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  • Éoliennes: pourquoi leurs infra-sons sont cachés

    Dans le cas des mesures des infra-sons, l’industrie éolienne utilise une propagande (Bernays 1928) similaire à celle que les cigarettiers ont pu se permettre durant 70 ans. Pour mettre fin aux mensonges des cigarettiers, il a fallu qu’un de leurs biologistes rende public un de leurs très anciens rapports qui mesurait avec précision l’augmentation des cancers du poumon chez les fumeurs. Il aura fallu attendre 70 ans une réaction utile! Le tabac rapporte beaucoup d’argent…

    À proximité des éoliennes, la puissance des infra-sons est largement nocive. Et quand on sait que, contrairement aux sons qui sont absorbés par le milieu, les infra-sons ne sont absorbés ou atténués par RIEN d’autre que la distance, car la  distance croissante ajoute au volume de matière mis en vibration, on peut imaginer les dégâts sur l’organisme humain. Ces dégâts sont possibles sur plusieurs kilomètres!

    Précisons que les infra-sons des éoliennes – sons de moins de dix cycles par seconde et donc inaudibles – rendraient sourds sur-le-champ tous les passants qui les entendraient, qui subiraient leur puissance si c’étaient des sons émis dans les fréquences audibles.

    L’exploit le plus brillant des fabricants d’éoliennes est d’avoir réussi à éviter sur toute la planète qu’un pays fixe des normes contrôlées en matière d’infra-sons des éoliennes… malins comme les cigarettiers!

    En 1985, la Belgique a même décidé de fixer des normes pour toutes les vibrations et elle l’a fait… Sauf pour les infra-sons.

    Les infrasons des éoliennes sont totalement différents de ceux dans lesquels les citadins sont habituellement plongés: ils sont toujours les mêmes et, donc, si un de vos organes internes entre en vibration et frotte d’autres organes, cette vibration est permanente, ce qui est très rarement le cas dans le milieu urbain de comparaison.

    Le Dr. Steven Crazier (1) constate que 20% des gens se plaignent. Si un mal atteint 20% de la population, n’est-il pas temps d’enquêter? Et en attendant, un moratoire sur la multiplication des éoliennes s’impose.

    Même le respect des normes en matière de sons audibles des éoliennes (45dbA) n’est jamais contrôlé dans la réalité. Et certaines formes de mortalité liées aux éoliennes et mesurées en 2017 par Eric Zou (2) grâce à son analyse de registres de population aux USA, sont parfaitement ignorées des responsables.

    Il y a des centaines de milliers d’éoliennes et de fumeurs. Le nombre ne rend pas la cigarette sans danger, pas plus que les éoliennes et leurs infra-sons. L’autorisation officielle d’enquêter m’a été refusée par la ministre de la Santé, Maggie De Block, vers 2014.

    Claude Brasseur       

     

    (1) International Conferences on Wind Tuirbine Noise (11e Edition of the) Copenhagen, Denmark – 10 to 13 June 2025)

     (2) Eric Yongchen Zou: " The Impact of Wind Farms on suicide ". Wind Turbine Syndrome

     

  • Etats unis: un homme immunisé

     

    après 200 morsures de serpent, une piste pour un anti-venin universel

    Par valeursactuelles.com

    Selon la BBC, ce samedi 3 mai, un Américain du nom de Tim Friede s’est retrouvé au cœur d’une recherche hors du commun. Les scientifiques ont pu isoler les anticorps présents dans son sang et s’en servir pour concevoir un antivenin universel. Pour parvenir à ce résultat, Tim Friede a enduré plus de 200 morsures de serpent et s’est administré environ 700 injections de venin, dans le but de rendre son sang capable de neutraliser la plupart des toxines produites par ces reptiles.

    Tim Friede s’est volontairement exposé aux morsures de serpents parmi les plus dangereux au monde, dont des mambas, des cobras, des taïpans et des bongares. Une double morsure de cobra l’a même plongé dans le coma. Il a expliqué les raisons de son engagement: " Je ne voulais ni mourir, ni perdre un doigt, ni manquer le travail. C’est simplement devenu une part de ma vie. Je me suis dit que je devais continuer aussi longtemps que possible, pour aider des gens vivant à des milliers de kilomètres, dans des régions où une morsure de serpent peut être fatale".

