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  • Lettre ouverte a thomas jolly, organisateur de la cérémonie d’ouverture des JO

    EXTRAITS

    Des propos narcissiques et de mauvaise foi?

    Vous avez dit lors de votre conférence de presse pour répondre à la critique:

    "En France, on a le droit de s’aimer, comme on veut, avec qui on veut, en France on a le droit de croire et de ne pas croire. En France, on a beaucoup de droits".

    Vous avez ajouté ne pas vouloir:  "être subversif, me moquer ou choquer".

    Vous avez osé dire: "C’étaient des idées républicaines, d’inclusion, de bienveillance, de générosité et de solidarité".

    Comment expliquez-vous alors que des chaînes de télévision – et non des moindres, que des pays aient décidé de ne pas diffuser certains passages?

    Comment expliquez-vous la réprobation de très nombreux évêques partout dans le monde, et même la timide conférence des évêques de France qui vous a reproché cette scène de la Cène?

    Comment expliquez-vous cette critique forte exprimée par tant d’intellectuels tout aussi respectables que d’autres, en France et à l’étranger?

    Les idées républicaines sont, me semble-t-il: liberté, égalité, fraternité. Au nom de la liberté, je me réfrène pour ne pas atteindre celle des autres nous dit Rousseau. Il me semble aussi que les valeurs de l’Olympisme invitent à la laïcité sage et prudente, au respect des croyances de chacun, sans exhiber un esprit partisan.

    Or, cette Marie-Antoinette décapitée est-elle pour vous le symbole de votre République, celle qui a commis des crimes que la raison réprouve depuis, celle de ces excès de la Terreur que l’histoire enregistre mais que l’homme raisonnable ne peut cautionner, sauf à faire l’apologie du ferment des totalitarismes?

    Avez-vous oublié que de nombreux pays de l’Union européenne sont dirigés par des rois et des reines: Angleterre, Espagne, Belgique, Danemark, Suède, Hollande, Luxembourg, etc.? Avez-vous oublié que de nombreux autres pays ont des monarchies parlementaires où l’on respecte ces personnes? Ne les avez-vous pas méchamment insultés, provoqués, choqués?

    Est-ce bien fraternel d’exhiber une femme innocente décapitée, en des temps ou tant de femmes sont battues, humiliées, maltraitées dans le plus grand silence?

    Est-ce bien fraternel de laisser planer l’équivocité douteuse et sournoise qu’il y a un droit à la décapitation révolutionnaire alors que des fonctionnaires enseignants ont été récemment décapités sur notre sol, dans des gestes barbares d’un autre temps?

    Avez-vous bien réfléchi au sens de ce symbole, aujourd’hui, ici et ailleurs quand certains se battent pour éviter les décapitations et les pendaisons des hommes de Daech? D’ailleurs, comment poursuivre madame Le Pen pour apologie du terrorisme lorsqu’elle diffuse les images des décapitations de Daech et ne pas vous poursuivre, vous, pour apologie du terrorisme et de la violence séculaire subie par les femmes?

    Que vouliez-vous vraiment dire à l’assemblée universelle des spectateurs?

    Votre message est troublant, équivoque, insultant pour les femmes et les innocentes victimes des mouvements révolutionnaires, islamistes ou réactionnaires qui détruisent des vies sans vergogne.

    Vous en avez fait, au fond, l’apologie. C’est simplement, au 3e millénaire, une faute morale, un geste artistique réactionnaire, violent, patriarcal même, car cette femme fut la victime et le bouc-émissaire d’hommes sanguinaires et vous l’approuvez.

    L’exclusion permanente de tout ce que vous haïssez

    Vous parlez d’inclusion. Savez-vous ce qu’est l’inclusion? C’est une fonction de la théorie des ensembles qui s’appuie sur une propriété commune pour décider que des éléments appartiennent ou non à un ensemble. Les objets verts, les fleurs, etc. Or, pour inclure il faut exclure, et toute inclusion exclut.

