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Le sombre avenir international du régime Macron II

L’avenir du rayonnement de la France sous le régime " Macron II " ressemble à un crépuscule déclinant.

Depuis sa réélection en avril dernier, le président Macron porte une attention privilégiée quasi exclusive à la politique internationale au détriment des affaires nationales.

Un constat alarmant d’effacement volontaire de la France et de soumission à de nouveaux maîtres

Des formidables atouts et acquis de la France, qu’il dénigre volontiers comme étant  "des oripeaux du passé", Emmanuel Macron n’a de cesse d’en accélérer l’abandon par reniement et le transfert de souveraineté, de rayonnement et d’autorité, vers d’autres institutions et intérêts;

–Union européenne (approbation des décisions autoritaires, outrancières et antinationales de la Commission empêtrée dans des scandales d’incompétence et de corruption liés à la crise sanitaire du covid, décisions invasives de la Cour européenne des droits de l’Homme);

— ONU (engagements illégitimes, dont le Pacte félon de Marrakech sur les migrations, 2018) ; OTAN (alignement inconditionnel sur la politique étatsunienne);

— Francophonie (dilution de la France, nomination incongrue comme marraine d’une activiste issue de l’immigration hostile à notre pays);

— Forum de Davos (sous influence ahurissante du gourou mondialo-progressiste Klaus Schwab);

— Instances non élues de gouvernance mondiale dont le G7 des pays les plus industrialisés, le G20 des plus développés, où la France ne sert plus que d’estafette entre les puissances qui comptent vraiment;

— Discours incantatoires et métaphoriques creux en guise d’aveux d’impuissance lors du Sommet annuel de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec) où la France, qui y détient la majeure partie de sa zone économique exclusive (ZEE), deuxième du monde, perd continûment des contrats stratégiques, du poids et de la crédibilité ;

— DOM-TOM abandonnés à l’insécurité et à la submersion migratoire, en état de quasi guerre civile ;

— Politique volontariste d’effacement culturel, de retrait militaire et de recul économique en Afrique par une politique masochiste permanente de repentance injuste et contre-productive.

etc.

Ainsi, la liste est sans fin et douloureuse de trahisons par reniements et de provocations internes envers tous les acquis et les symboles de la France, de soumission volontaire à des influences étrangères, à des intérêts et à des lobbies idéologiques et économiques concurrents et prédateurs. Dans tous les domaines, le président actuel de la France, incontrôlable car intouchable et non rééligible, joue "contre son camp", CONTRE LES INTERETS DE LA NATION ET DU PEUPLE QU’IL REPRESENTE.

Pour deux raisons principales.

L’usure accélérée du pouvoir faute de projet et de cohérence

Rappelons que le candidat Macron est parvenu au pouvoir présidentiel en 2017 à la faveur de la déstabilisation orchestrée de François Fillon son principal concurrent représentant la majorité nationale. Macron a été élu par surprise, par rejet et par défaut. Par une addition de minorités qui ne constituent une majorité que dans le dépouillement indistinct des urnes. Dans un flou magistral quant à un projet indéfini de société ("En marche" vers quoi?). Sur la base d’un malentendu intégral quant à un programme inexistant faute de réflexion, d’épaisseur et de compétence (une fuite en avant du changement pour lui-même, déguisé en progrès).

Dans ces conditions, la seule feuille de route présidentielle et gouvernementale a consisté, depuis plus de cinq ans à systématiquement "casser tous les codes" dans tous les domaines. Elle n’a fait que diviser, déconstruire et détruire, sans rien construire. L’accumulation des frustrations de toutes les catégories électorales, trompées par des discours et des promesses démagogiques reposant sur un principe mensonger, cynique et intenable du "en même temps", ont privé l’illusionniste Macron de toute crédibilité et de marge de manœuvre politique intérieure.

La vacuité politique et morale d’Emmanuel Macron a livré la France en pâture à la triple alliance la plus nuisible qu’on puisse imaginer, entre des courants jusque-là cantonnés séparément dans des élucubrations marginales mais parvenue, groupée quoique disjointe, au pouvoir exécutif et législatif; le mondialo-progressisme multiculturaliste et scientiste macronien, l’extrémisme islamogauchiste mélenchonien, l’écologisme aberrant et incompétent rousseau-jadotien. Le cadre étriqué d’une France déchirée n’apportant désormais à Macron que des coups à prendre et des comptes à rendre, ce qu’il a le don malin d’éviter avec l’agilité d’une anguille, il ne lui reste qu’à se concentrer sur son avenir personnel sur la scène internationale.

L’AMBITION PERSONNELLE A L’ECHELLE INTERNATIONALE

La double présidence d’Emmanuel Macron dont l’ascension nationale était au départ aussi incertaine que soudaine (succès par culot d’un joueur plutôt qu’audace d’un leader) a été une opportunité inespérée dont il a su tirer un profit personnel comme d’un tremplin pour une nouvelle carrière internationale qui convient mieux à son ambition abyssale.

Champion d’art oratoire manipulatoire, vainqueur par confusion rhétorique et par chaos idéologique davantage que par KO rationnel face à de faux contradicteurs sélectionnés et inconsistants (le Grand Débat-llage national et autres monologues à des tribunes internationales), son vibrionisme politique de président hyperactif a agacé, lassé puis exaspéré autant, sinon plus, de ses homologues et interlocuteurs internationaux, qu’il n’en a séduit.

Dans ces conditions, Emmanuel Macron, ayant réussi sans aucune conviction personnelle à ouvrir les champs du possible dans tous les domaines, surtout du pire, n’a pas d’autre choix pour assouvir sa soif mégalomaniaque de puissance et poursuivre sa quête pathologique de reconnaissance que de se créer tous les choix possibles de reconversion dans le projet mondialiste qu’il a choisi de servir. Cela pourrait passer, consécration officielle, par le très politisé prix Nobel de la paix tant convoité, pour récompenser ses efforts permanents de conciliation et d’apaisement. Par des discours toujours lisses et des initiatives décalées, pour se distinguer et affirmer une personnalité indépendante. Par exemple, en maintenant (à juste titre) un canal de communication avec la Russie, condamnée sans nuances par l’Union européenne. Pour se donner une stature internationale et se mesurer aux dirigeants des grandes puissances, dont ne fait plus partie la France. Le lien entre Alfred Nobel et la carrière d’Emmanuel Macron, par laquelle il cherche à se tailler une statue de granit, est la dynamite. Ou, la théorie politique du "chaos créateur" (cf. George Friedman, fondateur de Stratfor) pour imposer dans une totale opacité un mode de gouvernance d’une " mondialisation techno-financière " dont il tire profit.

Ainsi, l’avenir du rayonnement de la France sous le régime "Macron I " ressemble à un crépuscule déclinant. C’est l’aboutissement de l’accélération en marche forcée d’un programme implacable de déconstruction sociétale continu depuis quatre décennies. En cassant systématiquement et irrémédiablement tous les codes, par remplacement. En effaçant tous les acquis, par reniement et dénigrement. L’avenir personnel d’Emmanuel Macron est assuré, il se prépare activement à une nouvelle aube encore diffuse mais pleine de promesses, prélude à une aurore éclatante vers des fonctions et des prix les plus brillants. Avec la même assurance et la même ambition, sans limites, et une même détermination, sans failles.

Au détriment de la France.

Jean-Michel Lavoizard - contrepoints.org

 

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