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occitanie - Page 115

  • C’est la France qui a besoin de ses soldats, pas le Mali

    Voici cinq mauvaises nouvelles qui étaient prévisibles pour l’armée française et les Français: l’assassinat revendiqué du brigadier Ronan Pointeau au Mali, une augmentation de 40% de nos soldats médicalement réformés, l’armée de Terre qui manque dangereusement de sous-officiers qualifiés, le pseudo service militaire douillet est un fiasco, et le Dauphiné essaie de nous faire croire que 79% des Français souhaitent créer un contingent européen pour soutenir l’action française en Afrique. Et pourtant on vient d’apprendre que la Banque africaine de développement ne se porte pas si mal.

    La mort du énième militaire français en Afrique revendiquée par "l’Etat islamique"

    Ce 2 novembre, la province " Afrique de l’Ouest " de l’État islamique [ISWAP], issue du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, a revendiqué l’attaque contre le camp des Forces armées maliennes [FAMa] à In Delimane ainsi que celle contre un convoi de la force Barkhane qui a coûté la vie au brigadier Ronan Pointeau, du 1er Régiment de Spahis [RS] dans le même secteur de la région du Liptako, près du Niger.

    " Les soldats du califat ont pris pour cible un convoi de véhicules des forces françaises […] près d’In Delimane, dans la région de Ménaka, en déclenchant un engin explosif ", a en effet indiqué l’ISWAP, via un communiqué publié via l’application Telegram.

    Selon l’État-major des armées [EMA], le VBL dans lequel se trouvait le brigadier Pointeau a été visé par un IED à 20 km d’In Delimane, lors d’une mission de " sécurisation " source: http://www.opex360.com/2019/11/02/letat-islamique-revendique-les-attaques-qui-ont-tue-49-soldats-maliens-et-un-militaire-francais/

    Le soldat, membre du 1er régiment des Spahis, venait de fêter ses 24 ans. Il était engagé au Mali depuis le mois d’octobre:

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/qui-etait-ronan-pointeau-le-jeune-militaire-francais-tue-au-mali-03-11-2019-8185407.php

    Les pompes funèbres Macron saluent ce sacrifice de plus

    Quant au président Macron, il a salué " le sacrifice de ce militaire français tué dans l’accomplissement de sa mission " et raffirmé " que sa détermination reste intacte dans le combat pour ramener la paix au Sahel ":

    http://www.opex360.com/2019/11/02/un-brigadier-du-1er-regiment-de-spahis-tue-par-un-engin-explosif-improvise-au-mali/

    Pour mémoire: Redingote trois quart sobre de croquemort pour Emmanuel et voilette noire mouchetée pour Brigitte, la garde robe du couple présidentiel est en accord avec la poursuite de la politique Hollande, celle de la non éradication des guerriers de l’islam sur le sol national. Le pire est à venir…

    https://ripostelaique.com/les-pompes-funebres-macron-vous-souhaitent-un-joyeux-quinquennat.html

    La solidarité militaire pour pallier les lacunes de l’armée 

    En Antarctique pour aider les familles des soldats tombés pour la France: https://ripostelaique.com/en-antarctique-pour-aider-les-familles-des-soldats-tombes-pour-la-france.html

    La gabegie Sentinelle en cause

    "à en juger par les chiffres donnés par le député Thomas Gassilloud, rapporteur pour avis sur les crédits de l’armée de Terre pour 2020, les commissions de réforme n’ont pas chômé durant ces derniers mois.

    Ainsi, les statistiques qu’il a pu obtenir "montrent une hausse spectaculaire du nombre de réformes pour raisons médicales", écrit le rapporteur. Entre 2018 et 2019, l’augmentation a effectivement été sensible puisqu’elle a été de +40%. "L’équivalent d’un régiment entier a ainsi été réformé en 2019", souligne-t-il. Ce qui représente environ un millier de cas.

    Selon les éléments en possession de M. Gassilloud, cette tendance concernerait plutôt les " jeunes soldats dans leur premier contrat appartenant à un domaine de la mêlée", c’est à dire à des unités dites de "contact". Le Service de santé des Armées [SSA], qui est évidemment concerné par cette évolution, estime qu’il pourrait "éventuellement avoir un lien avec l’intensité du rythme des opérations et avec les charges portées par les jeunes engagés dans l’opération Sentinelle".

