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Espace - Page 5

  • Le bourlingueur des étoiles

     

    Le satellite européen Gaia est parti rejoindre sa lointaine orbite, à plus d'un million de kilomètres de la Terre. Gaia, c'est une mission fondamentale, attendue par les astronomes depuis plus de 20 ans...

    C'est à une tâche immense, inédite, que le télescope européen Gaia va s'atteler, cinq ans durant, sur son orbite lointaine, à un million et demi de kilomètres de la Terre...arpenter le ciel entier, repérer, répertorier et analyser une à une un milliard d'étoiles de la Voie lactée, notre galaxie. Mesurer avec une sidérante précision, leur distance, leur mouvement dans la Voie lactée, leur éclat. A la clé, le plus prodigieux catalogue stellaire jamais réalisé, et surtout, pour la toute première fois dans l'histoire de l'astronomie, une vision nouvel
    le de notre galaxie, qui sera littéralement vue en 3D.

    être, ce qu'est cette mystérieuse matière noire, invisible et indétectable, et qui, pourtant, baigne la Voie lactée entière. Et puis Gaia se mesurera à Albert Einstein. Sa vertigineuse précision lui permettra, en suivant le trajet des rayons lumineux des étoiles dans la Galaxie, de vérifier que la célèbre théorie de la relativité générale, qui régit l'architecture de l'Univers, est vraie, ou si elle doit être dépassée par un nouveau paradigme.

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    Pour achever ce portrait en majesté de la Galaxie, Gaia va déployer un arsenal technologique sans précédent, lui aussi. Une caméra d'un milliard de pixels, assez précise pour observer un cheveu sur la tête d'un parisien depuis la ville de Rome ! La rotation continue du satellite sur lui-même et sa rotation autour du soleil au cours de l'année vont permettre à Gaia de balayer le ciel en grands cercles successifs décalés les uns par rapport aux autres. En 4 mois, Gaia aura ainsi observé la totalité de la voûte céleste avant d'entamer un nouveau cycle. Au cours de sa mission de 5 ans, le télescope effectuera environ 100 observations par objet. Ces multiples mesures permettront une vision dynamique des astres observés, en particulier leur mouvement dans la Galaxie.

    Gaia va transmettre vers la Terre plus de 100 Go de données quotidiennement. Le traitement et le stockage d'une telle quantité d'information est un véritable défi informatique pour les scientifiques.

    Ceux-ci attendent impatiemment les résultats de cette mission astronomique fondamentale. Ce sont, sans doute, deux ou trois générations d'astronomes qui étudieront la nouvelle image du ciel révélée par Gaia. Une image inédite de la Voie lactée, surtout, car, comme nous sommes plongés dans son disque, il nous est impossible d'en avoir une image globale. Nous verrons, pour la première fois, la structure spirale de la Voie lactée, qui s'enroule autour du mystérieux trou noir central.

    Et pourtant... Si ce chiffre nous semble vertigineux, 1 milliard d'étoiles cela ne représente que 1% du contenu réel de la Galaxie. Cet échantillon suffira-t-il aux astronomes pour conter l'histoire de notre immense vaisseau d'étoiles, ou leur faudra-t-il reprendre l'arpentage du cosmos, pour, une à une, observer ses 200 milliards d'étoiles ?

  • Exploit technologique

    Le véhicule d’exploration chinois roule sur la Lune

    La sonde spatiale chinoise a déposé son véhicule d’exploration sur la Lune. Surnommé Lapin de Jade, l’engin a été déployé plusieurs heures après l’alunissage de la sonde Chang’e-3.

    Cet exploit technologique marque une étape importante dans l’ambitieux programme spatial de la Chine. Cette nation rêve d’être le premier pays asiatique à envoyer un homme sur la Lune, probablement après 2025. Le dernier alunissage en douceur remonte à la mission soviétique Luna 24, en août 1976, il y a plus de 37 ans.

    Les sondes lunaires Chang’e-1, lancée en octobre 2007, et Chang’e-2 (octobre 2010) ont permis, après leur mise en orbite, d’effectuer des observations détaillées du satellite de la Terre. Pékin avance aussi à grandes enjambées dans un programme pour se doter d’une station orbitale permanente, et a amélioré ces deux dernières années sa maîtrise des rendez-vous spatiaux entre modules.

  • Les océans se mettront à bouillir dans un milliard d'années...

