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Opinions - Page 81

  • Notre pays est en train de disparaître dans l’indifférence générale

    L’invasion du Panthéon par des sans-papiers, les violences commises par des supporters franco-algériens dans plusieurs villes de France pour saluer la victoire de l’équipe algérienne de foot, les 1 000 agressions gratuites quotidiennes, les attaques de commissariats, les viols impunis, les crimes en tous genres et toute cette délinquance d’origine immigrée qui remplit nos prisons, phénomène impensable il y a trente ans, illustrent sans contestation possible le naufrage de notre France millénaire et le désastre absolu de l’immigration extra-européenne. Notre pays est en train de disparaître dans l’indifférence générale.

    Et même pire! À chaque élection, les Français en redemandent et votent pour ceux qui ont programmé leur disparition et détruisent l’avenir de leurs enfants. Comprenne qui pourra.

    Qui peut encore espérer une France sereine dans les années qui viennent?

    Qui peut contester les prédictions de Gérard Collomb annonçant un terrible face-à-face dans les cinq à six prochaines années, avec des millions d’immigrés qui refusent de s’intégrer et crachent sur notre pays?

    Qui peut encore prétendre que l’immigration est une chance pour la France, alors que des milliers de jeunes Franco-Algériens supporters de l’équipe algérienne manifestent leur haine de leur pays d’accueil et saccagent les Champs-Élysées en brandissant le drapeau de leur pays d’origine?

    Des millions de jeunes immigrés ne sont français que pour bénéficier de l’Eldorado social mais restent attachés à leur culture d’origine, totalement incompatible avec la nôtre. Pour eux, l’intégration est une trahison de leurs origines.

    Il suffit de voir combien le patriotisme de Patrice Quarteron est traîné dans la boue pour mesurer la profondeur du mal. Un Antillais n’a pas le droit d’aimer la France, son pays, sans être insulté et humilié. Des Patrice Quarteron, il en faudrait pourtant des légions dans nos banlieues qui font sécession.

    Toute la jeunesse africaine et maghrébine rêve de venir en France, mais une fois sur place, ces jeunes exploitent la faiblesse et la lâcheté de nos élus pour imposer leur culture et cracher sur la République. Les jeunes Franco-Algériens se sentent avant tout algériens.

    L’intégration soi-disant réussie, c’est cette photo au soir de l’élection de François Hollande: on aperçoit un seul drapeau français, en bas à droite de l’image. Et depuis 2012, tout a empiré de façon dramatique.

    Manipulés par des barbus qu’on laisse faire, de plus en plus de jeunes musulmans rêvent d’instaurer la charia pour islamiser cet Occident qu’ils vomissent.

    Partout en Europe, les immigrés refusent de s’intégrer et tiennent le podium de la délinquance. Le droit à la différence a détruit la nation et le mal n’en est qu’à ses débuts. Comme disait JMLP il y a trente ans, "Vous n’avez encore rien vu de ce qui vous attend". Aujourd’hui, c’est Gérard Collomb, l’homme le mieux renseigné de France avant de quitter la place Beauvau, qui parle comme le fondateur du FN.

    La France qui a rayonné si longtemps à travers le monde n’est plus qu’une nation avachie, sans force ni courage, dirigée par des pleutres et des traîtres qui n’ont qu’une obsession : la détruire et faire le procès incessant du peuple français, coupable de tous les maux depuis le nuit des temps. Un ramassis de salauds de Blancs colonialistes, esclavagistes, racistes et islamophobes.

    Nous célébrons le 14 juillet avec drapeau et Marseillaise, alors que le patriotisme est de plus en plus souvent suspecté de racisme et d’islamophobie par les apôtres du multiculturalisme.

    Les immigrés franco-algériens ont le droit de préférer l’Algérie à la France qui les accueille, mais les Français de souche n’ont pas le droit de défendre leur culture et leurs racines.

    C’est cela la religion du multiculturalisme à sens unique. L’effacement devant les minorités et la capitulation devant les communautarismes.

    Que des jeunes immigrés saccagent nos villes en toute impunité, que des sans-papiers hors la loi envahissent le Panthéon pour exiger leur régularisation, en sommant le Premier ministre de les recevoir, en dit long sur le délabrement moral de la nation.

    Jamais de Gaulle n’aurait accepté le centième des humiliations que les immigrés infligent à la France, assurés de l’absence totale de réponse pénale.

    Il n’y a rien à attendre des dirigeants soumis au mondialisme. Macron a signé le pacte de Marrakech qui accorde aux clandestins les mêmes droits qu’aux réfugiés.

