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santé - Page 22

  • KO Debout !

    Voici quelques semaines, j'étais comme un boxeur KO debout mais avec la très nette impression que l'on m'avait convié à boxer les mains attachées dans le dos. Parce que, même si en tant qu'être humain, citoyen et bien sur contribuable, je fais moi aussi partie de la société, j'ai eu très nettement l'impression que depuis pas mal de temps, la société se passait bien de moi et continuait sa course folle sans vraiment se préoccuper de mes aspirations. L'espace d'un instant, je me suis senti comme perdu dans un monde dont il ne maitriserait plus les codes, comme un vieillard désorienté confronté à un environnement nouveau et déstabilisant.

    Que s'est-il passé ? Rien de bien spectaculaire, si ce n'est qu'à chaque fois que j'ai regardé les informations ou ouvert le Parisien, comme chaque matin avant mes consultations en prenant mon café, je me suis pris une mauvaise nouvelle dans la figure. A vrai dire, ces nouvelles n'étaient pas mauvaises en elles-mêmes puisqu'elles ne me concernaient même pas directement pas plus qu'elles n'annonçaient de drames terribles. Non, elles m'ont juste apporté jour après jour la preuve ou du moins l'impression très nette que je vivais dans un monde devenu fou auquel je ne comprenais plus rien.

    Je ne saurai même plus vous dire dans le détail ce qui m'a le plus affecté. Je me souviens par exemple que le fait de savoir que notre dernier Garde des sceaux. Jean-Jacques Urvoas, ait eu l'idée d'unifier les ministères de la justice et de l'intérieur au sein d'un super-ministère qu'il souhaitait baptiser du doux nom de "ministère de la règle et du droit" m'a laissé pantois. J'ai songé qu'il aurait pu rajouter le ministère de la santé pour psychiatriser les déviants tant qu'il y était. Je me souviens aussi que c'était un jour ou la RATP avait fait grève en soutien aux salariés de Good Year. Je m'étais étonné qu'un service public puisse ainsi déclencher une grève politique et puis je me suis vite dit qu'il fallait que je renonce à comprendre.

    Je crois que ce jeudi, car c'était un jeudi, je me suis dit que plus que dans un monde de fou, il se pourrait que je commence à vivre dans une sorte de néo-fascime 2.0. Même si ce n'était pas l'idée que je me faisais du fascisme. Pour moi, le fascisme, ça avait la couleur et les odeurs des odyssées politiques d'avant-guerre. Ça portait l'uniforme et la casquette plate, c’était le fait de grands leaders charismatiques et paranoïaques faisant de grands meetings et haranguant les foules. Comme tout le monde, j'avais en tête les images de Hitler à Nuremberg ou les célèbres mouvements de mentons de Mussolini ou encore l'aspect débonnaire et néanmoins effrayant de Staline. Et puis mes deux parents étant nés avant guerre, j'en avais entendu parler maintes et maintes fois de ce conflit. Mais jamais je n'aurais cru que le fascisme, dont on nous rappelle toujours le bruit des bottes, soit le fruit de gens ternes en costumes gris.

    Finalement je me suis dit que le début du fascisme c'était quand moi, et les autres bien sur, avions la nette impression que nos voix ne sont pas entendues, que l'on crie dans le désert pour enfin renoncer à simplement parler voire à penser. Renoncer à penser parce que le fait même de penser, de poser une analyse nous met face à des impossibilités cognitives, de blocages neuronaux. D'ailleurs, pourquoi parler de moi ou des autres, parce que ce dont ils se moquent vraiment, c'est du réel. Ce qu'ils nient, ce n'est ni moi, ni les autres, mais tout ce qui n'est pas eux. Ils nient tout ce qui est réel et n'appartient pas à leur environnement proche. Formés à la dure école de la politique, prompts à s’entretuer pour le pouvoir, n’ayant d’autre ligne d’horizon que les élections, leur réel n’est pas le notre.

    Nous vivons un vrai totalitarisme même si ce terme peut sembler outré. Souvenons-nous que le propre du totalitarisme est d'aliéner les individus en niant leurs aspirations mais surtout en détournant leurs actions vers des buts choisis par le pouvoir. Ce totalitarisme est certes vécu avec plus de douceur et de confort parce que les dirigeants sont devenus habiles. Or si nous n'avons aucun problème à dénoncer cette aliénation lorsque l'on nous parle de sectes étranges ou de régimes exotiques maltraitant de manière évidente leurs populations, il nous est plus difficile de l'admettre pour nous. Parce que nous avons l'apparence de la liberté, parce que nous avons un droit de vote, etc. Et pourtant, nous n'en sommes pas moins enrôlés nous-mêmes dans un système aliénant. Peut-être qu'au-delà de toutes les explications savantes, le fascisme ce n'est que cela : obéir à des gens qui sont persuadés de mieux savoir que vous.

