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Espace - Page 2

  • Eclipse

    Bien que l'on en parle peu, (les éclipses solaires), la Lune passant devant le soleil dans le même plan orbital ne sont pas rares, il y en a 2 par an, en moyenne. Mais du fait de la rotation de la Terre à + 1600 km /h, elles ne sont pas visibles de la même région ou continent.

    Ce phénomène est archi-connu des astronomes depuis l'antiquité.. L'intérêt est de photographier les projections de gaz enflammés, les protubérances, qui atteignent parfois près d'1 million de kms; la Terre etant à 150 millions de là, ne craint rien.

    Sauf en cas d'orage magnétique, spectacle toujours grandiose, quand le disque solaire est totalement occulté par celui de la Lune.

     La Lune passe 1 fois par mois devant le Soleil, mais pour qu'elle l'éclipse, vu de la Terre, il faut que les 3 astres soient dans le même plan orbital, ce qui est plus rare bien sûr. Ceci est très peu connu aussi; le fait de la coïncidence orbitale, une éclipse du soleil est toujours précédée ou suivie par une éclipse de ... Lune.

    En effet, en parcourant son orbite autour de la Terre, la Lune va se retrouver derrière elle, face à l'hémisphère où il fait nuit, et cette fois c'est la Terre qui va l'éclipser: il y a donc éclipse de Lune.

    Comme la Lune met environ un mois (29 jours) pour faire le tour, une éclipse de Lune suit ou précède toujours celle du Soleil d'un demi-cycle soit de 15 jours environ. Évidemment, elle n'est visible que la nuit et d'un lieu différent.

    Une éclipse de Soleil ne dure pas plus de 10 minutes alors que la Terre tourne en 24 h. Attention

    Il ne faut jamais regarder une éclipse à l'œil nu, encore moins aux jumelles, au risque de lésions graves de la vue: votre rétine peu être fortement lésée et vous pourriez y perdre la vue. Cela arrive, en France, bien plus souvent qu'on ne le croit. Environ, chaque fois, une bonne dizaine de personnes perdent totalement la vue ou ont le centre de la rétine attaqué, on appelle cela, improprement, la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge); or, il s'avère que n'importe qui peut en être atteint, quel que soit son âge; votre vision centre disparaît, vous n'avez que la vision périphérique. Vous ne pourrez plus lire, voir l'heure à votre montre, voir la télévision, voir où vous posez votre pied sur une marche; vous ne pourrez même plus conduire. C'est grave, c'est très handicapant, pensez-y avant de regarder une éclipse sans la protection des lunettes spéciales. De plus, il faut savoir que la DMLA peut s’aggraver avec le temps et vous perdrez de plus en plus la vision.

    LE PLUS SOUVENT, C'EST INCURABLE (à l'heure actuelle). RARES SONT LES AMÉLIORATIONS. Il existe un médicament qui est administré, directement dans l'oeil avec une seringue. (imaginez!)

    Si La lumière diminue, les rayons qui arrivent à l’œil sont les mêmes que ceux du soleil naturel. Par contre on peut regarder une éclipse totale pendant que la Lune cache totalement le Soleil (2 mns). Quand à l'éclipse de Lune elle est sans aucun danger .

     

  • Envole-moi au bout de la terre, envole-moi au pays des merveilles...

    AeroMobil, la voiture volante disponible en 2017

    Après la voiture électrique et la voiture autonome, une nouvelle forme de véhicule arrivera en 2017 : l’AeroMobil, ou la voiture volante.

    Il y a quelques mois, une petite start-up slovaque dévoilait une voiture pour le moins innovante, l’AeroMobil qui, comme son nom l’indique, permet de voyager sur terre, comme dans les airs. Un projet à première vue utopique que le PDG Juraj Vaculik entend toutefois bien amener à son terme, avec une commercialisation prévue pour… 2017. En effet, en à peine 2 ans, la société compte bien pouvoir proposer son engin atypique à la vente, même si cette dernière a conscience des difficultés à venir, notamment en terme de réglementations.

    En effet, l’AeroMobil se doit, comme tout véhicule, d’obtenir différentes homologations, mais dans ce cas précis, il faudra obtenir les certificats lui permettant de rouler sur terre, mais également de se déplacer dans les airs. Un projet pour le moins ambitieux, soutenu qui plus est pas l’Union Européenne. Rappelons que l’AeroMobil nécessite 250 mètres de piste pour décoller, mais seulement 50 pour atterrir. Sur la route, le véhicule peut atteindre les 160 km/h et voler à une vitesse de 200 km/h, avec une autonomie de 800 km environ.

