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Espace - Page 4

  • Nouveau vaisseau américain

    Dragon V2, nouveau vaisseau pour transporter des astronautes

    Cet engin destiné à transporter des astronautes américains a été présenté, jeudi, en Californie par le PDG milliardaire de SpaceX Elon Musk.

    Avec la précision d'un hélicoptère, il permet de se rendre dans l'espace. La société SpaceX a dévoilé, jeudi soir, son vaisseau Dragon V2. Il devrait pouvoir, d'ici trois ans, transporter des astronautes américains vers la Station spatiale internationale (ISS) et mettre fin à la dépendance des Soyouz russes.

    Ce sera la première fois que des astronautes seront lancés du sol américain depuis le dernier vol de la navette spatiale en juillet 2011. Depuis, les Etats-Unis dépendent exclusivement des vaisseaux Soyouz russes pour acheminer leurs astronautes à l'ISS au coût de quelque 70 millions de dollars le siège.

    Une présentation grand spectacle

    Le Dragon V2, capable de transporter sept astronautes, "représente vraiment un grand saut technologique", a déclaré le PDG et fondateur de SpaceX, le milliardaire Elon Musk, lors d'une présentation grand spectacle devant la presse au siège de la société à Hawthorne près de Los Angeles en Californie.

    Le Dragon V2 de couleur blanche a une forme en boule de gomme comme le Dragon 1 mais plus élancée. Le Dragon 1 fut le premier vaisseau privé en 2012 à s'amarrer à l'ISS pour y livrer du fret effectuant ensuite trois missions à l'avant-poste orbital dont la dernière récemment.

    Un vaisseau, qui n'utilisera pas de parachutes

    "Le Dragon V2 pourra se poser partout sur la Terre avec la précision d'un hélicoptère", a indiqué Elon Musk. Ainsi le nouveau vaisseau, qui n'utilisera pas de parachutes, sauf en cas de dysfonctionnement des rétrofusées, pourra être réutilisé très rapidement permettant d'importantes économies, a-t-il expliqué.

    SpaceX est l'une des quatre sociétés sélectionnées par la Nasa avec Boeing, Sierra Nevada et Blue Origin pour mettre au point un vaisseau capable de transporter des astronautes à l'ISS dans le cadre d'un partenariat entre le secteur privé et public.

     

     

     

  • Activité solaire : vers un refroidissement climatique?

    L’activité solaire des prochaines décennies va-t-elle conduire à un refroidissement ? Un aperçu des dernières publications scientifiques.

    Par le Dr Sebastian Lüning et le professeur Fritz Vahrenholt

    Rarement le soleil n’a été aussi fort qu’au cours des cinq dernières décennies. Est-ce juste une coïncidence que le plus grand réchauffement des 500 dernières années se soit produit pendant cette phase ?

    La tendance a changé il y a quelques années, quand le soleil a achevé sa phase hyperactive. Peu de gens l’avaient prévu, et ce fut une surprise pour beaucoup. Le physicien solaire Leif Svalgaard de l’Université de Stanford en Californie s’est exprimé comme suit à l’American Geophysical Union en décembre dernier : " Aucun d’entre nous encore vivant n’a jamais vu un cycle si faible. Donc, nous allons apprendre quelque chose. Ainsi la science commence à réfléchir et à examiner où tout cela pourrait nous conduire. Les derniers travaux sur le sujet sont de Qian et al. 2014 (" Changements séculaires de la thermosphère et de l’ionosphère entre deux périodes de soleil tranquille "), de Zhao et al. 2014 (" Modulation des rayons cosmiques galactiques pendant le minimum solaire inhabituel entre les cycles 23 et 24″) et de McCracken & Beer 2014 (" Comparaison du minimum solaire prolongé de 2006 à 2009 avec le Grand-Minima de l’activité solaire dans le passé par Dalton, Spoerer et Maunder ").