    L’auriez-vous oublié? En incluant vos drag-queens, dont personne n’ignore qu’elles sont la figure de subversion théorisée par Judith Butler, votre papesse, sans doute, de la théorie du genre qui est visiblement votre idéologie affichée avec agressivité à la face du monde, en dépit de l’esprit olympique, vous insultez les hommes et les femmes du monde.

    Là encore, avez-vous pensé au milliard de musulmans, aux milliards d’Africains et aux autres pour qui votre inclusion les exclut, eux, de votre monde dans lequel ils ne se reconnaissent pas? Cette figure serait-elle un symbole d’unité ou de division?

    Vous les avez choqués, et leur regard vaut plus que votre propos encore plus obscène et pervers, digne du tortionnaire feignant de nous dire qu’il ne voulait ni choquer, ni moquer. Leur perception et souffrance n’aurait donc pas de réalité?

    La lâcheté du blasphème sélectif

    Vous parlez de bienveillance quand vous singez la Cène, le moment le plus important de la religion chrétienne. Êtes-vous bienveillant?

    Serait-il bienveillant de faire un spectacle caricaturant les homosexuels? Serait-il bienveillant de singer et caricaturer des dignitaires religieux et politiques? Serait-il bienveillant de moquer d’autres religions?

    Que votre propos consiste à dire: je n’ai pas voulu, est une défense de petite frappe et de lâche ; car la vérité n’est pas ce que vous dites de votre œuvre, mais ce qu’en perçoivent des milliards de personne dont l’avis compte au moins autant que le vôtre jusqu’à pouvoir vous imposer de les respecter, au nom même de la République dont vous vous dites le propagandiste ; car votre liberté n’est pas indéfinie.

    Et vos commanditaires partagent avec vous ce goût malsain de l’insulte au nom du règne autoritaire de votre bien-pensance: artiste digne du petit clergé diffusant la propagande du temps avec servilité; là est votre nature sans aucun doute: ni courage, ni grandeur, mais artiste pompier, artiste convenu dont aucune des mises en scène n’a été spectaculaire, inventive, inédite et même artistique.

    Vous parlez enfin de générosité et de solidarité. En quoi avez-vous été généreux? Avez-vous fait la place à des jeunes artistes plein de promesse comme Zaho de Sagazan par exemple? Non, vous avez été dans la convenance de personnalités installées à la renommée mondialement établie. Auriez-vous été généreux que vous auriez fait place à d’autres artistes représentatifs des mondes que vous ignorez, en provenance d’Afrique, d’Amérique ou d’Asie. Personne!

    Votre monde nous est apparu étriqué, petit, convenu, réduit à l’espace des poncifs idéologiques qui vous animent; au service du Régime, comme les artistes de cours de cet Ancien Régime que vous prétendez dépasser.

    Et la solidarité semble très loin de votre spectacle. Vous avez mis le public dans une position de grande passivité, spectateur de votre ego, mais en rien participant et actif comme il le fut à Londres où il fut festif, heureux, solidaire, joyeux, bruyant, chantant, acteur de sa fête. Non, votre spectacle petit-bourgeois sent le spectacle narcissique et rance qui impose sa vue, excluant le premier des humains: le spectateur rabaissé au rang de faire-valoir inactif.

    La discorde plutôt que la concorde pour une fête de la paix: étrange perversité de l’esprit

    Pour conclure, vous avez été un homme de l’exclusion totale ; celle des spectateurs, celles de milliards de personnes humiliées, choquées, dérangées dans leurs valeurs, leurs fois et leurs convictions; dont vous ne seriez être le juge sans devenir un Robespierre refusant d’entendre la plainte, la souffrance et le désaccord profond qu’a suscité votre prétendu spectacle.

    Vous avez oublié une valeur chère à la République: la concorde civile. Celle-là, vous l’avez piétinée, balayée, écrasée sous le poids de votre dogmatisme et de votre intolérance. Personne ne vous souhaite de vivre ce que nous avons vécu en subissant votre méchanceté, votre agressivité et votre haine de ce qui n’est pas vous et votre petit monde.

