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Opinions - Page 75

  • L'art de voir la paille dans l'œil du voisin

    Le Qatar est " l’Allemagne nazie" du monde arabe selon le président mauritanien

    Le président mauritanien, Ould Abdelaziz s’est attaqué au pouvoir en place du Qatar, en déclarant que ce pays a détruit les peuples et les pays arabes, en les infestant de terroristes et de terrorisme. Il a ajouté que le Qatar est le principal pourvoyeur de terroristes du le monde arabe.

    Ould Abdelaziz a comparé le Qatar et ce qu’il a fait aux pays arabes à l’Allemagne Nazie et à ce qu’elle a occasionnée aux pays européens.

    Ould Abdelaziz a expliqué que la Mauritanie avait rompu, il y quelques mois, ses relations diplomatiques avec l’Emirat, avant de les rétablir, à cause des nombreux intérêts économiques en jeu.

    TN

  • Quand En Marche inclut le concept d'”islamophobie”

    dans une proposition de loi

     

    Grâce à En Marche, le délit de blasphème va pouvoir être rétabli en France si l’on n’y prend pas garde. Et ce sont les islamistes qui vont être contents!

    En effet, en proposant d’inclure dans l’exposé des motifs de l’article 5, l’islamophobie comme délit au même titre que l’antisémitisme ou le racisme, les députés qui défendent la proposition de loi contre la haine sur internet, sont parfaitement rentrés dans la logique des islamistes et se mettent inconsciemment au service de leurs objectifs : en adoptant leur sémantique, ils témoignent de l’emprise de cette idéologie dans le champ politique.

    Ils adoptent ainsi dans l’explication même des attendus de la loi, les propres termes des ennemis de la démocratie. C’est d’autant plus navrant qu’ils ne peuvent ignorer quels intérêts ils servent ainsi.

    L’escroquerie intellectuelle et politique que représente cette notion est connue, a été analysée, fait l’objet de livres brillants (comme celui de Philippe d’Iribarne). Il ne peut donc s’agir ici de naïveté mais bien d’un choix politique, lequel corrobore l’influence de la mouvance des frères musulmans au sein de ce gouvernement.

    Le terme " Islamophobie " ne signifie pas haine contre une personne à raison de sa croyance, il est utilisé par les islamistes dans un sens bien plus idéologique. Je donne ici la parole à Philippe d’Iribarne: " Le terme d’islamophobie vise à donner crédit à une thèse radicale selon laquelle l’Occident véhiculerait un rejet global, irrationnel et indiscriminé de tout ce qui touche à l’islam, de toutes ses pratiques, de tous les musulmans. " Au coeur de la notion d’Islamophobie, on trouve une haine des valeurs humanistes et universelles occidentales maquillées en victimisation de l’Islam. Là est le premier écueil.

    Le second n’est pas moins grave et concerne le rétablissement de la notion de blasphème à la faveur d’une loi aussi mal pensée que mal rédigée.

    Ainsi en Occident on peut se moquer, critiquer, détester n’importe quelle religion ou système philosophique. En revanche on n’a pas le droit de s’en prendre à une personne au nom de sa croyance. Autrement dit, en France, on a parfaitement le droit de trouver l’Islam (ou tout autre système religieux) dangereux, totalitaire, obscurantiste ou archaïque par exemple et de le dire. En revanche on n’a pas le droit de s’en prendre à un individu à raison de sa foi. Donc d’agresser un homme au nom de son appartenance à l’Islam ou toute autre religion.

    C’est ce qui s’appelle faire la distinction entre la peau et la chemise et c’est exactement ce qu’En Marche oublie de faire. En oubliant ce point essentiel, l’article incriminé aboutit donc à protéger le contenu d’une croyance, donc à rétablir un délit de blasphème, là où le droit français est clair : " La liberté d’expression ne saurait donc être limitée par la liberté de croyance. La seule limite en ce domaine est le respect de l’ordre public, qui prohibe l’incitation à la haine, la discrimination, ou encore l’incitation à la violence à l’égard non pas d’une religion, mais des personnes qui la pratiquent. La nuance peut paraître subtile mais elle est fondamentale, c’est le citoyen que protège la république, pas sa croyance. " (cf Hubert Lesaffre " En France le blasphème n’existe plus" Liberation, septembre 2012).

