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  • Pégase, l’incroyable buggy volant français

     

    Mi-voiture, mi-ULM, ce curieux véhicule a été présenté au salon Eurosatory. Ses concepteurs mettent en avant son prix et son poids défiant toute concurrence.

    A première vue, il ressemble à un buggy normal. Quatre roues, deux places, une carrosserie ouverte et des capacités tout-terrain. Mais Pégase, l’engin développé par la start-up française Vaylon, n’est pas un buggy comme les autres : il peut aussi voler environ trois heures grâce à un moteur d’ULM et une voile de parapente de 38m2. Exposé sur le stand du ministère de la défense au salon de l’armement Eurosatory (qui se termine le 20 juin), l’engin est d’ores et déjà une des attractions du salon. "Ce prototype est sorti d’usine en novembre 2013, et nous le testons actuellement au sol et en vol, explique Jérémy Foiche, cofondateur de Vaylon. La Direction générale de l’armement nous aide à la fois sur le financement et sur le développement technique."

    L’engin, 300 kg à vide et 450 kg de masse maximale au décollage, a déjà effectué un peu moins d’une vingtaine de vols depuis l’ancienne base aérienne de Brétigny-sur-Orge. Il est conçu pour décoller sur 50 à 100 mètres, voler entre 60 et 80 km/h à une altitude de 3.000 mètres maximum, et il peut atterrir sans problème –et en silence– sur une distance de 10 à 30 mètres. "Nous avons testé le buggy à la Mer de sables, une zone sableuse près d’Ermenonville, les résultats sont prometteurs", assure Jérôme Dauffy. L’engin sera testé par les forces spéciales en 2015.

     

    futurologie, science, société, mec

     

     

     

     

     

  • Vous sentirez-vous plus en sécurité avec un robot derrière le comptoir d’un fast-food ?

     

    Dans un blog du Huffington Post Canada, Steven Burton écrit que les employés de la restauration rapide essaient de se syndiquer pour avoir un salaire à 15 dollars (10,20 euros) l’heure, des employeurs pensent à moins quand il s’agit du coût global en personnel et le plan est d’automatiser complètement la restauration rapide. Cela semble impossible à éviter dans un proche avenir, mais avec toutes les éclosions de maladies d’origine alimentaire liées à la restauration rapide au cours de ces dernières années, ces innovations seront plus sûres que des aliments préparés par l’homme ou bien risquerons-nous notre santé plus que nous ne le faisons déjà ?

    Le fast-food du futur prendra en charge le client entrant dans l’ordre d’arrivée dans une interface avec un écran tactile virtuel (c’est déjà en partie le cas en France). Les prix pourraient être un peu plus bas car certaines économies pourraient être faites par le client (Je ne mettrais ma main à couper à ce sujet).

    Une fois l’ordre saisi et le paiement reçu, des machines robotisées dans la cuisine passeront à l’action : cuisson des aliments et assemblage de la commande, mise en boîte et livraison de la commande chaude dans vos mains affamées.

    La technologie existe déjà. Des robots pour hamburgers, les Momentum Machines ont la capacité de couper les tomates, la laitue, les cornichons et les oignons juste avant qu’ils ne soient déposés sur le hamburger de sorte qu’ils sont plus croquants et plus savoureux. Les hamburgers sont également fraîchement hachés. Les robots les enveloppent dans un emballage et les envoient au client par un convoyeur vers l’avant.

    Contrairement à leurs homologues humains, votre commande sera prise correctement à chaque fois. Elle sera  honorée rapidement car ces robots fonctionnent à la vitesse de l’éclair et parce que ce processus n’implique pas de contact humain avec les aliments, il sera moins susceptible d’être contaminé. Après tout, les machines n’ont pas de cheveux qui peuvent tomber dans les aliments ou de bactéries sur leur peau comme Staphylococcus qui peut infecter les aliments. La meilleur est que le robot faisant votre nourriture n’aura pas froid, n’éternuera sur votre sandwich, puis l’enveloppera et vous le remettra ; comme cela s’est produit avec moi à plus d’une occasion.

