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Opinions - Page 77

  • Les militants anti-corridas sont bien silencieux quand il s’agit de l’Aïd el-Kebir…

    À cause d’un ministre qui a eu la mauvaise idée d’assister à une corrida, nous avons eu droit à des débats passionnés sur toutes les chaînes de télévision de France et de Navarre.

    De "beaux parleurs" se sont montrés "horrifié " par les tortures infligées à ce noble animal qu’est le taureau de combat.

    Je ne suis pas un fan de la corrida mais le taureau affronte l’homme, il se défend, attaque et succombe certes mais, quelquefois, c’est lui qui encorne le matador.

    J’ai assisté quelquefois à des corridas et il est vrai que le spectacle de ces picadors à cheval, brisant l’échine du taureau avec leur lance, est loin d’être plaisant, notamment quand le cheval est lui-même éventré.

    Mais le reste du spectacle, ce ballet entre le toréador et le taureau, ces passes virevoltantes, à quelques centimètres des cornes puissantes et dangereuses, c’est envoûtant!

    Cet homme à genoux, offrant sa poitrine devant les naseaux fumants de l’animal coléreux, et on le comprend, cela atteint le sublime!

    Et puis arrive l’instant de la mise à mort et c’est à ce moment que le sublime peut devenir "écœurant".

    Ou le matador, du premier coup de son épée sacrifie l’animal, qui succombe aussitôt, avec, mais il s’agit là, sans doute, de mon imagination, un regard reconnaissant vers celui qui l’a vaincu, et que lui n’a pu vaincre.

    Ou, celui que l’on ne peut plus appeler un " matador ", martyrise et torture son noble adversaire sans parvenir à le sublimer dans la mort et l’on assiste à ce spectacle révoltant de ce combattant qui ne paraît pas comprendre qu’on le fasse souffrir autant, après qu’il se soit battu avec fougue et dignité sous un soleil brûlant.

    Voilà pour la corrida!

    Or, je n’ai pas entendu un seul de ces "beaux parleurs", ces défenseurs des animaux, réclamer l’interdiction de l’Aïd el-Kébir parce qu’on égorgeait vivants des millions de moutons de par le monde!

    Ces moutons ne peuvent ni se défendre, ni attaquer. Ils subissent leur massacre en silence, dans l’ombre.

    Les moutons doivent être égorgés "avec dextérité" par le sacrificateur. (Selon la législation française) mais c’est bien loin d’être le cas partout dans le monde musulman où l’on assiste à des tueries sanguinaires, dans la fête et la joie, quand le couteau tranche la gorge de l’animal sans défense.

    N’est-ce pas également "avec dextérité" que le toréador doit mettre à mort le taureau? Avec, en plus, le respect dû à un adversaire qui lui a opposé une brillante résistance?

    A-t-on assisté une seule fois à l’attaque d’un sacrificateur par un mouton?

    Il faut un courage certain pour se placer debout face à un taureau de 600 kilos qui pénètre dans l’arène et fonce sur son adversaire.

    Est-ce que le sacrificateur du mouton aurait ce courage d’affronter un taureau?

    Il aurait fallu aussi un certain courage pour oser s’opposer publiquement à ces rites religieux qui imposent leur bestialité, leur violence et leur goût pour le sang répandu, dans ses lois et même dans ses "fêtes"!

    Il ne s’agit pas de criminaliser uniquement cette religion, bon nombre d’entre nous, quelle que soit leur religion, et même s’ils n’en ont pas, font preuve d’autant de sauvagerie.

    Ce courage, pas l’un d’entre vous, messieurs les "beaux-parleurs", ne l’avez présenté.

    On ne peut que s’en désoler!

    Il est vrai que vous préféreriez tous affronter un mouton bêlant qu’un taureau de combat!

