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  • Le premier larynx artificiel du monde est français

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    Les premières greffes de larynx artificiel en titane ont permis aux malades de respirer et manger presque normalement pendant quelques mois.

    Le larynx artificiel est composé de titane poreux, bien toléré par les tissus environnants.

    Les personnes à qui l'on doit ôter le larynx, le plus souvent en raison d'un cancer de la gorge, n'ont guère qu'une option de prise en charge. Elles subissent en quasi-totalité une trachéostomie, une technique qui a des répercussions non négligeables sur leur qualité de vie. C'est pourquoi la prothèse de larynx mise au point par l'équipe du Pr Christian Debry, chef du service de chirurgie ORL au CHU de Strasbourg, suscite beaucoup d'espoir. Unique au monde, elle a été posée pour la première fois sur un patient il y a plus d'un an, en juin 2012. Quatre autres volontaires ont suivi depuis. La société ProTip, qui a participé à la mise au point de l'implant, en a communiqué les résultats lundi.

    Ce larynx artificiel est l'aboutissement d'une quinzaine d'années de travail. Constitué de titane, il se pose en deux temps. Une première opération consiste à retirer le larynx du patient et à le remplacer par une sorte de "bague" que le chirurgien accolé à l'extrémité de la trachée. Après un délai minimal de six semaines, un deuxième élément, comportant un système de valves, est fixé sur la bague. Ces valves, qui ont représenté le plus gros défi technique pour les chercheurs, permettent au patient de respirer et déglutir, les deux fonctions du larynx les plus difficiles à restituer.

    Cinq personnes ont déjà été opérées à Strasbourg. Les trois premières se sont vu retirer l'implant respectivement après un mois, trois mois et un an, car elles étaient trop affaiblies pour le supporter. Les deux autres sont entre deux opérations. Pour le Pr Debry, les trois extractions ne sont toutefois pas synonymes d'échec. "Nous avons appris énormément de ces patients. Cela nous a déjà permis de mettre au point une nouvelle version améliorée du système de valves, explique-t-il au Figaro. Ces ajustements sont une phase nécessaire et normale".

    Pour l'instant, ces valves, qui se ferment sur l'entrée de la trachée lorsque l'individu avale pour éviter les fausses routes, ne se synchronisent pas seules, contrairement au larynx naturel. Cela exige donc une rééducation des patients opérés, pour qu'ils apprennent à ne pas respirer quand ils déglutissent et vice-versa. Une nouvelle version améliorée de l'implant devrait incorporer cette synchronisation. La prothèse ne permet pas de restituer l'usage des cordes vocales mais cette fonction peut être réparée dans un second temps avec assez peu de difficultés, estime le Pr Debry.

    Des équipes médicales de Nice, d'Allemagne, d'Italie et du Royaume-Uni devrait bientôt se joindre à l'essai clinique. La commercialisation de l'implant, qui nécessitera une certification CE mais pas d'autorisation de mise sur le marché de l'Agence nationale de sûreté du médicament puisqu'il ne s'agit pas d'un médicament, n'est pas attendue avant plusieurs années, met cependant en garde le Pr Debry.

    Pour le Pr Dominique Chevalier, chef du service ORL et chirurgie cervico-faciale au CHRU de Lille, il s'agit là d'un "très beau projet". "Il n'existe pour l'instant rien de semblable, cela fait longtemps que l'on n'avait rien vu d'aussi novateur", observe-t-il, enthousiaste.

    Plus de 1500 personnes sont contraintes à une ablation totale du larynx en France chaque année. Les greffes de larynx restent rarissimes dans le monde et sont réservées aux patients qui n'ont pas eu de cancer, soit une faible minorité.