    "E n considérant que les soldats patrouillent 8 heures par jour, ils parcourent entre 22 et 28 kilomètres par jour. Selon le rythme adopté, ils font donc de 50 kilomètres – pour 2 jours de travail d’affilée – à 100 kilomètres à pied – pour 4 jours – avant d’entamer une phase de repos ", avait en effet expliqué un officier du 19e Régiment du Génie [RG] dans une lettre du RETEX dédiée à l’opération interieure [OPINT] Sentinelle. Et le tout en portant des charges d’au moins 20 kg. " source:

     http://www.opex360.com/2019/11/02/larmee-de-terre-confrontee-a-une-hausse-spectaculaire-du-nombre-de-reformes-medicales/

    https://ripostelaique.com/levallois-pourquoi-sentinelle-na-pas-ouvert-le-feu-a-cause-de-nos-politiciens.html

    Des jeunes recrues beaucoup trop fragiles, à l’image de notre République

    Malgré les péroraisons militaro politique de haut vol, les conséquences du recrutement au rabais à tour de bras commencent à inquiéter nos généraux en pantoufles. Tenez-vous bien, car voici le constat sur les 46 000 nouvelles recrues: " Cette extrême jeunesse, combinée avec des fragilités dans l’encadrement […] impose un modèle de commandement adapté, appuyé sur la conscience de ces fragilités ", souligne le rapporteur.

    Aussi, avance-t-il, "la reconstitution d’un socle de caporaux et de sergents expérimentés et bien formés est un objectif prioritaire pour l’armée de Terre, plus particulièrement dans la période actuelle".

    "l’armée de Terre a un "besoin impérieux de sous-officiers qualifiés", souligne le député, qui relève qu’entre " 50 et 60% des sous-officiers n’ont pas le brevet supérieur de technicien de l’armée de Terre, ou BSTAT. "

    Et cela d’autant plus que, malgré la fin des déflations d’effectifs, les " départs de sous-officiers se sont poursuivis. "En 2018, le général Bosser estimait en effet qu’il manquait " environ 3.000 sous-officiers supérieurs" et "1.000 officiers".

    Sitôt engagés, sitôt ils repartent à la vie civile

    Eh oui, les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas ceux que l’armée tenait fermement par le passé. Témoin le livret militaire de feu mon père, engagé en 1951. La jeunesse d’aujourd’hui a tôt fait de dire merde devant l’effort et surtout quand elle voit venir une débâcle immensément supérieure à celle de 1940. Peut-on lui reprocher de vouloir éviter, si possible, de se faire crever pour l’élite politicarde et le gras haut commandement, sous les ordres du chef des armées Macron? Des tableaux comme Goulard ou Parly aux manettes du ministère ont de quoi faire réfléchir une fois être passé chez le fourrier.

    https://ripostelaique.com/baghdadi-larrogante-et-incompetente-parly-ose-sen-prendre-a-trump.html

    Les grognards pouvaient suivre l’Empereur, mais la troupe répugne à suivre Macron: https://ripostelaique.com/les-similitudes-entre-la-france-de-1940-et-celle-de-2016.html

    "l’attrition", c’est à dire la dénonciation d’un contrat durant les premières semaines de service, reste un "sujet de préoccupation", notamment à l’École nationale des sous-officiers d’active [ENSOA] de Saint-Maixent“. 

    Nos généraux pleins d’étoiles n’ont rien vu venir comme d’habitude, et les candidats au rang ne voudraient pas trop se faire trouer la peau pour rien

    "Or, souligne M. Gassilloud, cette "bataille "sera " coûteuse, compte tenu de l’effort de formation requis ". Et elle s’annonce compliquée dans la mesure où elle " s’inscrit […] dans un contexte marqué par une reprise économique, un fort engagement opérationnel et des attentes individuelles et familiales nombreuses. ": 

    http://www.opex360.com/2019/11/03/larmee-de-terre-a-un-besoin-imperieux-de-sous-officiers-qualifies/

    Le fiasco onéreux du Service National Universel pour adolescents attardés se précise

    "ont fait des malaises et des crises de panique":