    Après un certain nombre d’études, la situation s’est éclaircie. Ce n’est qu’un début ! Il est prévu que le soleil continue à se calmer au cours des prochaines décennies. Cette conception est devenue le consensus parmi les physiciens solaires. Les dernières études sur le sujet proviennent de Roth & Joos 2013, qui supposent qu’une baisse à des niveaux normaux de l’activité solaire aura lieu au cours du 21e siècle. Salvador 2013 va plus loin et prévoit un minimum solaire pour les 30-100 prochaines années. En voici le résumé :

    En utilisant de nombreuses caractéristiques de la théorie du Couple des Marées d’Ian Wilson, un modèle mathématique du cycle des taches solaires a été créé. Il reproduit l’évolution des durées de cycle des taches solaires et a une corrélation de 85% avec le nombre de taches solaires de 1749 à 2013. Le modèle permet une représentation raisonnable du cycle des taches solaires sur les 1000 ans passés, en plaçant tous les minimums solaires à leurs périodes exactes. Plus important encore, je crois que le modèle peut être utilisé quantitativement pour prévoir les cycles solaires futurs pour les 30 ans à venir et pour les tendances sur 100 ans. Ces prévisions sont réalisées pour un soleil minimum et calme pour les 30 à 100 prochaines années. Le modèle est un système chaotique à évolution lente avec des phases qui ne sont jamais répétées exactement de la même façon. Les causes des cycles de taches solaires peuvent être trouvées en regardant les phases du modèle et en les reliant à des aspects de la théorie des Couples des Marées et, éventuellement aux interactions des champs magnétiques de Jupiter.

    Dans le Journal of Geophysical Research une étude par Goelzer et al. parue en décembre 2013 prévoit aussi une baisse de l’activité solaire.

    Quelles pourraient en être les conséquences climatiques ? Dans notre livre Die Kalte Sonne (" Le soleil froid "), nous pensons que les températures pourraient être deux dixièmes de degré plus basses en 2030, ce qui signifierait que le réchauffement serait reporté loin dans l’avenir. Les scientifiques russes prévoient une situation encore plus dramatique, comme décrit dans le premier quotidien national allemand Bild du 4 avril 2013

    ET MAINTENANT CECI ! Les scientifiques russes voient l’âge de glace approcher très bientôt.

    Il va faire plus froid au début de 2014: Une migration humaine ne peut pas être exclue.

    Juste un mois plus tôt le Stime Russlands  clamait :

    La planète est au seuil de l’âge de glace.

    Des scientifiques russes prédisent qu’un petit âge glaciaire débutera en 2014. Ils réfutent les allégations de réchauffement de la planète et les décrivent comme un artifice de marketing. Le réchauffement climatique est bien une réalité. La terre s’est continuellement réchauffée depuis la seconde moitié du 18e siècle, au début de la révolution industrielle. C’est pourquoi on a relié le processus à un impact anthropique. L’humanité a accru ses émissions de CO2, ce qui a provoqué un effet de serre. Mais le scientifique russe Vladimir Baschkin apporte un désaccord catégorique. Il affirme que les changements climatiques ont un caractère cyclique et ne sont pas du tout liés, en aucune façon, aux activités humaines. Avec son collègue, Rauf Galiullin, de l’Institut pour les Problèmes Fondamentaux de la Biologie de l’Académie des Sciences de Russie, il souligne que le réchauffement actuel n’est que l’après du Petit Age Glaciaire et que, mesurée sur une échelle géologique, l’apparition d’un nouvel âge de glace se rapproche.

    D’autres scientifiques partagent aussi ce point de vue, parmi eux le professeur Cliff Ollier de l’École d’Études de la Terre et de l’Environnement à l’Université de Western Australia :

    Le Professeur Cliff Ollier a récemment présenté une étude à Poznan, en Pologne, dans laquelle il décrit le soleil comme le principal responsable du climat, mais pas par effet de serre. " Il s’agit d’une très bonne corrélation entre les taches solaires et le climat. Les cycles solaires fournissent une base pour cette prévision. Le cycle solaire 24 a commencé et on peut s’attendre à un fort refroidissement. "

    H.S. Ahluwalia du Département de physique et d’astronomie de l’Université du Nouveau-Mexique voit ce refroidissement de façon similaire, comme il le décrit dans un article de la revue Advances in Space Research de février 2014. Ahluwalia s’attend à un minimum de températures de type Dalton et nous rappelle que le dernier minimum de ce genre, vers 1810, a donné lieu à une période froide.

    Sur le web. Traduction : Jean-Pierre C. pour Contrepoints à partir d’une version anglaise.