    Il s’opposera toujours à l’application de la tolérance zéro en matière de délinquance juvénile.

    Il ne supprimera jamais les allocations aux familles de délinquants, qui se foutent pas mal des rappels à la loi prononcés par un juge biberonné au politiquement correct.

    Il ne supprimera jamais la double nationalité, qui est une hérésie avec des binationaux qui haïssent la France, à tous ceux qui sont français pour le social mais choisissent de rester étrangers dès qu’on leur demande de s’intégrer.

    Le salut ne peut venir que du peuple français, en votant pour de vrais patriotes qui font passer l’avenir de la France et des générations futures avant leurs propres intérêts.

    Nous sommes dirigés par des mondialistes qui rêvent d’un gouvernement mondial supranational. Leur funeste projet passe par la destruction programmée des nations européennes. C’est le rêve de l’UE qui nous a confisqué notre souveraineté. C’est l’objectif des Nations unies qui nous imposent le Pacte de Marrakech.

    À quand le grand sursaut national pour reprendre notre destin en mains?

    Quand l’électeur aura compris que l’avenir de la France se résume en deux mots, intégration ou guerre civile, il votera enfin pour l’avenir de ses propres enfants et pas pour la carrière des fossoyeurs de la nation.

    https://ripostelaique.com/notre-pays-est-en-train-de-disparaitre-dans-lindifference-generale.html

  • Brigitte Trogneux n’a jamais été condamnée pour son acte criminel…

    Cette épouse de chef d’État, qui le suit partout et se mêle très ouvertement des choses de la vie publique en semblant croire que son avis intéresse tout le monde, oublie peut-être le passé trouble et délictueux dans lequel elle a été une personne indigne, malhonnête, adultère et choquante pour toute sa famille, n’est pas l’oie blanche dont elle voudrait se donner l’apparence.

    J’ai voulu revenir sur le statut de délinquante ou de criminelle (aux USA c’est un crime) de cette femme qui n’a jamais été condamnée pour son acte scandaleux et a encore moins purgé de peine.

    Et je serais curieux de savoir comment elle aurait réagi si un de ses enfants mineurs avait été détourné par un de ses enseignants adultes, de 24 ans plus âgé que lui, marié, père ou mère de trois enfants et détenteur par la loi et par sa fonction d’une autorité éducative sur des collégiens ou des lycéens mineurs.

    Je ne pense pas qu’il faille passer sous silence ces événements anciens qui ont, aujourd’hui, une résonnance particulière dans le contexte extrêmement tendu d’une société aux abois en ce qui concerne le sexe, la pédophilie, le viol, l’âge de la majorité sexuelle, etc…

    Brigitte Macron (née Trogneux, ex-Auzière), née le 13 avril 1953 à Amiens.

    Brigitte Marie-Claude Trogneux est issue d’une famille de chocolatiers amiénois réputés pour leurs macarons. Elle est la fille de Jean Trogneux (1909-1994) et de son épouse Simone Pujol (1913-1998), et la plus jeune de leurs six enfants. Le 9 novembre 2018, son frère aîné Jean-Claude Trogneux meurt à l’âge de 85 ans. Brigitte Trogneux épouse, le 22 juin 1974, André-Louis Auzière, jeune homme de son milieu social et futur banquier, avec qui elle a trois enfants, Sébastien (1975), Laurence (1977) et Tiphaine (1984), respectivement ingénieur statisticien (diplômé de l’École nationale de la statistique et de l’analyse de l’information (ENSAI)), cardiologue et avocate.

    En mai 1993, dans l’atelier de théâtre qu’elle anime au lycée de la Providence, elle remarque Emmanuel Macron, alors âgé de quinze ans et élève de seconde dans la même classe que sa fille Laurence.

    L’année suivante, le couple commence une relation. La différence d’âge (de plus de 24 années) entre les deux amants provoque un scandale dans la famille Trogneux : leur relation tombe sous le coup de la loi du 23 décembre 1980 et du délit d’atteinte sexuelle, qui dispose qu’un enseignant qui a des relations sexuelles avec un élève mineur âgé de plus de quinze ans encourt jusqu’à trois ans de prison. Leur relation se poursuit discrètement à Paris, où Emmanuel Macron entre en classe de terminale, puis en classe préparatoire littéraire au lycée Henri-IV.

    Brigitte Trogneux divorce le 26 janvier 2006 d’André-Louis Auzière. Le 20 octobre 2007, elle épouse Emmanuel Macron au Touquet-Paris-Plage, où elle possède une maison. Son nouveau mari, alors inspecteur des finances, quitte la fonction publique pour rejoindre la banque Rothschild.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Brigitte_Macron

    Il convient avant tout de remettre les choses dans le cadre de leur époque, en 1993.

