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  • "L'anecdote" ou la morgue de ceux qui sont sûrs de gagner...

    ou: Jacques Attali, Whirpool, "l'anecdote" qui dit tout par Natacha Polony:

    "Une "anecdote". En prononçant ce mot, Jacques Attali n'avait pas conscience de sa portée symbolique. "C'est en effet une anecdote dans un contexte plus large, c'est une anecdote, non pas au sens péjoratif du mot, mais cela s'inscrit dans un contexte de la mondialisation ou de la fermeture", a-t-il affirmé sur ce ton de prophète dont il a le secret pour faire taire le journaliste forcément ignorant. "Je ne voudrais pas que cette campagne se réduise à des anecdotes. La priorité pour moi, dans les dix jours qui viennent, c'est de voir les candidats avoir la chance de confronter leurs programmes".

    Même en replaçant le mot dans son contexte, on perçoit la morgue de celui qui sait, et qui balaie d'un revers de la main les misérables objections. Une anecdote, comme d'autres diraient un point de détail... L'équipe d'Emmanuel Macron a eu beau renier l'encombrant gourou, le mot a fait mouche, venant coiffer cet épisode de la campagne, comme un retour du refoulé pour ceux qui, sûrs de gagner, s'épargnent les précautions langagières.

    Une multinationale américaine, qui fait 20 milliards de chiffre d'affaires, augmente les dividendes de ses actionnaires de 10% et délocalise une usine en Pologne pour profiter de salariés sous-payés alors que les lave-linge qu'elle produit devront faire mille kilomètres pour revenir sur leur marché de destination, la France. Alors que Whirlpool sacrifie pour cela 286 salariés, plus soixante emplois chez un sous-traitant qu'elle avait fait installer là et des centaines d'intérimaires, Attali, sur un ton d'évidence désinvolte, dit tout haut ce que pensent tout bas ceux qui considèrent la situation comme normale.

    S'en émouvoir, n'est-ce pas être du côté "du repli et de la fermeture", donc du mal? Car l'essentiel, ce n'est pas le réel, la détresse ou l'exploitation des malheureux, ici et là-bas ; l'essentiel, mais enfin réveillez-vous, c'est la lutte contre le mal. Qu'importent les racines de ce mal. Qu'importe que les options politiques qu'Attali, Alain Minc, et d'autres, soufflent depuis trente ans à l'oreille des gouvernants aient nourri ce mal.

    En 2002 déjà, les commentateurs s'offusquaient de voir le score élevé de Jean-Marie Le Pen à Alençon. "On y voit pourtant peu d'immigrés", ironisaient-ils. Quelques mois avant, l'usine Moulinex avait fermé. Mais les problématiques industrielles intéressent peu les commentateurs. L'industrie passée en quinze ans de 20 à 12 % du PIB, voilà qui ne leur fait ni chaud ni froid. Quelques investissements, un soupçon de formation, une montée en gamme et le problème est réglé.

    Les moins qualifiés pourront toujours se recycler dans des emplois de service sous-payés. Ils y auront certes perdu des savoir-faire, une identité professionnelle, tout ce qui les constitue, mais, comme le dit Attali: "Nous n'avons pas besoin de racines, nous ne sommes pas des radis".

    L'étrange défaite à laquelle nous assistons, celle qui voit la France se dévitaliser et ses énergies les plus belles s'épuiser face à l'absurdité d'un système qui érige en loi universelle la guerre de tous contre tous, pour peu qu'elle soit économique, n'était pourtant pas inéluctable. Le cumul des scores de Mélenchon, Dupont-Aignan, Lassalle, Asselineau et Cheminade démontre qu'une large part de nos concitoyens recherche une alternative à ce système économique qui ne soit pas assombrie par la nature et le passé du FN. Même Fillon posa - sur la géopolitique et l'indépendance de la France face à l'impérialisme économique américain - des questions qui fâchent.

    Soudain, le FN n'avait plus le monopole de l'alternative. Panique à bord! Heureusement, ce second tour rétablit l'ordre des choses. On peut proclamer la main sur le cœur qu'on fera rempart de son corps et de son âme. La destruction de nos filières industrielles et agricoles peut retourner dans les limbes, ce n'est qu'une "anecdote". Seul compte le combat de l'ouverture contre la fermeture, celui du bien contre le mal.

    Certains s'interrogent pourtant. Comment accepter l'obligation qui leur est faite de choisir entre le FN et ce qui rend possible le FN? Contradiction logique. Après "réduire la fracture sociale", "travailler plus pour gagner plus" et "mon ennemi, c'est la finance", soit vingt-deux ans de promesses foulées au pied, comment croire que cinq ans de plus de ce système, désormais incarné par un génie, ne renforceront pas un FN contre lequel on prétend “faire barrage"?