    Selon le PDG de la start-up, l’AeroMobil pourrait offrir de nombreux avantages, notamment en cas de bouchon sur l’autoroute. Il suffirait alors de prendre la piste de décollage sur le côté pour survoler littéralement le trafic. Evidemment, il faudra pour cela équiper les autoroutes d’un ruban de pelouse de 200 mètres environ. Bien sûr, pour conduire/piloter l’AeroMobil, il faudra être titulaire du permis de conduire, mais aussi d’un brevet de pilote. Affaire à suivre donc.

     

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  • Quand l’impression 3D permet aussi de faire des moteurs d'avions

    Des chercheurs australiens ont annoncé jeudi avoir fabriqué pour la première fois deux réacteurs d'avions grâce à l'impression tridimensionnelle, suscitant l'intérêt de grandes sociétés internationales. Les engins - répliques du moteur à turbines à gaz de l'équipementier aéronautique français Safran, qui fournit les avionneurs européen Airbus et américain Boeing - font la démonstration du potentiel de l'impression en 3D pour produire de la haute qualité, ont déclaré les chercheurs de l'université Monash de Melbourne.

    Un matériel de «qualité aéronautique»

     «L'important, c'est la reconnaissance par les principaux fabricants et sociétés d'ingénierie comme Safran et Airbus que le matériel que vous pouvez concevoir en utilisant du métal imprimé est de qualité aéronautique», a déclaré à l'AFP Ian Smith, membre de l'équipe scientifique.

     «C'est une technologie assez perturbatrice. Nous avons vu beaucoup de choses se passer dans le domaine du plastique et du polymère, mais ce qui est passionnant c'est que cela concerne maintenant des métaux et des métaux légers, comme le titane, le nickel et l'aluminium», a-t-il dit.

    Inventée dans les années 1980, l'impression 3D permet de produire couche par couche un objet solide, d'après un fichier 3D. Elle utilise un processus de fabrication additive, à la fois d'injection et de solidification de matière, plastiques ou métalliques.

    Wu Xinhua de l'université Monash University a indiqué que son équipe, qui a travaillé un an sur ce projet, avait créé les moteurs en démontant pièce par pièce de vieux exemplaires et en scannant chaque composant. L'un des moteurs est actuellement exposé à l'Australian International Airshow de Melbourne et l'autre se trouve à Toulouse, au siège de la société française Microturbo, spécialisée dans les turbines à gaz de petite puissance.

    Une technologie utile pour fabriquer des prototypes et des composants sur-mesure

     «Wu Xinhua et son équipe de l'université Monash ont démontré leur maîtrise de la fabrication additive dans le métal», a déclaré Jean-François Rideau, responsable de la recherche et de la technologie de Microturbo. La technologie pourrait être utilisée pour construire rapidement et à moindre coût des prototypes et des composants sur mesure, estiment les chercheurs.

    Les imprimantes 3D de métaux pourraient également être utilisées dans l'industrie biomédicale pour créer des prothèses ou des équipements

    Avion en approche d'atterrissage à l'aéroport de Toulouse Blagnac. (Photo illustration)

     

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  • Toulouse: dans une baignoire pour simuler l'impesanteur de l'espace

    C'est une première en Europe. Jusqu'à la fin de cette semaine douze personnes, 12 hommes âgés de 19 à 45 ans participent à l'institut de médecine et de physiologie spatiale de l'hôpital Rangueil à une expérience "d'immersion sèche". 

    Douze cobayes sont plongés par période de trois jours dans des baignoires contenant de l'eau à 33°C mais dont ils sont isolés par une bâche imperméable, cette technique porte le nom "d'immersion sèche". Ils y dorment et y mangent. En les faisant flotter ainsi, il s'agit ainsi de recréer les conditions d'impesanteur (les explications sur le site du CNES) qui règnent dans l'espace dans l'optique de voyage longue durée comme des mission vers la planète Mars.

    Cette expérimentation menée à Toulouse par le Medes est financé par le Centre national des études spatiales. Seuls les Russes avaient jusqu'à maintenant mené ces expériences sur la manière dont réagit l'organisme dans une telle situation. Pour les cobayes la sensation de flotter mais aussi des douleurs dorsales.

    Si elle est concluante, cette expérience pourrait permettre de tester des traitements préventifs destiné à réduire les symptômes dont souffrent les astronautes, essentiellement des problèmes cardio-vasculaires et de déminéralisation.

     

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  • Prévoir les épidémies grâce aux satellites?

