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L’ex-ministre du Travail Muriel Pénicaud, remerciée en juillet lors de la nomination de Jean Castex à Matignon, a été nommée mercredi 26 août représentante permanente de la France auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Agée de 65 ans, elle a effectué une partie de sa carrière dans le secteur privé, notamment comme DRH chez le géant agroalimentaire Danone.
Elle a par ailleurs été conseillère de Martine Aubry au ministère de la Formation professionnelle au début des années 90, après un début de carrière dans les collectivités territoriales.
Son nom restera accolé à la première réforme du quinquennat d’Emmanuel Macron, celle des ordonnances travail, menée en un éclair et sans grande contestation sociale en 2017. Muriel Pénicaud, qui se définit à la fois comme «sociale et libérale», a ensuite enchaîné avec une réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle ainsi que de premières mesures sur l’assurance chômage. Elle n’a pas été renouvelée en juillet pour faire rempart à la crise liée au coronavirus malgré une approche éco-sociale jugée «en ligne» avec celle du chef de l’État.
Le Figaro
Regardez sur mon site, fin de page la différence!
Elle a dépassé l'âge de la retraite!
Ridée comme une vieille pomme car, la méchanceté se porte sur le visage
Lettre signée d'un gynécologue connu de Toulouse :
Moment de grand bonheur en salle de naissance
Accouchement de rêve.
Refus de péridurale.
Patiente voilée, le mari ne souhaite pas qu’un homme" s’en occupe (bien que largement prévenu à l’avance. Document en cours de grossesse, explications orales.
De garde, j’y vais quand même et m’impose.
Accouchement dans les hurlements et les contorsions, dans la panique maternelle et le père barbu qui donne les ordres à tout le monde.
L’enfant se prénomme joyeusement Oussama ; juste à sa sortie, le père s'est prosterné et a fait sur le sol de la salle de naissance la prière, en direction de la Mecque (direction qu’il avait préalablement repérée).
Puis des chants religieux aux oreilles de l’enfant, à droite, à gauche. Et la mère, il ne la regarde plus, elle a bien servi, et je suppose que le voile va vite être remis sur son visage tentateur.
Ras le bol de cela.
La tolérance a des limites, qui se franchissent chaque jour plus loin.
Dans la ville de Mohamed Merah, je m’interroge sur le devenir de la société dans laquelle je vis et je suis inquiet.
Mes propos ne sont ni racistes, ni discriminatoires ; ils sont ceux d’un praticien inquiet de voir la religion entrer en salle de naissance et dans mon cabinet médical, ceux d’un citoyen inquiet des incivilités qui se multiplient, ceux d’un homme qui a toujours récusé le racisme ordinaire mais qui est troublé par des dérives de plus en plus quotidiennes.
Même si mes propos ne sont sans doute pas politiquement corrects, je voulais vous faire partager ce moment, traumatisant pour toute notre équipe médicale, et mes craintes pour l’avenir de mes enfants dans un pays qui ne sait pas fixer de vraies limites.
Eugénie, impératrice des Français: un double anniversaire un peu oublié
En dehors de la ville de Biarritz, qui ne s’est pas montrée ingrate à l’égard de celle à qui elle doit beaucoup, le centenaire de la mort de l’impératrice Eugénie n’a guère mobilisé l’attention.
Pourtant l’année 2020 ne marque pas seulement les 100 ans de sa disparition. Il y a 150 ans, pour la dernière fois de son histoire à ce jour, la France était dirigée par une femme.
Eugénie, Espagnole devenue Française
Il est curieux que les féministes n’aient guère fait entendre leur voix. Pourtant la dernière impératrice des Français a contribué à la cause des femmes. Autant son rôle très traditionnel de bienfaitrice dans le domaine social, que ces messieurs abandonnaient volontiers aux dames, est souvent rappelé, autant son féminisme suscite moins de publicité. Sa personnalité reste méconnue.
D’ailleurs, la notice sur Wikipédia semble avoir été rédigée par un commissaire-priseur qui ne nous épargne aucun diadème ni aucun meuble.
Maria Eugenia de Guzman (Grenade, 5 mai 1826 – Madrid, 11 juillet 1920), comtesse de Teba fut, pour les Français, Eugénie de Montijo. Fille d’un aristocrate espagnol francophile, elle devait à la famille de sa mère d’origine écossaise, des cheveux d’un blond tirant sur le roux.
