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santé - Page 26

  • Waldo, le robot qui obéit au doigt, à l’œil et à la voix

    Waldo, véritable assistant personnel d'aide à l'autonomie, sera commercialisé dès la rentrée 2015, au tarif de 1000 euros.

    L’entreprise Immersive Robotics lance la commercialisation d’un robot pilotable depuis un ordinateur et capable d’assister n’importe qui dans les tâches du quotidien.

    L’idée a inspiré de nombreux films de science fiction. Mais c’est un petit personnage bien réel que la startup française Immersive Robotics a mis au point et s’apprête à lancer sur le marché. Son nom? Waldo. Sa fonction? Assistant personnel. Signes particuliers? Obéit au doigt et à l’œil mais aussi à la voix. Le projet, longuement muri, est né il y a trois ans et s’est concrétisé en seulement quelques mois, avec un premier prototype dévoilé début avril au salon High-tech de Laval.

    Le look de Waldo? Un automate équipé d’une tête avec deux caméras lumineuses en place des yeux et d’un haut-parleur dissimulé derrière la fente qui lui sert de bouche. Son corps se divise en deux plateaux dont l’un repose sur trois roues qui lui servent à se déplacer. Sa principale innovation? Il est entièrement pilotable à distance. " Vous le laissez chez vous et pouvez en prendre le contrôle depuis n’importe quel endroit" , précise Laurent Boireau, le président d’Immersive Robotics.

    Un robot et une sensation de "téléportation"

    Pour le diriger, un simple ordinateur, un smartphone ou une tablette suffisent. Mais ses créateurs ont aussi choisi de s’appuyer sur la technologie de la réalité virtuelle, en plein boom, notamment dans l’univers des jeux vidéo. Waldo peut être livré avec un casque équipé d’un écran interne directement relié aux deux caméras. L’équipement permet de voir ce que voit l’humanoïde en 3D mais il capte également les mouvements de la tête. En résumé, si l’on regarde à droite, il se tourne lui aussi vers la droite. Ainsi, une personne à l’hôpital ou qui ne peut se déplacer a, grâce au casque, la sensation d’être téléportée n’importe où. Mariage, repas de famille… : voilà désormais possible d’y être tout en n’y étant pas ! Sans compter que l’appareil, en plus d’être les yeux de son propriétaire, retransmet aussi sa voix et obéit à plusieurs commandes vocales.

    Un robot et une autonomie plus grande

    En option, Waldo peut être équipé d’un bras articulé capable de saisir des objets, d’actionner un interrupteur ou encore d’ouvrir une porte. Il se déplace aussi dans la maison quand il en reçoit l’ordre. Mais pour cela, il a besoin, au préalable d’une petit visite guidée des lieux afin de les identifier clairement et de se fabriquer une carte rien que pour sa mémoire interne à lui. Pour ses concepteurs, c’est aussi là toute sa richesse :  " Waldo peut surveiller votre domicile ou assister une personne à mobilité réduite, assure Laurent Boireau. Il éteint la lumière ou ramasse un objet va dans la cuisine ou suis la personne lorsqu’il en reçoit l’ordre" .

    Actuellement, Immersive Robotics réalise les dernières améliorations de sa machine et espère la mettre sur le marché cet été. Son prix: 1 000 euros pour la version équipée du bras articulé. Son créateur assure également que le produit d’origine est prévu comme une plateforme à laquelle il sera possible d’ajouter de nouveaux accessoires comme un écran ou des prises d’alimentations pour téléphone. Un robot évolutif.

     

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  • Quand la chirurgie et la médecine aident à vivre!

    Un enfant né sans visage opéré avec succès

    Yahya, né avec de graves malformations, a retrouvé un visage à la suite d'un appel à la solidarité posté sur Facebook par un ami de son père.

    Yahya est né au Maroc il y a quatre ans. Un petit garçon pas tout à fait comme les autres puisqu'il est né sans yeux, sans nez, et sans mâchoire supérieure -entre autres malformations gravissimes. Pour éviter le regard des autres sur leur enfant, les parents du garçonnet avaient pris l'habitude de couvrir sa tête quand ils sortaient de la maison. 

    Du passé, désormais. L'année dernière, un voisin de la famille, le seul à posséder une connexion internet dans le village, a décidé de lancer un appel sur Facebook pour aider cette famille. Il espérait ainsi trouver des médecins prêts à prendre en charge le petit garçon, puisque tous les professionnels contactés avaient refusé de l'opérer, estimant l'entreprise trop complexe. 