    Il n'y a donc rien d'étonnant, ni même de scandaleux, à ce que, se sentant piégés, des citoyens hésitent. Ils regardent, consternés, Laurence Parisot prête à accepter Matignon, ils écoutent les appels des grandes consciences plébiscitant le mondialisme et le multiculturalisme décomplexés, puisque c'est pour lutter contre le fascisme. Tout un programme. Ils se disent que ce pays est à reconstruire et que la France va devoir attendre encore cinq ans. Une anecdote“.

    FigaroVox

  • L’arrogance au quotidien.

    On connaissait Emmanuel Macron traitant les ouvriers de Gad d’illettrés. On l’a vu insulter à deux reprises les pieds-noirs et les harkis. On l’a découvert fêtant sa victoire avec la France d’en haut avant même d’être élu.

    Et voilà qu’aujourd’hui, alors qu’il se rendait à Amiens pour rencontrer l’intersyndicale de l’usine Whirlpool – menacée de déménagement en Pologne –, son mentor intellectuel, Jacques Attali, expliquait sur LCI que " Whirlpool, c’est une anecdote. Le cas de 300 personnes n’est pas du ressort du président ".

    Cette phrase risque fort de faire grincer des dents auprès des ouvriers et des mélenchonistes, dont Emmanuel Macron tente de récupérer les voix.

    Mais surtout, il faut s’interroger sur ce que nous réserve cette “arrogance de classe” au quotidien, dans un pays où une majorité de Français a voté contre le système.

    La nation, a-t-on coutume de dire, c’est ce qu’il reste au peuple quand il a tout perdu. Il serait bien que le futur chef de l’État prenne davantage conscience de la fragilité de la nation France.

    Valeurs Actuelles

     

  • La coalition des Pieds Nickelés.

    Ce ne sont que deux signes. Deux petits signes. Mais qui n’échapperont pas à tous les Français du peuple de droite qui se demandent ce qu’ils doivent faire le dimanche 7 mai. Il y a eu l’impudique célébration par Emmanuel Macron de sa victoire dans une très chic brasserie parisienne, La Rotonde, symbole de la France d’en haut. À tel point que sous prétexte de remercier ses coéquipiers il était enfermé dans un salon privé au premier étage avec Jacques Attali, Pierre Bergé, Pierre Arditi et autres symboles de la gauche caviar.

    Le deuxième signe est le ralliement enthousiaste de Bruno Le Maire à Emmanuel Macron. L’ancien candidat à la primaire de la droite n’a même pas pu cacher son envie de participer à un gouvernement. Voir certains dirigeants “dits” de droite se précipiter pour aller à la soupe ne peut qu’amener les Français de droite à préférer aller la pêche le 7 mai, plutôt que voter pour Emmanuel Hollande.

    Valeurs Actuelles

  • Macron, casse-toi!

    Macron? Ce fou furieux trouve normal que les musulmans mettent l’islam avant nos lois

    Macron a dévoilé son programme et depuis longtemps.

    Inutile donc d’entretenir le suspense, tel Macron fut, tel il sera, même si la sagesse populaire nous dit que "seuls les imbéciles ne changent pas d’avis".

    Dans un entretien à Marianne, l’ancien ministre de l’Economie s’est notamment prononcé contre l’interdiction du voile à l’université. Il s’émeut, toutefois, des écoles confessionnelles qui enseignent "la haine de la République".

    L’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron fustige les tenants d’une " laïcité revancharde " qui veulent, selon lui, en faire " une arme contre un monothéisme ", en l’occurrence " la religion musulmane ", dans un entretien-débat à l’hebdomadaire Marianne.

    "Le débat politique ne doit pas faire de la laïcité une arme contre le monothéisme (…) Je suis contre l’interdiction (du voile à l’université) (…) Au titre d’une laïcité revancharde, on en vient à sortir des citoyens des lieux de la République et à les confiner à l’écart, sans enrayer la montée du fondamentalisme, ni conforter la laïcité ", affirme-t-il.

    Emmanuel Macron s’émeut en revanche " des écoles confessionnelles qui enseignent la haine de la République, professent des enseignements essentiellement en arabe ou, ailleurs, enseignent la Torah plus que les savoirs fondamentaux".

    "Demanderait-on à des catholiques d’être modérés? Non!"

    A ses yeux, " la laïcité n’a pas vocation à promouvoir une religion républicaine". Il dénonce ainsi ceux, comme Jean-Pierre Chevènement, qui "demandent à des citoyens d’être ‘discrets’" . " Demanderait-on à des catholiques d’être modérés? Non!" insiste-t-il.

    Alors que le fondateur de Marianne, Jean-François Kahn, lui fait remarquer que les musulmans qui "n’acceptent pas" que la loi républicaine passe avant la loi de Dieu "sont des extrémistes", Emmanuel Macron s’inscrit en faux.