    Manuel Gomez

    https://ripostelaique.com/les-militants-anti-corridas-sont-bien-silencieux-quand-il-sagit-de-laid-el-kebir.html

  • Libération de la France: quelques rappels historiques, et quelques chiffres…

    " La rapidité avec laquelle les divisions s’emparent, non sans de durs combats, de Toulon et de Marseille assure aux forces alliées un avantage excellent immédiat… Après ces opérations, la 1re armée pousse vers le nord au cours de l’automne et de l’hiver et se trouve engagée dans des combats difficiles et continus dans les Vosges; les formations nord-africaines, particulièrement les Tirailleurs et les Goumiers, jouent à nouveau un rôle essentiel dans la montagne, au prix de lourdes pertes… "

    (Anthony Clayton(1)).

    On a beau être, comme je le suis, un opposant farouche de Micron, on est parfois obligé de reconnaître et même d’admirer les talents d’illusionniste de ce petit homme narcissique.

    Il vient encore de nous en faire une belle démonstration en commémorant le débarquement en Provence le 15 août 1944. Ce fut un coup de maître, et disons-le, un coup de génie: sa cote de popularité va remonter en flèche auprès des militaires, qui aiment qu’on honore leurs combats (et leurs rares victoires); auprès des Franco-Maghrébins (d’Algérie, de Tunisie et du Maroc) qui essaient, depuis des années (2), de nous faire croire qu’on les a utilisés comme " chair à canon " pour libérer la métropole; auprès de " Pieds-Noirs " qui sont contents qu’on reconnaisse enfin leur participation à la libération de la patrie; et auprès des admirateurs de Sarkozizi, ce nain sautillant qui ne manque pas une occasion de flagorner et de caresser Micron dans le sens du poil. L’andouille de Tulle, lui, a décliné l’invitation ce qui prouve qu’il est un ingrat (et un nain gras).

    Des journaleux nous expliquent depuis hier que Micron, par cette commémoration, est dans la suite logique de son " itinérance mémorielle " à l’égard des Poilus de 14-18, et qu’il prend ainsi une dimension de chef d’État " disparue depuis le général de Gaulle ".

    Or Micron nous a simplement démontré sa capacité à dire tout et son contraire pour glaner quelques suffrages: il honore l’armée d’Afrique "et en même temps" il fustige le colonialisme et les "crimes contre l’humanité" commis en Algérie. En clair, il racole chez les musulmans!

    C’est une bonne chose que de saluer la libération de notre sol national, mais encore fait-il le faire avec un minimum d’honnêteté intellectuelle.

    Je voudrais, par exemple, qu’on arrête d’entretenir le mythe, aussi stupide que mensonger, de " la France libérée par elle-même " et du "premier résistant de France" boutant le Teuton hors de France à coups de croix de Lorraine, aidé par les FTP communistes (3).

    La " barbarie nazie " a été mise à bas par… 360 divisions soviétiques, et sur notre sol, par 90 divisions américaines, 20 divisions britanniques et… l’armée d’Afrique.

    Il n’est donc pas exagéré de dire que l’armée d’Afrique a libéré la France.

    Rappelons, pour mémoire, que lors du débarquement en Provence d’août 1944, le général Giraud mobilisa 27 classes de Français d’Algérie. Du jamais vu, même pendant la Grande Guerre!

    176 500 furent réellement incorporés. Ils se sont remarquablement battus et leur taux de pertes au feu fut deux fois supérieur à celui des autres unités alliées ayant participé, de près ou de loin, à la libération du sol national. Et tant pis s’il faut, ici, contredire les auteurs du film "indigènes" mais l’effort demandé aux musulmans fut moindre: sur 14 730 000 habitants de l’Algérie, 233 000 furent mobilisés soit 1,58% de la population. La majorité était constituée d’engagés volontaires.

    L’effort consenti librement par les musulmans d’Afrique du Nord (Algérie, Tunisie ET Maroc) fut 10 fois moins important que celui demandé aux " Pieds-Noirs ".

    À partir du 15 août 1944, ce sont environ 260 000 combattants de " l’armée B " du général de Lattre de Tassigny qui sont arrivés dans le sud de la France. 10% étaient originaires de la métropole (les " Français libres " de De Gaulle), 90% venaient d’Afrique du Nord dont une écrasante majorité pour les départements d’Algérie. (48% étaient des "Pieds-Noirs").