    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/service-national-universel/service-national-universel-un-bilan-mitige-pour-les-adolescents-et-leurs-encadrants_3522657.html 

    Les généraux d’accord pour suppléer l’école et les parents démissionnaires: https://ripostelaique.com/service-militaire-universel-de-macron-les-generaux-disent-non-mais-sexecuteront.html

    L’obscur estimation du Dauphiné sur "Faut-il créer un contingent européen pour soutenir l’action française?" Oui à 79%

    Ainsi résumé, ce mini sondage dont on ne sait rien des personnes interrogées, hormis que ce sont des lecteurs du quotidien. De quoi sans doute renforcer la conviction de ceux qui par lâcheté ou intérêt, préfèrent défausser leur patriotisme sur des combats loin du sol de France, malgré l’embrasement prévisible de Hollande, nous sommes en guerre, Collomb, courage fuyons, Macron, la France est un archipel:

    Depuis janvier 2013, la France est engagée au Mali pour empêcher la progression territoriale de djihadistes dans le nord du pays. Ils en ont été grande partie délogés, mais n’en restent pas moins dangereux: ce samedi, un soldat français y a trouvé la mort. La France a réitéré sa promesse de maintenir ses contingents sur place (4 500 soldats au Sahel, dont 2 700 au Mali), tout en espérant bientôt laisser la main à la force G5 Sahel, composée de forces armées de la région. En attendant, elle peut également se reposer sur les casques bleus de l’ONU, mais leurs prérogatives ne sont pas aussi élargies qu’une armée classique. À la question " Faut-il créer un contingent européen pour soutenir l’action française ? ", vous avez répondu Oui à 79%, soit 627 votes pour sur les 790 exprimés ":

    https://www.ledauphine.com/actualite/2019/11/03/faut-il-creer-un-contingent-militaire-europeen-pour-soutenir-l-action-de-la-france-au-mali

    Pourtant tout ne va pas si mal en Afrique, la preuve

    La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé ce jeudi la plus importante augmentation de son capital, qui va passer de 93 à 208 milliards de dollars… Cette augmentation de capital va nous donner" beaucoup de ressources pour aller plus loin dans le développement de notre continent "… Fondée en 1964, la BAD est la première institution de financement du développement en Afrique, et l’une des cinq principales banques multilatérales de développement au monde. 

    Ses priorités sont la lutte contre la pauvreté, l’amélioration des conditions de vie des populations africaines et la mobilisation de ressources pour le progrès économique et social de ses pays membres africains. source:

     https://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/afrique-augmentation-geante-du-capital-de-la-banque-africaine-de-developpement_2105436.html#xtor=AL-447

    L’espoir parmi les patriotes de France

    "le Général Martinez, président des VPF, dans son intervention de clôture, a réaffirmé la légitimité de l’organisation, de son combat et de ses valeurs. Il a rappelé notre volonté de large rassemblement des patriotes, l’impérieuse nécessité d’influencer les débats, de nouer des partenariats mais aussi le besoin de plus en plus inévitable de s’organiser pour mettre en place l’indispensable solidarité de proximité dont nous aurions tous besoin si des événements pénibles devaient arriver…

    Ce premier rassemblement régional en appelle maintenant d’autres. la suite sur https://volontaires-france.fr/retour-de-bretagne/

    De la nécessité de rapatrier vivement nos troupes en France

    Ils manifestaient devant @CNEWS contre la haine incarnée, disaient-ils, par #Zemmour.
    Barbus, voilées, racailles se sont donc retrouvés devant la chaîne pour clamer leur tolérance, leur amour et se draper des couleurs du vivre-ensemble.
    2min20 de haine à l’état pur
    Flippant. pic.twitter.com/TKQhXZ9ieL

    — Jean MESSIHA (@JeanMessiha) November 3, 2019

    https://twitter.com/JeanMessiha/status/1190998450990714883?s=03

    Ils manifestaient devant @CNEWS contre la haine incarnée, disaient-ils, par #Zemmour. Barbus, voilées, racailles se sont donc retrouvés devant la chaîne pour clamer leur tolérance, leur amour et se draper des couleurs du vivre-ensemble. 2min20 de haine à l’état pur.

    Flippant.