    Efficace Sur Treize Des Dix-Neuf Espèces Recensées

    Jusqu’à présent, les chercheurs utilisaient principalement des animaux pour produire des anti-venins. Ils injectaient de petites doses de venin à des animaux comme les chevaux, puis récoltaient les anticorps générés en réponse. Toutefois, cette méthode présentait des limites: les anticorps varient d’une espèce à l’autre et les toxines produites par les serpents diffèrent selon les espèces, rendant impossible la création d’un antivenin universel. L’approche de Tim Friede a permis de bouleverser cette méthode traditionnelle.

    Une équipe de chercheurs a donc eu l’idée de collaborer avec Tim Friede en analysant son sang. Ils y ont identifié de nombreux anticorps, dont deux ciblant des neurotoxines clés impliquées dans la défense contre les morsures de serpents. Grâce à ces découvertes, ils ont pu développer un antidote efficace contre treize des dix-neuf espèces de serpents élapidés venimeux recensées, et partiellement protecteur contre les six autres. Une avancée qualifiée de " sans précédent " par les scientifiques. À noter que les vipères, autre grande famille de serpents venimeux, ne sont pas concernées par cette étude.

    Tim Friede a partagé ses expériences sur YouTube, montrant en vidéo les morsures qu’il a subies et les réactions de son corps face au venin de certains des serpents les plus redoutés. Chaque année, les morsures de serpents venimeux provoquent environ 140 000 décès à travers le monde

  • Délai d'incubation de la rougeole augmenté

    France: au 13 avril, le pays comptait 427 cas de rougeole dont un décès

    En France, du 1er janvier au 13 avril 2025, 427 cas de rougeole ont été déclarés, soit un total approchant le nombre de cas (483) déclarés en 2024.

    Parmi eux se trouvent des enfants de moins de deux ans: je croyais que la vaccitation ROR était obligatoire depuis au moins deux ans???

    Mais, ce que nous ne savions pas et dont IL FAUT SE MÉFIER

    Sur les 427 cas déclarés, 65 (15%) étaient des cas importés (notion d’un séjour à l’étranger pendant LES 7 A 18 JOURS QUI PRECEDAIENT L’ÉRUPTION).

    D'après un article de Santé publique France

  • Hélas, génération spontanée….

    .... réfléchissez: oui, c'est très grave!...

    Le Royaume-Uni signale un cas de mpox de clade 1b (variole du singe) sans antécédent de voyage ni liens avec des cas antérieurs

    L'Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (HSA) a annoncé qu'une infection par le clade 1b mpox a été confirmée chez une personne sans antécédents de voyage et sans liens avec des cas antérieurs confirmés.

    "D'autres travaux sont en cours pour déterminer où cette personne, qui réside dans le nord-est de l'Angleterre, a pu contracter l'infection", a déclaré l'agence dans un communiqué, ajoutant que la maladie avait été diagnostiquée en mars et qu'aucune autre infection n'avait été décelée parmi les contacts du patient.

    Tous les cas antérieurs du pays concernaient des personnes ayant voyagé dans un pays touché par l'épidémie ou ayant été en contact avec une personne ayant voyagé dans un tel pays.

    Source : Center for Infectious Disease Research and Policy

  • Aperçu des vaccins contre la grippe H5

    LA GRIPPE PANDÉMIQUE RESTE UNE MENACE SANITAIRE MONDIALE IMPORTANTE, comme le montrent la circulation et la transmission inter-espèces des virus de la grippe aviaire A(H5N1) du clade 2.3.4.4b, y compris parmi le bétail laitier aux États-Unis depuis 2024. Bien que la plupart des infections humaines signalées jusqu'à présent aux États-Unis aient été bénignes, LE VIRUS PEUT CHANGER RAPIDEMENT DE PROFIL.

    Pour réduire la mortalité et la morbidité dues à la grippe chez l'homme, les vaccins restent l'intervention la plus importante.

