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  • Hold-up!

    … de 90 milliards du pouvoir sur les caisses de retraites complémentaires

    L’État français est en faillite de 600 milliards. Autant dire qu’il n’y a plus un centime dans les caisses, et cela, depuis fort longtemps. Comment le gouvernement compte-t-il apurer cette dette abyssale ? Je n’ai pas entendu le ministre des Finances nous l’expliquer. Bruno Le Maire a-t-il un plan ? Probablement pas. Sinon, il serait heureux de pouvoir l’annoncer.

    Revenons au siphonnage des caisses de retraite Agirc-Arrco. Le projet concocté par la Première ministre, Le Maire et vraisemblablement Macron est d’abord de saisir l’argent des caisses afin de faire face aux dettes criantes, et ensuite, de transférer les cotisations Agri-Arrco vers l’URSSAF. Or, nous savons que l’organisation est un panier percé.

    En marge de la ponction dans les caisses complémentaires, le projet maintes fois repoussé est de nationaliser le système social. Si les dirigeants politiques réussissent leur coup, ce sont les 13 millions de retraités, qui verront une baisse substantielle de leur retraite.

    Y a-t-il une acrimonie envers les caisses de retraites complémentaires ? Pas du tout. Depuis 75 ans, les comptes de l’Agirc-Arrco sont en équilibre. La caisse est excédentaire de plus de 3,7 milliards d’euros en cotisations salariales. Or, le régime des retraites des fonctionnaires est lui déficitaire de 26 milliards. Vous saisissez la manœuvre. L’État macronien veut s’emparer de l’argent des caisses de retraites complémentaires du privé. Pour financer celles des fonctionnaires. Si l’opération de siphonnage est entreprise, c’est une fois de plus, la destruction d’un élément majeur du pacte social.

    Un dépeçage de plus dans la France à la casse.

     

    Raphaël Delpard

     

  • En même temps...

    Lège-Cap Ferret (33): " C’est très dur!", un couple de retraités handicapés contraint de vivre dans leur voiture

     

    Michèle Baril et Frédéric Tavitian, un couple de retraités handicapés, vit dans sa voiture à Lège-Cap-Ferret. Expulsés de leur dernière location, Michèle Baril et Frédéric Tavitian ont dû quitter le camping qui les accueillait. Ils vivent dans leur voiture à Lège-Cap-Ferret, en Gironde, depuis début novembre. Ces retraités n’ont pas trouvé de logement à prix abordable et adapté à leur handicap.

    Leur Clio est devenue leur maison. Michèle et Frédéric vivaient depuis plusieurs mois sous une tente au camping d’Arès sur le Bassin d’Arcachon, après avoir été expulsés de leur dernier logement. Mais l’établissement a fermé pour l’hiver, fin octobre. Ils dorment depuis dans leur voiture, où ils ont entassé leurs affaires. Pas de logement adapté malgré 2000 euros de revenus

     

    Malgré 2000 euros de revenus mensuels, ce couple de retraités n’a pas trouvé de logement dans ce secteur prisé du Nord-Bassin. Et la dernière offre d’appartement social à Andernos-les-Bains, dans un immeuble sans ascenseur, n’était pas adapté à leur handicap, explique Frédéric.

    Il y a près de 2 ans, le couple vivait encore dans une location jusqu’à son expulsion dont ils s’estiment victimes.

    " On nous a dit que nous n’avions pas assez de revenus pour nous loger. C’est faux! On a 2000 euros de revenus mensuels et le loyer était de 600 euros, ça ne tient pas debout. "

    Le maire de Lège-Cap Ferret a été informé de la situation des retraités et a contacté notamment plusieurs centres d’action sociale du Bassin d’Arcachon. " Nous allons travailler avec les CCAS d’Andernos, d’Arès ou de Lège pour essayer de faire une proposition à ce couple, de façon à ce qu’il puisse avoir un logement décent. " a affirmé, Philippe de Gonneville, maire SE de Lège-Cap Ferret

    En attendant, Michèle et Frédéric continuent de vivre dans leur voiture stationnée sur une aire de parking. Des conditions spartiates pour ce couple qui réclame un toit en s’acquittant d’un loyer.

    France 3-régions

  • Bravo!

    BRAVO! bis

    A Lyon, hier, les supporters ont rendu hommage aux Poilus morts dans les tranchées pour défendre la patrie.

  • Hommage aux poilus de 14-18

    Le Clairon

    Le clairon sonne au loin, forçant les fatigues.

    Des regards morts sur des visages meurtris

    Se lèvent, affirmant le doute, l’incompris.

    Des larmes s’écoulent rompant l’immense digue.

     C’est un soleil et non le temps d’une boucherie

    Qui, ce jour, se lève. Des ombres s’avancent,

    Le long des tranchées de la désespérance.

    De la terre, s’ouvrent des bouches noires de carie.

     –

    Le clairon balaye les frontières de mort.

    Des cris et des rires venant de l’ennemi,

    Se mêlent aux joies de tous nos soldats amis.

    Oubliée la haine, le désespoir et les torts.

     –

    Des tranchées sortent des hommes vivants sous terre,

    L’uniforme invisible, ils regardent le ciel.

    Le clairon sonne la fin des combats. Si fier.

    Redonnant la vie, face au monde fou et cruel !

    Les hommes titubent. L’officier devient le frère.

    Les larmes écoulant le trop-plein de haine

    Les rancunes, les frères morts laissés en terre

    La guerre est finie. La paix entre en scène.

     –

    Ils reviendront dans leurs foyers ces gueules cassées

    Ces soldats d’une guerre civile. La grande guerre !

    Guerre ou l’Europe entière s’est suicidée

    Apportant un siècle de lutte et de misère.

     –

    Le clairon sonne la fin des combats, la paix !

    L’avenir porte un nom. L’espoir d’une autre vie!

    Une vie qui retrouve un prix. Souvent oublié !

    Ce jour à un autre goût. La guerre est finie.

    Gérard Brazon