    La bonne samaritaine est australienne

    Ce message, après avoir beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, a touché une femme, Fatima Baraka, une femme d'origine marocaine habitant à des milliers de kilomètres du petit village marocain de Yahya, en Australie. 

    Bien décidée à venir en aide au petit garçon, Fatima, par ailleurs survivante d'un cancer du sein, a contacté pendant plusieurs mois nombre de chirurgiens. Jusqu'à réussir à convaincre un ponte de la chirurgie réparatrice australienne, Tony Holmes, de s'intéresser au cas de l'enfant. Après avoir fait venir la famille à Melbourne pour des examens complets au Royal Children Hospital, le chirurgien a fini par accepté d'opérer Yahya. 

    Une opération de 18 heures

    En février dernier, au terme d'une opération de 18 heures qui aurait pu le tuer, et pendant laquelle il a perdu la moitié de son sang, le petit Yahya s'est réveillé avec un nouveau visage. Une opération réussie, mais sur laquelle les chirurgiens ont préféré attendre pour communiquer. Les résultats positifs de cette chirurgie n'ont en effet été révélés que dimanche 28 juin. 

    Au site internet australien News.com.au, les médecins ont annoncé que d'autres opérations étaient prévues pour ajouter une prothèse de nez et des prothèses oculaires sur le visage reconstitué de Yahya. 

    Ses parents peuvent désormais envisager une vie plus normale pour leur petit garçon. 

    Voir aussi en vidéo un reportage de Daily news sur l'histoire du petit Yahya

     [Attention, certaines images peuvent choquer]

    Read more at http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/un-enfant-ne-sans-visage-opere-avec-succes_1694773.html#bmSOUSLpxMdWX7xI.99

  • La desendance, c'est important!

    Faute de partenaire, des vers plats hermaphrodites s'autofécondent

    Une étude publiée par la revue de la Royal Society britannique décrypte cet étrange mécanisme.

    Un ver plat. Les Macrostomum hystrix s'injectent du sperme dans la tête pour s'autoféconder.

    Pour ces vers plats, le célibat n'est pas un problème. Selon une étude publiée mercredi 1er juillet dans la revue de la Royal Society britannique (en anglais), les Macrostomum hystrix développent un étonnant mécanisme d'autofécondation en l'absence de partenaire. Ils s'injectent leur propre sperme dans la tête en se piquant avec leur pénis en forme d'aiguille.

     Habituellement, ce ver utilise son pénis pour piquer un autre vers et lui injecter son sperme à travers la peau, ce que l'on appelle l'insémination hypodermique. Les deux partenaires possédant à la fois des organes reproducteurs mâles et femelles, ils s'accouplent en passant par un rite amoureux en forme de combat, les deux vers voulant tenir le rôle de père et cherchant à toucher l'autre en premier.

    L'accouplement reste le système de reproduction préféré

    Mais s'ils sont isolés, les vers s'injectent leur propre sperme dans la partie antérieure de leur corps, pouvant et préférant même se piquer à la tête. Les spermatozoïdes migrent ensuite vers les œufs, selon l'étude réalisée par des chercheurs de l'université de Bâle, en Suisse, et de l'université de Bielefeld en Allemagne.

    Les chercheurs notent que les vers n'utilisent l'autofécondation qu'en l'absence prolongée de possibilités de s'accoupler et qu'elle entraîne une baisse de la production de nouveau-nés et de la survie de la progéniture. L'accouplement de deux individus distincts reste le système de reproduction préféré par l'espèce mais il peut être un moyen d'assurer la reproduction dans des conditions écologiques défavorables, concluent les scientifiques.

     

  • T'a une belle oreille de bras, tu sais....

    Elle se fait greffer une nouvelle oreille... cultivée dans son bras

    Pour offrir à leur patiente une prothèse d'oreille plus vraie que nature, des médecins belges ont cultivé un organe bio-artificiel dans son bras, et lui ont implantée.

    Durant 6 semaines, la prothèse bio-artificielle d'oreille a été cultivée dans l'avant-bras d'une jeune femme.