    Lorsque le Soleil deviendra une géante rouge dans cinq milliards d’années, il se dilatera au point d’engloutir peut-être la Terre. Mais selon une équipe de chercheurs français du Laboratoire de météorologie dynamique (LMD), notre planète sera devenue un enfer bien avant. Les simulations du climat qu’ils ont effectuées
    en tenant compte d’une augmentation très lente de la luminosité du Soleil préd
    isent un emballement de l’effet de serre dans près d'un milliard d’années. Les océans, devenus de la vapeur d’eau, auront disparu et la Terre ressemblera à Vénus.

    Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

    La Terre et ses océans vus par les astronautes d'Apollo. Aussi transitoires que les continents, les océans sont destinés à disparaître à cause de l'augmentation lente, mais inexorable, de la luminosité du Soleil. Dans un milliard d'années, ils seront sous forme de vapeur dans l'atmosphère de la Terre.

    La Terre et ses océans vus par les astronautes d'Apollo. Aussi transitoires que les continents, les océans sont destinés à disparaître à cause de l'augmentation lente, mais inexorable, de la luminosité du Soleil. Dans un milliard d'années, ils seront sous forme de vapeur dans l'atmosphère de la Terre.

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    © Nasa - Terre apollo17 Nasa

    Plus de 1.000 exoplanètes sont connues à ce jour, et l’on estime qu’il y a des milliards d’exoterres potentiellement habitables dans la Voie lactée. Le terme « potentiellement » n’est pas de trop, car il ne suffit pas de savoir qu’une planète rocheuse de la taille de la Terre se trouve dans la zone d’habitabilité d’une étoile pour que des océans d’eau liquide y existent nécessairement. La composition de l’atmosphère et l’évolution du climat sur de telles exoplanètes sont des paramètres incontournables dont il faut tenir compte lorsque l’on cherche à savoir si une planète est vraiment habitable et pendant combien de temps.

    On sait par exemple que pendant l’Archéen, voilà environ 3,5 milliards d’années, le Soleil devait être 20 à 30 % moins lumineux qu’aujourd’hui. C’est une conséquence de la théorie de l’évolution stellaire. On en déduit naïvement que la Terre était trop froide pour que de l’eau liquide ait coulé à sa surface, en contradiction avec les archives géologiques qui prouvent l’existence d’océans à cette époque. On invoque généralement un effet de serre pour résoudre ce problème, connu sous le nom de paradoxe du jeune Soleil faible.

    La vapeur d'eau, un gaz à effet de serre

    Or, la progressive et très lente augmentation de la luminosité du Soleil se poursuivra, et si elle ne peut pas expliquer le réchauffement climatique actuel, elle finira néanmoins par faire monter significativement la température sur Terre dans quelques centaines de millions d’années. Le taux d’évaporation des océans augmentant, il y aura de plus en plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère. Comme cette vapeur agit comme un gaz à effet de serre, on prédit facilement que le phénomène s’emballera et rendra la Terre aussi inhospitalière que Vénus. Mais quand ?

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    On voit ici les résultats de simulations de la température à la surface de la Terre à l'équinoxe de printemps exposée à un Soleil de plus en plus lumineux à l'avenir. Les deux figures à gauche sont obtenues avec le modèle de climat global, la deuxième se situant juste avant la vaporisation complète des océans. La dernière (380 W/m2), à droite, est une extrapolation illustrant les températures après la vaporisation complète des océans. Les dates, exprimées en millions d’années (million years), illustrent l'évolution du Soleil : en réalité, continents et reliefs seront totalement différents dans ce futur lointain.

    On voit ici les résultats de simulations de la température à la surface de la Terre à l'équinoxe de printemps exposée à un Soleil de plus en plus lumineux à l'avenir. Les deux figures à gauche sont obtenues avec le modèle de climat global, la deuxième se situant juste avant la vaporisation complète des océans. La dernière (380 W/m2), à droite, est une extrapolation illustrant les températures après la vaporisation complète des océans. Les dates, exprimées en millions d’années (million years), illustrent l'évolution du Soleil : en réalité, continents et reliefs seront totalement différents dans ce futur lointain. © Jérémy Leconte

     

    Pour le savoir, François Forget et Jérémy Leconte, qui se sont déjà penchés sur le climat des exoplanètes et le paradoxe du jeune Soleil faible, ainsi que leurs collègues du Laboratoire de météorologie dynamique ont conduit des simulations du climat de la Terre spécialement adaptées à la résolution de ce problème (les modèles utilisés pour prédire le réchauffement climatique à court terme ne sont pas pertinents dans ce cas-là).

