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Espace - Page 3

  • Rover de la mission Mars 2020 recherchera une vie potentielle et générera son oxygène

     

    Ce n'est pas une surprise de dire que l'Homme se prépare à partir à la conquête de Mars. Les missions spatiales se préparent, les unes après les autres. Mars 2020 sera la prochaine grosse expédition de la NASA. L'agence américaine vient d'ailleurs de dévoiler les caractéristiques principales du rover de la mission.

    L’administration nationale de l’aéronautique et de l’espace américaine, la NASA, a donc dévoilé sept instruments parmi ceux qui seront envoyés lors de la mission Mars 2020. Parmi eux, des systèmes de détection de composés organiques, des capteurs de mesure des conditions environnementales et un appareil expérimental conçu pour produire de l’oxygène dans l’atmosphère martien. Le rover sera qui plus est équipé d’« un radar pénétrant pour obtenir une cartographie au centimètre près de la structure géologique juste sous la surface ». Coût estimé de leur fabrication : 130 millions de dollars.

    Ce rover, dont la construction sera assurée par le « Jet Propulsion Lab » de la NASA, aura un design très similaire à celui de Curiosity mais il s’attellera à effectuer une étude géologique autour de son site d’atterrissage, à chercher des signes d’une ancienne vie martienne et à déterminer si oui ou non cette planète est habitable par l’homme. L’appareil servira aussi à identifier et sélectionner des échantillons de roches et de sol – échantillons qui seront stockés en prévision d’une future mission pour les ramener sur Terre -.

    Un petit cocorico avant d’en terminer puisque l’un des instruments est français, il s’agit de la SuperCam Mast Unit qui devra analyser la structure chimique des roches. Elle est l’oeuvre d’une collaboration entre le CNES (Centre National d’Études Spatiales) et l’IRA (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie).

     

  • A lire sans faute

    https://www.contrepoints.org/2014/07/28/174992-les-poussieres-des-nanos-a-linframince-de-marcel-duchamp

  • Étudier la pollution pour trouver des… extraterrestres

    Il serait possible de découvrir une vie extraterrestre grâce leurs traces de pollution.

    Et si les extraterrestres polluaient aussi? C’est en gros l’idée de départ de l’étude menée par des scientifiques américains du Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian qui estiment que pour trouver des traces de vie ou même pourquoi pas des extraterrestres, les astronomes pourraient examiner des signes éventuels de pollution sur de lointaines planètes.

    Les scientifiques peuvent déjà étudier les atmosphères de planètes en dehors du système solaire pour y détecter la présence d'oxygène ou de méthane, qui peuvent être produits par des formes de vie intelligentes ou des microbes. Mais cette étude va plus loin et souligne que si nous, Terriens, rejetons des gaz comme les chlorofluorocarbones (CFC), une éventuelle civilisation extraterrestre pourrait bien faire de même.

    Un télescope 10 à 100 fois plus puissant que Hubble

    Des astronomes pourraient être en mesure de détecter la présence de tels gaz sur des planètes éloignées grâce au prochain télescope spatial James Webb, que la Nasa prévoit de lancer en 2018 pour un coût total de 8,7 milliards de dollars.

    Ce télescope sera de 10 à 100 fois plus puissant que son prédécesseur Hubble. Mais l’appareil aura ses limites aussi. Pour qu’il puisse voir quelque chose, il faudra par exemple des niveaux de CFC dix fois plus importants que ceux que nous avons sur Terre et que les planètes observées soient en orbite autour d'un type particulier d'étoile, les naines blanches.

    A la recherche de civilisations perdues

    Si cette méthode peut permettre de trouver des formes de vie intelligente, elle serait aussi susceptible de découvrir des traces de civilisations extraterrestres autodétruites. Certains polluants pouvant rester dans l'atmosphère terrestre durant 50 000 ans, quand d'autres disparaissent au bout de 10 ans.

    L'absence de ces polluants suggérerait ainsi une source de vie disparue. "On peut spéculer sur le fait que les extraterrestres ont été sages et ont réussi à vivre proprement", note Avi Loeb, l'un des coauteurs de cette recherche, avant d'ajouter : "mais dans un scénario plus noir, nous pourrions découvrir des choses qui seraient un rappel à l'ordre des dangers que représente le fait de ne pas être des occupants raisonnables de notre propre planète". A la manière humaine sans doute.