  • Un robot "chat sauvage" capable de courir à 26 km/h

    WildCat, le robot "chat sauvage" capable de courir à 26 km/h

    VIDEO - Avec ses quatre pattes et son moteur de karting, ce robot inspiré du chat sauvage est capable de courir relativement vite et sur tout type de terrain.

    http://www.youtube.com/watch?v=wE3fmFTtP9g&feature=player_embedded

    Ici, le pelage n'est pas brun avec des rayures noires mais il n'empêche que ce robot est directement inspiré du chat sauvage, ou Wild Cat en anglais. La société Boston Dynamics présente en vidéo son tout dernier joujou : un robot muni de quatre pattes et qui se déplace tel son homologue vivant.

    Un robot agile comme un félin

    Développé pour le compte de la DARPA (l'agence américaine responsable des projets en recherche avancée pour la Défense), il doit pouvoir se déplacer sur tout type de terrain et le plus vite possible. Pour l'heure, Boston Dynamics a réussi à pousser son robot, doté d'un moteur de karting boosté, à 16 mph, soit près de 26 km/h. Mieux, il peut bondir, prendre des virages serrés ou encore faire un demi-tour complet en un fragment de seconde.

    Bref, c'est le robot idéal pour poursuivre un voleur… à condition que celui-ci s'épuise vite : pour l'heure, le WildCat n'a que 5 minutes d'autonomie avec son réservoir d'essence. Et puis, pour la discrétion, il repassera.

  • La nouvelle école

    "Je suis prof des écoles dans une classe de PS/MS à Ris Orangis, dans une école maternelle de 10 classes, sur trois bâtiments, avec 31 enfants par classes dont un tiers n’est pas francophone ou dont le français n’est pas la langue maternelle. Dans ce contexte déjà complexe, nous avons l’IMMENSE PRIVILEGE d’être passé à la semaine des 4 jours et demi et nous sommes témoin chaque jour de la catastrophe.

    C’est juste inimaginable!

    Nous sommes en train d’achever notre système scolaire, mais il y a plus grave: les enfants sont en insécurité permanente et nous sommes en train de dégoutter les enfants de l’école à tout jamais. Les enfants sont ballotés, de personnes en personnes, de structure en structure, de lieu en lieu, de règles en règles.

    Plus rien n’est fixe,tout change tous les jours:

    -les horaires changent tous les jours, -l’emploi du temps change chaque jour ( jours long/ courts, récré/ pas récré, école l’aprem/ pas école l’aprem, cantine/ pas cantine, centre de loisirs/ tap/ apc…) , -les intervenants changent tous les jours, les animations aussi, -les lieux de TAP changent tous les jours, -le rôle des adultes changent d’un jour à l’autre (atsem/ animateur/ intervenants/…) -la fonction des lieux aussi change tous les jours (la salle de gym peut devenir la salle de musique , la salle de classe peut devenir la salle de récré, la cour de récré peut devenir le lieux où l’on s’assoit pour attendre les papas-mamans-, le dortoir peut devenir le terrain de foot, la bibliothèque peut devenir la salle de dessin, …)

    Ce qui ne change pas depuis 4 semaines, c’est la fatigue extrême des enfants, le stress permanent des élèves qui ne se repèrent plus, qui pleurent énormément, le flottement général lors des prises en charges des intervenants qui ne semblent formés ni à la gestion des groupes, aux "gestes élémentaires" de prise en charge d’un groupe (appel, comptage des enfants, déplacements, règles de sécurité: PAI, Remise aux parents …) ni parfois à l’attitude à adopter avec des enfants (tenue vestimentaire, langage, tonalité…).

    Ce qui ne change pas, c’est l’atmosphère de stress des enseignants qui supportent, qui tentent de rassurer les enfants et les parents, qui voient tout cela se passer et qui ne peuvent rien faire , rien dire, à part pleurer tout seuls dans leur voiture tellement il est dur de se faire chasser de sa classe en laissant ses petits élèves en larmes auprès d’un inconnu.