    Or, si on peut espérer que l’on ne retrouve pas ce terme dans la loi adoptée, on peut en revanche s’inquiéter de voir la logique des islamistes, comme une part de leur lexicologie, reprises par la majorité. Le pire c’est que cela n’étonne plus grand monde.

    https://celinepina.fr/2019/06/quand-en-marche-inclut-le-concept-dislamophobie-dans-une-proposition-de-loi/

     

    Bon, c'est une gauchiasse mais son article vaut pour que vous compreniez sous quelle dictature on vit désormais.

  • Celui qui dit la vérité doit être exécuté (chanson)

    Depuis mon passage sur LCI, dans la grande confrontation Zemmour/Cohn-Bendit sur LCI, j’ai été insultée par des voisins de mon village.

    Il y a un mois, j’ai été conviée sur le plateau de LCI pour participer, parmi six intervenants, à la grande confrontation entre Éric Zemmour et Daniel Cohn-Bendit sur le thème de l’Europe. La rédaction de LCI m’avait contactée pour intervenir sur le thème de l’immigration.

    Il y a plus de trois ans, le 13 novembre 2015, j’ai été confrontée à l’attentat du Bataclan car je vivais depuis dix ans dans l’immeuble de l’administration du Bataclan, juste à côté de la salle de concerts. Le soir de l’attaque, je me suis retrouvée seule face à un jeune homme décédé dans le bureau du Bataclan, à des scènes de chaos sur les trottoirs et à des images terribles de victimes grièvement blessées qui sont décédées dans les cours d’immeubles avoisinant le Bataclan.

    Après ce drame, j’ai décidé de quitter mon quartier endeuillé du 11e arrondissement de Paris pour déménager dans un petit village du Pas-de-Calais. La vie est certes plus agréable et calme mais nous vivons par ailleurs la réalité des migrants qui se déplacent dans toutes les petites gares de la région et qui sont logés dans de nombreuses villes du Nord de la France.

    Lors du débat sur LCI, j’ai voulu exprimer une vérité sur la signature islamique de l’attentat du Bataclan et mon inquiétude face à l’islamisation galopante de la France. J’ai évoqué notamment le développement du halal, les conversions à l’islam à travers les couples franco-musulmans et la prolifération de voiles islamiques sur notre territoire français. J’ai insisté sur le fait que cette immigration musulmane est un danger pour la cohésion de la Nation et la paix civile dans notre pays.

    Cette grande confrontation sur LCI a battu des records d’audience, l’émission a enregistré six fois plus de téléspectateurs que d’habitude, devançant ainsi toutes les chaînes d’informations nationales.

    De retour dans mon village du Pas-de-Calais, j’ai appris que de nombreux voisins ont suivi ce débat télévisé et certains m’ont félicitée pour ma franchise et mes prises de position à l’antenne. Toutefois, comme partout en France, la population de mon village est divisée d’un point de vue politique. De nombreux habitants sont sur une ligne gauchiste, refusant d’admettre le processus d’islamisation et la menace islamiste qui progresse chaque jour dans notre pays.

    J’en ai personnellement fait l’expérience au lendemain du débat sur LCI en recevant des messages d’insultes sur ma page Facebook de la part de voisins de mon village. Une voisine a notamment condamné mes propos pendant l’émission, considérant que ma prestation télévisée était " pitoyable " car j’avais osé faire un amalgame entre tous les musulmans. D’autres personnes de mon voisinage ont condamné mes positions en faveur d’Éric Zemmour ou du Rassemblement National. En quelques jours, mon nom a circulé dans mon village et je me suis retrouvée face à des inconnus qui multipliaient les propos malveillants à mon encontre sur Facebook. Aucune de ces personnes n’a eu un mot de soutien pour les victimes du Bataclan, bien au contraire, ils ont insisté sur le fait que cette attaque terroriste n’avait rien à voir avec les musulmans.

