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Humain? - Page 195

  • Salopiots! bande de dégueulasses!!!

    La fête battait son plein ce dimanche. La France entière célébrait la victoire de son équipe nationale, sacrée championne du monde au terme d'une finale rythmée contre la Croatie (4-2). Mais l'envers du décor, lui, s'avère nettement moins reluisant. Certaines femmes ont en effet vécu l'enfer et le racontent sur la Toile.

    L'heure était aux festivités dans toutes les rues du pays après la victoire des Bleus lors de l'ultime match de la Coupe du monde de football le dimanche 15 juillet. Des millions de Français sont descendus dans les rues afin de célébrer cet évènement exceptionnel comme il se doit. Quelques débordements, notamment à Paris, ont été constatés mais l'ambiance restait plutôt bon enfant. En apparence, du moins. L'effervescence et l'abondance d'alcool ne font pas forcément bon ménage, et certains en ont fait les frais.

    Les réseaux sociaux font alors - une nouvelle fois - office d'exutoire pour bon nombre de femmes qui témoignent des actes subis ce fameux soir. L'internaute Kateya s'est lancée dans le recensement de ces récits glaçants rapportés anonymement sur son compte Twitter. « Je vous laisse observer la soirée horrible que la délicatesse masculine a fait passer à beaucoup trop de femmes hier soir », annonce cette dernière. La gent féminine demeure une cible fragile dans l'espace public, en particulier lors d'importants mouvements de foule tels que cela a été le cas ce week-end.

    Mains baladeuses, bisous forcés, frottements ou sifflements… la soirée n'a pas été de tout repos pour de nombreuses supportrices venues elles aussi marquer le coup. "Donc là y'a un mec alcoolisé qui vient de me foutre une main au cul tout en essayant de m'embrasser de force, je le repousse il me prend par le cou en me disant : c'est la victoire qu'est-ce que tu attends", raconte l'une d'elles.

    "Quand on a gagné y a un mec qui a pris ma tête entre ses mains pour m'embrasser", se souvient une autre. Et les témoignages s'accumulent, comme vous pouvez le constater ci-dessous :

        pic.twitter.com/ac3X14sw4a

        — Kateya (@KateyaV) 16 juillet 2018

        pic.twitter.com/UTTJwrrf7V

        — Kateya (@KateyaV) 16 juillet 2018

        pic.twitter.com/wrAAH5OqIS

        — Kateya (@KateyaV) 16 juillet 2018

        pic.twitter.com/gbomvry9KK

        — Kateya (@KateyaV) 16 juillet 2018

        pic.twitter.com/NIA9DbE0QL

        — Kateya (@KateyaV) 16 juillet 2018

    Certaines de celles qui ont relayé le triste vécu de leur soirée restent très marquées quelques jours après. « Je suis apeurée », note l'une. « Je suis mal, très mal », se désespère une autre. Ou cette dernière qui dit avoir « envie de chialer ».

        pic.twitter.com/rc56Tt2WQu

        — Kateya (@KateyaV) 16 juillet 2018

         pic.twitter.com/XzlnPkeAF7

        — Kateya (@KateyaV) 16 juillet 2018

     

        pic.twitter.com/XKMFTljb0a

        — Kateya (@KateyaV) 16 juillet 2018

    Les mésaventures de cette personne sont particulièrement choquantes. « Il m'a embrassé de force en mettant sa langue dans ma bouche alors que je le repoussais violemment, me touchait les seins et a touché mon entrejambe pendant que je me débattais en pleurant », relate-t-elle. Devant sa détresse, aucun des nombreux passants présents n'a semblé réagir. " Personne n'est venu m'aider alors que j'étais à terre en pleurs", regrette l'auteur de la plainte.

        [Agression sexuelle] pic.twitter.com/L9Pmtpd5ib

        — Kateya (@KateyaV) 16 juillet 2018

    Des hommes ont toutefois tenu à rappeler que tous n'étaient pas responsables de tels agissements et qu'il ne faut en aucun cas généraliser, comme le soutient cet internaute:

      Alors NON.Tous les hommes ne st pas des connards et n'ont pas profité de la fête pour agresser des femmes. Par contre il y a un % de débiles qui existe et qui augmente fortement quand c'est le bordel. Pensé pourr les femmes et hommes qui subissent tous les jours l idiotie de certains

        — Aldjinn (@Aldjinn_) 16 juillet 2018

    Il n'empêche que ces actes condamnables méritent d'être dénoncés.

     

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    Que ces conn... pourrissent de la queue!

     

  • La taxe d’habitation de l’Élysée et la transparence financière des élus

    Quelques réflexions sur la taxe d’habitation versée par le Président de la République. Comment se comportent d’autres élus en Europe?

    Par Alain Mathieu. contrepoint.org

    Dans un article publié le 29 avril dans Le Parisien, la présidence de la République annonce que le chef de l’État et son épouse s’acquittent de la taxe d’habitation pour leur logement à l’Élysée.