    Ce qui ne changent pas, c’est l’insécurité des élèves qui sont dans un environnement de flottement, de tests, d’à peu près (pendant trois semaines, les intervenants n’ont pas eu de liste, et ils ne savent toujours pas où ils peuvent s’installer pour faire leur intervention qui de toute façon n’est que très rarement structurée ou anticipée et errent donc avec leur groupe de 18 MS dans toute l’école), c’est l’insécurité de base lorsque l’on parque + de 300 gamins d’élémentaires dans un préau pendant plus de 50 minutes dans un bruit infernal et une chaleur élevée!

    Ce qui ne change pas c’est le désarroi des enseignants face à leurs élèves qui s’endorment d’un coup, crayon à la main sur leur travail, face à l’impossibilité de faire progresser les enfants qui sont épuises et éteint dès le matin et surexcités l’aprem et déjà lassés, face aux inquiétudes des parents qui n’arrivent plus à gérer la fatigue de leur enfants.

    Ce qui ne change pas c’est ma révolte, du matin jusqu’au soir, du lundi au dimanche . Je suis révoltée de voir ce que l’on fait subir à ces enfants, je suis révolté que deux jours par semaine on leur demande d’être attentifs, sages, calmes, intéressés de 13h30 à 17h ou 18h (pour ceux qui vont au centre ou à l’étude) sans récré ni encas!!!! Quel adulte est capable de rester opérationnel pendant 4h et demi d’affilées sans pause ni collation? Je suis révoltée d’entendre des gens que je ne connais pas, qui ne me connaissent pas, qui ne connaissent pas non plus mon métier et mon travail me dire qu’il faudrait que j’arrête de raconter des histoires en fin de classe car c’est ce qu’ils vont faire juste après!!!! En maternelle, ne plus raconter d’histoires le soir!!!! Je suis révoltée de voir que l’on va lever tous les écoliers de France et de Navarre tous les mercredis pour libérer du temps pour faire "scoubidous" en MS , "coloriages" tennis sans raquettes ni balles, foot à 60 enfants et 1 ballon ou lancers de KAPPLA dans la classe!!!

    Je suis révoltée lorsque nous retrouvons l’école sans dessus- dessous le matin en arrivant (classe retournée, gros matériel de sport déplacé et dérangé, meubles de classes détériorés, dortoir retourné) Je suis révoltée lorsque j’entends les gens dire que les enseignants sont contre cette réforme car ils doivent se lever le mercredi!!! S’ils savaient que nous, enseignants de Ris Orangis, c’est le cadet de nos soucis, que plus personnes parmi les enseignants ne râle pour son petit mercredi matin ou pour ses frais de gardes d’enfants ou encore pour ses frais de transports tellement le problème est plus grave, tellement la situation est d’un autre ordre!

    Je suis révoltée par cette réforme qui fait que pour la première fois de ma carrière j’angoisse à l’idée d’y retourner, qui m’empêche de bien faire mon travail. Je suis révoltée de voir cette ECOLE DE LA REPUBLIQUE disparaître, l’école publique qui tentait de donner les mêmes chances à chaque élève. Je suis révoltée de voir que cette réforme prend les familles en otage, ces familles qui travaillent et qui ne peuvent pas faire autrement que de laisser leurs enfants dans ce désordre. Qui peut aller chercher son enfant à 15h30? Quel patron accepte de laisser partir son employé à 15h pour que celui ci soit à la sortie d’école à 15h30! On oblige les familles à laisser leurs enfants à des inconnus pour faire des activités qu’ils n’ont pas choisies et parfois sans intérêt!

    Je suis révoltée d’entendre des médias ou politiques me parler de respect des rythmes de l’enfant car dans cette réforme, l’enfant et loin d’être respecté!!! Son rythme encore moins!!!