    La loi était alors très claire : un enseignant majeur qui débauche et détourne un enfant mineur de moins de 18 ans et a des relations sexuelles avec lui, encourt une peine de prison de 3 ans et une amende de 45 000 euros.

    (L’article 227-27 du Code pénal prévoit le cas où le mineur a plus de quinze ans et que l’atteinte sexuelle – sans violence, contrainte, menace ni surprise – a été réalisée par un ascendant ou par une personne ayant autorité sur la victime ou par une personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions :

    " Les atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise sur un mineur âgé de plus de quinze ans sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende :

    – Lorsqu’elles sont commises par un ascendant ou par toute autre personne ayant sur la victime une autorité de droit ou de fait ; – Lorsqu’elles sont commises par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions".

    Article 227-27 du Code pénal)

    Dans le passé, il y a eu de nombreuses affaires de détournement de mineurs commis pas des employeurs, des enseignants ou toutes personnes ayant eu une autorité sur des enfants mineurs.

    On ne cesse de parler, par exemple, des viols commis sur des enfants par des prêtres ou des religieux catholiques ou autres.

    On se souvient de certains films, comme " Mourir d’aimer ", basé sur une histoire vraie, où une enseignante majeure et un de ses élèves de 17 ans et demi étaient tombés amoureux l’un de l’autre, entraînant un scandale retentissant et l’emprisonnement du professeur.

    Il faut quand même considérer que les lois, a priori, ne sont pas faites pour les chiens et qu’il faudrait les respecter un peu.

    La loi ne prévoit pas, et on le comprend, que l’amour d’un enfant pour un adulte, ou inversement, puisse être un facteur d’indulgence.

    Les personnes majeures ayant autorité sur des enfants doivent être les premiers à respecter les lois, ne serait-ce, au minimum, pour la valeur de l’exemplarité.

    Il existe aussi un paramètre intéressant qui est celui de la différence de traitement des faits selon qu’il s’agit d’abus sexuels d’un homme adulte sur une fille mineure ou d’une femme adulte sur un garçon mineur.

    Mais dans ces familles de la discrète bourgeoisie de ces petites villes de province, il se passe souvent des choses qui restent des secrets bien cachés ou que la justice, elle-même, tente d’étouffer, appartenant à cette même classe bourgeoise dans laquelle elle compte de nombreux amis.

    En attendant, j’estime que cette femme délinquante, mais non condamnée par une justice au service de la bourgeoisie, ne devrait pas la ramener en politique, comme si elle se croyait en légitimité éthique et morale de donner des conseils à 70 millions d’hommes et de femmes en France, ce qui n’est pas le cas.

    Nous n’avons jamais commis une telle chose, nous !

    VIDÉO. Rétention des notes du bac : " On ne peut pas prendre nos enfants et leur famille en otage ", lance Emmanuel Macron.

    https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/video-retention-des-notes-du-bac-on-ne-peut-pas-prendre-nos-enfants-et-leur-famille-en-otage-lance-emmanuel-macron_3525565.html?fbclid=IwAR1pXU9y0yhNcfAttBOM5i-DpgqP3O22ueJVL0sy0OqCHWrOKk8sb0_D9k4

    Lui qui, précisément, n’a jamais voulu avoir d’enfant et qui n’a aucune idée de ce que peut signifier être père…

    Qu’il commence par s’occuper de donner à manger à nos pauvres !!

    Laurent Droit

    https://ripostelaique.com/brigitte-trogneux-na-jamais-ete-condamnee-pour-son-acte-criminel.html

     

     

  • Homard m'a tuer.......

    Lui-là, c'est un homard!

    Par la faute de Mediapart, nous voilà avec un François de Rugy sur les bras, bien embarrassé pour justifier ces dîners fastueux qu’il donnait du temps où il était président de l’Assemblée nationale. Le ministre tente la technique du "J’assume". Un grand classique macronien. Comprenons-le, il s’agissait de "dîners informels liés à l’exercice de ses fonctions avec des personnalités issues de la société civile". Sur ce point, tout le monde est d’accord: à moins de 500 euros la bouteille, les personnalités issues de la société civile ne se déplacent pas.

    Les divers responsables censés avoir pris part aux festivités seraient partis face à un plat de homards trop petits.

    Quant à des crevettes, n’en parlons pas: il y aurait eu outrage. Vexation générale s’il avait été avéré que le festin n’était pas aux frais du contribuable.

