il s’agira de présenter la facture aux responsables et coupables du naufrage de la France.
En quelques décennies, ils ont dilapidé l’héritage des Trente Glorieuses, faisant de la deuxième puissance économique du monde en 1975, un pays totalement ruiné en 2020! C’est impardonnable.
Jacques Guillemain