    Ce qui ne change pas c’est mon refus. Je refuse cette prise d’otage! Je refuse de me taire car c’est incroyable ce qui se passe et les gens (parents et enseignants) doivent savoir ce qui les attend et ce que reforme des rythmes scolaire signifie concrètement. Je refuse de mettre mes enfants là dedans l’année prochaine!!! Je refuse de les laisser à des inconnus non qualifiés. Je refuse de mettre mes enfants en danger dans une telle désorganisation. Je refuse de faire vivre à mon petit un rythme scolaire si fou! Je refuse d’épuiser mes enfants à tel point de les dégouter de l’école tout cela dans le but de faire des scoubidous ou du coloriage…Je refuse d’être inactive, je refuse de laisser faire cela dans la commune où sont scolarisés mes enfants. C’est pour cela que je profite de ce témoignage pour lancer un appel:

    Posté par collectif dindon à 18:33 – La parole aux dindons" 

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    Mais où donc est le bon vieux temps? Quand, à la fin de la première année de CP, TOUS les enfants quittait cette première classe en sachant TOUS lire et presque tous écrire!

     

     

  • Photovoltaïque : des progrès prometteurs

     

    En matière de technologie photovoltaïque, les progrès réalisés ces dernières années par les industriels sont assez époustouflants. Sur le long terme, l’énergie solaire semble belle et bien la plus prometteuse !

    Par Aymeric Pontier.

    Jusqu'à présent, l'Europe était pionnière en matière d'énergie photovoltaïque. En 2010, 70 % de la production mondiale d'électricité photovoltaïque venait d'Europe. Mais petit à petit, le marché bascule vers l'Asie, avec des investissements de plus en plus importants dans les pays émergents qui souhaitent réduire leur dépendance au charbon. L'engouement pour le photovoltaïque s'explique par une baisse vertigineuse des prix (moins 50% en trois ans), qui permet à cette technologie d'être dès à présent moins onéreuse que les énergies fossiles dans certaines régions. En Inde par exemple. Cet essor du photovoltaïque asiatique profite surtout à la Chine qui produit plus de la moitié des cellules et modules solaires de la planète à elle seule. Même si les machines-outils utilisées par les fabricants chinois viennent d'Europe, d'Allemagne en particulier...

    En France, la filière est on peut le dire plutôt sinistrée. Des coûts de production bien trop élevés certes, mais aussi et surtout des barrières administratives étouffantes sur le marché domestique. Il faut parfois attendre plusieurs années entre le lancement d'un projet et la production des premiers kilowatts heure ! Tant et si bien que, même aidés par les autorités (État et collectivités), les fabricants tricolores font grise mine.

    Mais ces considérations économiques ne doivent pas occulter les énormes progrès réalisés par les industriels du secteur depuis quelques temps ! L'amélioration du rendement des cellules photovoltaïques étant la priorité des priorités. En effet, pour que l'électricité photovoltaïque soit réellement compétitive sans subventions face aux autres énergies (fossiles ou renouvelables), y compris dans les contrées moins ensoleillées comme la nôtre, la seule solution est de maximiser le taux de conversion d'énergie solaire des cellules.

    Ce taux de conversion tourne à l'heure actuelle autour de 20% pour les cellules solaires à base de silicium qui sont disponibles dans le commerce. Cependant, des tests en laboratoire ont déjà permis de dépasser les 40% grâce à de nouvelles techniques ou de nouveaux matériaux. Bien sûr, un délai est nécessaire entre la prouesse réalisée en labo et la production commerciale de masse, de l'ordre de 5 à 10 ans. Le rendement des panneaux photovoltaïques que vous achèterez dans quelques années devrait être ainsi deux fois supérieur à ceux d'aujourd'hui. Certains prédisent même des cellules solaires atteignant le seuil symbolique des 50% de rendement avant 2020 ! Voire pourquoi pas 80% de taux de conversion à plus long terme, d'ici 20 à 40 ans...

    D'autres recherches visent non pas à accroître le rendement des cellules, mais à faciliter et à répandre leur utilisation. Les fort ingénieuses cellules souples avec un rendement identique aux panneaux classiques sont déjà là.

    On parle à présent de cellules photovoltaïques imprimables et transparentes qui pourraient être posées partout (murs ou fenêtres), et pas seulement sur les toits exigus des immeubles de bureaux ou d'habitation.