     

  • Des traces du big bang… ou des poussières

     

    Le télescope Bicep-2 qui a enregistré un signal polarisé correspondant peut-être à la trace laissée par des ondes gravitationnelle sur la première lumière émise après le big bang.

    Les chercheurs qui affirmaient avoir détecté des ondes gravitationnelles primordiales n'écartent plus des interprétations plus banales.

    Deux pas en avant, un pas en arrière. En mars, les scientifiques américains de l'Institut Harvard-Smithsonian annonçaient en grande pompe la découverte des ondes gravitationnelles primordiales, des vaguelettes dans le tissu de l'espace-temps. Une preuve spectaculaire de l'expansion rapide de l'univers dans la première seconde après le big bang.

    Mais dans la version finale de l'article publié jeudi dans la revue Physical Review Letters, les astrophysiciens commencent à faire machine arrière. Sans aller jusqu'à se rétracter, ils ont concédé avoir peut-être été un peu trop optimistes dans l'analyse des signaux qu'ils enregistrent depuis des années au pôle Sud.

    La pression commençait à monter. Depuis plusieurs semaines, de nombreux chercheurs dans le monde entier mettent en doute la pertinence de leurs résultats. Le débat ne porte pas sur la nature ou la puissance des signaux enregistrés par le télescope BICEP-2, mais sur leur interprétation.

    Pas d'argument numérique pour écarter l'hypothèse de poussières

    Pour les membres de l'équipe BICEP, les petits tourbillons observés dans la polarisation de la lumière qu'ils collectent (c'est-à-dire des "vibrations" particulières) seraient les vestiges de la phase d'expansion accélérée survenue juste après le big bang (appelée inflation). Durant cette période, la dilatation violente de l'espace-temps aurait provoqué des soubresauts dans sa structure: les fameuses ondes gravitationnelles, prévues par les équations d'Einstein.

    Ces dernières auraient alors imprimé le motif tourbillonnant dans la première lumière émise par l'Univers (aussi appelée rayonnement fossile). La découverte de cette polarisation permettait du coup de valider dans un même élan l'existence de cette période hypothétique d'inflation et celle des ondes gravitationnelles. Un double bond énorme pour la cosmologie moderne. À condition, bien sûr, qu'un autre phénomène ne puisse pas lui aussi expliquer ces mesures.

    Or, dans deux papiers mis en ligne fin mai, deux équipes d'astrophysiciens soulignent justement que la polarisation observée pourrait être intégralement provoquée par des poussières de notre Galaxie, sans aucun lien avec les traces du big bang. "Les chercheurs de BICEP ont balayé un peu vite cette hypothèse en estimant qu'elle était “très peu probable”, explique Alain Blanchard, cosmologiste à l'université Paul-Sabatier à Toulouse. La vérité, c'est qu'ils n'ont pas d'arguments numériques solides pour écarter cette possibilité."

    Les données de Planck à la rescousse?

    En fait, les membres de BICEP semblent avoir appuyé leur raisonnement sur une carte de polarisation du ciel chipée dans une présentation de résultats préliminaires du satellite spatial européen Planck. Or cette carte n'était pas fiable dans certaines zones, dont celle étudiée par le télescope BICEP-2.

     "Il était imprudent de négliger l'apport des poussières galactiques, juge François Bouchet, coordinateur scientifique de la mission Planck. Nos plus récentes analyses montrent d'ailleurs qu'il va probablement être difficile de trancher. Nous avons récemment été contactés par l'équipe BICEP, qui souhaite collaborer avec notre équipe. Nous avons entamé des discussions formelles en ce sens. Nous verrons si cela débouche sur quelque chose."

    "Il sera peut-être difficile d'apporter une réponse définitive" François Bouchet, astrophysicien.

    Si l'équipe BICEP dispose de données d'une très grande sensibilité sur la polarisation dans son petit coin de ciel, les chercheurs de Planck ont, eux, l'avantage de pouvoir étudier ce signal à différentes fréquences sur le ciel entier. Or à certaines longueurs d'onde, les poussières doivent largement prendre le pas sur les signaux laissés par la big bang. Si l'on retrouve assez de polarisation "tourbillonnante" à ces fréquences pour expliquer les signaux mesurés au pôle Sud, alors les scientifiques américains devront reconnaître avoir fait une erreur d'interprétation.