    Modèle 3D numérique pour le climat des exoterres

    Il s’agit du premier modèle climatique tridimensionnel utilisé pour déterminer le destin des océans dans le futur, les précédents étant réduits à une dimension. Plus précis, le modèle des climatologues tenait aussi compte des saisons et des nuages. En l’occurrence, les simulations ont montré que l’« effet parasol » des nuages, c’est-à-dire leur capacité à réfléchir le rayonnement solaire et donc à refroidir le climat, tend à s’atténuer au fil des millions d’années en comparaison de leur effet de serre.

    Les chercheurs sont arrivés à la conclusion que c’est lorsque le flux solaire moyen atteindra environ 375 W/m2 pour une température de surface de près de 70 °C (le flux actuel étant de 341 W/m2) que l’effet de serre s’emballera, soit dans près d’un milliard d’années. Les précédents modèles prévoyaient un phénomène similaire dans quelques centaines de millions d’années tout au plus.

    Ces résultats soulignent à quel point il n’est pas aisé de définir clairement les frontières de la zone d’habitabilité pour une exoplanète, aussi bien dans l’espace que dans le temps. Par exemple, certaines simulations ont déjà conduit à envisager que les exoterres soient souvent des Arrakis, comme dans le célèbre roman Dune de Frank Herbert. Ce qui est sûr, c’est que les exobiologistes disposent maintenant d’un nouvel outil pour déterminer les conditions requises pour l’apparition et le développement de la vie sur d’autres planètes.



  • Où serez-vous le 26 Août 2032?

    Un (très) gros astéroïde ne menacerait pas la Terre en 2032

    Le 26 août 2032, notez cette date dans vos agendas. Des astronomes ukrainiens ont détecté un astéroïde de 410 mètres qui fonce dans notre direction. Le risque d’impact est minime, mais c’est le risque le plus sérieux pour notre planète à court terme. Et il est le deuxième objet à atteindre le niveau 1 sur l’échelle de Turin. Mais c’est quoi l’échelle de Turin? Que signifie ce niveau 1? Faut-il dès à présent faire des provisions?

    L’échelle de Turin va de 0 à 10. Le niveau 0 correspond à un objet qui ne pose absolument aucun risque soit parce qu’il va se consumer entièrement en entrant dans l’atmosphère, soit parce qu’il va passer super méga loin de nous. Par contre le niveau 10, c’est un énorme astéroïde qui va s’écraser sur la planète et détruire toute forme de vie ou presque.

    Donc, l’astéroïde baptisé 2013 TV135 et découvert par nos amis Ukrainiens n’est qu’au niveau 1 sur l’échelle de Turin et voici ce qu’en dit la NASA :

    Une découverte de routine avec un passage prévu à proximité de la Terre qui ne pose aucun niveau inhabituel de danger. Les calculs actuels montrent que les risques de collisions sont extrêmement faibles et que le public n’a pas besoin de s’inquiéter, ni d’être averti. De nouvelles observations devraient le réévaluer en niveau 0.

    Les scientifiques ne savent pas encore si cet astéroïde va frapper notre planète. Et il y a très peu de risque. Ils vont par contre le surveiller de près jusqu’à ce qu’ils puissent mesurer avec précision sa trajectoire. Il représente un " danger " car il va s’approcher à moins de 7,5 millions de km de l’orbite terrestre. Dans notre cas, il pourrait même approcher jusqu’à 1,7 million de kilomètres. L’autre élément à prendre en compte est sa taille. S’il frappe la Terre, 2013 TV135 pourrait dégager une énergie de 2500 mégatonnes de TNT " 50 fois plus que la plus grosse bombe nucléaire jamais déclenchée ". C’est assez pour détruire une région entière et changer le climat dans le monde entier.

    2013 TV135, notre nouvel astéroïde vient de rejoindre 2007 VK184 sur l’échelle de Turin, le seul autre astéroïde de niveau 1. VK184 mesure 184 mètres de diamètres et il a une chance sur 1750 de s’écraser sur Terre entre 2048 et 2075.