    Encore plus incroyable. Au Japon, l'entreprise Mitsubishi est parvenue à développer des cellules photovoltaïques pouvant être vaporisées ! Bref, ces réussites scientifiques en cascade bousculent tous nos a priori.

    On le voit, les contraintes techniques tombent les unes après les autres. Même la question de l'indispensable stockage de cette énergie intermittente sera résolue d'ici peu. On peut donc maintenant se permettre d'imaginer que l'électricité photovoltaïque devienne aussi dominante que peut l'être le charbon aujourd'hui, au cours de la seconde moitié du 21ème siècle. L'énergie solaire arrivant sur Terre étant 10 000 fois supérieure à la consommation énergétique de l'espèce humaine, le potentiel est gigantesque même en ne récupérant qu'une infime fraction de l'ensemble. Autrement dit, le futur ne sera pas fait de disette mais d'abondance énergétique...

    https://www.contrepoints.org/?p=118449

  • Le jardin vous va avec Flower Power de Parrot

    Le jardin pour les Nuls avec Flower Power de Parrot

    A planter au pied de sa plante préférée, Flower Power averti le jardinier grâce à une application pour iPhone de ses besoins en lumière, eau, engrais...

    A planter au pied de sa plante préférée, Flower Power averti le jardinier grâce à une application pour iPhone de ses besoins en lumière, eau, engrais...

    OBJETS CONNECTES - Après son AR Drone connectable aux smartphones et tablettes, Parrot revient avec Flower Power, un capteur pour bichonner ses plantes...

     "C’est un produit à la fois techno et grand public", s’enthousiasme, arrosoir en main, Henry Seydoux, le boss de Parrot. Avec son Flower Power, celui que l’on a souvent comparé au Géo Trouvetou de la planète tech française, veut faire pousser un drôle d’objet connectable dans nos jardins.

    En forme de petit lance-pierre, Flower Power se plante en pleine terre. Ce n’est pas lui qui va germer mais, s’il fait bien le job, vos plantes qui pousseront mieux. Car le bidule est truffé de capteurs avertissant le jardinier par le biais d’une application de la bonne santé de ses plantes d’intérieur ou d’extérieur (mais aussi de ses légumes et arbres).

    Quatre mesures clé

    Mesure de la lumière, de la température, de la quantité d’eau dans le sol et de la quantité d’engrais: sur l’écran de son iPhone (en attendant les terminaux Android), l’utilisateur, tel un médecin en blouse verte au chevet de son patient, peut, quart d’heure par quart d’heure, savoir si son Ficus manque de lumière, si ses géraniums ont besoin d’eau ou si son pot de persil a reçu trop d’engrais (engrais écolo, de préférence, hein!). Il est même possible de recevoir une alerte si les tomates grappes plantées sur le balcon ont les pieds trop au sec...

    6000 plantes dans l’iPhone

    L’intérêt du Flower Power est que les informations transmises sont personnalisées pour chaque plante. Parrot a ainsi créé une base de 6000 espèces dont son capteur connaîtra ainsi la moindre des exigences. Il suffit simplement de repérer la variété de plante exacte que l’on possède dans l’application avant de la placer sous protection rapprochée. Dès lors, elle communiquera avec l’iPhone par Flower Power interposé en Bluetooth Low Energy (autonomie de 6 mois avec une simple pile).

    Sans doute les jardiniers pur jus, ceux qui exercent leur art avec la lune, railleront-ils ce produit qui, pourtant, n’a rien d’un gadget. On pourra d’ailleurs le trouver chez Truffaut ou à la Fnac dès le 2 novembre (49 euros). Ceux qui n’ont pas la main verte et les technophiles curieux, risquent eux, de s’y intéresser. A priori, il semble particulièrement adapté aux plantes en pot.

     

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  • Vers l'exploitation minière des astéroïdes ?