     

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    Durant 6 semaines, la prothèse bio-artificielle d'oreille a été cultivée dans l'avant-bras d'une jeune femme. RTL Belgique

     

    L'image est saisissante. La prouesse médicale

    ne l'est pas moins. Des médecins belges sont parvenus à cultiver une oreille dans l'avant-bras d'une jeune femme, avant de lui greffer le nouvel organe. Âgée de 19 ans, leur patiente avait dû être amputée de l'oreille en raison d'un cancer de la peau. Elle portait depuis une prothèse artificielle pour des raisons esthétiques. Sur RTL Belgique, qui a relevé la prouesse, le Dr Afshim Yousefpour, chirurgien maxillo-facial et chef de pôle "tête et cou" de la Clinique Ste-Anne St-Remi à Bruxelles raconte : "Ma patiente m’a dit qu’elle en avait marre de sa prothèse parce que chaque fois qu’elle l’enlevait, elle repensait à son cancer. (…) Elle m’a demandé, à moitié en rigolant, si je ne pouvais pas lui fabriquer une oreille". Une requête qui parait d'abord saugrenue au médecin. Pourtant, cela va lui donner une idée : fabriquer de façon bioartificielle une prothèse, faites de vrais cellules donc.

    Les cellules cultivées sur un moule

    Pour cela, l'équipe médicale a procédé à l'implantation d'une sorte de moule dans l'avant-bras de la jeune femme. Conçu dans un polyéthylène poreux, ce moule a pu être colonisé par les cellules de la patiente. Au bout de six semaines, le dispositif était recouvert d'une peau très fine mais entièrement irriguée. Ne restait plus qu'à percer l'oreille bio-artificielle pour la connecter au conduit auditif et à la greffer sur la jeune femme. "Tout n’est pas parfait, mais je pense que c’est une étape assez importante pour développer d’autres techniques, l’affiner" juge le praticien.

     

  • Au risque de vivre.....

    L’Environmental Protection Agency (EPA) américaine vient tout juste de publier une étude préliminaire attendue décrivant les impacts de la fracturation hydraulique sur les ressources en eaux potables. Cette synthèse de la littérature scientifique et des données disponibles conclut que le nombre de cas où la fracturation hydraulique a eu un impact sur l’eau potable est faible comparativement au nombre de puits fracturés et qu’il n’y a aucune indication de l’existence d’un mécanisme général de transmission établissant un lien entre la fracturation hydraulique et la qualité de l’eau.

    Des groupes écologistes québécois n’apprécient pas les résultats de cette étude environnementale, la plus exhaustive à ce jour sur la fracturation hydraulique. Ils affirment qu’elle ne prouve en rien que les forages soient sans risque pour l’environnement.

    En fait, on pourrait longuement élaborer sur le fait que la science ne peut pas prouver l’absence de risque. Elle peut simplement dire qu’un risque est très peu probable. Comme on ne peut pas dire que tous les corbeaux sont noirs, mais qu’il est très probable qu’un corbeau tiré au hasard soit noir.

    Mais certains vont même plus loin en affirmant qu’aller de l’avant avec l’exploitation de gaz au Québec reviendrait à "jouer à la roulette russe avec l’eau potable".

    Jouer à la roulette russe. En voilà une hyperbole révélatrice! Cela démontre bien le ton alarmiste dont font usage les groupes environnementalistes radicaux, comme Greenpeace. Mais la figure de style a aussi l’avantage de comparer deux événements "risqués", même si les conséquences sont très différentes, c’est-à-dire la mort pour l’un et boire de l’eau embouteillée pour l’autre.

    Il s’agit en effet d’un bon terrain de comparaison.

    Pour l’illustrer, voici une liste comparant les probabilités de réalisation de certains événements "risqués", dont le nombre de fuites aux puits liées à l’exploitation de pétrole et de gaz en Alberta en 2014.

     

    Événement

    Probabilité de réalisation

    Se tirer une balle dans la tête en jouant à la roulette russe

    1 sur 6

    Se retrouver dans un accident d’auto cette année

    1 sur 16

    Mourir d’un accident d’auto dans sa vie

    1 sur 82

    Souffrir d’une crise cardiaque cette année

    1 sur 250

    Incidents affectant l’eau reliés à la fracturation hydraulique dans le nord-est des États-Unis entre 2008 et 2012

    1 sur 289

    Domicile qui prend en feu cette année

    1 sur 300

    Déversements liées à la fracturation hydraulique qui atteignent les eaux souterraines selon l’étude de l’EPA

    1 sur 500

    Fuites aux puits reliées à l’exploitation de pétrole et de gaz en Alberta en 2014

    (avec ou sans impacts environnementaux)

    1 sur 2857

    Être frappé par la foudre dans sa vie

    1 sur 3000

    Que ce soit pour l’exploitation de pétrole et de gaz en Alberta ou pour l’exploitation du gaz de schiste au moyen de la fracturation hydraulique dans le nord-est des États-Unis, aucune fuite liée à un cours d’eau n’a eu d’impact négatif sur la santé humaine.