    En refusant de considérer l’altérité sacrée d’autrui, vous nous avez montré le vrai visage d’une certaine France progressiste: haineuse, destructrice, vulgaire, pleine de morgue et excluante de tout ce qu’elle n’est pas. Être femme, être homme pour commencer, sans vouloir devenir drag-queen.

    N’oubliez pas cette terrible vérité romaine: la roche Tarpéienne est proche du Capitole. Votre succès éphémère n’augure peut-être de rien de bon; si les milliards que vous avez insultés décident de ne plus vous honorer, voire de sanctionner ceux qui vous solliciteraient de nouveau. Les peuples du monde auront peut-être raison de votre médiocrité.

    La France universelle que vous prétendiez incarner a disparu derrière une insulte au monde et une profanation des civilisations, comme Macron a insulté tant de chefs d’État.

    Il faut vite vous oublier, vous et lui.

    Pierre-Antoine Pontoizeau

  • Tour de France : il est interdit d’embrasser sa femme

    L’histoire prêterait à sourire et même rire. Mais voilà, l’absurde a déjà de loin dépassé toute logique et, accompagné de la démagogie la plus folle, poursuit ses ravages dans notre société.

    La dernière expression en date de la déliquescence insensée de notre civilisation à laquelle de mauvais génies nous contraignent résume à elle seule l’idiotie permanente qui nous entoure.

    Pour bon nombre de nos compatriotes et moi-même, heureux et fiers franchouillards que nous sommes, piaffant d’impatience à l’approche de cette compétition plus que centenaire incarnée au sens premier du terme, véritable morceau de bravoure virile, anthologie de la souffrance physique, la Grande Boucle, puisque tel est son nom, renvoie à une certaine histoire de la France.

    Je me souviens de mon grand-père installé devant son poste de télévision, journal du jour sur la table, ouvert à la page sport cycliste, stylo à la main et notant les classements d’étape, général, etc. Pour rien au monde, cet homme n’aurait manqué une étape du Tour de France, seule distraction qu’il s’accordait pendant trois semaines d’une année remplie à travailler dans les champs puis plus tard à faire son jardin jusqu’au soir de sa vie.

    À l’heure où les technologies nous apportent de façon instantanée culture, divertissement, voyage, il est difficile d’imaginer l’importance de cette épreuve dépassant largement le cadre sportif en invitant quotidiennement au voyage dans toute la France ceux qui ne pouvaient pas se déplacer, ceux pour qui les vacances restaient une utopie. Les paysages de notre beau pays se succédaient, la montagne et ses cols impossibles, les bords de mer bretons, aquitains, méditerranéens, les bocages vendéens, normands et puis Paris, sa Tour Eiffel, ses Champs-Élysées consacrant tous ces champions, ces forçats de la route, dixit Albert Londres.

    Le Tour, c’est aussi une ambiance. Folle. Il n’est qu’à voir et prendre peur pour ces damnés du bitume, dans les cols, se frayant péniblement un chemin, cernés par la masse joyeuse, criarde, rougie par le soleil et le pinard saucisson, encourageant ces héros… ses héros.

    En famille… Eh oui, toute la famille est conviée au spectacle éphémère de ces quelques instants de coups de pédale, de cet effort suintant la sueur et le courage. Enfants et grands, frères, sœurs, épouses et maris se retrouvent en communion pour accueillir cette caravane du Tour distribuant petits cadeaux et préparant l’arrivée d’un peloton multicolore sur des machines rutilantes aux guidons à cornes et autres cintres route. Une ambiance quoi…

    Alors comment ne pas exprimer notre tristesse la plus profonde en apprenant par quelle imbécillité crasse des organisateurs peu soucieux de cette histoire, de cet héritage laissé par des anciens, ont cru indispensable de sanctionner un coureur, Julien Bernard, qui, croyant certainement encore à cette petite magie, celle qui fait briller les yeux des enfants, a cru bon de s’arrêter pour embrasser sa femme et son enfant, de se laisser aller à cette communion entre un public et ses acteurs authentiques.