    Heureusement, le risque posé par TV135 est très bas, mais pas impossible. Pour l’instant, les meilleures estimations montrent qu’il a une chance sur 63 000 de frapper la Terre en 2032. En d’autres termes, c’est 99,9984% de chances de rater la terre. Et ce chiffre va changer dans les années à venir au fur et à mesure que les calculs de sa trajectoire vont s’affiner.

     

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  • Vers l'exploitation minière des astéroïdes ?

     

    Grâce à la baisse des coûts de l'accès à l'orbite terrestre permise par la "privatisation" de l'accès à l'espace, une flopée de nouveaux concepts voient le jour telle que l'exploitation minière des astéroïdes géocroiseurs. Qui sont les pionniers ? Dans quel laps de temps comptent-ils exploiter les astéroïdes ? Et pour quoi faire ?

    Par Aymeric Pontier.

    Tout a commencé l'année dernière avec la société américaine Planetary Resources, annonçant son intention de développer des technologies d'exploitation minière au sein des astéroïdes orbitant à proximité de la Terre. L'équipe de Planetary Ressources travaille toujours en ce moment à la construction de l'Arkyd-100, un télescope spatial chargé de repérer les astéroïdes les plus intéressants pour la prospection. La mise sur orbite est prévue pour 2014 suite à partenariat avec Virgin Galactic. Ce projet considéré comme "un peu fou" est financé entre autre par l'un des créateurs de Google, Larry Page, et le réalisateur et producteur de films, James Cameron.

    Début 2013, une seconde société américaine a décidé de se lancer à son tour, Deep Space Industries. Comme sa concurrente, cette entreprise prévoit le lancement d'un satellite de détection, mais probablement pas avant 2016. On parle bien sûr ici de sondes spatiales à très bas coût, accessibles à des start-ups de ce genre. Pas de satellites à 300 millions de dollars pièce. Sondes spatiales qui seront elles-mêmes mises sur orbite par les lanceurs bon marché des sociétés privées de transport spatial qui ont cassé les prix de l'accès à l'espace récemment.

    Aucune de ses 2 compagnies n'envisagent de missions humaines pour l'instant, uniquement des missions robotisées. Y compris pour les phases ultérieures du plan, lorsque l'extraction à proprement parler débutera. L'ensemble des missions sera opéré par des véhicules spatiaux inhabités, gérés depuis la Terre.

    C'est le tout début du processus. Les premiers retours d'échantillons pour analyser le potentiel des géocroiseurs ne devraient pas avoir lieu avant 2020. Et l'exploitation commerciale des astéroïdes en tant que telle devrait commencer vers 2025. Mais en comptant les incidents et les délais inévitables, je parie plutôt sur 2030-35.

    En qui concerne l'utilisation finale de ces minerais, l'objectif n'est pas forcément de les ramener sur Terre. Ce qui serait extrêmement coûteux, et ne permettrait pas de retour sur investissement aux cours actuels. Ils espèrent davantage les utiliser sur place. Par exemple pour créer des pièces de rechange en utilisant l'impression 3D, à destination des satellites artificiels ou des véhicules spatiaux qui en auraient besoin. Autrement dit, il s'agirait de créer des sortes de "stations de réparation" dans l'espace. L'autre objectif serait de fournir de l'eau dont certains astéroïdes regorgent, à la Station Spatiale Internationale et aux autres missions habitées. Le développement de cette activité pourrait donc s'avérer rentable à moyen terme, contrairement à ce qu'on a pu en dire. Puisque les deux sociétés gagneraient de l'argent en permettant à d'autres organisations (NASA, ESA, Entreprises des télécoms) d'économiser le coût exorbitant du transport d'eau et de pièces de rechange de la Terre à l'Espace.

    Cependant, à plus long terme, il sera indispensable de ramener une partie de ses minerais sur Terre. Les quantités de fer, de cobalt, de nickel ou de platine (et bien d'autres) qui sont disponibles à l'intérieur des astéroïdes sont trop gigantesques pour ne pas y penser. Un seul astéroïde de 500 mètres suffirait à assurer les besoins de la population humaine pendant des années. Pour le moment, ces minerais sont trop abondants à la surface de la planète pour justifier le coût économique de ces missions spatiales. Mais plus tard, lorsqu'ils commenceront à manquer, on pourrait fort bien assister à une ruée vers l'or de l'espace...

     

    Lien raccourci: https://www.contrepoints.org/?p=118582

     

     

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    Trouvez des cartes célestes sur mon site de gifs gratuits

     

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