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Voila ce que c'est de les cacher sous une burqa...

 

C'est prouvé: la sclérose en plaques augmente quand on manque de vitamine D, donc, la peau au soleil…

au Canada, on donne de la vitamine D obligatoirement aux enfants de moins de 8 ans et aux mères enceintes!

Et, les mecs: si vous cachez vos femelles sous une burqa, les rendre malades, ça va gâcher votre capital!..... et, comme de plus en plus on commence à se rendre compte que cela se transmet de génération en génération, vos mâles vont péricliter et adieu le pays!

Pas la peine de venir en France, nous aussi, nous sommes dans la fourchette haute des pays atteints! (à cause du nord de la France où il n'y a pas assez de soleil)…

Il y a d'autres facteurs déclenchant, bien sûr: l'environnement (pollution) les cigarettes (j'ai fumé trois paquets par jour, hélas!) la faute à pas de chance... comme pour moi.

Dans ma famille, hélas, nous avons un problème sur une HLA et c'est cela qui nous fait plus susceptibles d'attraper des maladies auto-immunes!

 

Augmentation du nombre de cas de sclérose en plaques en Algérie :

Des recommandations nationales pour améliorer la prise en charge

Les premières recommandations nationales dans la prise en charge de la sclérose en plaques sont désormais établies. Des experts des différents centres hospitaliers universitaires, en l’occurrence les neurologues, ont élaboré un document rendu public hier, lors de journée scientifique dédiée à la sclérose en plaques, pour une meilleure prise en charge, organisée par le service de neurologie au CHU de Blida.

Des neurologues de l’Est, de l’Ouest et du Centre ont présenté, lors de cette journée, les différents travaux réalisés dans leurs services respectifs sur le profil et l’évolution de la maladie en Algérie sur les 10 à 15 dernières années.

Il ressort, selon ces études, que la prévalence de la sclérose en plaques en Algérie est en nette augmentation. Il y aurait, selon les différents intervenants, entre 15 000 et 17 000 personnes souffrant de la sclérose en plaques, soit 1200 nouveaux cas par an.

L’étude concernant la wilaya de Blida, qui a porté sur 806 patients et qui s’est étalée de 2002 à 2016, avait pour objectif de rechercher l’incidence et le profil évolutif des patients, elle a montré que l’incidence était de 18 cas pour 100 000 habitants.

 "Un chiffre sous-estimé, vu que de nombreux patients allaient consulter dans d’autres services", note le Pr Rabah Drai, du service de neurologie du CHU de Blida, avant de signaler que la ville de Blida, qui comptabilise 81 patients, enregistre une prévalence de 40%, dont 75% des personnes atteintes sont âgées entre 18 et 40 ans, avec une prédominance féminine, et la forme rémittente reste la plus importante.

Le Pr Drai a, par ailleurs, noté que des patients passent tout de même à un profil évolutif sévère en très peu de temps. Il signale, en effet, que la wilaya de Blida est une zone moyenne, voire à haut risque, d’où "la nécessité d’une prise en charge précoce de la maladie", a-t-il indiqué.

Dans la wilaya de Tlemcen, la maladie a connu également une évolution rapide.

Une étude menée sur un échantillon de 480 patients sur la période allant de 2012 à 2018 a révélé que le nombre de cas a doublé. La prévalence était de 26,3 pour 100 000 habitants en 2012, elle est de 41,5 pour 100 000 habitants en 2018. "Les résultats de notre étude ont montré une augmentation de la prévalence de la sclérose en plaques dans la ville de Tlemcen qui a presque doublé en six ans.

C’est une affection qui représente la première cause de handicap acquis chez l’adulte jeune. Des études complémentaires sont nécessaires dans d’autres régions d’Algérie", a déclaré le Pr Zahira Barka, du service de neurologie au CHU de Tlemcen.

Il est donc relevé que la sclérose en plaques est en nette augmentation dans notre pays, avec un phénotype particulièrement sévère chez les patients algériens et un pourcentage élevé de formes agressives par rapport à la population de l’Europe et de l’Amérique du Nord.

 "Comparativement aux études occidentales, le passage à la forme secondairement progressive se fait assez rapidement, en moins de 10 ans d’évolution de la maladie, chez 50% de cas de la sclérose en plaques", souligne le Pr Souhila Amalou, du service de neurologie du CHU de Blida, avant de rappeler l’importance des recommandations nationales pour l’amélioration de la prise en charge des patients au niveau national.

 "Ces lignes directrices élaborées par l’ensemble des neurologues vont permettre d’améliorer la prise en charge des patients et d’adapter le même traitement pour tous les patients sur le territoire national. Il s’agit d’un protocole qui sera suivi de manière rigoureuse afin d’éviter les échecs thérapeutiques et les effets secondaires.

 Ce qui permettra aussi d’enrichir notre arsenal thérapeutique", a-t-elle déclaré. A noter que le service de neurologie du CHU de Blida vient de se doter d’une unité dédiée de la sclérose en plaques et d’une unité de prise en charge de la démence.

Ces deux unités, qui viennent s’ajouter à l’unité AVC, feront de ce service un pôle d’excellence en neurologie, qui n’a rien à envier à ce qui se fait ailleurs dans le monde.

Pour rappel, la sclérose en plaques est une maladie inflammatoire démyélinisante du système nerveux central, caractérisée par une inflammation, une démyélinisation et une dégénérescence axonale.

La fédération algérienne de la sclérose en plaques  : Un registre national exigé

Le président de la Fédération algérienne des malades atteints de la sclérose en plaques, le Dr Kenzoua, appelle à la mise en place d’un registre national de la sclérose en plaques. Le manque de médecins neurologues dans certaines localités du pays est, selon lui, un des obstacles rencontrés par de nombreux patients.

 "Ceci pénalise les malades de ces régions pour avoir un diagnostic et une prise en charge précoces. Nous appelons le ministère de la Santé à renforcer les structures hospitalières dépourvues de spécialistes", a-t-il déclaré. Et de demander l’acquisition des nouvelles molécules pour une meilleure prise en charge des patients algériens. Le Dr Kenzoua a, au passage, déploré le manque de services de rééducation fonctionnelle dans de nombreux établissements hospitaliers dédiés à la prise en charge de cette pathologie.

 

 

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