    Face à ces hostilités, j’ai été contrainte de faire une déposition auprès de la gendarmerie de mon village. Je sais que ma réputation est désormais ternie auprès de certaines personnes de mon entourage. Malgré tout, je ne regrette pas d’avoir pris la parole sur le plateau de LCI pour alerter l’opinion publique sur la montée de l’islam en France et pour honorer la mémoire des victimes du Bataclan qui ont tellement souffert.

    Caroline-Christa Bernard

      

    Il y a un jeune homme que j’aime beaucoup: châtain aux yeux bleus et mèche rebelle: Geoffroy Lejeune, 28 ans, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles. Je ne le connais pas, si on me demandait, je préférerais qu’il se coupe les cheveux, mais c’est une remarque de bonne femme. En plus, personne ne me l’a demandé, mon avis.

    Je l’apprécie encore plus depuis que j’ai découvert ce lien:

    http://www.fdesouche.com/1224469-geoffroy-lejeune-evoque-la-remigration-il-y-a-des-gens-qui-sont-francais-aujourdhui-qui-devraient-retourner-dans-leur-pays-dorigine

        " Il y a des gens qui possèdent la carte d’identité et qui ne partagent rien de la France. " @geoffroylejeune pic.twitter.com/ZT1D0fQXVK

         — Damien Rieu (@DamienRieu) June 18, 2019

     

    https://twitter.com/i/status/1140883710658699264

     

    Bravo, petit! En voici les termes exacts:

    " Il y a des gens qui sont Français aujourd’hui qui devraient retourner dans leur pays d’origine ". Vite, vite, jeune homme. Il y a urgence.

    La seule frontière qui compte aujourd’hui, c’est celle qui sépare les remplacistes des anti-remplacistes, ou réfractaires, ou résistants, ou dissidents (du remplacisme). D’un côté de cette frontière, il y tous ceux (les mauvais) qui consentent au Grand Remplacement, voire le promeuvent (les vraiment méchants), ou l’incarnent (les infâmes), ou qui le nient (les pathétiques); de l’autre il y a ceux qui le refusent de tout leur être, de toute leur chair, de toute leur âme. (moi, moi, moi!!)

    D’un côté, il y a ceux qui acceptent le changement de peuple et de civilisation, soit parce qu’ils en nient l’existence (les gros lâches), soit parce qu’ils n’en sont pas dérangés (les sales capitalistes), soit parce qu’il sert leurs intérêts (les vendus); de l’autre il y ceux qui aimeraient mieux mourir que de s’y résigner. (moi, moi, moi!!).

    D’un côté, il y a ceux pour qui l’occupation étrangère de notre pays n’est pas un problème, soit parce qu’ils ne la voient pas (les aveugles), soit parce qu’ils la jugent normale (les cons), inévitable (les ignorants), bien dans l’ordre des choses (les cathos); et de l’autre il y a ceux qui ne l’accepteront jamais. (moi, moi, moi!!).

    Il y a ceux que la colonisation de la France et de l’Europe laisse de marbre (est-ce possible?), ceux qui s’en réjouissent (salauds!), ceux qui ne s’en avisent pas (ceux qui ne lisent pas le journal), ou qui ne songent pas à la nommer de la sorte (les rampants); et il y a ceux qu’elle obsède comme un horrible cauchemar et qui n’ont qu’une hâte, s’en réveiller. (Comment saviez-vous ce qui m’obsède? On s’est déjà rencontrés?).