    Nous y voyons un amour, celui pour sa famille, celui pour son public. Ils y voient un comportement déplacé. La démagogie destructrice LGBT a encore frappé.

    Dans l’indifférence générale.

    Patrice MAGNERON - Président IDNF

    VIVE  LA  FRANCE!

  • Les Insoumis jusqu'à la lie

    Par Édouard Roux – Valeurs Actuelles

    Jeudi 19 juillet. Dans l’après-midi, les députés ont dû élire le président du perchoir (le patron de l’Assemblée nationale). Or, lors des votes, quelques scènes ont fait grand bruit. Le benjamin de l’Assemblée, Flavien Termet (député RN), se poste à côté de l’urne, comme le veut la tradition: un à un, les élus déposent religieusement leur vote et doivent serrer la main du gamin.

    Or, comme deux ans auparavant, les Insoumis (hormis les pestiférées Autain et Simonnet; l’ont-elles fait deux ans auparavant? Je ne voudrais surtout pas être mauvaise langue), ont, fièrement, refusé la main tendue. Le Marseillais, Sébastien Delogu - 1m90 de bêtise -, a, lui, fait un quasi tête contre tête avec le jeune Ardennais.

    Alors que le benjamin de l’Assemblée, Flavien Termet (RN), lui tend la main, Delogu la refuse, se colle à lui en bombant le torse, tout en le toisant de haut en bas et lui lance : " t’es fada ou quoi? T’es un fou toi".  Un geste d’intimidation qui n’est pas sans rappeler le comportement des racailles.

    Un courage incroyable de la part de l’ex-voiturier de Mélenchon, reconverti en essuie-glaces du Hamas; un geste de résistance incroyable, une virilité folle. Ses compères soumis ont tous justifié leurs actions en traitant le jeune Termet de “facho”, et hurlant à l’extrême-droite.

    Ces séquences ridicules, gênantes, ce bizutage ringard, pathétique a, une nouvelle fois prouvé une chose : les Insoumis sont des ennemis de la démocratie. Une belle brochette avariée. La bêtise crasse

    Et aussi, même hebdo

    L’élection à la présidence de l’Assemblée nous a encore donné à voir, c’était couru, l’indigne irrespect de la France Insoumise pour l’institution, ses membres et ses électeurs. "J'assume de préférer le chifoumi à porter des casquettes nazies" s’est crânement justifié François Piquemal, qui avait par ce geste esquivé la main innocente du benjamin de l’Assemblée Nationale, au moment de glisser son bulletin dans l’urne.

    "Je viens d’une ville qui s’appelle Toulouse et qui a l’antifascisme chevillé au corps", a indiqué l’insoumis,

    menteur, JE SUIS DE TOULOUSE, rien à foutre de ces gen-foutres!

    osant comparer son acte puéril à "la résistance au régime de Vichy".

    Moins rigolarde fut l’attitude de Sébastien Delogu, qui toisait, avec son verbe de racaille, son jeune collègue Flavien Termet. La période pousse au cynisme, il est vrai. Souhaitons donc, comme pour l’état de finances publiques, que le pire de ce dont est capable ce parti se revendiquant du meilleur, s’expose pleinement aux yeux des Français, et vite. Ils n’en seront que plus rapidement vaccinés.

  • La république des coquins

    Il est insupportable de recevoir des leçons de morale du parti présidentiel. J’avais envisagé de vous donner le "top 10" des affidés et des larbins de Macron mis en examen ou condamnés. En fait c’est impossible tant ils sont nombreux. Souvenez-vous, il y a sept ans, l’avorton, candidat à la magistrature suprême, nous promettait de "gouverner autrement". Il disait vouloir introduire de la "moralisation" dans la vie publique; il nous annonçait même une "République  exemplaire". Vaste foutaise! Escroquerie intellectuelle et morale!

    Arnaque et mensonge éhontés!