Elle parlait très bien le français mais conserva toujours un léger accent. Napoléon III avait très habilement justifié son choix: "J’ai préféré une femme que j’aime et que je respecte à une femme inconnue dont l’alliance eût eu des avantages mêlés de sacrifices“.
Bien sûr, l’image d’Eugénie n’est peut-être pas celle d’une féministe telle que l’entendent certaines personnes aujourd’hui. Cette très belle femme, magnifiée par Winterhalter, a été présentée comme frivole, dépensière et légère.
Les Goncourt, méchants à leur habitude, la voyaient "pleine de tout ce qu’il y a de creux". Elle devait être d’ailleurs selon le désir de son impérial époux "le plus bel ornement du trône".
Elle eut ainsi droit à des surnoms peu aimables, "Falbala 1ère", la "Fée Chiffon" ou "Badinguette". Dans sa haine à l’égard de Napoléon III, Victor Hugo l’a même traité de "cocotte".
Elle a régné sur la dernière cour qu’ait connue la France. Étrangère d’origine, elle a subi les habituelles critiques adressées aux épouses des monarques. Elle fut "l’Espagnole" comme Marie-Antoinette avait été "l’Autrichienne". Elle ne fut ainsi jamais populaire.
Dans les opérettes d’Offenbach, les Espagnols sont la cible de plaisanteries diverses. Ne chante-t-on pas dans La Périchole: "Il grandira car il est Espagnol"? Tandis que Les Brigands ridiculisent un ambassadeur espagnol venant de Grenade qui affirme: "Nous sommes de vrais Espagnols". Eugénie, qui n’avait guère le sens de l’humour, devait rayer le nom du compositeur de la promotion de la légion d’honneur à l’été 1870.
L’influence d’Eugénie
Mais derrière l’imagerie Marie-Antoinette à la sauce Sofia Coppola, la figure d’Eugénie se révèle plus complexe et intéressante que cette avalanche de clichés. Elle fut tout sauf l’idiote assurément que bien des contemporains voyaient en elle.
Cette bonne catholique conservatrice, mais non bigote, a eu des prises de position surprenantes pour ceux qui aiment bien ranger les gens dans de petites cases.
Nous la voyons plaider la cause de Baudelaire dont les Fleurs du mal subissent les foudres de la censure. N’a-t-elle pas été aussi une dreyfusarde convaincue? Il est vrai qu’elle vivait alors à l’étranger où l’innocence de Dreyfus a toujours paru évidente.
Son influence, en tout cas, a été loin d’être négligeable. Son féminisme se manifeste très concrètement par de nombreux actes et prises de position.
Elle est intervenue en faveur de Julie Daubié, première diplômée du baccalauréat. Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique, favorable à l’accès des filles à l’enseignement secondaire et supérieur, bénéficia de son appui.
Eugénie a soutenu l’inscription de Madeleine Brès à la faculté de médecine. Grâce à elle, Rosa Bonheur fut la première artiste à recevoir la légion d’honneur. L’impératrice aurait souhaité voir George Sand entrer à l’Académie française. Elle devait, enfin, sur ses vieux jours, vivant en exil en Angleterre, soutenir le mouvement des suffragettes.
Trois fois régente
On le sait, les monarchies sont plus féministes que les républiques. Même en France, où les femmes étaient écartées du trône au prétexte d’une prétendue "loi salique", elles ont gouverné le pays à plusieurs reprises.
Ne pouvant être "rois", elles ont du moins été régentes ou mères influentes ou sinon favorites. Blanche de Castille, Catherine et Marie de Médicis, Anne d’Autriche, la marquise de Pompadour ont ainsi joué un rôle politique de premier plan dans l’histoire de notre pays.
Eugénie a été la dernière de cette liste. N’écrivait-elle pas le 22 janvier 1853: "Je tremble… de paraître moins dans l’histoire que Blanche de Castille et Anne d’Autriche". Toutes deux étaient espagnoles d’origine et toutes deux avaient gouverné la France.
Son bilan politique a été fortement critiqué, sans doute à juste raison. Qui a dit que les femmes de pouvoir devaient être moins incompétentes que les hommes de pouvoir?