    On le voit, cette frontière concerne l’être, l’être même de notre patrie et de notre civilisation, et celui de chacun d’entre nous: leur existence, leur survie, leur persévérance dans l’être ou leur dissolution dans l’autre, dans le remplacement, dans le néant, l’ethnocide, le génocide par substitution, tels que les annoncent l’immigration de masse et l’islamisation méthodique de notre continent.

    La frontière n’est seulement politique, et pourtant tous les partis politiques sont du même côté d’elle, celui du remplacisme, des remplacistes et du Grand Remplacement: soit qu’ils s’en félicitent (les plus extrémistes), par antiracisme absolu (tiens, j’en connais même un!) ou par servilité impatient aux intérêts de l’hyper-classe (c’est quoi, ce bazar?); soit qu’il le nient (les plus bêtes ou les plus fourbes); soit qu’ils l’organisent (les collabos); soit enfin qu’ils s’en accommodent (les feignants), ou en le disant certains jours et en le niant le lendemain (les fluctuants) — un pas en avant, deux pas en arrière — (les danseurs-étoile).

    Ceux-là ne peuvent pas rompre tout à fait avec le remplacisme, même s’ils le critiquent, parce que le remplacisme c’est le système, c’est le pouvoir, ce sont les places, c’est l’argent, c’est l’accès aux médias, ce sont les médias eux-mêmes, dont il importe peu de connaître l’opinion politique mais beaucoup de savoir à qui ils appartiennent et d’où vient leur financement; car leur véritable opinion c’est celle-ci: le remplacisme global, l’immigration de masse, l’accroissement des besoins par la croissance démographique, les usines de fabrication de la MHI, la Matière Humaine Indifférenciée.

    Un constat: le Grand Remplacement est le seul problème sérieux, qui rend secondaires tous les autres, même les plus graves, et qui empêchera toujours de leur trouver une solution. (Parfois, je me demande même comment il est possible que des politiques se réunissent pour parler d’AUTRE CHOSE. Un peu comme si vous mettiez à jouer à la crapette dans votre maison en feu).

    Et la seule solution, que ce soit à l’insécurité ou à la surpopulation carcérale, au déséquilibre des comptes sociaux ou à l’artificalisation galopante, à la sécession des " quartiers " ou au réensauvagement de l’espèce, à l’hébétude hyper-violente, à l’expansion du totalitarisme islamique, c’est la remigration, la décolonisation, la libération du territoire. (Excellent choix!!!).

    Dans ces conditions pourquoi songer à une liste aux élections européennes? Nous n’avons pas un sou, nous n’avons aucun accès aux médias, c’est l’adversaire qui établit les règles du jeu et qui les fait appliquer. Nous partons vaincus d’avance, nous n’avons rien à faire sur un terrain qui n’est pas le nôtre et où tout est prévu pour nous perdre, puisque nous nommons seuls ce qui ne doit absolument pas être nommé et que les électeurs sont formatés dès l’enfance, par l’école, à ne pas voir, à ne pas entendre et à ne pas comprendre. Ces élections sont européennes, et c’est l’Europe entière et sa civilisation qui sont menacées de mort.

    L’Europe, il ne faut pas la quitter, il faut s’en emparer avec nos alliés et en chasser les traîtres, pour la reconstruire; il ne faut pas en sortir, il faut en sortir l’Afrique! Pour réveiller nos concitoyens hébétés, drogués, manipulés, nous devons saisir toutes les occasions qui se présentent, nous afficher partout et ne laisser passer aucune chance, même légale, même électorale, d’interrompre l’ethnocide en cours et d’attirer sur lui l’attention.

    Ce n’est pas parce qu’un combat menace de ne pas aboutir qu’il ne faut pas l’entreprendre. Avec toujours la même exigence: œuvrer au rassemblement de tous les Français, de tous les Européens, toutes sensibilités politiques confondues, pour affronter ensemble les périls de ce temps.