    Pour relativiser les choses, il faut se souvenir que le 6 juin 1944, les "Français libres" qui débarquèrent ce jour-là étaient… 170: les " bérets verts " du commando Kieffer.

    La 2e DB du général Leclerc – celle qui est entrée dans l’Histoire – n’a débarqué qu’en août 44, presque deux mois plus tard, sur le sol de France.

    Et, aussi glorieuse soit-elle, ce n’était jamais qu’UNE division.

    On va me dire que j’oublie "le poids considérable de la Résistance". Non, je n’oublie rien et j’ai un profond respect pour les vrais résistants. Ceux qui n’ont pas attendu les deux débarquements pour voler au secours de la victoire (4). Mais la Résistance, d’après l’historien Basil H. Liddell Hart, a représenté l’équivalent de deux divisions; deux… sur les 500 venues à bout du nazisme.

    Il faut se souvenir aussi que lors de la Libération, l’armée a réussi à incorporer – péniblement – moins de 100 000 résistants alors que, sur les trois départements d’Algérie, le général Giraud avait mobilisé 300 000 hommes.

    Pourquoi nos manuels d’histoire nous parlent-ils si peu de l’armée d’Afrique?

    Sans doute pour faire oublier qu’après une guerre gagnée militairement, le 19 mars 1962, la France a lâchement, tragiquement, honteusement, abandonné les Pieds-Noirs et les musulmans venus la libérer en 1944…

    Si Micron veut être honnête, il doit rendre hommage aux Pieds-Noirs pour l’effort consenti pour libérer la métropole. Il doit aussi reconnaître les bienfaits de l’œuvre française en Algérie et demander pardon de l’avoir qualifiée de crime contre l’humanité.

    Mais, s’il voulait être honnête, il ne serait pas président de la "Ripoux-blique"!

    Éric de Verdelhan

    1)- " Histoire de l’armée française en Afrique "  d’Anthony Clayton, (Albin Michel, 1994).

    2)- En particulier depuis la sortie du film de propagande "indigènes" réalisé par Rachid Bouchareb, en 2006. Avec ce film, Jacques Chirac découvrait, parait-il, le rôle des musulmans dans la libération de la France.

    3)- J’ai traité ce sujet dans mon livre " Mythes et Légendes du Maquis " (Éditions Muller, 2018).

    4)- Pas les salopards-revanchards qui punissaient la " collaboration horizontale " à coup de tondeuse!

  • Gauchiasse à vomir

    Au pourceau boursouflé Ribes, je dédie cette phrase de Céline à Sartre…

    "Au pourceau, l’ordure ne pue point", dit un proverbe français. Syllogisme évident: Jean-Michel Ribes aime l’ordure, donc Jean-Michel Ribes est un pourceau!

    Ribes, qui s’engloutit de lui-même, a encore frappé de ses petits doigts boudinés de courtisan sur le retour, qualifiant de " pourriture absolue " et de " bubon " Matteo Salvini, lequel a annoncé, jeudi dernier, sa rupture avec le Mouvement 5 Étoiles, réclamant dans la foulée des élections anticipées dont il sortirait, selon toute vraisemblance, vainqueur. Et ça, le purulent apatride qu’est Ribes ne peut le supporter.

    Ribes, est un "cultureux de gauche" plein de troubles, comme l’insinuait il y a quelques années Marianne – hebdomadaire intelligent quand il n’est pas bête –, narrant les déboires de ce dernier lorsqu’il eut à faire face au mouvement social des intermittents du spectacle tenant tête à son camarade François Hollande, alors président de la République. Pour en finir avec cette grogne, Ribes convoquait, déjà à l’époque, le danger du populisme, cette chose infâme venue des bas-fonds où l’on a le mauvais goût d’avoir faim de pain et de tranquillité plutôt que de mises en scène " adauchieuses ": " Il y a un moment où il faut savoir s’arrêter. Dans le climat populiste actuel, dans ce XXIe siècle qui ne démarre pas, sur cette planète où il y a des conflits partout, il faut accepter la négociation. Sinon c’est une déclaration de guerre. Et la guerre ça fait toujours des morts". Ribes démontrait là qu’il était un parfait, et non moins perfide, petit serpent sifflant et rampant du système. Un serpent qui siffle depuis trop longtemps sur nos têtes (dixit Racine)!