    Il y a environ 8 millions de Musulmans en France, dont sans doute 4 à 5 millions d’adultes, ou d’adolescents qui ne sont souvent pas les moins virulents. Admettons que 1% (vous voyez que je suis raisonnable) constitue un vivier de fanatiques disponibles pour des actions violentes. Cela fait plus de 40.000 tueurs potentiels mobilisables chez nous. 

    Imaginez les capacités de réaction de nos forces de police et de notre justice, calibrées pour une société où les délinquants violents sont l’exception. Le système serait saturé et incapable de faire face en respectant les règles d’une justice de temps de paix, la justice d’un " état de droit " dont les règles seraient, on veut nous en convaincre, intouchables. 

    Imaginez aussi une action concertée dans les centaines de territoires perdus de la république. Ni la police, ni même les forces armées ne seraient capables d’éteindre l’incendie rapidement… 

    la suite sur

     https://volontaires-france.fr/intervention-du-general-roland-dubois/ et https://ripostelaique.com/volontaires-pour-la-france-ce-nest-quun-debut.html

    Matière à réflexion: officiers généraux, cessez de contempler vos étoiles!

    https://ripostelaique.com/officiers-generaux-cessez-de-contempler-vos-etoiles.html

    https://ripostelaique.com/generaux-montrez-nous-votre-courage-le-11-novembre.html

    https://ripostelaique.com/le-11-novembre-2018-la-deuxieme-debacle-de-la-france.html

    https://ripostelaique.com/jusquou-les-forces-de-lordre-doivent-elles-obeir-a-letat.html et https://ripostelaique.com/hommage-a-raoul-salan-homme-dhonneur.html

    https://ripostelaique.com/armee-les-freres-trois-points-sont-ils-toujours-a-la-manoeuvre.html

    https://ripostelaique.com/7-mai-1954-noubliez-pas-la-trahison-de-nos-politiciens-a-dien-bien-phu.html

    https://ripostelaique.com/15-officiers-francais-repondent-a-macron.html

    https://ripostelaique.com/chefs-militaires-rien-nest-regle-ecoutez-ce-que-vous-disent-les-citoyens.html

    https://ripostelaique.com/christophe-castaner-larmee-ca-doit-fermer-sa-gueule.html

    https://ripostelaique.com/millau-ils-ont-donne-lordre-a-la-legion-de-reculer-devant-treize-gauchistes.html

    Jacques CHASSAING

    Rédacteur presse écrite généraliste et web - publireportages. Service militaire effectué. Disponible pour une Nation française en armes.

  • On les appelle les "juges rouges".

    Membres du tout jeune Syndicat de la magistrature, né dans la tourmente de Mai 68, ils revendiquaient pleinement la "part du juge" dans l’œuvre de justice. L’un des leurs, Oswald Baudot, alors substitut du procureur de la République à Marseille, adresse, en 1974, à ses jeunes pairs une harangue les appelant à faire pencher la justice en faveur des plus défavorisés.

    "La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…)

    Ne vous contentez pas de faire votre métier. Vous verrez vite que, pour être un peu utile, vous devez sortir des sentiers battus. Tout ce que vous ferez de bien, vous le ferez en plus. Qu’on le veuille ou non, vous avez un rôle social à jouer. Vous êtes des assistantes sociales. Vous ne décidez pas que sur le papier. Vous tranchez dans le vif. Ne fermez pas vos cœurs à la souffrance ni vos oreilles aux cris. (…) Ne soyez pas des arbitres indifférents au-dessus de la mêlée. Que votre porte soit ouverte à tous. Il y a des tâches plus utiles que de chasser ce papillon, la vérité, ou que de cultiver cette ­orchidée, la science juridique. (…)

    Soyez partiaux. Pour maintenir la balance entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, qui ne pèsent pas d’un même poids, il faut que vous la fassiez un peu pencher d’un côté (…). Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurance de l’écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice“.