    Les scientifiques traquent parasites et virus grâce à des satellites pour prédire plusieurs mois à l'avance des risques d'épidémie de maladies tropicales comme la dengue, le paludisme ou le chikungunya.

    Températures, précipitations, humidité des sols, type de végétation et utilisation des terres... autant de données recueillies par satellites qui permettent de mieux surveiller les risques d'épidémies. Températures, précipitations, humidité des sols, type de végétation et utilisation des terres... autant de données recueillies par satellites qui permettent de mieux surveiller les risques d'épidémies.

    "Certaines infections sont très sensibles à leur environnement, surtout les maladies parasitaires et, avec la télédétection via satellite, il est possible d'identifier des endroits où la maladie peut proliférer."  C'est ce qu'a expliqué Archie Clements, directeur de la faculté de santé publique de l'université nationale australienne à Canberra, lors de la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS) réunie le week-end du 14-15 février 2015 à San Jose (Californie).

    Les épidémiologistes utilisent en effet les données transmises par les satellites comme les températures, les précipitations, l'humidité des sols, le type de végétation et l'utilisation des terres qu'ils combinent à des informations de santé dans un modèle informatique. Des données qui offrent "des cartes auxquelles ont accès des pays avec peu de capacités pour collecter et traiter eux-mêmes des données portant sur des maladies", a précisé Archie Clements. Des informations utiles "pour les responsables de santé publique dans les pays en développement car cela leur permet d'allouer plus efficacement des ressources limitées là où elles sont le plus utile", a-t-il expliqué. Cet épidémiologiste souligne que les maladies parasitaires touchent des centaines de millions de personnes chaque année dans les pays les moins développés.

    Prédire l'émergence des maladies

    Kenneth Linthicum, directeur du Centre d'agriculture médicale du ministère américain de l'Agriculture (USDA), a indiqué que cette approche a permis à ses services d'"utiliser les données environnementales, particulièrement celles portant sur le changement climatique pour prédire à l'échelle du globe certaines maladies avant leur apparition. Nos travaux consistent à utiliser des données satellitaires pour surveiller l'environnement surtout quand elles ont trait à la transmission de maladies par des moustiques dans notre cas", a-t-il détaillé lors de cette conférence.

  • Sommes-nous tous des extraterrestres ?

    L’Univers date de 13 milliards d’années, le système solaire ne date « que » de 5 milliards d’années environ. En 8 milliards d’années, il a pu se passer bien des choses, pourquoi pas la vie ?

    Par Jacques Henry.

    Il s’agit d’une réflexion vers laquelle je suis souvent revenu personnellement depuis ces longues conversations inoubliables avec Francis Crick (Prix Nobel de Médecine 1962) qui pensait que la panspermie devait être une hypothèse à ne pas écarter dans le cadre d’une approche globale de la biologie avec pour principale préoccupation l’explication de l’apparition de la vie. En effet, si on observe non pas l’Univers mais simplement notre petite planète bleue, la seule explication plausible à la présence d’éléments chimiques « lourds » comme le silicium ou encore le fer et jusqu’à l’uranium sur la Terre est que le système solaire est le résultat de l’explosion d’une super-nova, c’est-à-dire une étoile qui existait avant le Soleil. Ce dernier ne serait qu’un vestige entouré de matière disparate constituée de quelques concrétions significatives comme les planètes, d’une nuée de « poussières » constituant la ceinture de Kuiper et du nuage de Oort qui s’étend jusqu’à presque la moitié de la distance séparant le Soleil de son plus proche voisin, Alpha du Centaure.

    Puisque l’Univers date de 13 milliards d’années selon la théorie du Big Bang, et que le système solaire ne date « que » de 5 milliards d’années environ, en 8 milliards d’années, il a pu se passer bien des choses autour de l’étoile qui finit par exploser en emportant tout sur le passage de l’onde de choc provoquée par cette explosion et en donnant naissance au système solaire. En écrivant ce texte, je suis assis sur un balcon orienté plein sud et je vois Sirius, la deuxième étoile la plus proche du Soleil après Alpha du Centaure, s’élever lentement à l’est. Entre ces trois étoiles, le vide, rien que le vide et un intense trafic de particules venues de nulle part et allant également nulle part.