     [*] Le géologue Sebastian Lüning sera l’un des orateurs de la prochaine 9ème Conférence Internationale du Changement climatique à Las Vegas les 7 au 9 juillet.

    https://www.contrepoints.org/2014/05/13/165847-activite-solaire-vers-un-refroidissement-climatique

     

  • La terre soumises aux astéroïdes

     

    Entre 2000 et 2013, 26 explosions avec une puissance allant de 1 à 600 kilotonnes ont été détectées sur Terre. Leur origine ? Pas des bombes nucléaires mais des impacts d'astéroïdes. C'est ce que des chercheurs ont conclu en étudiant les données fournies par le système utilisé pour détecter les explosions d'armes nucléaires. Début 2013, le météore qui a explosé dans le ciel de Russie, à Tcheliabinsk était difficile à louper. Mais ce que l’œil humain n'a pas repéré, ce sont deux explosions séparées de haute-altitude, qui se sont produites au-dessus de l'Argentine et de l'Océan Atlantique, quelques mois plus tard. Celles-ci ont été détectées par un réseau infrarouge de détection des tests nucléaires, explique la Fondation B612.26 astéroïdesA l'occasion de la Journée de la Terre qui se tenait le 22 avril, l'organisation a réalisé une animation sur les 26 astéroïdes ayant frappé la planète depuis 2000, notamment grâce aux données du réseau de détection de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (CTBTO). En effet, depuis 13 ans, 26 explosions équivalant à la détonation de 1 à 600 kilotonnes de TNT, ont été détectées par les capteurs.Toutes ont été causées par des météores venus de l'espace. À titre de comparaison, la bombe nucléaire qui a rasé Hiroshima en 1945 avait une puissance de 15 kilotonnes. Le bolide qui a explosé en Russie en février 2013 a lui libéré une énergie équivalant à 440 kilotonnes de TNT. La plupart des autres explosions d'astéroïdes sont passées inaperçues car elles ont eu lieu dans la partie supérieure de l'atmosphère, soit trop haut pour avoir le moindre impact sur le sol.De plus, ces explosions se produisent surtout dans des zones isolées au-dessus des océans. Mais parfois elles touchent des régions densément peuplées, comme Tcheliabinsk, en Russie. L'ensemble des caractéristiques de ces explosions ont été analysées par Peter Brown, chercheur en météores à l'Université d'Ontario, qui a ensuite créé une liste de la puissance des collisions.Prévenir les collisionsAvec cette vidéo, la Fondation B612 espère pouvoir faire prendre conscience de la nécessité de système de suivi des astéroïdes, sous la forme de satellites. "Alors que les plus larges astéroïdes, possédant la capacité de détruire un pays ou un continent, ont été détectés, moins de 10.000 astéroïdes dangereux sur plus d'un million pouvant détruire une zone urbaine ont été repérés par n'importe quel observatoire, terrestre ou spatial".Des astéroïdes mesurant 40 mètres sont capables de rayer une ville de la carte. "Imaginer un immeuble se déplaçant à Mach 50", 5à fois la vitesse du son, soit environ 61.250 kilomètres par heure, a relevé Ed Lu, co-fondateur de la Fondation B612 et ancien astronaute de la NASA. "Alors que nous pouvons savoir quand et où les impacts majeurs auront lieu, la seule chose nous protégeant d'un astéroïde capable de balayer une ville a été la chance pure". L'ancien astronaute espère récolter 250 millions de dollars de fonds privés pour financer son satellite. Car, même si tous les astéroïdes potentiellement "tueurs de ville" ne rayent pas une ville de la carte, ils arrivent bel et bien sur Terre. "Est-ce-que nous pouvons juste nous dire : 'Bien, espérons que nous continueront d'être chanceux...' ? Nous devrions faire des efforts pour protéger notre planète", ajoute-il.Éliminer les astéroïdes quand ils sont encore loinLa Fondation B612, soutenue notamment par l'astronaute d'Apollo 8, Bill Anders, a présenté son projet au Museum of Flight de Seattle. La Sentinel Space Telescope Mission permettrait de repérer et éliminer les astéroïdes dangereux pour la Terre, alors qu'ils se situent encore à des millions de kilomètres."Il me semble que c'est quelque chose que nous, en temps qu'hommes, devons accomplir. Pour moi, c'est ce que signifie la Journée de la Terre", conclut Bill Anders, repris par NBC News.