    Armé du "courage" qui sied à son troupeau – par exemple flinguer la Croix (voir l’indigente pièce "Golgota picnic"), mais pas le Croissant! –, Ribes se gave volontiers de subventions graisseuses pour proposer ses "subversives" mises en scène qui disent toute l’inanité du personnage.

    Se faire payer par l’argent du peuple ne l’empêche d’ailleurs pas de le vomir, ce peuple, en participant notamment à la diabolisation de Marine Le Pen. Voilà à quoi servent vos deniers, les gueux!

    Puis, après avoir pompiné Hollande, voilà qu’il salive avec Macron, le Ribes! Courtisan, je vous disais…: " Jean-Michel Ribes, directeur du théâtre parisien du Rond-Point, qui avait pris position entre les deux tours en faveur d’Emmanuel Macron, déclare à l’AFP qu’il " part plein d’espoir "". Peut-être que le nouveau président aura la possibilité de réunir tous les talents qui auraient dû travailler ensemble depuis très longtemps et qui en ont été empêchés par les clivages politiques. Je crois vraiment qu’il va permettre au pays de passer au XXIe siècle. Il faut qu’on arrête de téter le sein du XXe siècle. Je ne voudrais pas que cela recommence comme avec François Hollande le lendemain de son élection, qu’il y ait une grêle, un mitraillage contre lui. Ça suffit", avertit le metteur en scène".

     

    https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/jazz/macron-president-le-monde-de-la-culture-entre-le-soulagement-et-l-espoir_3280305.html

     

    Et pour dire sa " manière de penser, exhaler [son] ressentiment, vomir [sa] haine, expectorer [son] fiel, déterrer [son] indignation!" (dixit Flaubert), ce colombin cholérique a les médias à disposition. Pour avoir écouté parfois la glose glaireuse de l’intéressé, il a le talent de la pensée laxative, celle qui s’en va dans le tourbillon trouble des chasses d’eau!

    Ribes vomit donc tout ce qui relève de l’authentique et enracinée culture occidentale – celle que des Matteo Salvini ou des Marine Le Pen défendent –, ignorant, l’imbécile, qu’il en est là de sa liberté parce que, précisément, il est né en France, sur une terre occidentale, c’est-à-dire de culture chrétienne. Mais il serait vain d’expliquer à ce furoncle l’importance capitale du christianisme dans l’acquisition de la liberté et des savoirs – petite parenthèse: pour ce dernier point, je conseille aux lectrices et lecteurs cet excellent essai de Richard Bastien, " Le crépuscule du matérialisme ".

     

    Ribes, dont la flatulence verbale est un supplice pour qui a un peu de lettres et d’esprit (dixit Edmond Rostand), n’envisage la culture que par le prisme étroit et éminemment idéologique de la gauche libérale, s’asseyant sans doute allègrement sur Barrès, Bernanos, Mauriac, etc., autant d’auteurs prodigieux et enracinés. Si j’osais, je dirais qu’il n’y a aucun art chez Ribes, sinon quelques gesticulations plus ou moins inspirées, étant entendu que: " Une œuvre d’art, c’est le moyen d’une âme " (Maurice Barrès). Or, Ribes est une créature servile qui n’a d’âme que par procuration!

    Pour finir ma diatribe exutoire, je ne saurais résister plus longtemps à la tentation de dédier à la boursouflure ribéenne ces quelques mots jadis adressés par Céline à Sartre: " Satanée petite saloperie gavée de merde, tu me sors de l’entre-fesse pour me salir au dehors! […] Ici! Que je t’écrabouille! Oui!… Je le vois en photo, ces gros yeux… ce crochet… cette ventouse baveuse… c’est un cestode! "

    Charles Demassieux

    https://ripostelaique.com/au-pourceau-boursoufle-ribes-je-dedie-cette-phrase-de-celine-a-sartre.html

  • Emmanuelle Ducros révèle le malaise du journalisme en France

    La journaliste Emmanuelle Ducros fait l’objet d’attaques personnelles sur les réseaux sociaux. Alors qu’elle n’a fait que son métier : fouiner, remuer, secouer.