    Un problème potentiel de sécurité des aliments peut venir de l’incapacité des robots de se nettoyer. Les employés humains devront être vigilants quant à leur nettoyage afin de s’assurer qu’ils soient exempts de particules alimentaires qui peuvent permettre le développement de pathogènes.

     

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    Le reconnaissez-vous?

  • Le Monde sous ketamine

    Publié  dans Sciences et technologies, Sujets de société

    Le Monde craint une neuro-révolution et une neuro-dictature. Quand les communiqués de Google sont lus sous kétamine, le journalisme français avance.

    Par Baptiste Créteur.

    L’intelligence artificielle se développe : vite, régulons. Car si les machines devenaient plus intelligentes que nous, elles feraient surement les choses différemment, et le changement, c’est mal.

    Que les connexions entre machine et humain soient de plus en plus nombreuses dans le futur, et que l’interface entre eux soit de plus en plus permanente, n’est pas en soi une bonne chose. Tout dépend des limites que l’on se fixe, des objectifs que l’on poursuit, des principes qui régissent notre action. Et quand chacun peut choisir ses principes, rien ne va plus.

    Laurent Alexandre dans un article du Monde du 5 mai :

    “En quelques décennies, Google aura transformé l’humanité : d’un moteur de recherche, il sera devenu une neuroprothèse. « Dans environ quinze ans, Google fournira des réponses à vos questions avant même que vous ne les posiez. Google vous connaîtra mieux que votre compagne ou compagnon, mieux que vous-même probablement », a fièrement déclaré Ray Kurzweil, lequel est également persuadé que l’on pourra transférer notre mémoire et notre conscience dans des microprocesseurs dès 2045, ce qui permettrait à notre esprit de survivre à notre mort biologique. L’informatique et la neurologie ne feront qu’un !

    Ces neurotechnologies sont littéralement révolutionnaires en ce qu’elles bousculent l’ordre social. Pouvons-nous y échapper ? Une contre-neuro-révolution sera-t-elle possible ? Probablement pas. À terme, si Google réussit son pari, un être humain qui refuserait d’être hybridé avec des circuits électroniques ne serait guère compétitif sur le marché du travail. Imagine-t-on une société à deux vitesses, avec des humains non augmentés qui deviendront inévitablement des parias ? En outre, serait-il éthique de ne pas augmenter les capacités cognitives des gens peu doués ?

    Quelle est la première préoccupation d’un Français lorsque des avancées scientifiques majeures sont sur le point de transformer la société ? La compétitivité sur le marché du travail, les inégalités entre robots et cyborgs, la redistribution de l’intelligence artificielle. Aux enjeux majeurs du transhumanisme, qui verrait pour la première fois à notre connaissance une espèce s’intégrer à des outils qu’elle a créés, aux découvertes scientifiques mais aussi philosophiques qu’une intelligence supérieure par nature inconcevable pourrait nous apporter, se substituent les questions qu’un député lambda poserait à un ministre lambda un jour normal et pluvieux en France.

    “Le fondateur de Deep Mind, récemment racheté par Google, qui est un leader de l’intelligence artificielle, affirme lui aussi que cette dernière peut menacer l’humanité dès le XXIe siècle. À l’ère des prothèses cérébrales, le risque de neuro-manipulation, de neuro-hacking et donc de neuro-dictature est immense. Nous devons encadrer le pouvoir des neuro-révolutionnaires : la maîtrise de notre cerveau va devenir le premier des droits de l’homme.

    Le neuro-hacking a de beaux jours devant lui en tant que conte pour adolescents. Après le contrôle des foules par la propagande et l’exposition permanente à des agents chimiques, les chemtrails et le projet MK de la CIA. D’ici à ce que l’on comprenne que les menaces de contrôle des foules et la surveillance viennent toujours de celui à qui on souhaite systématiquement confier notre défense, l’État, la route est longue. Naomi Klein en fait même l’apanage du libéralisme moderne. Espérons qu’une intelligence supérieure, bien qu’artificielle, nous ouvre un jour les yeux.

  • et, au mépris du danger.... avancer vers l'Inconnu...