    En savoir plus: http://www.maxisciences.com/ast%E9ro%EFde/plus-de-25-gros-asteroides-ont-explose-sur-terre-depuis-2000_art32441.html

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  • Il s'appelle Solar

    L'avion solaire qui veut faire le tour du monde sans kérosène

    L'avion expérimental Solar Impulse 2, dont l'aile fait 72 mètres d'envergure, a été présenté mercredi à Payerne (Suisse).

    Le premier appareil lancé en 2010 avait prouvé la faisabilité d'un avion propulsé par la seule énergie solaire. L'équipe suisse Solar Impulse a dévoilé mercredi à Payerne son nouvel avion destiné cette fois à boucler le premier tour du monde sans combustible fossile. Mais il est bien difficile de cacher un engin dont l'aile fait 72 mètres d'envergure (soit plus longue que celle d'un Boeing 747). Cette dernière dépassait largement du grand rideau noir censé cacher l'appareil.

    "Voici le seul avion au monde qui peut voler sans jamais s'arrêter, qui peut voler jour et nuit sans brûler la moindre goutte de kérosène ", a présenté fièrement André Borschberg, le pilote professionnel suisse qui a fondé le défi Solar Impulse avec l'aventurier Bertrand Piccard.

    Avec son immense envergure, ses ailes toutes droites et sa structure ultralégère, le Solar Impulse 2 n'est pas bâti pour battre des records de vitesse, mais bien pour voler des heures d'affilée à très haute altitude. Sa seule source d'énergie provient des panneaux solaires qui recouvrent chaque centimètre carré de ses ailes et du haut du fuselage. Ils alimentent en courant quatre petits moteurs électriques, qui font tourner lentement de grandes hélices. La puissance de chaque moteur ne fait que 17,5 ch, l'équivalent de celle d'un scooter, mais l'avion est tellement léger que cela suffit à le faire décoller et grimper jusqu'à 9 000 mètres d'altitude. La nuit, des batteries au lithium prennent le relais en attendant le prochain lever de soleil.

     "La réduction du poids est l'obsession permanente du programme, et nous a obligés à développer des solutions nouvelles pour réussir à faire voler cet avion ", explique avec enthousiasme Claude Michel, responsable du programme Solar Impulse chez Solvay, l'un des principaux partenaires technologiques du projet suisse. "Nous avons notamment développé un polymère qui remplace l'aluminium du vérin du train d'atterrissage et qui permet de faire un gain de masse de 80 % sur cet élément."

    Le groupe chimique belge a aussi contribué à la composition des éléments des batteries lithium-ion, afin d'augmenter la quantité d'énergie stockée tout en réduisant la masse. Malgré son envergure géante, l'avion ne pèse qu'un peu plus de 2 tonnes, l'équivalent d'un gros 4 × 4, dont 600 kg de batteries. Cette masse réduite n'a été possible que grâce à l'utilisation de composites de carbone assemblés à Lausanne par le chantier naval Décision, l'un des meilleurs spécialistes dans le monde des voiliers de course ultralégers. Les bandes de carbones utilisées pour construire la structure de l'avion pèsent seulement 25 g/m2, trois fois moins qu'une feuille de papier d'imprimante, grâce à une technologie utilisée au départ sur les catamarans de course de l'équipe suisse Hydros.

    Le premier Solar Impulse pouvait déjà en théorie voler indéfiniment, puisqu'il était capable de rester en l'air une nuit entière après avoir rechargé ses batteries au soleil pendant la journée. Mais en pratique, l'engin était limité par l'endurance de son pilote et sa capacité à maintenir la fragile structure en l'air en l'absence de tout système de pilotage automatique. Le plus long vol de Solar Impulse 1 avait ainsi duré 26 heures en juillet 2012, et sa plus longue distance parcourue d'une traite dépassait 1.000 km, à 50 km/h de moyenne. "Avec le premier avion nous avions l'équivalent d'un siège de classe économique, et avec le deuxième, nous avons un bon siège de classe affaires, dans lequel on peut être assis pour piloter, s'allonger pour dormir et même bouger pour faire de l'exercice ", raconte André Borschberg.