    Nous disposons d’une arme formidable, que les autres, par définition, n’ont pas: la vérité. On l’a vue renverser des murailles, et défaire d’un coup des systèmes presque aussi redoutables que celui auquel nous avons affaire, et comme lui construits sur le mensonge.

    Vous l’aurez peut-être remarqué, je n’ai pas rédigé seule ce texte, je m’en suis largement inspirée et y ai ajouté quelques remarques plus personnelles.

    https://aucoeurdunationalisme.blogspot.com/2019/05/renaud-camus-et-karim-ouchikh.html

     ⦁ Pas eu le temps de tout faire, il faut bien que mes abricots se transforment en confiture!

    Face au mondialisme, la Dissidence Française propose l’organisation sans délai d’une politique de remigration, c’est-à-dire d’inversion des flux migratoires, par 8 mesures immédiates et concrètes:

    ⦁ le rétablissement permanent des contrôles aux frontières;

    ⦁ l’instauration immédiate de la préférence nationale;

    ⦁ l’expulsion systématique des clandestins et délinquants étrangers ou binationaux;

    ⦁ l’abolition du droit d’asile et du regroupement familial;

    ⦁ la suppression de l’A.T.A., de l’A.M.E. et des allocations destinées aux clandestins et demandeurs d’asile;

    ⦁ la réforme du code de la nationalité, impliquant l’abolition du droit du sol et la réintroduction de la prééminence du droit du sang pour l’acquisition de la nationalité française;

    ⦁ la dissolution des associations immigrationnistes ou communautaristes et l’application des peines concernant l’aide au séjour irrégulier et l’emploi de travailleurs clandestins;

    ⦁ l’interdiction des financements publics ou étrangers des mosquées et l’interdiction des associations liés aux réseaux islamistes internationaux.

    Réalité du Grand Remplacement et nécessité de la remigration

    Pour la France, les Français d’abord.

    Anne Schubert

  • Pour commencer, détruire notre culture

    NE LAISSONS PAS FAIRE!

    L’héritier de Charles Trenet porte plainte contre le rappeur Nick Conrad

    Georges El Assidi estime que la chanson controversée du rappeur, "Doux pays", comporte des propos injurieux à l’égard de la mémoire de l’interprète de "Douce France" disparu en 2001.

    Son cœur a fait boum, mais contrairement au tube de Trenet, il n’était question ni de bonheur ni d’amour. "Je suis choqué que l’on salisse ainsi la mémoire de Charles", confie Georges El Assidi, meurtri après l’écoute de "Doux pays", chanson du rappeur Nick Conrad, dont le clip a été mis en ligne 17 mai. Son titre fait – objectivement – référence à " Douce France ", écrite par Charles Trenet en 1943, et les paroles évoquent aussi son auteur-compositeur-interprète: " Que dit l’autre con de Charles Trenet… N’a jamais été doux le pays".

    L’héritier de Trenet, qui se veut gardien de sa mémoire, a donc réagi. " Je ne pouvais pas laisser passer ça. Il salit Charles, il salit tout le monde, c’est outrageant. J’attaque, c’est parfaitement légitime ", développe Georges El Assidi, ex-secrétaire particulier du " Fou chantant " aujourd’hui âgé de 58 ans. Son avocat, Me Francis Pudlowski, a porté plainte, mardi auprès du doyen des juges d’instruction de Paris, contre Nick Conrad pour " injures publiques envers la mémoire d’un mort".

     […]

    LeParisien

  • Présidentielle 2022: l'hypothèse Éric Zemmour

    Ce n'est plus une petite musique, mais une fanfare qui entonne l'air du "Zemmour président" avec de plus en plus d'insistance. L'orchestre des idolâtres est naturellement composé de personnalités de droite – appelons-la, au choix, extrême, identitaire, réactionnaire, populiste... Récemment, c'est la rumeur d'une candidature avortée de Zemmour aux européennes sur la liste RN, qui a fait l'objet de quelques papiers dans la presse en ligne.