    La taxe d’habitation de l’Élysée

    Christian Eckert, ancien secrétaire d’État au budget, a fait remarquer que " les Macron ont emménagé à l’Élysée courant 2017. Ils ne recevront leur avis de taxe d’habitation pour leur logement de l’Élysée qu’à la fin de cette année 2018. Alors comment ont-ils fait pour payer en avril cette taxe qui ne leur a d’ailleurs été ni notifiée, ni réclamée ".

    L’Élysée a confirmé à Libération qu’" Emmanuel Macron a emménagé en mai 2017 et paiera sa taxe d’habitation comme tous les Françai ", à la fin de 2018.

    Cette polémique un peu dérisoire mérite quelques commentaires.

    Ce versement de taxe d’habitation par le chef de l’État n’est pas un gigantesque sacrifice financier:  Nicolas Sarkozy versait 300 € par an. Car sa taxe était calculée sur moins de 40 M2, les bureaux et salles de réception des appartements privés de l’Élysée n’étant pas comptés, contrairement par exemple au bureau et à la salle d’attente d’un médecin.

    Les frais de maquillage d’Emmanuel Macron (26 000 € pour quelques mois) avaient choqué, comme ceux de François Hollande et la rémunération de son coiffeur. Aussi le chef de l’État a-t-il fait savoir qu’il paie sa taxe d’habitation. Il est en effet sensible à l’opinion des Français, pour lesquels la classe politique française, contrairement à celle des pays d’Europe du Nord, s’estime au-dessus des lois.

    Comment font les autres en Europe?

    Angela Merkel paie le loyer de son appartement, son eau et son électricité, ce que ne fait pas Emmanuel Macron. La chancelière a environ trois fois moins de collaborateurs et de voitures de fonction que le Président de la République française et son Premier ministre. Le budget de la chancellerie est très inférieur à ceux de l’Élysée et de Matignon.

    Les ministres suédois mangent à la cantine de leur ministère, voyagent en classe économique, paient leur loyer. Toutes leurs notes de frais sont publiques. Quatre ministres suédois ont même dû démissionner pour avoir: acheté des barres chocolatées avec une carte de crédit de fonction ; payé une nourrice au noir ; ne pas avoir versé la redevance audiovisuelle ; avoir bu deux verres de vin avant de conduire.

    La transparence des frais, le respect de la loi et le souci d’économiser l’argent des contribuables sont communs aux hommes politiques des pays d’Europe du Nord.

    Les élus français n’ont pas les mêmes scrupules. Ils cumulent facilement les mandats rémunérés, n’ont pas les mêmes retraites que les autres Français, employaient des membres de leur famille et emploient toujours ceux des familles de collègues. François Fillon employait des proches, comme de nombreux parlementaires. Mais il s’était trop vanté de son intégrité. Car il savait que les Français ne se font pas d’illusions sur le désintéressement de leurs élus.

    On ne change pas la France juste en payant sa taxe d’habitation

    Les conséquences financières directes de cette absence de scrupules de nos élus sont relativement réduites. Ce qui est beaucoup plus grave, c’est qu’elle relève d’une opinion trop répandue parmi eux, selon laquelle l’argent public leur appartient et qu’ils peuvent l’utiliser pour faciliter leur réélection. Ils savent que les économies de dépenses publiques ne sont pas populaires, alors que les dépenses le sont.  Je dépense, donc je sui ". À tous les niveaux, ils dépensent sans vergogne. Très peu d’élus cherchent à se faire réélire sur le thème " j’ai baissé les impôt ".

    Cet état d’esprit est la cause principale de notre relatif déclin économique.

    Si la France a depuis douze ans une croissance économique inférieure à celle de l’Allemagne et des autres pays d’Europe du Nord, et deux fois plus de chômeurs, c’est à cause de ses dépenses publiques, supérieures par exemple de 12% du PIB à celles de l’Allemagne, son principal concurrent. Ces dépenses supplémentaires sont financées, à hauteur de 9% du PIB, par des charges fiscales et sociales supplémentaires, par rapport à celles des entreprises allemandes, imposées aux entreprises françaises. Comme un cheval de course qui serait mené par un jockey obèse, nos entreprises ne sont plus compétitives.

    Donc si Emmanuel Macron veut réellement transformer la France, il ne devra pas se contenter de payer sa légère taxe d’habitation. Il devra non seulement arrêter l’augmentation des dépenses publiques qu’il réalise actuellement, mais aussi les baisser sérieusement.

     

  • QUESTION:

    L’ex-joueur croate Igor Stimac fait une sortie sur le pays d’origine des joueurs français

     […] À la veille de France-Croatie, l’ancien défenseur a notamment pointé du doigt les origines des joueurs et leur légitimité à représenter la France, relève Le Parisien.