    Léger retard à l’assumage dans le couple de Rugy. Tandis que monsieur affirme qu’il n’y avait là que peu d’amis, de son côté, madame déclare à Mediapart que les invités appartenaient dans leur majorité au cercle amical. L’enquête pourrait déterminer que François de Rugy parlait des homards. Et il est vrai qu’il ne les connaissait pas.

    Très conscient du caractère exceptionnel de ces agapes, François de Rugy posait assis à la table pour une photo-souvenir. Seul, avant l’arrivée des convives si exigeants. Madame à côté d’une bouteille de pommard, les homards, la table somptueusement décorée, étaient également immortalisés.

    Il fallait garder une trace de cette débauche de luxe. Montrer le chef-d’œuvre aux enfants, aux collègues et surtout aux amis qui n’avaient pas pu venir. Comme une manière de les inciter à ne pas rater la prochaine ripaille. En aucune manière, le ministre ne semblait trouver matière à scandale dans cet étalage de mets et de breuvages dispendieux mis sur l’ardoise des finances publiques. Un petit plaisir dans la dure vie d’un agent de l’État.

    L’un des arguments de François de Rugy pour expliquer cette dizaine de soirées de gala vaut le détour: "On reproche souvent aux hommes et aux femmes politiques d’être coupés, j’ai toujours souhaité que l’Assemblée nationale soit ouverte“.

    Le retour au réel n’est pas pour demain. Ne pas se couper du quotidien des Français à coups de petites cuillères en or et de homards XXL est une curiosité. De l’ésotérisme parlementaire. Faisaient-ils tourner les tables pour entrer en contact avec les esprits des smicards? Gilet jaune, es-tu là?".

    La table se soulevait, les sauces étaient renversées… L’Assemblée nationale s’ouvrait enfin au petit peuple. Frais de détachant non compris.

    Après examen sérieux de la photographie des crustacés, il apparaît, sauf erreur de ma part, qu’il s’agit non pas de homards mais de langoustes. Un site connaisseur de la question informe qu’elles sont encore plus chères que le homard.

    Ah zut… Edwy Plenel va tomber sous le coup de la loi anti-"fake news". Accusé de haine envers les fruits de mer. De discrimination, d’amalgame, de racisme anti-langouste… Ce rebondissement de l’affaire fera l’objet d’un dîner avec des représentants de la société civile. Frites à volonté.

    https://www.bvoltaire.fr/les-agapes-somptueuses-de-francois-de-rugy

  • Sciences: les nouveaux obscurantistes

     […] L’ampleur du phénomène devrait inquiéter, parce qu’il percole (hé crétin, tu bois trop de café: on dit: infuse…) dangereusement dans la société. Tous les sondages précités font la même analyse: les plus jeunes se trouvent être les plus défiants vis-à-vis de la science. Un fossé générationnel se creuse insidieusement.

    Aux Etats-Unis, une professeur de biologie à au William College, une université privée du Massachusetts, a fait part dans une retentissante tribune sur le site The Atlantic de son désarroi face à sa difficulté à enseigner à certains de ses élèves des notions de biologie et de génétique (héritabilité, QI, etc.) et de se sentir contestée au nom de "l’égalité, de l’antiracisme et de l’antisexisme". Avant de conclure: "Si les étudiants [continuent à nier] l’évidence scientifique, cela aura un effet sur la façon dont les professeurs enseigneront“.

    On va tous se retrouver à l'obscurantisme du Moyen-âge!

    De ce côté-ci de l’Atlantique, les effets de ce nouveau politiquement correct ne se font pas autant ressentir sur les bancs des facs: "Je ne crois pas que nous rencontrons le même type d’opposition, confie Erwann Gueguen, chercheur en microbiologie à l’université Claude-Bernard-Lyon I. Sur ces questions, mes étudiants peuvent engager une discussion, mais ne sont pas dans la contestation. "En revanche, cette résistance semble perceptible aujourd’hui au niveau du secondaire, où des élèves plus jeunes peuvent être guidés par des croyances religieuses“.

    L’Express

    Obscurantisme, etc…

     

  • BOYCOTTEZ CARREFOUR!

    Étampes: elle fait ses courses en brassière de sport, l’une des employées lui demande de se couvrir

    Amandine terminait ses achats au Carrefour d’Étampes quand elle a été interpellée par l’une des salariées au sujet de sa tenue vestimentaire, jugée inappropriée.

    À Étampes, le 6 juillet 2019. Des clientes ont proposé à Amandine de la prendre en photo à la sortie du magasin pour montrer que sa tenue vestimentaire n’était pas "indécente".