    " Non, je ne suis pas d’accord. Dans le champ public, je ne leur demande qu’une seule chose: qu’ils respectent absolument les règles ", lance-t-il.

    S’agissant de leur rapport à Dieu, "je ne demande pas aux gens d’être modérés, ce n’est pas mon affaire" , ajoute Emmanuel Macron. " Dans sa conscience profonde, je pense qu’un catholique pratiquant peut considérer que les lois de la religion dépassent les lois de la République ", déclare-t-il encore.

    http://www.bfmtv.com/politique/macron-s-attaque-a-la-laicite-revancharde-face-a-l-islam-1043120.html.

    Cette interview est fondamentale pour comprendre le fonctionnement de Macron. Epris d’une idéologie anglo-saxonne, il est de ceux qui ne voient pas de problème quand le drapeau de l’EI est déployé, au nom de la liberté individuelle.

    Par ailleurs ce pervers fait semblant de croire que l’on pourrait juste " considérer " que les lois coraniques sont supérieures aux lois de la République, dans son coeur et les respecter… D’ailleurs il parle de règles, même pas de lois….

    Quant à comparer les catholiques aux musulmans, les Evangiles au coran.. il ose. Il est inculte ou bien il se moque totalement du quotidien de nos enfants, des risques qu’ils prennent, la seule chose qui lui importe c’est son élection et la victoire du camp qu’il représente.

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/02/16/macron-ce-fou-furieux-trouve-normal-que-les-musulmans-mettent-lislam-avant-nos-lois/

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    C’est eux qui le disent: le traître Macron est le candidat de l’Algérie!

    Macron, le candidat de l’Algérie en pôle position pour la présidentielle en France:

    Le centriste Emmanuel Macron, arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle en France, est le seul candidat qui a effectué une visite en Algérie. Il a été reçu par plusieurs responsables, à savoir le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra et le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchaoureb.

    Son passage en Algérie a été une étape décisive dans sa campagne électorale.

    Macron avait trouvé un soutien total auprès des hauts responsables en Algérie. Le leader d’En Marche! avait déclaré que la France doit présenter ses "excuses à celles et ceux envers lesquels elle a commis ces gestes de "barbarie".

    En qualifiant la colonisation française de l’Algérie de "crime contre l’humanité", Macron avait choqué la droite française qui avait tenté d’exploiter cette déclaration contre Macron

    C’est peine perdue, l’Algérie avait opté pour le bon candidat qui se dirige tout droit vers l’Elysée, le 7 mai à l’occasion du 2e tour de l’élection présidentielle en France.

    Il faut relever aussi que Macron est un anti-islamiste et est soutenu par le loby juif de France.

    Macron qui affrontera Marine le Pen du Front national de l’extrême droite au 2e tour, bénéficie d’ores et déjà du report des voix des autres candidats, éliminés au premier tour.

    Macron est devenu l’unique alternative pour barrer la route à l’extrême droite en France.

    Après les résultats du premier tour ce dimanche, Macron a estimé que " l’on tourne clairement aujourd’hui une page de la vie politique française".

    "Les Français ont exprimé leur désir de renouvellement.

    Notre logique est désormais celle du rassemblement que nous poursuivrons jusqu’aux élections législatives ", a déclaré l’ancien ministre de l’Economie, âgé de 39 ans, qui a démissionné en août du gouvernement pour fonder un mouvement politique, selon l’AFP. Le candidat d’En Marche! a remporté 23,7 % des voix et celle du FN 22 %.

    C’est pour la première fois, dans l’histoire de la Ve République, que le clivage droite-gauche est exclu du deuxième tour, notamment avec la disqualification du parti de la droite (LR) et du Parti socialiste (PS).

    Mohamed Nassim

    https://dia-algerie.com/macron-candidat-de-lalgerie-pole-position-presidentielle-france/

    Le candidat de l’ Algérie, ni plus ni moins.

    La France, département du continent nord africain, c’est maintenant, grâce à Macron.

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/04/25/cest-eux-qui-le-disent-le-traitre-macron-est-le-candidat-de-lalgerie/

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    On retiendra cette perle:

    " Et je pense que la construction d’une action politique contemporaine, c’est la capacité à appréhender le complexe du monde. "

    qu’on ne peut pleinement savourer qu’en la mettant en regard d’une autre perle:

    "Pensez printemps, mes amis!",

    et qu’on assaisonnera avec son célèbre mot fétiche: "Et en même temps…".

    D’ailleurs on devrait le proposer au bac comme sujet de dissertation philosophique:

    "Penser printemps® peut-il permettre d’appréhender, dans le même temps, le complexe du monde?".

    Dans un autre lieu et à une autre époque, un charlatan de cet acabit aurait fini roulé dans le goudron et les plumes.