Elle a exercé la régence à trois reprises. Elle ne se faisait pourtant guère d’illusion sur ses capacités: "Je n’ai jamais été et ne serai probablement jamais une femme politique".
Une autre féministe méconnue, la reine Victoria, devait l’inciter à s’initier à la politique. Elle eut parfois de bonnes formules: "Libérateur de peuples c’est un métier de sot". Elle se souvenait de ses débuts avec Napoléon: "Nous rêvions de travailler au bonheur des peuples et d’améliorer le sort des ouvriers".
Devenue mère, elle eut le souci de se former à la politique pour préparer l’avènement de son fils. Elle prit l’habitude de lire les dépêches diplomatiques. En mai 1859, partant pour l’Italie où la France soutient le Piémont contre l’Autriche, l’empereur lui confie une première fois la régence. Sa capacité à présider le conseil des ministres convainquit Napoléon III de la laisser y assister après son retour.
En juin 1865, à l’occasion du voyage impérial en Algérie, elle se voit de nouveau confier les rênes du pouvoir. Les problèmes de santé de l’empereur laissaient envisager la perspective d’une longue régence. Sa troisième régence, dès le départ de Napoléon III pour Metz le 26 juillet 1870, sera la plus active et contribuera à la chute du régime. À chaque fois, elle s’est montrée appliquée, sérieuse et assidue.
Si elle a joué un rôle malheureux dans l’expédition au Mexique, elle tenta en vain de convaincre Napoléon III de mobiliser sur le Rhin au lendemain de Sadowa. Trochu voyait en elle une Romaine des temps antiques. Après la chute d’Émile Ollivier, elle confia le gouvernement au général comte de Palikao. Elle devait contribuer au désastre de Sedan en pressant Mac-Mahon de secourir Bazaine.
Les dernières années d’Eugénie
La chute de l’Empire rapprocha les deux époux. Prévoyante, Eugénie avait transféré plusieurs millions à l’étranger à la veille du 4 septembre. Vendant ses bijoux et ses propriétés espagnoles, elle permit au couple de vivre dans l’aisance dans son exil anglais.
Ayant perdu successivement son mari puis son fils, le prince impérial tué par les Zoulous sous l’uniforme anglais, elle fut cette dame en noir se partageant entre l’Angleterre et la Côte d’Azur.
Sa très longue existence lui permettra d’assister à la "Revanche" et au retour des "provinces perdues" à la fin de la Grande Guerre. Envoyant à Clemenceau une lettre qu’elle avait reçue de Guillaume Ier en 1870, elle contribuera à convaincre le président Wilson du bien-fondé des demandes françaises.
Le roi de Prusse y affirmait que l’annexion de l’Alsace et de la Moselle s’expliquait par le souci de se protéger d’une éventuelle agression française et non par le désir d’agrandir "une patrie dont le territoire est assez grand".
Elle repose aujourd’hui auprès de Napoléon III et du prince impérial dans la nécropole impériale de Farnborough.
Gérard-Michel Thermeau est l’auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier est "Stéphanoisd’autrefois ", Actes Graphiques, février 2020, disponible sur Amazon.
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Racisme: Knorr rebaptise sa " sauce tzigane " en Allemagne
Jugée discriminatoire, la "sauce tsignane" de Knorr va être rabaptisée "sauce paprika à la hongroise", a annoncé l’entreprise ce lundi.
L’entreprise d’agroalimentaire Knorr, qui appartient au géant anglo-néerlandais Unilever, va rebaptiser sa "sauce tsigane", commercialisée en Allemagne, en raison de son caractère jugé discriminatoire envers la population des Roms et Sintis.
[…]
"Nous travaillons de manière intensive afin de libérer la publicité de toute discrimination et tout stéréotype", écrit la société.
"Comme le concept de ‘sauce tsigane’ peut être interprété négativement, nous avons décidé de donner un autre nom à notre sauce Knorr", ajoute-t-elle. Le changement de nom fait suite aux récents débats internationaux sur le racisme, en particulier aux États-Unis, survenus après le meurtre en mai d’un afro-américain George Floyd par la police.
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise!