    Le vaisseau supraluminique de la NASA inspiré de Star Trek, rêve ou réalité ?

    La Nasa explore déjà l’éventualité du voyage interplanétaire à l’aide de technologies avancées. L’une des méthodes étudiées actuellement est le mécanisme de Mark Rademaker, un moteur à distorsion. Mais des méthodes encore plus fantaisistes sont déjà imaginées par les scientifiques de la NASA, comme le " trou de ver ".

     

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    satellite hélios

     

    Mark Rademaker a collaboré avec Harold G.White, ingénieur de la Nasa, sur un " vaisseau spatial " : un moteur à distorsion, semblable à celui du vaisseau de Star Trek. Ce  moteur permettrait à l’homme d’aller bien plus vite que l’engin spatial le plus rapide du moment, le satellite Hélios, qui pourrait atteindre les 720.000 KM/H, et doit être lancé en 2018.

    La science a permis à l’homme de découvrir diverses méthodes (théoriques) permettant de contourner la barrière de la vitesse de la lumière, qui ne pourra jamais être dépassée selon Einstein.

    Les scientifiques n’acceptent pas ces limites et de nombreuses hypothèses ont été explorées pour éviter le problème. Par exemple, le fait de passer par un " trou de ver " permettrait de se déplacer instantanément à travers l’espace.

    Miguel Alcubierre, un ingénieur mexicain, a proposé en 1994 la théorie de possibilité d’allonger l’espace pour qu’il se contracte à l’avant d’un vaisseau spatial, et qu’il s’étende derrière lui. Ce qui permettrait à un vaisseau spatial de " surfer " à l’intérieur de l’espace comme une sorte de bulle à énergie négative qui ne traverserait pas le " mur de la lumière ". Dans ce cas, la bulle ferait seulement changer l’espace, ce qui concorde encore avec la théorie d’Einstein. Ce procédé a été appelé la métrique d’Alcubierre, comme son auteur.

    Mais cette théorie présente aussi des inconvénients. Selon certains physiciens, un tel vaisseau spatial peut dégager une énergie capable de détruire tout ce qui se trouve sur son passage.

    L’homme va-t-il se lancer à la conquête des étoiles d’ici quelques décennies ? Si on fait confiance à la NASA, cela pourrait bien arriver même si, il faudra attendre un bon moment

     

  • Critique de la raison impure

    Paris, le samedi 14 juin 2014 – Nos sociétés occidentales ont tôt fait de donner des leçons à celles qu’ils taxent « d’obscurantistes » en raison de l’existence de pratiques, qui il est vrai, feraient honte aux philosophes des lumières. Pourtant, bien que maitrisant les plus technologies les plus pointues, bien que brandissant le dogme du rationalisme à la moindre occasion, nos pauvres mondes ne sont pas toujours si éloignés des rivages de l’obscurantisme.  Se parer d’argumentaires pseudo-scientifiques, s’appuyer sur des chiffres et tenter des déductions apparemment logiques n’y changent guère. Comme l’évoque ici Alain Fisch, spécialiste des maladies infectieuses et tropicales au Centre hospitalier Villeneuve Saint-Georges,  il n’est qu’à entendre les élucubrations des ligues anti-vaccins pour constater que les croyances du Moyen Age ne sont pas loin et que les leçons de John Stuart Mill ou d’Austin Bradford Hill sont loin d’avoir été apprises.

    Par le docteur Alain Fisch *

    En ce temps-là, les gens étaient crédules et superstitieux. Que deux évènements surviennent au même moment, ils ne manquaient pas de penser que l’un était la cause de l’autre.

    Et bien, cela dure encore, comme si l’humain était condamné à n’avoir de seul critère de causalité que la co-incidence temporelle.