    À votre tour: allez-y, macronnez et pondez deux ou trois conneries du même genre! Soyez votre propre Macron!

    Si vous séchez, vous pouvez utiliser le Pipotron ou encore sa déclinaison ENA (c’est très vraisemblablement ce dernier outil qui a servi à écrire ses discours de campagne).

    COMMENTAIRE relevé sur RT-France:

    " En 2012 un candidat a dit le changement c’est maintenant en 2017 c’est les électeurs qui disent le changement c’est maintenant".

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    Lire attentivement et faire suivre l’article ci-dessous paru sur Breizh-info qui en dit long sur le sort des juifs dans la France de Macron.

    Richard Ferrand, lieutenant de Macron, soutien financier de la cause palestinienne et du boycott d’Israël

     

    25/03/2017 – 17H45 Carhaix (Breizh-info.com) – Richard Ferrand, député du Finistère et bras droit d’Emmanuel Macron, a financé l’association France Palestine Solidarité avec sa réserve parlementaire 2016. Un financement pour " frais de fonctionnement " destiné à l’antenne locale (le groupe Centre-Bretagne) de l’association, qui, pour sa branche nationale, explique pourtant sur son site: " le fonctionnement de l’AFPS repose uniquement sur les cotisations de ses 4400 adhérents, ainsi que des soutiens ponctuels que ceux ci ou leurs amis apportent à l’occasion de souscriptions spécifiques. L’AFPS ne reçoit strictement aucune subvention externe, publique ou privée pour son fonctionnement courant."

    Proche de Jean-Yves Le Drian – il présidait le groupe socialiste au conseil régional de Bretagne – Richard Ferrand, soutient donc, via des fonds publics, une association qui a pour objet " de développer l’amitié et la solidarité entre le peuple français et le peuple palestinien et d’œuvrer pour l’établissement d’une paix juste et durable au Proche-Orient fondée sur la reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien, sur la base du droit international".

    En 2016, il s’était déjà ému de l’interception d’un bateau de militants qui voulaient se rendre à Gaza et fait le relais auprès de Jean-Marc Ayrault, alors Ministre des Affaires Etrangères, des revendications de l’association AFPS.

    Cet engagement public de Richard Ferrand en faveur d’une association très controversée pose question. En effet, Emmanuel Macron a officiellement une position différente sur la question. Il a cependant déjà été accusé de dérapage lorsqu’il avait attaqué les écoles juives où l’on enseignerait, selon lui, " la torah plus que les savoirs fondamentaux".

    Une campagne de boycott illégale

    Fin 2014, l’antenne locale de Carhaix de l’association France Palestine Solidarité a ainsi mené une  action " boycott, désinvestissement, sanctions " (BDS) auprès des trois grandes surfaces de Carhaix et sur le marché local. BDS est un regroupement de collectifs et d’associations – principalement d’extrême gauche (voir la liste de soutiens ici) – qui a pour objet notamment de " sanctionner la politique d’Israël". D’après le tract distribué ce jour là sur le marché de Carhaix, " la politique criminelle du gouvernement israélien contribue à la montée de l’extrémisme et de l’antisémitisme".

    Le collectif appelait alors à boycotter les produits des colonies et en provenance d’Israël. Pourtant, aujourd’hui, cet appel est totalement illégal en France. Un article du Monde de novembre 2015 expliquait alors: La Cour de cassation a confirmé la condamnation par la cour d’appel de Colmar de 14 militants du mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) à 28 000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles et chacun à une amende de 1 000 euros avec sursis. Il leur est reproché d’avoir, le 26 septembre  2009 pour les uns et le 22 mai  2010 pour les autres, participé à une manifestation dans un magasin Carrefour à Illzach, près de Mulhouse (Haut-Rhin), "  appelant au boycott des produits en provenance d’Israël ". Ils portaient des tee-shirts avec le slogan "  Palestine vivra, boycott Israël  " et distribuaient des tracts aux clients sur lesquels était écrit  : "  Acheter les produits importés d’Israël, c’est légitimer les crimes à Gaza, c’est approuver la politique menée par le gouvernement israélien ".

    Et Le Monde de poursuivre: " La campagne BDS lancée par des militants pro palestiniens en 2005 à travers le monde fait l’objet depuis 2010 de poursuites systématiques dans l’Hexagone. Une circulaire aux procureurs datant de février 2010 – Michèle Alliot-Marie était alors ministre de la Justice – visait spécifiquement les " appels au boycott de produits israéliens  " et recommandait aux parquets d’apporter " une réponse ferme ".