    En l'occurrence, ce n'est pas la première fois que le journaliste se voit proposer une investiture. Mais ses amis sont aujourd'hui formels: il pourrait se laisser convaincre par la prochaine élection présidentielle – bien qu'il hésiterait encore au regard des bouleversements que cela impliquerait dans sa vie privée. Il testerait même l'idée auprès de quelques proches. Et ceux qui travaillent à ce scénario affirment que l'argent ne sera pas pour lui un souci, tant les donateurs seraient nombreux. De même, n'aura-t-il aucun problème à s'entourer d'une armée de bénévoles.

    Contacté, Éric Zemmour répond que " les gens disent n'importe quoi !". En revanche, une chose est certaine: la recomposition politique de la droite s'accélère. Selon nos informations, Patrick Buisson et Éric Zemmour s'activent en coulisses pour donner une base doctrinale à la droite, susceptible de rallier les déçus de LR et de RN, mais aussi d'attirer des électeurs de La France insoumise. Car oui, pour eux, l'union des droites n'est désormais plus suffisante pour espérer l'emporter en 2022. Mais pourquoi chercher un représentant de cette droite quand on a la quasi-certitude que Marine Le Pen sera la candidate du RN dans trois ans? Là est le vrai sujet.

    Tout a-t-il été écrit?

    Comme Patrick Buisson, l'auteur du “Suicide français“ n'est pas tendre à l'égard de la présidente du RN. L'histoire Le Pen (Marine) et Zemmour reste d'ailleurs à raconter. Le journaliste du Figaro la trouve tout bonnement inapte, comme beaucoup de ceux qui gravitent autour du parti, ceux qui composent cette fameuse "droite hors les murs". Zemmour considère qu'elle a atteint un plafond de verre, qu'elle porte une malédiction liée à son nom, que le résultat des européennes est en réalité à relativiser et qu'en outre, elle se fourvoie dans son analyse des problèmes.

    S'il est moins dur avec Marion Maréchal, le journaliste voit d'un mauvais œil son libéralisme économique. "Alors, vas-y!". lui rétorquent ses proches qui voudraient le voir porter les thèmes du "grand remplacement", de "l'invasion migratoire" et de "l'islamisation de la France" en 2022 et éviter à tout prix un second tour Macron-Le Pen. Mais n'est-il pas périlleux d'être à ce point radical quand on aspire à parler à une partie des électeurs de Jean-Luc Mélenchon?

    Et lui-même, Zemmour, est-il suffisamment armé pour mener une campagne présidentielle, qui ne se fera pas sur le seul terrain de l'identité ? "Les gens s'en moquent. Ils veulent une direction, deux ou trois idées fortes, une incarnation, et se foutent des modalités d'application. Eric est une star", prêche un de ses admirateurs.

    En 2015, selon un sondage réalisé par Valeurs actuelles, 12% des Français se disaient prêts à voter pour Éric Zemmour. Dans son roman passionnant Une élection ordinaire (Ring), le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire, Geoffroy Lejeune, échafaude un tel scénario. Conseillé par Buisson, Zemmour annonce finalement sa candidature à la présidentielle, après avoir considéré qu'il était plus utile en tant qu'essayiste – un argument qu'il reprend parfois aujourd'hui. Qualifié pour le second tour et même vainqueur à la fin (Guaino est à Matignon, Marion Maréchal, aujourd'hui directrice de l'Issep, à l'Éducation), Zemmour sème le trouble à gauche, au point où certains peinent à choisir entre un candidat "xénophobe" et un candidat "libéral " incarné par François Hollande. "La fatigue des partis, le succès du populisme, la place des questions identitaires dans le débat public, tout concourait à l'émergence d'un candidat anti-système. Il avait saisi sa chance. Le paysage était en place, depuis plusieurs années", écrit, en 2015, Geoffroy Lejeune.

  • Hé oui, les hommes sont… des hommes!