     

    Grâce à la baisse des coûts de l'accès à l'orbite terrestre permise par la "privatisation" de l'accès à l'espace, une flopée de nouveaux concepts voient le jour telle que l'exploitation minière des astéroïdes géocroiseurs. Qui sont les pionniers ? Dans quel laps de temps comptent-ils exploiter les astéroïdes ? Et pour quoi faire ?

    Par Aymeric Pontier.

    Tout a commencé l'année dernière avec la société américaine Planetary Resources, annonçant son intention de développer des technologies d'exploitation minière au sein des astéroïdes orbitant à proximité de la Terre. L'équipe de Planetary Ressources travaille toujours en ce moment à la construction de l'Arkyd-100, un télescope spatial chargé de repérer les astéroïdes les plus intéressants pour la prospection. La mise sur orbite est prévue pour 2014 suite à partenariat avec Virgin Galactic. Ce projet considéré comme "un peu fou" est financé entre autre par l'un des créateurs de Google, Larry Page, et le réalisateur et producteur de films, James Cameron.

    Début 2013, une seconde société américaine a décidé de se lancer à son tour, Deep Space Industries. Comme sa concurrente, cette entreprise prévoit le lancement d'un satellite de détection, mais probablement pas avant 2016. On parle bien sûr ici de sondes spatiales à très bas coût, accessibles à des start-ups de ce genre. Pas de satellites à 300 millions de dollars pièce. Sondes spatiales qui seront elles-mêmes mises sur orbite par les lanceurs bon marché des sociétés privées de transport spatial qui ont cassé les prix de l'accès à l'espace récemment.

    Aucune de ses 2 compagnies n'envisagent de missions humaines pour l'instant, uniquement des missions robotisées. Y compris pour les phases ultérieures du plan, lorsque l'extraction à proprement parler débutera. L'ensemble des missions sera opéré par des véhicules spatiaux inhabités, gérés depuis la Terre.

    C'est le tout début du processus. Les premiers retours d'échantillons pour analyser le potentiel des géocroiseurs ne devraient pas avoir lieu avant 2020. Et l'exploitation commerciale des astéroïdes en tant que telle devrait commencer vers 2025. Mais en comptant les incidents et les délais inévitables, je parie plutôt sur 2030-35.

    En qui concerne l'utilisation finale de ces minerais, l'objectif n'est pas forcément de les ramener sur Terre. Ce qui serait extrêmement coûteux, et ne permettrait pas de retour sur investissement aux cours actuels. Ils espèrent davantage les utiliser sur place. Par exemple pour créer des pièces de rechange en utilisant l'impression 3D, à destination des satellites artificiels ou des véhicules spatiaux qui en auraient besoin. Autrement dit, il s'agirait de créer des sortes de "stations de réparation" dans l'espace. L'autre objectif serait de fournir de l'eau dont certains astéroïdes regorgent, à la Station Spatiale Internationale et aux autres missions habitées. Le développement de cette activité pourrait donc s'avérer rentable à moyen terme, contrairement à ce qu'on a pu en dire. Puisque les deux sociétés gagneraient de l'argent en permettant à d'autres organisations (NASA, ESA, Entreprises des télécoms) d'économiser le coût exorbitant du transport d'eau et de pièces de rechange de la Terre à l'Espace.

    Cependant, à plus long terme, il sera indispensable de ramener une partie de ses minerais sur Terre. Les quantités de fer, de cobalt, de nickel ou de platine (et bien d'autres) qui sont disponibles à l'intérieur des astéroïdes sont trop gigantesques pour ne pas y penser. Un seul astéroïde de 500 mètres suffirait à assurer les besoins de la population humaine pendant des années. Pour le moment, ces minerais sont trop abondants à la surface de la planète pour justifier le coût économique de ces missions spatiales. Mais plus tard, lorsqu'ils commenceront à manquer, on pourrait fort bien assister à une ruée vers l'or de l'espace...

     

    Lien raccourci: https://www.contrepoints.org/?p=118582

     

     

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    Trouvez des cartes célestes sur mon site de gifs gratuits

     

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