    Mais les tribunaux et cours d’appel ont hésité et divergé, entre annulations de poursuites, relaxes au nom de la "  liberté d’expression  " et condamnations au titre de la "  provocation à la discrimination  ". Désormais, l’interprétation de la Cour de cassation s’impose à tous. Seuls les boycotts décidés par l’État, à savoir les embargos, sont légaux. "

    L’association France Palestine Solidarité Centre Bretagne, financée donc par Richard Ferrand, bras droit d’Emmanuel Macron – on parle de lui comme  Premier ministre en cas de victoire de ce dernier -, continue toutefois de relayer les actions et les demandes de BDS (voir ci-dessous):

    Un tract diffusé début 2016 est également évocateur:

    Richard Ferrand lui même avait adressé une question à la garde des Sceaux en 2015 afin de savoir si les poursuites judiciaires contre les militants appelant au boycott des produits israéliens se poursuivraient.

    Un soutien étonnant, et même contradictoire avec les dernières déclarations d’Emmanuel Macron à ce sujet, puisque ce dernier, lors de sa tournée au Proche-Orient, avait réitéré son rejet du BDS: " Le boycott d’Israël a été condamné par la France et il n’est pas question de revenir là-dessus". Par contre Emmanuel Macron a  refusé de s’exprimer sur l’idée d’une reconnaissance de l’État de Palestine, avant même la conclusion d’un accord de paix.

    Une complaisance vis à vis des islamistes du Hamas?

    Au niveau national, l’association France Palestine Solidarité, soutenue financièrement par Richard Ferrand, est dénoncée par ses détracteurs pour sa complaisance vis à vis du Hamas, mouvement islamiste fondé par les Frères musulmans. Il prône la destruction de l’État d’Israël et l’instauration d’un État islamique palestinien sur tout le territoire de l’ancienne Palestine mandataire, c’est-à-dire incluant l’État d’Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza.

    Un article paru sur le site de l’association en 2009, intitulé " Qu’est ce que le Hamas? " interroge: " Si l’on pense qu’il faut faire évoluer le Hamas, comment le faire sans dialoguer avec lui? N’est-ce pas le dialogue européen avec l’OLP qui a permis d’avancer?". Un autre relayait un plaidoyer pour enlever le Hamas de la liste des organisations terroristes.

    En 2015, Jean-François Larosière, président de la section Nord Pas de Calais de l’association écrivait par ailleurs: " Nous réaffirmons notre soutien à la résistance palestinienne à Gaza, où l’Union Européenne persiste dans sa volonté de placer le Hamas, l’une de ses forces principales, parmi les organisations terroristes. Fidèle au mandat du dernier congrès, l’AFPS Nord-Pas de Calais poursuit son combat pour que Hamas et FPLP sortent de la liste européenne des organisations " terroristes "

    A l’heure actuelle, ce mouvement est en effet classé organisation terroriste au Canada, aux États-Unis, en Israël, en Egypte et au Japon. Malgré une procédure judiciaire qui a annulé cette décision, l’organisation est par ailleurs inscrite sur la liste des organisations terroristes dressée par l’Union européenne.

    Malgré de nombreux conflits ayant opposé ces dernières années le Hamas et l’État islamique, une politique " d’apaisement " serait actuellement à l’oeuvre, notamment dans la bande de Gaza. " La coopération dans la bande de Gaza entre le Hamas et le groupe Wilayat Sinai, affilié à l’organisation de l’État islamique (EI), qui mène une guérilla dans le Sinaï égyptien, est repartie de plus belle ces dernières semaines, affirment les responsables du Shin Beth israélien." peut-on lire sur la lettre d’informations stratégiques et de défense (TTU online).

    L’engagement pro palestinien, un calcul électoral?

    Pour revenir sur la subvention accordée à l’association locale AFPS Centre-Bretagne nous avons cherché à interroger Richard Ferrand, présent à Nantes jeudi 23 mars pour mener campagne en faveur d’Emmanuel Macron. Richard Ferrand n’a pas souhaité répondre à nos questions. Certains voient toutefois dans ce soutien affiché et subventionné à la cause palestinienne un calcul électoral qu’avait déjà fait François Hollande en son temps: séduire l’électorat musulman, l’électorat de banlieue.

    " C’est porteur de soutenir la Palestine ou les causes arabes dans les banlieues " nous déclare un membre de l’association France-Israël qui nous explique que la plainte visant Emmanuel Macron après ses propos sur la colonisation en Algérie (qualifiée de "crime contre l’humanité" par ce dernier) aurait elle aussi "augmenté la cote" de ce dernier dans certaines cités à forte population d’origine immigrée.

     

    " Le joker le plus terrible dans le jeu dramatique de ces élections, c’est Macron, non seulement émanation par excellence du hollandisme mais aussi l’inconsistance et la vacuité personnifiées. Son discours à Alger laisse par ailleurs prévoir le pire sur les questions qui concernent directement les Juifs. ", explique par ailleurs sur Actualité Juive le sociologue Shmuel Trigano.