    Il est évident que la fracturation hydraulique comporte un risque, que ce soit pour la contamination de l’eau potable, les émissions de méthane ou les secousses sismiques. Le risque zéro n’existe pas.

    Cependant, à la lumière des données disponibles à ce jour, il serait plus honnête de comparer les risques associés à la fracturation hydraulique à ceux de se faire frapper par la foudre, plutôt qu’à ceux associés à la roulette russe.

    Contrepoint.org

     

     

  • La chirurgie du futur

     Spectaculaire greffe de cou en Pologne

    Un homme de 37 ans a reçu simultanément un larynx, un pharynx, un trachée, un œsophage et une thyroïde.

    "Je voudrais vous remercier pour tout ce que vous avez fait". Ces mots ne sont pas rares dans la bouche d'un patient fraîchement opéré s'adressant à ses médecins. Là où la scène sort de l'ordinaire, c'est qu'ils ont été prononcés par le malade avec ... la gorge d'un autre. L'homme, un Polonais, a en effet subi une spectaculaire greffe de cou le 11 avril pour réparer les dégâts d'un cancer de la gorge qu'il avait déclaré en 2009.

     "Deux opérations similaires ont eu lieu jusqu'à présent dans le monde, mais celle-ci était la plus complexe", explique Adam Maciejewski, médecin-chef de l'équipe responsable de la greffe au centre d'oncologie de l'institut Marie Curie de Gliwice, au sud de la Pologne. Pendant 17 heures, l'équipe de chirurgie a greffé plusieurs organes du cou: le larynx, la trachée, le pharynx, l'œsophage, la thyroïde, les muscles, les nerfs, les vaisseaux sanguins et la peau. "Après l'opération, les plus grands risques sont le rejet et l'infection, mais le traitement post-opératoire a pu être allégé car la tyroïde fonctionne déjà", explique le Dr Adam Maciejewski.

    Une longue attente

    En 2009, le patient a développé un cancer dont le traitement a conduit à l'ablation de son larynx, l'organe qui contient les cordes vocales et joue un rôle de distribution pour faire passer soit les aliments dans l'œsophage vers l'estomac, soit l'air vers la trachée pour aller vers les poumons. Son absence a condamné le malade à vivre en permanence avec une trachéostomie (ouverture de la trachée pour permettre la respiration). Par la suite, une nécrose de la gorge et de l'œsophage ont conduit à plusieurs tentatives infructueuses de reconstruction. C'est seulement en 2015 qu'il est qualifié pour une transplantation de tous les organes de son cou. "Mon fils a toujours été une personne sociable mais sa maladie a rendu sa vie relationnelle très difficile", confie le père du patient.

    D'après les soignants, les conditions de vie difficiles de ce malade de 37 ans et la faible chance de réapparition du cancer ont étés suffisantes pour justifier une transplantation. Avant l'opération, il s'était confié dans une vidéo au média Polonais TVN 24: "Quand nous (le patient et son père NDLR) sommes allés à Gliwice, nous comptions sur une reconstruction de l'œsophage et nous sommes revenus avec la promesse d'une transplantation du larynx. Un miracle."

     "Mon fils est fort psychologiquement, il pense déjà à son retour dans la vie active", poursuit le père du patient. D'après l'équipe soignante, le malade mange uniquement de la nourriture mixée et parle encore avec difficultés, malgré de grands progrès. Les médecins ne précisent toujours pas sa date de sortie de l'hôpital. "La voix du patient ira mieux avec le temps, souligne Adam Maciejewski. Nous en sommes au premier stade de réhabilitation et il doit encore passer par une rééducation qui l'aidera à mieux utiliser sa gorge. Nous sommes confiants dans le fait qu'il pourra un jour manger, parler et respirer comme tout le monde".