    Après des premiers vols d'essais prévus cette année, l'avion tentera en 2015 de faire un tour du monde en 5 étapes, dont la plus longue, au-dessus du Pacifique, entre la Chine et les États-Unis, prendra au moins 5 jours et 5 nuits.

     

  • Comme dab', les toulousains sont les meilleurs! :-)

    201401061022-full.jpgLa voiture volante d'un Toulousain est sur le point de décoller

    L'aéronef de l'avenir ressemble plusà un avion biplace qu'à la Zorglub Mobile ou à l'auto de "Retour vers le Futur"

    Un ingénieur toulousain prévoit de commercialiser une voiture volante avant la fin de la décennie. Motivé comme jamais, Michel Aguilar espère révolutionner la circulation de demain.

    La frontière entre l’imaginaire et la réalité est parfois infime. Depuis 2007, un ingénieur toulousain s’est lancé dans le pari fou de créer la première voiture volante. Grâce aux compétences acquises dans sa carrière, il peut concrétiser son rêve d’enfant.

    "Lorsque j’étais gamin j’étais abonné à Spirou et Fantasio. Très vite j’ai été captivé par la voiture du professeur Zorglub, la Zorglub Mobile, prototype de voiture volante", confie, un brin nostalgique cet ancien ingénieur du centre DGA Techniques Aéronautiques désormais à la tête de Xplorair. À la lecture de ces lignes, "la génération 80" fera certainement le parallèle avec les modèles aperçus dans la trilogie "Retour vers le futur", chef-d’œuvre cinématographique des années quatre-vingts. S’il avoue s’en être inspiré, il ne faut pas se tromper. L’aéronef du futur ressemble plus à un avion biplace qu’à ces voitures volantes qui carburaient aux déchets en tout genre. "L’aéronef s’apparente plus à un avion. Mais j’avoue que certains films m’ont inspiré.

    Un projet validé par le CNRS

    Du coup, on essaie de le faire marcher avec du méthane ou du carburant bio. Il est évident qu’il faut prendre en compte les éléments environnementaux", estime de nouveau celui qui vient tout juste de souffler ses soixante-quatre bougies.

    "À la fin de l’année 2013, le thermo-réacteur a été validé par un grand laboratoire du CNRS et un grand motoriste français", précise Michel Aguilar. Si le projet paraît incroyable, il n’en demeure pas moins réaliste. En effet cet ancien pensionnaire de la DGA a tout prévu : "Je peux déjà vous dire que ce biplace ne volera pas au-delà de 3 000 mètres d’altitude. Au sujet de l’environnement, même si je ne m’en occupe pas, je pense qu’il est possible d’imaginer une station de ravitaillement volante. Cette dernière pourrait tenir en impesanteur avec des ballons", imagine une nouvelle fois ce visionnaire. Pour lui, le fonctionnement de ce véhicule volant est simple. "Il décolle à la verticale et peut aller jusqu’à deux cents kilomètres/heure", s’enthousiasme-t-il, avant de conclure : "Concernant les pannes de carburant, elles sont interdites puisque l’on est prévenu bien avant. En plus, l’Aéronef peut se poser n’importe où. Si on arrive à le commercialiser, ce sera une grande avancée" !

    Le chiffre : 2017

    Démonstration > Salon du Bourget. Xplorair ne se laisse que trois petites années avant de faire une démonstration au salon du Bourget. Le prix de ce drone pour particulier devrait s’échelonner entre 50 000 et 100 000 €

    La Chine en Pole

    En dehors de la machine elle-même, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Notamment celui de l’aménagement des routes, secteur qui engendrera beaucoup de travaux. "Pour le moment les Européens ne sont pas trop partants. En effet, ici les infrastructures sont trop avancées et ont demandé trop d’investissements pour les abandonner", confie le directeur de Xplorair. Pour cette raison, il compte se tourner vers des pays plus aptes à faire évoluer leurs voies de communication. "La Chine est intéressée. Ils ont compris l’intérêt de réduire les coûts d’infrastructures. Ils sont plus malins. Je dois avouer que ce sont eux qui me suivent le plus", conclut-il.