    En 2012, selon une étude du corps électoral menée par OpinionWay et Fiducial le 6 mai 2012 pour Le Figaro sur 10 000 votants, 93% des musulmans pratiquants avaient glissé un bulletin "François Hollande" dans leur enveloppe. Seuls 7% d’entre eux avaient voté pour Nicolas Sarkozy.

    Une bonne raison pour soutenir financièrement la cause palestinienne, tout en affirmant publiquement le contraire?

     [cc] Breizh-info.com, 2017 Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

    http://www.breizh-info.com/2017/03/24/65670/ferrand-macron-palestine-israel-boycott

    Pour en savoir plus sur le fameux BDS

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/01/02/noubliez-pas-ce-que-recouvre-le-mouvement-antisemite-bds-qui-appelle-au-boycott-disrael/

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/02/26/usa-ils-declarent-ouvertement-vouloir-charger-les-fours-avec-des-juifs/

     

    PS: malgré ce que vous pouvez penser, je ne suis pas du tout, mais alors là, pas du tout FN ou mariniste!!!

    Je visite les sites où je trouve des infos sur des sujets que l'on nous cache.... d'ailleurs, je suppose que nous sommes nombreux en ce cas... si je m'en tiens au 20% de français qui ont voté avec un cerveau contenant bien plus de deux neurones que la majorité des autres!

    En fin avril 2008, j'avais dit que nous étions entrés dans l'ère des ténèbres: je persiste et signe..... vous n'imaginez pas ce qu'on va voir!!!!

     

     

  • Retraités, réveillez-vous !

    17 millions de retraités sont politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle.

    Par Thierry Benne.

    Un article de l’Iref-Europe

    Savez-vous que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir admis parmi ses 40 membres un seul représentant " ès qualités " des 17 millions de retraités ?

    Savez-vous que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), il n’y a pas un seul représentant des retraités ? Savez-vous que le Comité de Suivi des Retraites (CSR) ne compte parmi ses membres absolument aucun retraité ?

    Le mur de l’indifférence nationale

    Début 2016, quelques milliers d’intermittents du spectacle s’opposent par des grèves bien ciblées à toute réforme de leur régime dérogatoire, qui ne sera remis en cause qu’à la marge bien qu’il accroisse chaque année d’un milliard d’euros le déficit de l’assurance-chômage.

    Ces derniers temps, ils ne sont pas 300 milliers en Guyane à se faire entendre, mais ils contraignent Paris à envoyer d’urgence une délégation interministérielle, laquelle fait acte de repentance avant d’ajouter de nouvelles et coûteuses promesses à celles déjà nombreuses non tenues par le passé.

    De même voici quelques jours, il a suffi d’une poignée d’assureurs influents, relayés par quelques associations de titulaires de contrats d’assurance-vie, pour faire plier en une seule journée ceux des candidats qui voulaient augmenter encore la fiscalité sur l’assurance-vie sur les contrats déjà souscrits.

    Or, le sait-on, ils sont 17 millions à n’avoir depuis des lustres rien obtenu, alors que leur sort est largement aussi digne d’intérêt que celui de professions qui font porter les plus ordinaires de leurs revendications par la grève, le chantage ou les groupes de pression.

    17 millions de retraités (pensionnés directs + par réversion) politiquement transparents, syndicalement hors jeu, médiatiquement inoffensifs, largement négligés par une campagne présidentielle dont on ne sait encore si elle a atteint son étiage, tellement la médiocrité et les coups bas s’y étalent avec une morne complaisance.

    17 millions de retraités tous victimes du parfait désintérêt de la quasi-totalité des candidats, qui certes parlent à l’occasion des retraites, mais quasiment jamais des retraités et qui, jusqu’à présent, sont bien trop occupés à s’étriper dans de vaines querelles pour se soucier de ce que peuvent bien vouloir ceux qui représentent quand même un bon tiers du corps électoral.

    La garantie du maintien d’un juste pouvoir d’achat

    Pourtant, lorsqu’on prend la peine de les écouter, les retraités ne demandent pas la lune. Ils veulent simplement que, comme on le leur avait solennellement promis à plusieurs reprises, leur pouvoir d’achat soit préservé et qu’ils ne constatent plus au fil des ans l’érosion continue et angoissante de leurs retraites :

    en face d’indices officiels jamais audités et qui, à force d’avoir été manipulés et de ne couvrir qu’une partie sans cesse plus restreinte de leurs dépenses, ne signifient plus grand chose ;

    en face aussi de prélèvements fiscaux qui ont depuis longtemps dépassé le seuil du raisonnable, sans que les pensions, ni les indices n’en tiennent le moindre compte ;

    en face enfin de restes à charge en matière de santé qui ne cessent de croître (directement ou indirectement au travers des cotisations des mutuelles qui s’aggravent avec l’âge), comme au fur et à mesure des déremboursements dont la liste ne cesse de s’allonger.