Nos proverbes ont toujours dits la vérité…
La Ville de Paris a-t-elle fait retirer la statue de Voltaire, régulièrement dégradée par des militants "antiracistes"? la Mairie dément
Lundi 17 août 2020, la statue de Voltaire dans le 6ème arrondissement de Paris a fait l’objet d’un retrait. Sur les réseaux sociaux, le "déboulonnage" a créé la polémique.
Des photos du retrait de la statue de Voltaire, dans le 6e arrondissement de Paris, ont fleuri sur les réseaux sociaux. Son retrait a fait l’objet de nombreuses spéculations et serait dû à un entretien devenu trop coûteux à cause des dégradations anti-racistes. Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, a réfuté ces allégations.
C'est dingue. Il suffit d'un démenti de la Mairie de Paris pour qu'on crie à la fake news, sans même vérifier ce qu'ils racontent. Comment peut-on dire qu'on la nettoie et qu'on la rend au FRAC alors qu'elle est là depuis 60 ans, et dire qu'on ne l'a pas enlevée.
— La Tribune de l'Art (@ltdla) August 17, 2020
Le 14 juin, Emmanuel Macron déclare, solennellement: "Nous ne déboulonnerons aucune statue".
MENTEUR!
Le 17 août, on enlève la statue de Voltaire.
C'est tout Macron ça…
"Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux." pic.twitter.com/0VR2W2zAGk
— La Tribune de l'Art (@ltdla) August 17, 2020
Des statues prises pour cible
Le retrait de la statue de Voltaire, rue de Seine dans le square Honoré-Champion, a fait grand bruit sur les réseaux sociaux lundi 17 août. Effectué alors que les statues sont devenues la cible de militants anti-racistes,
(si les cons étaient satellisés, il y aurait beaucoup de monde à tourner autour de la Terre!)
perçues comme des symboles offensants de leur oppression.
(…)
Le statue de Voltaire rue de Seine dans le 6e arrondissement a été nettoyée. Dépôt de l’État, elle a été rendue au @CNAPfr. La Ville souhaite qu’elle puisse être réinstallée dans l’espace public, avec l’autorisation de l’État. https://t.co/n4RgKkFIO7
Racisme: Marks & Spencer s’excuse pour avoir appelé " Tabac " la couleur marron d’un soutien-gorge
Marks & Spencer a présenté ses excuses après avoir été accusé de "racisme caché" à propos de la couleur de son soutien-gorge.
Kusi Kimani, 29 ans, de l’East Sussex, a été choquée lorsqu’elle a découvert qu’un soutien-gorge brun sur le site du détaillant était appelé "tabac".
Les couleurs plus claires des soutiens-gorge rembourrés de la collection Marks & Spencer à 12£ sont décrites comme "cannelle" et "caramel".
Mlle Kimani s’est plainte du fait que le soutien-gorge pour son teint de peau avait des connotations négatives, alors que des mots plus positifs étaient utilisés pour les couleurs plus claires.
Pourtant, deux mois après sa plainte initiale, le soutien-gorge était toujours vendu dans une couleur "tabac" sur le site web de Marks & Spencer.
Cependant, le détaillant s’est engagé à retirer le nom après avoir été approché par le Mirror et s’est excusé de ne pas avoir agi plus tôt.
Mme Kimani l’a dit à Mirror Online: "Je l’ai vu environ deux semaines après la mort de George Floyd et c’était particulièrement cruel à voir à ce moment-là“.
"Pourquoi ne pas l’appeler cacao, caramel ou chocolat – des desserts sucrés ? Mais ils ont utilisé " tabac". J’ai été choqué quand je l’ai vu.
[…]
" C’est un exemple de la façon dont les préjugés sont ancrés dans la société et ne font qu’alimenter le racisme, qu’il soit manifeste ou caché, mais dans le cas présent, il s’agit d’une forme de racisme caché".
[…]
" Dans le passé, j’aurais été contrariée et j’aurais laissé tombé. Mais le mouvement Black Lives Matter m’a donné du courage“.
Réagissant au revirement de Marks & Spencer sur le nom de la couleur, elle a déclaré "C’est une excellente nouvelle. La seule chose que je dirais, c’est qu’il est dommage que j’aie dû prendre contact avec les médias pour que ce changement se fasse“.