  • De tout, un peu

    La synthèse

    À l’heure où les réveillons se préparent, où l'on vérifie que les cadeaux sont bien emballés, la Terre continue encore de tourner. Et la science d'avancer. Les actus qu’il ne fallait pas manquer :

    •Apollo, 45 ans après. Le 24 décembre 1968, Frank Borman, Jim Lovell et William Anders, membres de la mission Apollo 8, étaient en orbite autour de la Lune quand ils ont aperçu depuis notre satellite un lever de Terre. Un moment aussitôt immortalisé par les astronautes, qui ont ramené ce cliché mémorable. Quarante-cinq ans après, pour célébrer l’événement, la Nasa a reconstitué les événements à travers une vidéo.

    •Batterie à avaler. Pour l’heure ce n’est encore qu’un prototype, mais des chercheurs viennent de présenter une batterie comestible qui fonctionne à partir d’un pigment naturel faisant office d’anode. Préparons-nous à une nouvelle génération de médicaments capables de surveiller notre physiologie profonde.

    •Redonner vie aux dinosaures (en anglais). Que ceux qui rêvent d’un Jurassic Park grandeur nature se rassurent. Si une étude récente a révélé qu’il était impossible de récupérer de l’ADN de dinosaure suffisamment bien conservé pour recréer ces géants du passé, les chercheurs imaginent d’autres solutions. Comme l’expliquera Alison Woodward, spécialiste de l’université d’Oxford, à la télévision britannique, ils espèrent se servir des oiseaux, les derniers dinosaures vivants, pour reconstituer l’ADN de leurs ancêtres disparus en faisant faire marche arrière à l’évolution.

    •Grossesse et allergies. Les médecins ont longtemps préconisé aux femmes enceintes de ne pas consommer d’aliments hautement allergéniques, comme les cacahuètes, durant la grossesse et l’allaitement, pour éviter que le bébé n’y devienne intolérant. Belle erreur de jugement ! Une étude vient de montrer que les futures mères n’ont pas de raison de se priver, au contraire. En en mangeant, elles limitent les risques d’allergies pour leur enfant.

    •Inégaux face à la grippe. Les femmes se montrent mieux immunisées que les hommes une fois vaccinées contre la grippe. En cause : la testostérone abaisserait l’efficacité du système immunitaire. Un inconvénient masculin qui, en d’autres circonstances, se révèle avantageux…

    •Fonte de l’Antarctique (en anglais). Le satellite Cryosat vient de révéler que les glaces à l’ouest de l’Antarctique fondaient plus vite que ce qui avait été calculé en 2010. En conséquence, l’augmentation du niveau des mers serait plus importante de 15 %.

    •Robespierre reconstitué. Maximilien de Robespierre est mort sur l’échafaud le 28 juillet 1794, il y a 219 ans. Mais d’après des témoignages de l’époque conjugués à deux masques mortuaires passés au crible, un légiste français, Philippe Charlier, vient de reconstituer en 3D le visage du célèbre révolutionnaire. D’après ses analyses, en plus de la variole qu’il aurait contractée, le politicien aurait également souffert d’une sarcoïdose, maladie inflammatoire potentiellement défigurante. Ce qui expliquerait toutes les balafres…

    •Trous noirs supermassifs. Parce que le nombre, en plus de l’union, fait la force, les scientifiques invitent tous les amateurs de trous noirs à les aider à les traquer à partir des données collectées par les radiotélescopes. Pour cela une adresse : le site de Radio Galaxy Zoo.

    •Néandertal, ce grand bavard (en anglais). On dit parfois des grands singes qu’ils ne leur manquent que la parole. Et de fait, leur anatomie les empêche de posséder un langage articulé comme le nôtre. Mais l’Homme de Néandertal, lui, n’avait pas cette contrainte et comme nous disposait des moyens physiques de s’exprimer avec des mots. Doté en plus du gène Foxp2, associé à la parole, il y a fort à parier que cet hominidé possédait une langue. Et peut-être a-t-il dialogué avec les Hommes anatomiquement modernes lorsqu’ils se sont rencontrés.

    •Père Noël traqué. Il est bon de finir avec un peu de légèreté. Et Google, qu’on accuse parfois de surveiller de trop près notre vie privée, se révèle encore un peu intrusif… pour le père Noël. Le géant américain propose son système GPS pour traquer le vieux barbu, le Santa Tracker, pour savoir où il se trouve à chaque instant. Vérifiez, il pourrait bientôt s’approcher de votre cheminée…