     

    Or voici quelques jours, le sondage Ipsos Sopra Steria vient de confirmer qu’on est hélas encore bien loin du compte puisque 88% des retraités français s’y plaignent sur ces dix dernières années de la baisse continue de leur pouvoir d’achat.

    Les retraités veulent aussi que leur conjoint survivant ne soit plus en butte à des tracasseries sans fin lorsque sont opposées à ses demandes de réversion des conditions disparates, ubuesques et parfaitement injustes, alors que, le plus souvent, au regard des montants en cause le conjoint survivant n’aura presque que sa dignité à opposer à la misère.

    Ils trouvent scandaleux, alors qu’elles ne sont plus en état de travailler, que des veuves en soient réduites à une survie difficile, des sommes proprement ridicules de quelques centaines d’euros par mois leur étant versées dans le cadre de la réversion, malgré les cotisations payées, alors que de leur côté certains actifs dans la force de l’âge parviennent à cumuler, grâce à un assistanat particulièrement généreux, des allocations qui, mises bout à bout, passent facilement le millier d’euros par mois.

    Ils demandent notamment, qu’en dehors et par-delà les conditions du minimum vieillesse de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), on ne trouve plus dans nos campagnes de veuves d’agriculteurs qui, passées sous les radars de la protection sociale, s’éteignent doucement avec 300 euros par mois et même parfois moins.

    Il serait temps en effet que le bon sens corrige enfin notre étrange presbytie sociale nous incitant à nous précipiter au secours de toutes les misères accourues de la terre entière (un étranger retraité sans jamais avoir travaillé, ni cotisé en France peut – au titre de l’ASPA précitée et sous certaines conditions- percevoir individuellement environ 800€ par mois, et jusqu’à € 1 230 en couple), en oubliant toutes celles qui sont chez nous et dont nous nous détournons misérablement.

    Tout cela parce que nos retraités ne sont pas des agitateurs sociaux et qu’aucune de leurs associations, aucun mouvement ne dispose présentement ni des ressources nécessaires pour informer tous les ayants droit, ni du poids suffisant pour faire bouger les choses.

    Les sommes en cause sont probablement fort modestes, car les victimes de notre ingratitude ont appris depuis fort longtemps à se satisfaire de peu, mais leur pudeur, comme leur grande discrétion, ne peuvent en rien être un encouragement à continuer honteusement à ne rien faire.

    L’accès à une représentation officielle dans les institutions et les caisses de retraite

    En outre, à côté de ces réformes d’urgence, de solidarité et de dignité, il y a un double impératif de justice et de démocratie sociale que notre pays piétine depuis des décennies avec un bonne conscience consternante.

    Il s’agit tout simplement de la représentation officielle des retraités dans toutes les institutions ou les caisses de retraite les concernant. Ce n’est en effet certainement pas à la gloire de nos hommes et de nos penseurs politiques, de nos instituts d’études politiques, du Conseil d’Orientation des Retraites et des autres cercles d’influence qu’aucun d’eux ne se soit jamais soucié, sauf en matière d’impôts et de cotisations supplémentaires, d’accorder aux seniors la place qui leur revient dans la vie de la Nation.

    Notre monde politique tout entier peut être en effet particulièrement fier d’avoir, sans rien dire, sans rien faire, réussi à exclure fort discrètement 17 millions de retraités des débats et des choix qui les concernent. Ainsi, et sans prétendre du tout à la moindre exhaustivité :

    combien de gens savent que parmi les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), pas un seul représentant des retraités ne siége ès qualités, alors qu’on a trouvé le moyen de réserver deux sièges à la protection des oiseaux ?

    combien de gens savent que le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) œuvre depuis plus de quinze ans sans jamais avoir ressenti la nécessité d’admettre parmi ses 40 membres un seul représentant " ès qualités " des 17 millions de retraités dont il " oriente " et indirectement commande pourtant le sort, sans jamais véritablement les consulter ?

    combien de gens savent que le Comité de Suivi des Retraites, (CSR) certes plus récemment mis en place, ne compte lui aussi parmi ses membres absolument aucun retraité, comme si les actifs étaient les mieux placés pour juger des retraites qu’ils ne touchent pas ?

    combien de gens se doutent qu’il n’y a pas le moindre ministère, pas le moindre secrétariat d’État pour s’occuper distinctement des retraités, alors qu’ils représentent un bon quart de la population du pays et que leurs pensions mobilisent près de 15% du PIB national ?