    Rien ne permet d’exclure que l’étoile qui donna naissance au système solaire en explosant n’ait pas aussi été entourée d’une ou plusieurs planètes favorables à l’apparition de la vie. En 8 milliards d’années, il s’est en effet passé beaucoup de choses, je le répète. Comme la vie telle que nous la connaissons sur notre planète Terre repose sur un pilier incontournable, à notre échelle et selon nos observations, à savoir la présence d’acides nucléiques, ADN ou ARN, le support génétique de la vie, comment ne pas exclure sinon prouver que l’ADN de formes de vie précédant la vie sur la Terre depuis plusieurs milliards d’années ait pu être capable d’ensemencer notre planète pour qu’une nouvelle vie y apparaisse ? Parce qu’après tout, quand cette étoile explosa et volatilisa ses planètes éventuellement porteuses de vie, rien ne prouve que des fragments de ces dernières n’aient pas été soufflés par l’explosion en emportant avec eux des traces de vie.

    Cette hypothèse de la panspermie n’est pas du tout invraisemblable. Cependant l’ADN n’est pas une molécule très résistante aux conditions extrêmes de températures et de radiations mais on peut imaginer que la vie sur Terre soit « réapparue » en un peu plus d’un milliard d’années à partir de fragments d’ADN ayant échappé à l’anéantissement et se retrouvant sur la Terre dans la « bouillie primordiale » (expérience de Miller-Urey, 1952) pour catalyser une nouvelle apparition de la vie.

     L’une des missions de la sonde Rosetta n’est-elle pas de tenter de retrouver des molécules chimiques complexes dont la structure ne peut pas être expliquée autrement que comme les restes de formes de vie ? Par exemple, on trouve dans le pétrole des hydrocarbures cycliques complexes qui proviennent des pigments impliqués dans la photosynthèse. L’ensemencement de la Terre par de l’ADN aurait donc pu subvenir par les retombées de fragments solides après que notre planète se fut suffisamment refroidie pour devenir compatible avec la vie, soit un bon milliard d’années après la constitution du système solaire sur les restes de l’explosion de la supernova ancestrale. Encore fallait-il que cet ADN ait résisté à ces évènements extrêmes…

     

    C’est de manière tout à fait inattendue qu’une équipe de chercheurs de l’Université de Zürich, en collaboration avec diverses équipes universitaires allemandes a apporté une petite vraisemblance à la panspermie dont était adepte Francis Crick et dont je viens de décrire le processus qui est d’ailleurs valable aussi pour la planète Mars. Il s’est agi de profiter de fusées-sondes encore utilisées pour de nombreuses études de la haute atmosphère jusqu’à des altitudes de 250 kilomètres. Lors de l’ascension et de la retombée vers le sol, le bouclier protégeant les instruments de mesure embarqués s’échauffe par friction avec les gaz constituant l’atmosphère, un genre de simulation de l’entrée dans les hautes couches de l’atmosphère des météorites, à la seule différence près que la vitesse d’entrée des météorites est de l’ordre de 20 km par seconde alors qu’une fusée sonde atteint au mieux une vitesse de l’ordre de 1 km par seconde, mais l’expérience de résistance de l’ADN dans ces conditions valait tout de même le coup d’être tentée. À divers endroits de l’ogive de protection de la fusée de l’ADN a été badigeonné et après récupération de la fusée, cet ADN a été soigneusement prélevé et analysé. Il s’agissait d’un petit morceau d’ADN circulaire appelé dans le jargon scientifique un plasmide codant pour deux informations facilement détectables expérimentalement, une résistance à la kanamycine, un antibiotique communément trouvé dans le sol, donc en fait le gène de l’enzyme capable de détruire la kanamycine, et le gène d’une protéine fluorescente. Le plasmide présentant la propriété de pouvoir pénétrer à l’intérieur d’une cellule vivante, le test d’intégrité de l’ADN après sa promenade dans les hautes couches de l’atmosphère et son retour vers le sol fut donc facilement obtenu.

    Cette expérience assez simple décrite dans PlosOne en libre accès a montré que l’ADN était remarquablement résistant alors que, dans des conditions similaires, des bactéries sous forme de spores ne résistaient pas à un tel traitement. L’endroit le plus propice pour retrouver jusqu’à 60 % d’ADN fonctionnel était l’anfractuosité des boulons reliant l’ogive de protection au corps de la fusée. Quand on a vu l’aspect de la comète Churyumov-Gerasimenko révélée par la sonde Rosetta, on peut sans hésitation imaginer que de l’ADN provenant de formes vivantes (hypothétiques) ayant existé avant l’explosion de la supernova qui donna naissance au Soleil ait pu subsister dans un recoin de cette comète depuis plus de 5 milliards d’années…

    Finalement nous sommes peut-être tous des descendants d’extraterrestres n’en déplaise aux créationnistes.

    Contrepoint.org