    Si la polarisation y est très faible, alors son origine cosmologique ne devrait plus faire beaucoup de doute. "Si on se trouve entre ces deux cas extrêmes, il sera peut-être difficile d'apporter une réponse définitive", prévient néanmoins François Bouchet. Auquel cas l'existence des ondes gravitationnelles, comme celle de l'inflation, resteraient à démontrer. Avec un prix Nobel potentiel à la clé.

  • et, au mépris du danger.... avancer vers l'Inconnu...

    Le vaisseau supraluminique de la NASA inspiré de Star Trek, rêve ou réalité ?

    La Nasa explore déjà l’éventualité du voyage interplanétaire à l’aide de technologies avancées. L’une des méthodes étudiées actuellement est le mécanisme de Mark Rademaker, un moteur à distorsion. Mais des méthodes encore plus fantaisistes sont déjà imaginées par les scientifiques de la NASA, comme le " trou de ver ".

     

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    satellite hélios

     

    Mark Rademaker a collaboré avec Harold G.White, ingénieur de la Nasa, sur un " vaisseau spatial " : un moteur à distorsion, semblable à celui du vaisseau de Star Trek. Ce  moteur permettrait à l’homme d’aller bien plus vite que l’engin spatial le plus rapide du moment, le satellite Hélios, qui pourrait atteindre les 720.000 KM/H, et doit être lancé en 2018.

    La science a permis à l’homme de découvrir diverses méthodes (théoriques) permettant de contourner la barrière de la vitesse de la lumière, qui ne pourra jamais être dépassée selon Einstein.

    Les scientifiques n’acceptent pas ces limites et de nombreuses hypothèses ont été explorées pour éviter le problème. Par exemple, le fait de passer par un " trou de ver " permettrait de se déplacer instantanément à travers l’espace.

    Miguel Alcubierre, un ingénieur mexicain, a proposé en 1994 la théorie de possibilité d’allonger l’espace pour qu’il se contracte à l’avant d’un vaisseau spatial, et qu’il s’étende derrière lui. Ce qui permettrait à un vaisseau spatial de " surfer " à l’intérieur de l’espace comme une sorte de bulle à énergie négative qui ne traverserait pas le " mur de la lumière ". Dans ce cas, la bulle ferait seulement changer l’espace, ce qui concorde encore avec la théorie d’Einstein. Ce procédé a été appelé la métrique d’Alcubierre, comme son auteur.

    Mais cette théorie présente aussi des inconvénients. Selon certains physiciens, un tel vaisseau spatial peut dégager une énergie capable de détruire tout ce qui se trouve sur son passage.

    L’homme va-t-il se lancer à la conquête des étoiles d’ici quelques décennies ? Si on fait confiance à la NASA, cela pourrait bien arriver même si, il faudra attendre un bon moment

     

  • La journée sans téléphone?

    Une éruption solaire va-t-elle interrompre les communications ce vendredi 13?

    Les téléphones portables pourraient cesser de fonctionner…

    Quand la superstition prend une forme réelle: ce vendredi 13 juin, une éruption solaire pourrait perturber le fonctionnement des satellites en gravitation autour de la Terre, rapporte le Daily Mail.

    Ce sont des éjections de masse coronale, plus connues sous l’abréviation CME (coronal mass ejection), provoquées par plusieurs éruptions solaires ayant eu lieu ces derniers jours, qui pourraient atteindre les alentours de la Terre ce vendredi. Des interruptions dans les communications spatiales et radio ont déjà été observées mardi et mercredi. Pas de panique, les éruptions solaires ne présentent aucun danger pour les Terriens: l’atmosphère qui entoure la planète bleue absorbe la grande majorité des particules émises. Mais les satellites, eux, peuvent être atteints et nos téléphones portables pourraient soudainement perdre tout réseau.

    La dernière fois que la Terre a été touchée par une éjection de masse coronale, en 1859, les boussoles avaient toutes perdu le Nord. Cette fois, ce sont les appareils électroniques qui pourraient être brouillés.