    Dans le cadre des travaux en cours sur la prévention et la préparation aux pandémies, l'OMS a organisé en septembre 2024 une consultation sur l'atténuation des risques pour la santé publique grâce aux vaccins contre le virus A(H5N1), qui a passé en revue les vaccins H5 homologués. En septembre 2024, il existait au moins 20 vaccins antigrippaux H5 autorisés par des organismes de réglementation en Amérique, en Asie, en Australie et en Europe

    La plupart de ces vaccins utilisent des plateformes de virus grippaux inactivés et sont produits à partir d'œufs de poule. En outre, la plupart sont adjuvés avec des adjuvants à base de squalène ou d'aluminium. Tous les vaccins sont administrés en deux doses, dix d'entre eux étant en outre indiqués pour les enfants de six mois et les adultes de 65 ans et plus. Jusqu'à présent, un seul pays (la Finlande) a mis en œuvre un programme de vaccination contre le virus A(H5) pour les groupes à risque. (…)

    La production et l'accès aux vaccins H5 pourraient constituer un défi en cas de pandémie. Même si un virus pandémique ou une situation pandémique restreint l'approvisionnement en œufs, des vaccins à base de culture cellulaire (virus grippal inactivé ou protéine recombinante) ou des vaccins à base d'acide nucléique (ARNm), approuvés actuellement ou à l'avenir, pourraient être produits. Cependant, la production à base d'œufs représente plus de 80% de la capacité mondiale de fabrication de vaccins contre la grippe pandémique.

    En outre, l'équité est toujours au cœur de la réponse à une pandémie. L'OMS a garanti l'accès à 11% de la production de vaccins contre la grippe pandémique en vue de leur attribution et de leur distribution aux "pays en développement", en fonction des risques et des besoins de santé publique, par l'intermédiaire du Cadre de préparation à la grippe pandémique.

    EN CONCLUSION, les vaccins contre la grippe H5 constituent une base pour la préparation et la réponse à une pandémie mondiale de grippe, si le virus H5 évolue et si la situation épidémiologique change. La lutte contre la grippe aviaire nécessite une approche globale: surveillance étroite, détection précoce, protection des travailleurs de première ligne et vaccination.

    Des investissements continus et soutenus dans le développement de vaccins - y compris pour des vaccins H5 supplémentaires utilisant des technologies existantes et nouvelles (par exemple, l'ARNm) - associés aux données des essais de vaccins H5 en cours et aux activités de vaccination, à l'alerte et à la surveillance mondiales, et à la planification nationale de la pandémie, seront essentiels pour maintenir une défense solide contre la menace actuelle de la grippe aviaire.

    Source: The Lancet Respiratory Medicine

  • Covid-19: comment l’hypothèse d’une fuite de laboratoire

    est passée de “théorie du complot” à “théorie probable”

    Longtemps dénigrée dans les médias, le scénario d'une fuite accidentelle du Covid-19 d'un laboratoire chinois est désormais considéré comme l'hypothèse la plus probable par les services de renseignements.

    Par Thomas Morel – Valeurs Actuelles

    8 février 2021. Un peu plus d’un an après qu’un virus découvert en Chine s’est transformé en une pandémie mondiale, Facebook annonce que tous les messages évoquant l’hypothèse d’une fuite de laboratoire comme origine du COVID-19 seront désormais interdits, et que leurs auteurs s’exposent à un bannissement du réseau social, au nom de la lutte contre les théories du complot. À l’époque — du moins à en croire la pensée unique relayée par nombre de médias autant que par les sources institutionnelles —, l’affaire semble entendue: d’origine naturelle, le covid aurait été transmis à l’homme par un animal (c’est d’ailleurs, encore aujourd’hui, l’hypothèse défendue sur Wikipédia).

    "Aucun scénario basé sur une origine de laboratoire n’est crédible", affirmait Nature Medicine en 2020

    L’idée d’une fuite accidentelle n’était pourtant pas incongrue: Wuhan, ville d’origine du Covid, hébergeait un laboratoire de recherche médicale de pointe sur les coronavirus, développé en collaboration avec la France mais depuis lequel très peu d’informations sortaient. Dès les premiers mois de la pandémie, en revanche, les défenseurs de la théorie d’une transmission animale s’étaient montrés nombreux et bruyants.