    Mais rassurons-nous pour les Caisses de retraite, ce n’est pas pire mais pratiquement pareil. Extrêmement rares sont les Caisses de retraite – qu’elles œuvrent au plan géographique ou au plan professionnel – qui admettent à leur Conseil d’administration un ou deux, exceptionnellement trois, administrateurs retraités ; et on doit célébrer comme un événement sans précédent l’accession toute récente dans une caisse libérale d’une administratrice représentant les intérêts des conjoints bénéficiaires d’une pension de réversion.

    Pourtant, de par son titre, l’Assurance-Vieillesse se répartit normalement entre une assurance donnant lieu à cotisation de la part des actifs et une pension de vieillesse allouée aux retraités. Les cotisations des uns et les pensions des autres sont indissolublement liées ; il n’y a absolument aucune légitimité à quasiment exclure les retraités des caisses de retraite, alors que le bon sens et la justice commanderaient une parité de bon aloi entre les cotisants et les allocataires.

    Certes sans doute n’en sommes-nous pas encore là, mais l’attribution aux retraités d’une représentation d’un tiers – et non pas seulement de quelques sièges de figuration chichement accordés – dans tous les conseils d’administration où leur sort se décide et se joue n’aurait rien d’une injustice.

    De plus, cette mesure d’application simple et immédiate ne coûterait pratiquement rien et enverrait à tous les retraités, en dehors même de leurs options politiques, un signe fort et positif que l’État commence à reconnaître leur véritable existence et ne les considère plus, presque à regret et en oubliant leurs cotisations passées, comme les prédateurs exagérément voraces de quelque 15% du PIB national.

    Mais comme jusqu’à présent, il ne s’est trouvé aucun candidat assez avisé pour ne plus considérer les retraités comme des pestiférés de la représentation sociale, aucun candidat assez habile pour saisir l’avantage électoral et moral qu’il aurait à faire progresser leurs droits, tous leurs droits, aucun candidat assez courageux pour prendre à bras le corps l’intégralité de ce problème et convaincre l’électorat à la fois de sa capacité et de sa volonté de le résoudre, c’est à tous les retraités qu’il appartient désormais de faire valoir leurs justes prétentions par tout moyen.

    Or, même s’il n’est pas négligeable, le droit de vote n’est qu’un de ces moyens, affaibli qu’il est par son intermittence, alors que la nécessité de la constitution d’un collectif extra-partisan permanent regroupant et dépassant les représentations en place apparaît inéluctable. Il faut en effet :

    que l’État consacre officiellement la garantie du pouvoir d’achat des retraités, dans des conditions telles que ces derniers recouvrent un minimum de sérénité sur leur avenir financier, alors que l’âge et la maladie accroissent inévitablement leur dépendance

    que la République inscrive enfin dans les textes la légitimité et la dignité des retraités en leur donnant le droit de s’exprimer officiellement et d’influer sur les choix fondamentaux qui les concernent

    qu’elle reconnaisse la spécificité des seniors en créant un ministère ou à tout le moins un Secrétariat d’État spécifiquement dédié aux retraites et aux retraités et qui ne soit plus noyé dans l’immense " machin " du ministère des Affaires sociales et de la Sécurité sociale, qui depuis des décennies les ignore largement

    et qu’elle établisse dans son effort de solidarité la priorité de ceux qui tirent leurs pensions d’un effort contributif antérieur – fût- il insuffisant – sur ceux qui, sans avoir jamais rien versé, ont actuellement tous les droits, ou presque.

    Conclusion : une nécessaire prise de conscience

    La nation ne peut, sur ces questions, continuer à marcher la tête à l’envers, au seul prétexte qu’elle a toujours fait comme cela. On a vu en effet où nous a mené cette mesquine politique de gribouille, qui cumule le mépris et la discrimination en retranchant indûment les seniors de notre démocratie sociale.

    Pourquoi donc ces élites qui ne cessent de brandir à tout bout de champ l’anathème arrogant de l’exclusion ne se sont–elles pas aperçues qu’elles-mêmes se trouvaient en plein déni vis-à-vis des droits les plus élémentaires de ceux à qui elles doivent leur existence, tout autant que leur éducation et même bien souvent une partie de leur propre réussite ?

    Au-delà d’une pitoyable arrogance, elles ajoutent ainsi bien tristement l’ingratitude à la cécité et à l’injustice. Le droit à une pension et à une réversion décente, une juste représentation dans les institutions et caisses de retraite, une entité ministérielle justement dédiée au quart de la population du pays, le maintien loyal et sans chausse-trappes du pouvoir d’achat, voilà en quelques mots les revendications des retraités.

    On peut certes continuer à les ignorer et même – comme France Stratégie – vouloir rogner leurs droits au profit d’une jeunesse qui attend sans doute autre chose pour s’affirmer, mais un jour ou l’autre quand l’élastique aura fini de se tendre, il ne faudra pas se plaindre des effets dévastateurs de sa rupture.