    Poursuivi par le garde des sceaux d’alors, Jean Lecanuet, pour "manquement à l’obligation de réserve", Oswald Baudot comparaît le 28 janvier 1975 devant la commission de discipline du parquet. Mais, face à la mobilisation du Syndicat de la magistrature, le ministre renonce à le sanctionner.

    https://www.lemonde.fr

    C’est ainsi que passe la sale justice politique de ces juges rouges soumis à leurs turbulences idéologiques.

    https://ripostelaique.com

     

  • Gouvernement de sinistres crétins

    Djebbari (LREM): "Le Pen fantasme une France gauloise, blanche, hétérosexuelle, qui n’a jamais existé dans l’Histoir "

    INVITÉ RTL – Le secrétaire d’Etat en charge des Transports dénonce la France de Marine Le Pen qui "n’existe pas" selon lui.

    " Marine Le Pen fantasme une France qui n’existe pas ". Voici l’avis de Jean-Baptiste Djebbari concernant la présidente du Rassemblement national. Invité lors du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI dimanche 3 novembre, le secrétaire d’Etat en charge des Transports dépeint la France de Marine Le Pen: une " France gauloise, blanche, hétérosexuelle si possible comme le disait Eric Zemmour. C’est une France qui n’a jamais existé dans l’histoire et elle construit cette utopie et elle dresse les gens les uns contre les autres, ça me paraît être totalement l’inverse de notre projet".

    Emmanuel Macron a instauré le duel de 2022 face à Marine Le Pen. Une bonne stratégie? " Quand je lis ou j’écoute Marine Le Pen, j’ai vraiment l’impression d’être à des années lumières de ce qu’elle propose (…) ".

    RTL

  • Tous ces gens-là, des fumistes… et des fumiers

    Théorie du genre: Un historien canadien avoue avoir falsifié les conclusions de ses recherches, au service de sa propre idéologie politique

    “Petit problème: j’avais tort. Ou, pour être un peu plus précis: j’avais partiellement raison. Et pour le reste, j’ai globalement tout inventé de A à Z. Je n’étais pas le seul. C’est ce que faisait (et que fait encore) tout le monde. C’est ainsi que fonctionne le champ des études de genre.

    Je ne cherche pas à me dédouaner. J’aurais dû faire preuve de plus de discernement. Mais, rétrospectivement, je crois que c’était le cas: je ne me bernais pas moi-même.

    Raison pour laquelle je défendais ma position avec autant de ferveur, de colère et d’assurance. Cela me permettait de camoufler qu’à un niveau très élémentaire j’étais incapable de prouver une bonne partie de mes propos. Intellectuellement, ce n’était pas jojo.

    www.lepoint.fr

     

  • Manif: intimidations musulmanes devant CNews pour empêcher Zemmour de parler!

    EXTRAIT

    Contre Zemmour, donc contre la liberté d’expression. Faut pas toucher à l’islam, ils sont de plus en plus vindicatifs, hargneux et menaçants… Attendons demain les réactions des journaleux et des politiques…

    Qui osera dénoncer cette déclaration de guerre?

    https://ripostelaique.com

     

    VOYANCE FRANCE 2020

     

     

  • Les journalopes de CNews

    Surcharge de travail et pression, le quotidien que nous ont décrit les journalistes de CNews est loin de faire rêver. Le retour d’Éric Zemmour le 14 octobre dernier sur la chaîne d’info aurait pu être le catalyseur d’un mouvement social semblable à la mobilisation suscitée par l’arrivée de Jean-Marc Morandini en 2016. Pour l’heure, il n’en est rien.

    Plusieurs journalistes de CNews ont accepté de nous expliquer pourquoi la grève était inenvisageable, voire impossible dans cette entreprise qui pratique, selon l’un d’entre eux, “le management par la peur”. D’ailleurs, la plupart des personnes interrogées ont réclamé l’anonymat par peur de représailles.

    “Un pigiste, il ferme sa gueule et il travaille!”

    Si une nouvelle grève semble impossible aujourd’hui selon les salariés, c’est d’abord en raison de la structure actuelle de la rédaction. Celle-ci est composée pour une grande partie d’alternants et surtout de pigistes, des journalistes payés à la journée et qui peuvent à tout moment ne plus être rappelés. Un statut précaire qui ne leur permet pas d’élever la voix, de peur de perdre leur travail.