    Début février 2020, une lettre ouverte signée de 27 chercheurs publiée dans la revue médicale The Lancet affirme "condamner fermement les théories complotistes suggérant que le COVID-19 n’a pas d’origine naturelle". Un mois plus tard, un autre article, publié cette fois dans Nature Medicine, assure qu’"aucun scénario basé sur une origine de laboratoire n’est crédible".

    Début 2021, une équipe de l’OMS dépêchée en Chine arrive à la même conclusion. Et en août de la même année, un rapport du conseil américain du renseignement, remis au président Joe Biden, privilégie une infection d’origine naturelle.

    Quatre ans plus tard, pourtant, l’hypothèse est de moins en moins considérée comme probable. En janvier dernier, la CIA a ainsi revu sa position, privilégiant désormais la possibilité d’une origine de laboratoire, avec un niveau de confiance jugé faible tout de même. Elle n’est pas la seule : le FBI, le département américain de l’Énergie, les services de renseignements allemands sont également parvenus à la même conclusion.

    LES CURIEUSES CONFIDENCES DES CHERCHEURS

    Il faut dire que, entre-temps, les textes visant à défendre la théorie de l’origine naturelle ont montré leurs faiblesses. La lettre ouverte parue dans The Lancet, par exemple, avait été pilotée par Peter Daszak, le président de l’ONG EcoHealth Alliance. Or EcoHealth entretenait des liens étroits avec le laboratoire de recherche virologique de Wuhan et avait, deux ans avant le début de la pandémie, demandé au département américain de la Défense un financement pour… modifier le code génétique de coronavirus.

    L’an dernier, l’ONG a été interdite de tout financement public jusqu’en 2029 par le gouvernement Biden. Le deuxième article, publié dans Nature Medicine, s’est avéré tout aussi fragile: alors que ses cinq auteurs y affirment leur opposition à l’hypothèse de la fuite de laboratoire, leurs conversations privées, obtenues par la commission d’enquête du Sénat américain, font ressortir l’exact contraire:

    "Le principal problème, c’est que la fuite accidentelle est en fait très probable, ce n’est pas une théorie marginale", écrit par exemple l’un d’entre eux; "Je n’arrive pas à imaginer un scénario naturel plausible", écrit un autre; "60-40 que ça vient du laboratoire", ajoute un troisième. Quant au rapport initial des renseignements américains, une longue enquête du Wall Street Journal a montré que les défenseurs de la théorie de la fuite de laboratoire avaient été mis sur la touche au point qu’au moment de la présentation du document au président Biden, aucun d’entre eux ne se trouvait dans la salle.

    LES DIZAINES DE MILLIONS DE DOLLARS EN JEU

    Qu’est-ce qui a pu pousser des scientifiques à masquer ainsi la vérité? Pour certains, il s’agissait d’une inquiétude à propos de l’impact de ces révélations: alimenter les débats autour d’une fuite accidentelle "causerait un préjudice inutile à la science en général et à la science en Chine en particulier", peut-on lire dans un échange entre les auteurs de l’article de Nature Medicine.

    Pour d’autres chercheurs, en revanche, c’était aussi une question d’argent : au moment de la publication de ce même article, l’un des auteurs attendait la validation d’une subvention d’un montant de 8,9 millions de dollars de la part de l’institut américain de la santé. Pour EcoHealth, l’enjeu était encore plus évident : entre 2008 et 2024, les subventions versées par Washington dépassaient les 90 millions de dollars.

    Entendons-nous bien: rien de tout cela ne permet d’affirmer avec certitude que l’une ou l’autre des théories sur l’origine du coronavirus est “la bonne”. Cela nécessiterait l’accès à des données soit cachées, soit carrément détruites par les autorités chinoises. En revanche, la dissimulation d’une hypothèse que, malgré tout, nombreux considéraient comme crédible aura durablement affecté la confiance du public dans les institutions médicales.

    C’est tout le paradoxe: en voulant éviter de décrédibiliser la sciences, les scientifiques ont obtenu l’effet exactement contraire.