    Les exemples de ce déficit d’analyse sont multiples : citons l’un d’entre eux, particulièrement amusant, ou plutôt affligeant. Le 16 juillet 1969 est lancée par la Nasa la fusée lunaire Saturn 5, programme Apollo 11. Neil Armstrong sera le premier humain à poser son pied sur la Lune. La médiatisation est gigantesque. Dans le même temps survient une importante épidémie de conjonctivite aiguë virale hémorragique en Afrique de l’Ouest liée à l’Enterovirus EV70. Les populations font immédiatement le lien entre ces deux évènements et en accuse le responsable : Apollo 11. A tel point que l’Enterovirus finira par porter le nom de virus Apollo. La relation de cause à effet ne fait effectivement aucun doute !

    Bien loin de John Stuart Mill et Austin Bradford Hill

    Dans l’histoire, de nombreux philosophes et penseurs (comme John Stuart Mill, 1843) et scientifiques ont tenté de mettre un terme à cette pensée primitive, sans grand succès puisqu’elle perdure. Plus récemment, en 1965, Austin Bradford Hill proposa sept critères de causalité nécessaires avant d’incriminer n’importe quoi, n’importe qui, désormais universellement reconnus.

    1.    Relation temporelle : certes, mais aussi…

    2.    Force de l’association (exemple historique : il y a une forte association entre le tabagisme et le cancer bronchique).

    3.    Relation dose effet (même exemple : plus le tabagisme est important, plus le risque cancéreux l’est aussi).

    4.    Temporalité de l’association : la cause suspectée doit impérativement précéder l’apparition de la maladie étudiée ; de la même manière, si disparaît la cause suspectée, la morbidité qui lui est imputée doit décroître proportionnellement.

    5.    Spécificité de l’association : une cause suspectée ne doit conduire qu’à la seule conséquence suspectée.

    6.    Reproductibilité : si une seule équipe de chercheurs trouve l’association entre la cause suspectée et la conséquence, la probabilité de lien causal est très faible ou nulle. Plus le nombre d’équipes est élevé qui retrouvent le lien, plus le lien est fort.

    7.    Plausibilité biologique de l’association. Plus l’association entre l’agent causal et la maladie est compatible avec les données de la science, plus fort sera ce critère ; et inversement.

    Après les vaccins ROR, hépatite B… le vaccin Gardasil® contre les papillomavirus responsables des cancers du col utérin est aujourd’hui attaqué par des ligues anti-vaccins. Attaqué par des gens qui n’ont pour seul critère de causalité que celui de la cohérence chronologique - soit un critère sur sept ! Le Moyen-âge et ses superstitions sont toujours là.

    Sur les délires et ravages de ceux qui ne respectent pas ces critères de bon sens, aux USA : voir http://www.contrepoints.org/2014/04/16/163023-les-vaccins-oppression-etatique

    Reproduit avec l'aimable autorisation du site Santé-Voyages.com

    *Centre hospitalier Villeneuve Saint-Georges.

    NDLR

    D'après des courbes épidémios déterrées par un copain allemand

    en 1900, 20% des enfants de moins de un an mourrait (France, Suède, Hollande etc... )

    La baisse de la mortalité infantile n'est pas arrivée par magie

  • La journée sans téléphone?

    Une éruption solaire va-t-elle interrompre les communications ce vendredi 13?

    Les téléphones portables pourraient cesser de fonctionner…

    Quand la superstition prend une forme réelle: ce vendredi 13 juin, une éruption solaire pourrait perturber le fonctionnement des satellites en gravitation autour de la Terre, rapporte le Daily Mail.

    Ce sont des éjections de masse coronale, plus connues sous l’abréviation CME (coronal mass ejection), provoquées par plusieurs éruptions solaires ayant eu lieu ces derniers jours, qui pourraient atteindre les alentours de la Terre ce vendredi. Des interruptions dans les communications spatiales et radio ont déjà été observées mardi et mercredi. Pas de panique, les éruptions solaires ne présentent aucun danger pour les Terriens: l’atmosphère qui entoure la planète bleue absorbe la grande majorité des particules émises. Mais les satellites, eux, peuvent être atteints et nos téléphones portables pourraient soudainement perdre tout réseau.

    La dernière fois que la Terre a été touchée par une éjection de masse coronale, en 1859, les boussoles avaient toutes perdu le Nord. Cette fois, ce sont les appareils électroniques qui pourraient être brouillés.