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OUVREZ LES YEUX!

Pacte de Marrakech: ces généraux qui accusent Macron de "trahison"

Un ancien ministre de la Défense, dix généraux, un amiral et un colonel. Dans un contexte de crise politique issue de la fronde des Gilets jaunes, un groupe d’officiers à la retraite vient de contresigner une lettre ouverte, demandant à Emmanuel Macron de renoncer à signer le pacte de Marrakech.

Les signataires de cette lettre, écrite par le général Antoine Martinez, un ancien haut gradé de l’armée de l’air estiment qu’en ratifiant le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, Emmanuel Macron se rendrait " coupable d’un déni de démocratie, voire de trahison à l’égard de la nation".

(…) Parmi les signatures connues, figure Charles Millon, l’ex-ministre de la Défense de Jacques Chirac. Mais aussi le souverainiste Didier Tauzin, général, ou encore le général Christian Piquemal, radié des cadres de l’armée en septembre 2016, après avoir organisé une manifestation interdite contre les migrants à Calais.

 (…) Le Parisien

 

Pacte de Marrakech: "Les Européens savent d’instinct que le discours pro-immigration contient leur propre disparition" analyse un haut-fonctionnaire belge

Une opinion de Paul Robert, haut fonctionnaire fédéral (1).

 (…) Ce discours aux allures orwelliennes (la migration serait à la fois inévitable et bénéfique) est martelé aux peuples européens avec insistance par la quasi-totalité des élites, institutions européennes et internationales (Commission européenne, Nations unies, FMI…), intellectuels et économistes, anciens hommes d’État, médias, universités, écoles, bref, par tous ceux qui dans nos sociétés libérales tiennent le porte-voix. (…)

Pourquoi les arguments en faveur des flux migratoires échouent-ils à convaincre les électorats? Pourquoi, malgré l’infernale pression, la diabolisation, les mises en garde, les éditoriaux sagaces et donneurs de leçons, les Européens continuent-ils, toujours plus nombreux, à rejeter le modèle de société "multiculturelle et ouverte" qu’on leur présente comme rigoureusement inévitable et absolument mirifique, le seul et unique possible aboutissement paradisiaque de toute l’Humanité?

Parce qu’ils savent d’instinct que ce discours contient, en filigrane implicite, leur propre disparition.

En effet, il suffit de lire les rapports réguliers du FMI et de la Commission européenne, ainsi que n’importe quel économiste interrogé sur le sujet, pour comprendre que les partisans d’une Europe " ouverte " tiennent pour acquis que les Européens ne font plus d’enfants et n’en feront plus jamais : dans la vision libérale, l’immigration n’est désirable que parce qu’elle permet de remplacer une population vieillissante.

 (…) L’immigration de masse extra-européenne "nécessaire, inévitable et désirable", porteuse de "prospérité et d’innovation", n’a donc de sens que dans le contexte de la dissolution des peuples européens. Dissolution graduelle, progressive, indolore et incolore, dans le vieillissement général et l’absence de destin, ultime étape dans un processus de désintégration culturelle et sociale. Le naufrage de notre civilisation tout entière, encouragé avec enthousiasme et inconscience par tous les porte-voix du pays visible, font preuve en cela d’une unanimité terrifiante.

 (…)

 (1) L’auteur, bien connu de la rédaction, utilise un nom d’emprunt pour éviter des effets préjudiciables vu sa position professionnelle.

LaLibre.be

 

 

 

"Grand débat": le "couac" de l’exécutif sur l’immigration (Le Monde)

Pour répondre à la crise des "gilets jaunes", Emmanuel Macron a lancé une consultation. Parmi les thèmes, "les attentes et les inquiétudes relatives à l’immigration". A peine dévoilé, le document a fait l’effet d’une bombe dans la majorité et les milieux syndicaux.

 […] "C’est une blague?", s’offusque un parlementaire de La République en marche (LRM). "Au secours!", embraye un autre, qui assure avoir immédiatement alerté l’Elysée. "Il est normal de s’interroger sur la citoyenneté dans une société ouverte. Mais pas en associant immigration et laïcité. La façon de poser le sujet est déterminante ", estime le député (LRM) du Val-d’Oise, Aurélien Taché, qui y voit une " maladresse". " Je pense que la question autour de l’immigration n’a pas sa place", abonde Matthieu Orphelin, député (LRM) de Maine-et-Loire, sur Twitter.

La réaction est encore plus violente chez les partenaires sociaux. " La CFDT s’oppose à ce que l‘immigration et identité profonde’, pourtant sans lien avec la crise actuelle, fasse partie des cinq thèmes de discussion. C’est incompréhensible et dangereux alors que l’enjeu est clairement la justice sociale!", a affirmé Laurent Berger, mercredi soir, sur Twitter. Le secrétaire général de la CFDT en a même fait un " casus belli".

"S’ils veulent hystériser sur ce sujet, ce sera sans nous, on n’ira pas à ce débat ", fait savoir l’entourage du leader syndical. […]

Le Monde

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