Depuis quelques années, des fonds de pension internationaux accentuent leur présence dans les énergies renouvelables en France. Par exemple, CPP Investments (Canada Pension Plan) a acquis 49 % des parts dans Éolien Maritime France, aux côtés d’Enbridge et EDF Renouvelables, finançant trois parcs éoliens offshore (Saint Nazaire, Fécamp, Courseulles sur Mer), pour un investissement initial de 80 M€, avec 120 M€ supplémentaires prévus, et potentiellement plus de 150 M€ de plus sur les projets suivants: cppinvestments.com+10cppinvestments.com+10offshorewind.biz+10.
À Fécamp, le parc de 497 MW, dont CPP est copropriétaire, fournit de l’électricité à environ 770 000 personnes: cppinvestments.com.
https://www.pwc.com/gx/en/issues/business-model
Ces montants ne sont pas anecdotiques: ce sont des investissements à long terme – avec des attentes de rentabilité via des tarifs garantis, souvent indexés sur des cadres réglementaires incitatifs.
LES MÊMES FONDS DÉTIENNENT LA DETTE FRANÇAISE.
Clé du système: ces grands investisseurs ne sont pas seulement actionnaires d’actifs renouvelables, ils sont également créanciers de la France. Environ 50 % de la dette publique française est détenue par des non-résidents, parmi lesquels se trouvent des fonds de pension, des assureurs et des hedge funds .
https://www.reuters.com/business/finance/who-owns-frances-debt-why-it-matters-2024-06-26/?utm_source=chatgpt.com
Banques non françaises, investisseurs institutionnels et hedge funds sont les plus gros porteurs. En période de volatilité politique ou économique, ces acteurs peuvent réduire fortement leurs avoirs, faisant grimper les taux d’intérêt exigés par le marché.