    “Quand tu es pigiste, il y a des choses que tu ne peux pas faire”, confie un journaliste qui partage ses semaines entre plusieurs chaînes d’informations en continu. “Si tu fais grève, tu es remplacé au planning et tu es blacklisté, donc je ne prendrais pas ce risque. C’est tellement précaire que tu n’as pas de moyen de pression, notre voix ne compte pas. On compte sur nos chefs pour faire remonter nos craintes.”

    Les craintes sont d’ailleurs bien réelles depuis le retour de Zemmour à l’antenne. Le sujet est régulièrement évoqué en interne. “Évidemment, on est tous outrés, on en parle entre nous et on est nombreux à ne pas être fier de ce qui se passe à CNews aujourd’hui”, poursuit un autre pigiste. “Je n’ai jamais entendu une personne me dire dans la rédaction que c’était une bonne chose la venue de Zemmour, mais notre voix n’est pas entendue car un pigiste il ferme sa gueule et il travaille” (sic).

    Le spectre de la grève d’iTélé en toile de fond

    En 2016, la rédaction avait fait front commun contre l’arrivée de Jean-Marc Morandini. Le présentateur avait été mis en examen pour “corruption de mineurs aggravée” après avoir organisé des castings dénudés et formulé des propositions sexuelles à de jeunes acteurs lors du tournage d’une websérie.

    La plus longue grève dans l’histoire de l’audiovisuel privé s’était soldée par un échec cuisant pour les salariés. Les 31 jours de mobilisation n’avaient pas permis de faire fléchir la direction “droite dans ses bottes”, qui a finalement su imposer Jean-Marc Morandini à l’antenne. Un mouvement qui avait fragilisé la chaîne, en perte de vitesse face à la concurrence. La chaîne d’information, qui avait dépassé les 1% de part d’audience quotidienne avant la grève, n’a depuis jamais réussi à reproduire de pareils scores.

    L’accord de sortie de grève prévoyait le remplacement de chaque journaliste ayant quitté la rédaction, mais la réalité est bien différente. Dans la rédaction, une aile entière de l’open-space est aujourd’hui désespérément vide et la poussière s’accumule sur ces anciens bureaux des services international et politique. Aucun salarié n’a été installé dans cet espace fantôme, comme si la direction voulait laisser volontairement à la vue de tous les stigmates de la grève.

    “On subit encore aujourd’hui la grève de 2016, et les anciens qui ont connu cet épisode sont conscients que ça a pu affaiblir la rédaction”, confie une pigiste. “On sait très bien qu’une autre grève peut être fatale à la chaîne. La raison nous dit de faire grève mais notre conscience nous dit de ne pas le faire pour ne pas fragiliser encore la chaîne”. Un nouveau bras de fer avec la direction ne semble pas aujourd’hui d’actualité, tant cette dernière est redoutée en interne.

    Serge Nedjar et “le management par la peur”

    Serge Nedjar à la tête de la chaîne est régulièrement pointé du doigt pour son management considéré comme très agressif par les salariés. “L’élément majeur c’est l’autoritarisme dont fait preuve cette direction et notamment Serge Nedjar”, explique une source syndicale. “En 2016, le bras de fer avec la direction avait démontré que Nedjar avait le soutien total de Vincent Bolloré et ne rendrait des comptes uniquement qu’à l’actionnaire. Si la rédaction de l’époque était toujours en grève aujourd’hui, la direction n’aurait toujours pas lâché!”

    Une direction ferme qui ne laisse pas de place au dialogue. “Nedjar c’est un serial-killer,” poursuit un autre journaliste qui connaît le patron de la chaîne depuis plusieurs années. “Il intervient en conférence de rédaction, il est tranchant et peut être terrible, c’est son seul moyen de défense. Il ne fait pas dans le compromis et le convaincre de changer d’idée est illusoire.”

    “Se battre contre Zemmour c’est se battre contre son propre camp”

    Pour beaucoup, la grève de 2016 aurait en quelque sorte vacciné les anciens salariés qui envisageraient de lancer un nouveau mouvement de protestation. “En 2016, la direction a voulu remettre au pas la rédaction avec un management par la peur et le signal envoyé à ceux qui sont restés dans la réaction a été bien reçu: ça restera comme ça et il n’y a pas d’espoir de changer les choses, c’est marche ou crève. Soit vous adhérez au projet, soit vous partez!”, confie une autre source syndicale. “Ça ne se traduit pas forcément par des menaces mais c’est une atmosphère tendue en permanence. Dans le cas de Zemmour, la direction à bien fait comprendre à ses salariés qu’aujourd’hui se battre contre Zemmour c’était se battre contre le groupe, se battre contre son propre camp.”