    J'en étais là de mes réflexions en allant à mes rendez-vous ce jeudi matin lorsque j'ai retrouvé X, un patient libéra. Le pauvre était dans le même état que moi, en pire peut-être. Peut-être parce qu'il est ingénieur de formation. Parce que moi, j'ai été formé si ce n'est pour faire face à tout, du moins pour puiser dans mes connaissances afin de donner du sens à ce qui n'en a apparemment pas. La différence entre moi et mon patient X c'est juste de savoir d'où provient la souffrance mais pas toujours d'aller mieux. On fait ce que l'on peut. Si mes études m'ont permis de manipuler des outils de conceptualisation, ils ne me donnent aucun moyen d'agir pour autant. Je sais ce qui arrive mais je n'y peux rien.

    http://psychotherapeute.blogspot.fr/

     

  • Voici ce qui se passe après 3 jours de cosmétiques sans produits chimiques

    En adoptant des produits d’hygiène et cosmétiques sans produits chimiques, on diminue de 27 à 45% les niveaux de perturbateurs endocriniens dans le corps.

    Une nouvelle étude menée par des chercheurs californiens démontre qu’en arrêtant même brièvement d’utiliser certains types de produits de maquillage, shampooings et lotions on voit baisser significativement les niveaux de produits chimiques perturbateurs endocriniens dans le corps.

    Les résultats, publiés dans la revue Environmental Health Perspectives sont issus d'une étude sur 100 adolescents participant à l’étude HERMOSA.

    HERMOSA est une collaboration entre l'Université de Berkeley, Clinica de Salud del Valle de Salinas, visant à impliquer les jeunes dans les questions de santé publique et d'environnement.

    Les chercheurs ont fourni aux participants à l'étude des produits d’hygiène exempts de produits chimiques tels que les phtalates, les parabènes, le triclosan et l'oxybenzone. Ces produits chimiques sont largement utilisés dans les produits cosmétiques, les parfums, les produits capillaires, les savons et crèmes solaires, et il a été démontré dans des études chez l’animale qu’ils interfèrent avec le fonctionnement hormonal.

    «Parce que les femmes sont les principaux consommateurs de nombreux produits de soins, elles peuvent être exposées de façon disproportionnée à ces produits chimiques», dit le principal auteur de l'étude, Kim Harley (université de Berkeley). Les adolescentes peuvent être particulièrement exposées car elles traversent une période de développement rapide des fonctions reproductrices, et elles utilisent plus de cosmétiques et produits de soins que les femmes adultes."

    L'analyse des échantillons d'urine avant et après un essai de trois jours au cours duquel les participants ont utilisé les produits qui leur avaient été donnés ont montré des baisses significatives des niveaux des produits chimiques dans le corps. Les métabolites de diéthylphtalate, souvent utilisés dans les parfums ont diminué de 27 pour cent. Le méthyle et le propyle de paraben, utilisés comme conservateurs dans les cosmétiques, ont chuté respectivement de 44 et 45 pour cent. Les deux triclosans, trouvés dans les savons antibactériens et certaines marques de dentifrice, et la benzophénone-3 (BP-3), présente dans certains écrans solaires sous le nom d'oxybenzone, ont chuté de 36 pour cent.

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  • la galére d'un infirmier libéral pour se faire rembourser le tiers payant

    Surtout, ne manquez pas les 3 dernières minutes: j'approuve totalement le commentaire final.


  • La dictature gauchiasse: l'enfer en France pour ceux qui ne pensent pas comme eux!

     Conclusion:

    Madame Touraine, vous bafouez les lois pour faire taire ceux qui agissent au quotidien pour la santé des français.

    Vous faites honte à la République !

     

    Lisez, c'est édifiant

  • Quels sont les poissons les moins pollués?

    Il faut éviter les poissons pêchés en estuaire, car souvent dans les estuaires, on retrouve les polluants amenés par la mer. Hormis les poissons venant de la Baltique qu'il faut éviter, il faut varier sa consommation de poissons.

    Dans la Méditerranée, il faut savoir qu'il y a du mercure mais il ne provient pas d'une activité industrielle, il provient de l'activité volcanique. La Méditerranée est entourée de volcans et le mercure vient du magma. Et comme la Méditerranée est assez fermée par Gibraltar, c'est une mer intérieure, cela fait que les taux de mercure sont plus élevés dans le thon de Méditerranée que dans le thon d'Atlantique, où il y a aussi des volcans mais beaucoup plus dilué.

    On a fait beaucoup d'études sur toutes les rivières françaises et tous les estuaires. Il suffit de se rapporter aux données de l'Anses, où vous trouverez les taux de mercure et de PCB dans toutes les rivières françaises. Des milliers de dosages sont réalisés, et il y a une cartographie très précise. Beaucoup d'argent a été investi dans les pouvoirs publics pour réaliser ces cartographies et on invite les personnes à s'y reporter.

     

  • La super bétise-crasse des syndicats français!

    L’exemple d’aujourd’hui m’est fourni par un aimable lecteur (S.B) — que je remercie au passage — et nous amène du côté de Toulouse, au C.H.U. de Rangueil, et plus spécifiquement au service des grands brûlés de l’hôpital dont l’équipe compte 30 membres. Pour des raisons aussi bien d’organisation que médicales, cette équipe a choisi de caler ses journées sur un temps de présence de 12h. Les roulements et les gardes permettent ainsi, de l’aveu même des personnes concernées, de « mieux répondre aux besoins si particuliers des grands brûlés ».