    Qu’il est facile de chasser une proie lorsqu’on est en meute!

    Les attaques répétées contre notre consœur Emmanuelle Ducros — sur Twitter essentiellement — montrent à quel point le journalisme, en France, se réduit à la course permanente contre les faits. L’attaque ad hominem est devenue la règle, dans ce milieu confiné où barbotent les pratiques d’antan, parmi lesquelles dominent l’entre-soi et la course aux subventions.

    Emmanuelle Ducros : la cible

    Sur le fond, rien de neuf. Les journaux se complaisent dans l’apologie du charlatanisme : en matière d’OGM, d’homéopathie, de climat, de glyphosate, l’information délivrée au lectorat d’une presse en crise se veut alarmiste et détachée des recommandations de la science.

    Tout cela est financé par l’argent des Français. Et lorsqu’une, ou deux, ou trois voix osent s’élever contre le consensus médiatique, la bronca gronde, obligeant le lecteur-contribuable à se montrer encore plus dépité.

    Vous n’avez pas honte ?

    La confiance dans les journalistes a encore baissé, relevait h16 dans un de nos récents éditos. La France figure parmi les pays où la liberté de la presse n’est guère plus que tolérée. Mais, pire ! cette liberté s’érode, comme nous l’avons expliqué le mois passé dans notre dossier consacré à la liberté d’expression.

     

    Sans subventions, sans aides extérieures et sans excès de parisianisme, Contrepoints explique depuis plusieurs années que le glyphosate est sans danger majeur pour l’être humain, que les OGM ont contribué au bien-être de l’humanité, que la science peut être peuplée de charlatans avides de pouvoir et d’argent, mais qu’elle ne doit pas être — circonvolution de l’esprit — dévoyée à l’idéologie anti-capitaliste, anti-riches, anti-développement.

    Les " ménages" journalistiques? Ils ont toujours existé. La soumission aux lobbies? Dans un monde parfait, elle ne devrait pas subsister. Mais la chasse aux sorcières pratiquée aujourd’hui par une presse aux abois et en déclin (financée par Facebook) est un marqueur de disruption. Emmanuelle Ducros s’inscrit dans la lignée des journalistes qui ont le courage de s’opposer au discours convenu dans 95% des rédactions de France. Elle a juste le tort de s’appuyer sur des faits contrevenant à ce consensus.

    Sans respect de la liberté d’expression, la presse française est condamnée. Sans respect de la personne censée incarner cette liberté d’expression, la presse française contribue à creuser davantage l’écart qui la sépare de son lectorat.

    Voilà pourquoi il nous faut soutenir Emmanuelle Ducros contre les chiens de garde du consensus médiatique.

    Ludovic Delory

    Journaliste, essayiste. Rédacteur en chef de Contrepoints.

  • Ben voyons!

    Comme d'habitude, les débiles pensent qu'ils sont entourés de débiles comme eux....

     

    Poitiers: un homme condamné pour en avoir poignardé un autre, "le coup de couteau serait parti tout seul"

    […]

    Lors de ce procès en comparution immédiate, le prévenu a tenté de convaincre le tribunal qu’il s’agissait d’un geste accidentel: "Je n’avais pas l’intention de me servir du couteau" dit d’emblée le prévenu. "Mais alors pourquoi être allé en chercher un?" lui demande le président. Et pas un petit. L’arme en question mesure -manche compris- près de quarante centimètres. "C’était pour l’impressionner", répond-t-il.

     […]

    Selon le prévenu, le coup de couteau serait parti tout seul en quelque sorte.

    "C’est rentré tout seul"

    Si je te fais pareil, tu verras que ça rentre tout seul, trouduc

    […]

    L’homme de 33 ans a donc été condamné à 4 ans de prison dont deux années ferme avec notamment obligation de soins. France Bleu

    4 ans de prison dont deux années ferme: Ben voyons, à ce stade, on est assuré que bientôt, on devra se promener en côte de maille pour éviter un sale coup.