    Laurent D’auria, délégué syndical de ”+ Libres”, évoque un autre point qui selon lui rend difficile une nouvelle grève après l’arrivée d’Eric Zemmour: “Il n’y a plus de leaders dans cette rédaction, c’est l’omerta et chacun ne pense plus qu’à soi” explique-t-il, tout en décrivant une rédaction au bord de la crise de nerf. “Au moment de la grève d’iTélé, il y avait des noms importants comme Olivier Ravanello, Florent Peiffer ou Antoine Genton qui ont vraiment lancé le mouvement. Aujourd’hui les leaders de la chaîne sont des gens comme Pascal Praud ou Romain Desarbres, plutôt connivents avec la direction et anti-grévistes. D’ailleurs qu’auraient-ils à gagner avec cette grève, eux qui ont déjà progressé grâce à la précédente?”.

    “Il n’y a plus forcément les mêmes tempéraments qu’avant”, rappelle un autre salarié de la chaîne, déjà présent en 2016. Il faut dire que près d’une centaine de journalistes avaient décidé de quitter la rédaction, impactant considérablement la chaîne.

    Des effectifs réduits et une pression grandissante

    La baisse des effectifs depuis le mouvement d’iTélé a provoqué une aggravation des conditions de travail, d’après plusieurs salariés interrogés. Ils pointent du doigt une direction qui demande “toujours plus, avec les mêmes moyens.” Une préoccupation bien plus importante que l’arrivée d’Eric Zemmour. “On est pas loin que ça parte en cacahuète parce qu’on a beaucoup trop de pression sur nos épaules et qu’on n’est pas assez nombreux, ça ne peut pas marcher”, explique un autre salarié de la chaîne, qui confie que les audiences en progression du concurrent LCI n’arrangent pas les choses.

    Les petites mains de l’antenne sont d’ailleurs condamnées à manger quotidiennement sur leurs claviers d’ordinateur. La pause déjeuner étant proscrite dans le bocal, le réacteur d’une chaîne d’information où la plupart des vidéos sont montées avant leur diffusion dans les JT.

    “Par moment, en période de rush, tu n’as même pas le temps de manger devant ton ordinateur. On nous dit ‘Il y a cette information à traiter une urgence donc vous mangerez plus tard’”. En fin de compte on ne mange pas, on ne termine jamais à l’heure et nos heures supplémentaires ne sont jamais payées”, affirme une pigiste qui n’a pas “d’autre choix” que d’accepter ces conditions de travail “pour payer son loyer”. 

    “Il y a deux populations qui sont restées à CNews”, analyse Laurent D’auria. “Ceux qui en ont profité pour évoluer et gravir les échelons en remplaçant les grévistes et ceux qui n’avaient pas la possibilité de faire autrement et devaient payer leurs factures en fin de mois. Parmi les gens qui sont restés, parce qu’ils n’avaient pas le choix, plusieurs sont au bout du rouleau et souffrent aussi des critiques du public.”

    Ces “anciens” de la chaîne sont difficiles à mobiliser car ils sont conscients que les temps sont durs et les emplois rares dans le secteur de l’audiovisuel. D’ailleurs, même à Canal+, la situation est loin d’être rose. Le groupe a annoncé en juillet dernier un plan de départ volontaire qui concernera près de 500 personnes au total (soit environ 20% des effectifs de Canal en France).

     

    Plutôt qu’une grève, un salarié de la chaîne confie déjà réfléchir à utiliser son droit de retrait. “Nos journalistes sur le terrain se font insulter, l’image de la chaîne est entachée. Si cette hostilité devient physique et non plus verbale, je me poserai sérieusement des questions. Je ne fais pas mon travail de journaliste pour me faire frapper.”

    Sollicitée par Le HuffPost, la chaîne CNews n’a pour l’heure pas donné suite à nos demandes d’interview.

    https://www.huffingtonpost.fr