    Depuis sept ans, la Macronie va de scandale en scandale. Rappelons-en quelques-uns:

    Au tout début du premier mandat de Macron, en 2017, trois membres du "MoDem", le parti (de traîtres) du crétin des Pyrénées, sont nommés à des postes importants: Bayrou à la Justice, Cruella de Sarnez aux Affaires européennes et la grosse mère Goulard aux Armées. En juillet 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "abus de confiance, recel d’abus de confiance et escroqueries" pour des soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen. Les trois démissionnent dès le mois de juin. Sylvie Goulard a été mise en examen le 29 novembre 2019. Le 4 décembre 2019, Sarnez est mise en examen pour "détournement de fonds publics".

    Le 6 décembre 2019, c’est le tour de Bayrou. "Une douzaine de responsables du MoDem ont été mis en examen dans cette affaire", peut-on lire dans "Les Échos". Le 5 février 2024, "François Bayrou est relaxé" au bénéfice du doute ". Mais huit autres prévenus, dont cinq ex-eurodéputés, sont condamnés à des peines de dix à dix-huit mois de prison avec sursis, des amendes de 10 000 à 50 000 euros et à deux ans d’inéligibilité avec sursis.

    Le MoDem est condamné à 350 000 € d’amende, dont 300 000 € ferme" lit-on dans "Le Monde".

    En résumé, le MoDem a profité illégalement de fonds européens pour rémunérer des permanents. Les eurodéputés et les trésoriers du parti étaient au courant de la combine… mais pas forcément Bayrou; mon œil! On nous prend pour des billes.

    Le crétin des Pyrénées est pourtant un champion de la moraline à deux balles!

    – À l’été 2020, la plantureuse Lætitia Avia, députée, vice-présidente et porte-parole de LREM était visée par une enquête pour "harcèlement moral". Cinq de ses anciens assistants l’accusaient d’humiliations, de harcèlements et d’abus de pouvoir. Le 5 juillet 2023, elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité (pour "harcèlement moral");

    – En mai 2023, Anne-Christine Lang, ex-députée du parti présidentiel, a été condamnée à trois ans d’inéligibilité et 60 000 € d’amende pour "détournement de fonds publics". Elle a reconnu avoir utilisé une partie de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) à des fins personnelles. Des "dépenses à hauteur de 44 650 €, sans lien avec son mandat de député";

    – L’ancien maire de Sarcelles et député MoDem, François Pupponi, a été condamné à 5 000 € d’amende et 29 000 € de dommages et intérêts, en janvier 2022, pour " abus de biens sociaux et faux et usage de faux". L’élu a fait appel de cette décision.

    – Ministre délégué, Alain Griset a été condamné, fin 2021 "six mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité avec sursis pour déclaration incomplète de son patrimoine". Un "oubli" de 171 000 €. En appel, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis;

    – "Harcèlement moral, non-paiement d’heures supplémentaires, manquement à l’obligation de sécurité" ont été reprochés à Sira Sylla, députée LREM de 2017 à 2022. Le 6 septembre 2022, elle était reconnue coupable par le Conseil des prud’hommes de Rouen. Elle a été condamnée à verser "près de 80 000 € à la victime dont 20 000 € d’heures supplémentaires impayées, 20 000 € pour les faits de harcèlement moral et près de 21 000 € de dommages et intérêts pour le licenciement";

     

    – Jacques Krabal, député de 2012 à 2022 – sous l’étiquette du PRG puis de LREM – a été condamné en novembre 2021 à la suite d’une plainte pour "travail dissimulé et harcèlement moral" de son ancien directeur de cabinet.