    D’après Mylène Delile, une des infirmières de l’équipe, cette organisation permet au même intervenant de mettre à l’air et refermer le pansement, évitant ainsi des changements d’équipes intempestifs, ce qui assure un meilleur respect des règles d’hygiène avec, à la clef, une diminution significative du nombre d’infections. En outre, cela entraîne un meilleur contrôle de la nutrition des grands brûlés. Et de façon plus terre-à-terre, un autre avantage dégagé par ces journées de 12h, plébiscitées par l’équipe, est de laisser un vrai temps de pause pour les repas, et de descendre le nombre de week-end de permanence à un par mois au lieu de trois dans la précédente organisation. Pour le Dr. Jacky Laguerre, responsable du service des grands brûlés au CHU Rangueil,

    Le service est transformé, c’est plus calme, plus posé“.

    Un service qui marche comme sur des roulettes, des gens satisfaits, qui s’organisent sans avoir eu besoin de l’intervention de tout une armée de parasites divers ? C’est intolérable ! Heureusement, le syndicat SUD est intervenu et a décidé de porter l’absence de problème devant le tribunal, en déclarant défendre la santé du personnel, pourtant améliorée par cette nouvelle organisation. Il faut comprendre les syndicalistes : ils ont le respect de la loi chevillé au corps, c’est bien connu.

    Las. Après un premier jugement favorable, le tribunal administratif de Bordeaux s’est déclaré favorable en appel à l’organisation en 12 heures au service des grands brûlés. Vraiment, de qui se moque-t-on ? SUD ne se laissera pas faire ! Victor Alava, le syndicaliste pointilleux, lancé dans cette procédure invraisemblable, soutient de façon extraordinairement crédible ne pas mener bataille contre le personnel, et pour appuyer cette évidente volonté de conciliation, a décidé de se pourvoir en cassation, afin, je cite, de défendre

    “… la santé du personnel, la loi, et nous demandons à la direction de mettre en place un moratoire sur les organisations en 12 heures“

    Il faut dire que le petit Victor a un argument de poids : le retour à la précédente organisation (celle qui, apparemment, présentait plus de risques pour la santé des patients, mais dont Alava n’est pas le représentant syndical, faut pas pousser, hein), sanctionnée par la loi, et qui tient en plus en 7h42.

    Oui, vous avez bien compris le tableau : il s’agit de bousculer l’organisation en 12 heures, décidée et choisie par les praticiens et les professionnels du terrain, pour mettre en place une superbe organisation décidée par un groupe syndical et une loi arbitraire, qui tient en 7h42.

    Et immédiatement, on comprend l’importance du combat de notre ami Victor. Car il est clair que 7h42 est à la fois une durée de temps facile à retenir et qu’elle divise de façon fort pratique une journée de 24h en 3,1169 parts égales (soit PI à moins d’un pourcent, mes amis, eh si !). Or ça, on ne le dira jamais assez, cela permet des roulements du feu de Dieu entre équipes. 7h42, vous ajuste automatiquement les petits rythmes circadiens comme il faut ! 7h42, c’est une façon comme une autre de faire rentrer Kafka tout entier avec un pied de biche au milieu d’une mécanique de précision suisse.

    Un régal, non ?

    Ici, on est en droit de s’interroger ce qui est le plus pathétique.

    Est-ce le fait qu’on fasse perdre du temps à la Justice sur des affaires aussi ridicules, qu’on mobilise des juges, des avocats, sur l’organisation d’une équipe de professionnels qui ont décidé, en toute connaissance de cause, de s’organiser entre eux afin d’optimiser leur bien-être et celui de leurs patients ?

    Est-ce le fait qu’un syndicaliste ou qu’un groupe syndical puisse ainsi s’arroger le droit de fourrer son nez dans ces affaires alors que les adultes responsables, en face, ne lui ont rien demandé ? Certes, des lois, génériques et loin des cas particuliers, leur donnent ce genre de latitude relativement iniques, mais comment rappeler à ces individus qu’ils sont normalement au service des salariés et des employés, pas au détriment de ces derniers ?

    Est-ce le ridicule de la contre-proposition (7h42, bordel ! 7h42 – on croirait une proposition de SUD Rail !), qui ne peut que consterner l’individu normal doté de deux sous de bon sens et d’une paire de pouces opposables ? Et puis d’abord, pourquoi 7h42 et pas 8h ? Et surtout, pourquoi pas 7h43, ou o6h57, tellement plus fun dans le principe ?

    Au-delà de cet exemple si caricatural qui serait drôle s’il n’était pas réel, imaginez bien qu’en France, ce pathétique se retrouve à tous les niveaux, dans le public et dans le privé. D’amoncellements normatifs ridicules en syndicalistes arcboutés sur des principes stupides et une déconnexion dramatique (voire carrément dangereuse) au réel, on en arrive à un pays où Kafka n’est plus seulement partout, il règne en maître avec Ubu, par roulements de 7h42.

    Logiquement, 7h42 ou pas, ce pays est foutu.

    http://www.contrepoints.org