    D-Day: tous les GI’s n’ont pas été des héros

    L’information sur les viols commis en France par les GI’s a longtemps été cantonnée aux cercles familiaux des témoins et des victimes. Il y a eu des viols et des crimes partout où les GI étaient stationnés, à Reims, Cherbourg, Brest, Le Havre, Caen… À la fin de l’été 1944, peu après l’invasion de la Normandie, des femmes commencent à se plaindre de viols commis par des soldats américains. Des centaines de cas sont rapportés. Mais difficile d’écorner l’image des libérateurs qui consentirent au sacrifice ultime.

     […] Dans Des "GI’s et des femmes", l’historienne américaine Mary Louise Roberts rapporte: "La nuit, des soldats ivres errent dans les rues en quête d’aventures sexuelles et les femmes ‘respectables’ ne peuvent plus sortir seules. Les GI ont grandi avec les récits des aventures de leurs pères, qui ont combattu en France en 1917-1918. Ces récits, qui font la part belle aux aventures sexuelles, ont amené toute une génération d’hommes à voir la France comme le pays du vin, des femmes et des chansons".

    D’ailleurs, l’encadrement militaire américain n’a rien fait pour casser les stéréotypes des " petites Françaises " peu farouches. Un GI assure : " Nous avions aussi entendu dire que ce que nous considérions comme de la perversion sexuelle était normal pour eux. " Joe Weston, un journaliste de Life, en 1945 : " La France est un gigantesque bordel habité par 40 millions d’hédonistes qui passent leur temps à manger, boire et faire l’amour. " Les Françaises ont la réputation d’être sans préjugés raciaux et sexuellement libérées. À la lecture de la presse militaire, en particulier le magazine Stars and Stripes, on réalise que toute l’expédition américaine en Normandie a été vendue aux soldats comme une formidable opportunité sexuelle.

     […] Les soldats qui rampent sous le feu allemand le 6 juin 1944 portent tous un lot de cinq préservatifs distribué avec leurs munitions […]

    Ainsi, l’opération "Overlord" ("Suzerain" en anglais) d’une " conquête territoriale [devient] une conquête érotique. Le mythe […] rassure les GI’s sur leur masculinité en leur offrant une fille à la fin de leur journée de combat ". Il s’en est suivi un tsunami de libido masculine, qui va se traduire par une vague de viols en Normandie, en août et septembre 1944. Selon l’historien américain Robert Lilly*, il y aurait eu 3500 viols commis par des soldats américains en France entre juin 1944 et la fin de la guerre. Leur nombre est difficile à établir car de nombreuses victimes n’ont jamais rapporté les faits auprès de la police. Les troupes américaines engagées ont commis 208 viols et une trentaine de meurtres dans le département de la Manche. Pour le seul mois de juin 1944, en Normandie, 175 soldats américains sont accusés de viol.

    Il y a de bonnes raisons de penser que les viols ici rapportés ne représentent qu’une fraction du nombre réel de ceux qui furent commis à la Libération par les troupes américaines. D’une part, les documents ne contiennent que les cas les plus brutaux. D’autre part, il est probable que de nombreuses victimes ne rapportèrent jamais les faits auprès de la police. Étudiant ce phénomène en Angleterre, Sir Leon Radinowicz estime que durant les années de guerre, 5 % seulement des victimes de viol portèrent plainte. Les contraintes sociales et culturelles de l’époque, et surtout la peur du scandale, n’encourageaient guère les femmes violées à parler, et il arrivait aussi que pour les mêmes raisons des membres de leur famille les en dissuadent. Il est impossible d’estimer le nombre exact de viols que commirent les troupes américaines en France à la Libération.

    Oui, il faut fêter les 75 ans du D-DAY, ses héros et ses victimes… toutes ses victimes !

    Robert Lilly, La face cachée des GI’s. Les viols commis par des soldats américains en France, en Angleterre et en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, Payot, 2008.

    Contrepoints