    En septembre 2021, Pierre Cabaré, député LREM est condamné pour "licenciement sans cause réelle et sérieuse" d’un collaborateur. Fin 2019, il a fait l’objet d’une enquête préliminaire de la PJ de Toulouse pour harcèlement sexuel et moral. Sa suppléante (et assistante parlementaire), a porté plainte pour agression sexuelle;

    – En février 2021, la députée LREM Sandrine Josso a été condamnée à un an d’inéligibilité pour n’avoir pas présenté ses comptes de campagne. D’après "Mediapart": "En 2018, Sandrine Josso a demandé à son assistante de lui prêter 10 000 € en contractant un crédit à la consommation. Elle ne l’a pas remboursée. La justice a ouvert une enquête pour "abus de confiance";

    – Le député Benoît Simian, élu LREM, a fait l’objet d’une enquête "pour harcèlement moral par conjoint… dans le cadre d’une "séparation houleuse" assortie de "plaintes croisées" pour violences", d’après "Sud Ouest". En juin 2022, Benoît Simian a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Il doit également verser 5 000 € à son ex-compagne et a interdiction de s’approcher d’elle pendant un an. Toutefois, il échappe à une peine d’inéligibilité… Il fait aussi l’objet d’une enquête judiciaire pour harcèlement à l’encontre d’une collaboratrice;

    – Le 31 août 2017, M’Jid El Guerrab, alors député LREM, frappe violemment à coups de casque Boris Faure, du PS. Deux coups qui causeront un traumatisme crânien au socialiste. Pour sa défense, il accuse Faure d’"insultes racistes". Exclu du groupe LREM, il a été mis en examen pour violences volontaires avec arme. En mai 2022, il était condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis et deux ans d’inéligibilité. Peine confirmée en appel en octobre 2023;

    – Jean-Paul Delevoye, celui que Macron avait nommé Haut-Commissaire aux retraites (et qui a mis deux ou trois ans pour accoucher d’une souris), a écopé de quatre mois de prison avec sursis et 15 000 € d’amende pour ne pas avoir déclaré plusieurs mandats – il en avait… treize – à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique;

    La liste est longue (et non exhaustive) donc je vais essayer d’abréger:

    – Stéphanie Kerbarh: condamnée pour "licenciement sans cause" d’un collaborateur;

    – Alexandre Benalla: "Six ans après le scandale… la décision de la plus haute juridiction judiciaire confirme la condamnation en appel d’Alexandre Benalla à trois ans de prison dont un an ferme, prononcée le 29 septembre 2023 par la cour d’appel de Paris" nous dit "Le Monde";

    – Jérôme Peyrat, condamné pour violences envers son ex-compagne à 3000 € d’amende avec sursis. Fidèle à l’idée macronienne de faire des violences faites aux femmes la "grande cause du quinquenna ", il est nommé conseiller politique auprès de Stanislas Guérini, le patron du parti…

    – Stéphane Trompille, condamné pour "harcèlement sexuel" " envers une ex-collaboratrice;

    – Mustapha Laabid, condamné à six mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 10 000 € d’amende pour "abus de confiance". Il a utilisé l’argent d’une association à des fins personnelles. Le montant du préjudice est de 21 930,54 €.

    N’oublions pas ceux qui sont (ou ont été) simplement mis en examen:

    – Damien Abad, ex-ministre (éphémère!). Il a été mis en examen pour tentative de viol sur trois femmes, en mai 2024;

    – Amélie Oudéa-Castera: "La ministre a été mise en examen en décembre dans l’enquête de la Cour de justice de la République après la plainte en diffamation de l’ex-patron de la Fédération française de football Noël Le Graët…  nous apprend "Libération";

    – Rachida Dati, mise en examen pour  corruption passive, trafic d’influence passif et recel d’abus de pouvoir" dans l’affaire des découvertes sur la gestion du patron de Renault-Nissan.

    Macron, quand il jouait les chevaliers blancs, nous assurait qu’un ministre mis en examen se devait de démissionner. Mais sa "moralisation" de la vie politique a consisté à nommer, en janvier 2024, une ministre de la Culture déjà mise en examen. Chapeau l’artiste!