    Par Pauline Darvey

    Un legging et une brassière de sport bleu ciel. Samedi, en début d'après-midi, Amandine terminait tranquillement ses courses au Carrefour d'Étampes dans cette tenue, quand l'une des employées est venue l'aborder dans un rayon. "Elle m'a dit: La prochaine fois, songez à ne plus venir habiller comme ça", raconte cette coach sportive, installée dans la ville depuis une dizaine d'années. Amandine croit d'abord à une plaisanterie. Interloquée, elle demande plus de précisions à son interlocutrice qui persiste. "Là vous êtes habillée trop court, lui aurait signifié la salariée. Il faut mettre quelque chose de plus long par-dessus. Vous avez dû passer entre les mailles du filet à l'entrée. Mais la prochaine fois que vous venez, veillez à mettre une tenue autre que celle-ci“.

    "Je lui ai répondu que ça ne risquait pas d'arriver, reprend la trentenaire. Car je ne mettrai plus les pieds dans ce magasin, alors que je suis cliente depuis super longtemps. "Car Amandine est une habituée des lieux. "Il y a 5 ou 6 ans, avec le précédent directeur, j'y ai même organisé un flash-mob et d'autres prestations de fitness", témoigne la cliente, qui assure être venue à de très nombreuses reprises faire ses courses en tenue de sport. "C'est mon métier, insiste-t-elle. Là, je sortais d'un cours. Ça veut dire quoi? Que ma tenue de travail est indécente. Je me suis sentie humiliée“.

    "Abasourdie", Amandine erre quelques minutes dans les rayons avec son chariot "bien rempli". "Je faisais mes courses pour un repas d'anniversaire que j'organisais le lendemain pour fêter mes 39 ans", précise-t-elle. La prof de fitness finit par se présenter à la caisse du magasin. "Je me suis dit que j'allais quand même demander aux gens qui m'entouraient ce qu'ils pensaient de ma tenue", reprend-elle.

    Les clients présents la rassurent tous. "Tout le monde m'a dit : Elle est belle votre tenue, Il n'y a rien de choquant, assure-t-elle. Même le caissier m'a soutenue“. "Quand elle m'a raconté ce qui s'était passé, j'ai trouvé ça choquant et inapproprié, témoigne-t-il. Cette dame était habillée tout à fait correctement. "Quand Amandine lui demande si elle peut rencontrer la directrice du magasin, le caissier se renseigne auprès de ses responsables et lui conseille d'aller directement au poste de sécurité.

    En s'y rendant, la coach découvre que l'une des responsables de ce service n'est autre… que l'employée qui lui a fait des remarques. "C'est là qu'elle m'a dit qu'un client était venu la voir pour lui dire que je portais une tenue incorrecte, rapporte-t-elle. Un autre salarié a pris ma défense. Mais elle est restée campée sur ses positions! "Furieuse, Amandine quitte l'hypermarché en lui lançant un "Vous entendrez parler de moi!"

    Des commentaires racistes

    "À la sortie, des clientes m'ont proposé de me prendre en photo devant le magasin", poursuit-elle. Quelques minutes plus tard, elle publie le cliché sur Facebook accompagné d'un petit texte qui explique sa péripétie.

    Plus de 8 000 partages plus tard, Amandine a réussi à "faire parler d'elle". Son seul regret: les nombreuses remarques racistes qui se sont glissées parmi les quelque 3 500 commentaires suscités par son post. "Je ne cautionne pas ces propos anti-musulmans ou juifs", tranche-t-elle. Il faut dire qu'Amandine était loin de se douter que sa publication serait autant relayée et commentée. "J'ai fait ça pour que ça ne se reproduise plus, souligne-t-elle. Les femmes doivent pouvoir avoir la liberté de s'habiller comme elles le souhaitent, tant que ça reste correct“.

    Une position également partagée par son compagnon. "Un homme qui se balade en débardeur ça ne pose pas de problème, mais une femme qui fait du sport en débardeur, ça ne passe pas, peste ce directeur d'un magasin de décoration. Cela veut dire que Carrefour soutient l'idée que les femmes n'ont pas le droit de s'habiller légèrement. "Du côté de l'enseigne, on assure que la directrice du magasin a d'ores et déjà tenté de joindre la cliente pour lui présenter ses excuses. "Et elle a également re-sensibilisé tous ses collaborateurs pour que cela ne se reproduise pas", affirme l'une des porte-parole du siège.

    BOYCOTTEZ CARREFOUR!