    Depuis 1989-90, je disais à mon entourage et à mes cliente-s que nous aurions besoin de côte de maille, d'un gilet kevlar (c'était nouveau à l'époque) et d'un tank pour aller au supermarché quand je serais à la retraite. Une fois de plus, hélas, j'avais raison!

     

  • Bouleversements du climat: il peut nous détruire la santé

    Les conséquences psychologiques des inondations, canicules, feux de forêt et autres événements liés au réchauffement du climat sont loin d’être anodines et les scientifiques s’y intéressent pour mieux les appréhender.

    Cette année 2019 marque la fin du troisième Plan Santé Environnement (PNSE). L’objectif de ce plan était de réduire l’impact des facteurs environnementaux sur la santé mais, d’après les organismes chargés de l’évaluer, le PNSE n’aurait eu aucun effet positif.

     Ce contexte d’insuffisance et d’inefficacité des actions mises en place par les gouvernements pour enrayer le dérèglement climatique, provoque un profond sentiment d’insécurité à l’origine de ce que l’on appelle "l’anxiété climatique", l’une des nombreuses problématiques psychologiques décrites dans cet article.

    Dans un article paru dans la revue Current Opinion in Psychology, les chercheurs ont synthétisé les données existantes sur les impacts directs (stress thermique, conditions climatiques extrêmes) et indirects (pertes économiques, migrations forcées…) du changement climatique sur la santé mentale des individus, selon les événements auxquels ils pourront avoir à faire face :

    Evenements météorologiques extrêmes

    Ouragans, inondations, feux de forêt sont des catastrophes susceptibles de durer quelques heures ou quelques jours avec des conséquences matérielles et économiques graves et à long terme.

    Sur le plan mental, les études rapportent: anxiété, troubles de l’humeur, réaction de stress aigu, stress post-traumatique, perturbation du sommeil, suicide et idées suicidaires, sentiment de deuil, perte d’identité.

    Evènements météorologiques subaigus

    Les vagues de chaleur peuvent être des évènements aigus ou subaigus qui ont des conséquences psychologiques plus ou moins profondes selon leur durée. Les études enregistrent une augmentation de la criminalité et des comportements agressifs et un taux de suicide élevé en particulier chez les hommes et les personnes âgées.

    L’augmentation de la température ambiante entraîne aussi des dérèglements physiologiques, notamment une hypothyroïdie fonctionnelle qui se manifeste sous forme de léthargie, de mauvaise humeur et de troubles cognitifs avec un impact direct sur la santé mentale des individus.

    Changements environnementaux définitifs

    D’une manière plus générale, et malgré les objectifs internationaux, la hausse des températures et l’élévation du niveau de la mer devraient persister au cours du siècle. A terme les disparités et les conflits internationaux qu’engendreront les changements climatiques seront les principales menaces pour le bien-être social des populations.

     Cependant, dès aujourd’hui l’"anxiété climatique" (ou "éco-anxiété", " éco-paralysie "ou" sostalgie") apparaît déjà chez les jeunes des pays à revenus élevés.

    L’anxiété climatique serait due à une prise de conscience liée à la notion de dette écologique et l’impuissance que l’on éprouve à son égard. On observe chez ces personnes des comportements dépressifs poussant à des modes de vie autodestructeurs.

    Plus question de fermer les yeux ou de s’accabler sur le sort de l’humanité, des actes constructifs peuvent redonner confiance aux jeunes et limiter leur culpabilité. Selon une étude très récente publiée dans le Journal of public Health, la participation à des projets d’initiatives alimentaires locales pourrait par exemple s’avérer très positive, en agissant sur 4 facteurs reconnus pour influencer le bien-être: le lien avec la nature, la satisfaction des besoins psychologiques de base, de meilleurs régimes alimentaires et l'activité physique.

    Sources

    Palinkas LA, Wong M, Global climate change and mental health, Current Opinion in Psychology (2019)

    Zareen Pervez Bharucha, Netta Weinstein, Dave Watson, Steffen Boehm, Participation in local food projects is associated with better psychological