    – Muriel Pénicaud: Une information judiciaire a été ouverte à son sujet pour des soupçons de favoritisme en juillet 2017. En octobre 2023, l’ex-ministre a été mise en examen pour "complicité de favoritisme", selon les informations du journal "Le Monde";

    – Alexis Kohler: Outre son rôle dans l’affaire Benalla, ce proche de Macron est embourbé dans une affaire de conflit d’intérêts. Il a été directeur financier (d’août 2016 à mai 2017) de l’armateur MSC, fondé par des membres de sa propre famille. Or, depuis 2010, il a aussi représenté l’Agence des participations de l’État auprès des Chantiers de l’Atlantique/STX France, dont MSC est client. Il siégeait également au conseil de surveillance du Grand Port maritime du Havre. Avec cette double (triple!) casquette, Alexis Kohler a ainsi pu conclure en 2011 des contrats entre MSC et le port du Havre. En clair, il aura eu le beurre, l’argent du beurre et la fille de la crémière;

    – Thierry Solère, un traître rallié à la Macronie. Début février 2019, le tribunal de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre lui pour des soupçons de "fraude fiscale, manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, détournement de fonds publics par dépositaire de l’autorité publique et recel, recel de violation du secret professionnel, trafic d’influence et recel… abus de biens sociaux et recel, abus de confiance et recel, financement illicite de dépenses électorales, détournement de la finalité de fichiers nominatifs, portant sur une période comprise entre 2005 et 2017". Fermez le ban!

    Non, pas tout à fait! En février 2022, il est mis en examen pour cinq nouvelles infractions. Il est notamment soupçonné d’avoir utilisé à des fins personnelles une partie de ses frais de mandat entre 2012 et 2019;

    – Richard Ferrand: encore un ministre éphémère. En juin 2017, le parquet de Brest ouvrait une enquête préliminaire sur son passé à la tête des "Mutuelles de Bretagne" de 1998 à 2012. Il aurait favorisé la société immobilière de sa compagne pour l’obtention d’un marché lors de la location d’un local commercial par les "Mutuelles de Bretagne".

    Il y a aussi, dans cette "République exemplaire" quelques affaires en cours sur lesquelles on ne peut pas s’attarder. Elles visent entre autres, Édouard Philippe pour "prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et harcèlement morale" à la Mairie du Havre;

    Bruno Le Maire pour "faux en écriture publique";

    Agnès Firmin Le Bodo, sur les cadeaux de la multinationale "Urgo". Elle est soupçonnée d’avoir reçu "bouteilles de champagne, montres de luxe, etc. ".Des cadeaux qu’elle aurait omis de déclarer…;

    Marlène Schiappa pour "détournement de fonds publics par négligence, abus de confiance et prise illégale d’intérêts" dans l’affaire du "fonds Marianne". Ce fonds de 2,5 millions d’euros, créé en 2021 suite à l’assassinat de Samuel Paty, était destiné à des associations visant à "promouvoir les valeurs de la République et de lutter contre le séparatisme". Or, il semblerait que l’argent alloué ait surtout profité à des proches de la secrétaire d’État, à des fins de propagandes politiques.

    – Passons, très vite, sur Chrysoula Zacharopoulou qui fait l’objet de deux plaintes pour… viols;

    – Nathalie Elimas visée par une enquête sur des accusations de "harcèlement et de maltraitance au sein de son cabinet… Une demi-douzaine de personnes en seraient victimes";

    Laura Flessel qui a eu quelques démêlés avec le fisc; Roxana Maracineanu, épinglée dans la presse parce que, depuis 2012, elle occupait un logement social; Françoise Nyssen qui a fait réaliser des travaux "sans autorisation, ni déclaration au fisc" dans un immeuble classé, selon "le Canard Enchaîné"; etc.

    J’arrêterai là cet inventaire à la Prévert car moi – citoyen lambda – je fais la différence entre une "République exemplaire" et une association de malfaiteurs. Je n’ai pas beaucoup de sympathie pour la "Ripoux-blique" mais je la respecte quand elle est respectable.

    Ce n’est plus le cas et il serait temps de chasser l’avorton du pouvoir, à condition de ne pas le remplacer par pire que lui. Je ne souhaite à mon pays, ni Macron, ni le "Fronte Crapular".

    Cédric de Valfrancisque