Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nul n'est censé ignoré la loi...

de 1885 ou 1888 sur la presse justement, qui dit que, par exemple, si sur une enveloppe sont écrites des injures et menaces, La Poste ne doit pas distribuer ce courrier… je suppose que cette vieille loi englobe aussi ce genre d'insultes.

P'fff, des journalistes qui ne savent même pas cela!

Alors que l'enquête sur la mise en scène macabre d'une décapitation d'une marionnette de Macron près d'Angoulême est en cours, le quotidien Charente Libre s'est ému que trois de ses journalistes aient été entendus sous le statut de "mis en cause".

Un journaliste peut-il être tenu responsable d'un délit constitué par les faits qu'il rapporte ? C'est la question que se pose désormais la rédaction de Charente Libre après que trois de ses membres ont été entendus par des policiers dans le cadre d'une enquête ouverte pour "provocation au crime" et "outrage".

En cause des Gilets jaunes ayant mis en scène un procès d'Emmanuel Macron près d'Angoulême le 21 décembre, avec décapitation d'une marionnette à son effigie à la clé.

"Fidèle à sa conception du journalisme sans complaisance, tant à l’égard des pouvoirs que des groupes de pression ou des mouvements tels que les gilets jaunes, Charente Libre continuera de remplir sa mission de témoin.

"Personne n'aime le messager porteur de mauvaises nouvelles", lisait-on déjà dans l'Antigone de Sophocle, une maxime à laquelle on ne peut que songer en prenant connaissance du statut sous lequel les trois journalistes ont été auditionnés le 27 décembre: celui de "mis en cause" pour "provocation non suivie d’effet au crime ou délit par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique". Des faits passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 ans ainsi que d’une amende de 45 000 € maximum.

Il s'agit d'un reporter, d'un photographe et d'un membre de la rédaction en chef, précise Charente Libre, qui fait également savoir qu’ils ont "couvert cet événement – comme toute manifestation d’actualité – selon les critères déontologiques et conformes au droit à l’information".

"Fidèle à sa conception du journalisme sans complaisance, tant à regard des pouvoirs que des groupes de pression ou des mouvements tels que les gilets jaunes, Charente Libre continuera de remplir sa mission de témoin. Et se réserve toute possibilité de recours à l’égard de ceux qui tenteraient de limiter ce rôle", poursuit le journal.

Le statut de mis en cause désigne toute personne soupçonnée d’avoir participé à la réalisation d’une infraction. C’est un statut juridique à mi-chemin entre celui de témoin assisté et celui de mis en examen. Il est donc reproché aux trois membres de la rédaction de Charente Libre d'avoir couvert, dans le cadre de la liberté de la presse, cette mise en scène macabre. Ironie de l'histoire, c'est cette présence journalistique qui a permis aux autorités de prendre connaissance du simulacre de décapitation présidentielle.

Les trois organisateurs de la "mise à mort de Macron", qui avaient déclaré la manifestation en préfecture, sont convoqué ce 28 décembre au commissariat d’Angoulême. Selon les informations de Charente Libre, ils devraient être placés en garde à vue. Plusieurs Gilets jaunes ont mis en place une cagnotte pour financer leur défense.

Les baveux, juste des pleureuses effarouchées…

 

Les commentaires sont fermés.