    Il a notamment fait la liste des Bleus et de leurs pays d’origine en posant la question suivante: "Quelqu’un sait contre qui on joue en finale exactement?* Kimpembé (Congo), Dembélé (Mauritanie), Sidibé (Mali), Umtiti (Cameroun), Pogba (Guinée), Tolisso (Togo), Matuidi (Angola), Kanté (Mali), Nzonzi (Congo), Mbappé (Cameroun), Mendy (Sénégal), Mandanda (Congo), Fékir (Algérie)… Respect!", a écrit l’ancien joueur de West Ham.

    Lors d’une interview pour l’agence Anadolu, ce 14 juillet, l’ancien sélectionneur de la Croatie de 2012 à 2013 en a remis une grosse couche affirmant ainsi:

    "Nous affrontons la République de France et le continent africain. Donc ce sont les 11 meilleurs, les plus talentueux, parmi un milliard de personnes, et de l’autre côté, nous sommes quatre millions [population croate, ndlr]. Ce ne sera pas facile, mais nous devons tous être derrière l’équipe et l’aider." […]

    Interrogé en conférence de presse, à la veille de la finale, sur cette sortie raciste, Didier Deschamps, imperturbable, a répondu: "L’équipe de France a des joueurs d’origines africaines ou d’Outre-Mer et c’est une richesse pour notre football. Ils sont tous fiers d’être français".

    Je repose la question: quelqu'un sait?

    Deschamps: "une richesse?" vraiment?

    Ils nous coûtent combien?

     

  • Anti-vaccins: assassins!

    La troisième victime de la rougeole ne pouvait être vaccinée

    Greffée du cœur à 2 ans et demi, la jeune fille de 16 ans décédée à l'âge de 16 ans de la rougeole ne pouvait être vaccinée à cause des traitements antirejet.

    La troisième victime décédée de la rougeole cette année, une jeune fille de 16 ans, avait été greffée du cœur à 2 ans et demi et ne pouvait être vaccinée à cause des traitements antirejet, a expliqué sa mère mardi à France Bleu Gascogne."À l'âge de 2 ans, elle commençait à être très fatiguée et on m'a annoncé un pronostic vital engagé", a expliqué Sylvie Eraville, la mère de la jeune Marine. "Sans un nouveau coeur elle n'aurait pas survécu". Les patients greffés doivent prendre à vie un traitement immunosuppresseur pour éviter le rejet du nouvel organe. Ces traitements, qui abaissent leurs défenses immunitaires, les empêchent d'être vaccinés contre la rougeole, d'où l'importance que les gens qu'ils côtoient le soient, afin de ne pas leur transmettre la maladie. Le décès de la jeune fille a été annoncé vendredi. On ne sait pas comment elle a contracté cette maladie très contagieuse.

    Comme une deuxième mort pour le donneur du coeur de la jeune fille

    Pour sa mère c'est aussi une deuxième mort pour le donneur du coeur de la jeune fille. "Aujourd'hui, il n'y a pas que Marine qui part, mais il y a aussi le donneur", a souligné sa mère, selon qui l'adolescente avait participé aux Jeux mondiaux des transplantés en 2013, 2015 et 2017, avec à la clé des médailles d'or en natation et en tennis de table. Les premiers signes d'une dégradation de la santé de Marine Eraville sont apparus en mai. La jeune fille a été hospitalisée au CHU de Bordeaux et est finalement décédée de complications neurologiques, selon France Bleu Gascogne. Avant elle, un homme lui aussi immunodéprimé a été emporté par la rougeole, le 9 juin à Marseille, la veille de ses 26 ans. Selon le journal Var Matin, cet homme, prénommé Julien, souffrait depuis sa naissance d'un déficit immunitaire et avait eu une transplantation rénale il y a cinq ans.

    Son histoire "illustre la nécessité d'une couverture vaccinale élevée afin, notamment, d'éviter que ceux qui ne peuvent être vaccinés ne soient touchés par une maladie potentiellement mortelle pour eux", avait alors réagi l'association de greffés rénaux Renaloo. Le premier décès de la rougeole de l'année avait eu lieu le 10 février à Poitiers. Il s'agissait d'une mère de famille de 32 ans qui n'avait jamais été vaccinée et qui a contracté le virus en conduisant son père aux urgences.

     

  • Indécent!

    Seine-et-Marne: “l'inquiétude est prégnante chez les enfants de policiers“

    Alors que vient de sortir un rapport de la Commission d’enquête du Sénat sur la police, un jeune a été tué lors d’un contrôle à Breil (Nantes), le 3 juillet dernier. Deux jours plus tard, un couple de policiers a été agressé à Othis (Seine-et-Marne), en dehors de son service. Autant de faits qui interrogent sur une profession en plein burn-out.

    Les policiers vont mal. Le rapport de la Commission d’enquête du Sénat, "Vaincre le malaise des forces de sécurité intérieure: une exigence républicaine" publié le 3 juillet le prouve. Il pointe notamment un taux de suicide supérieur de 36% à celui de la population générale, des conditions matérielles difficiles, une pression sécuritaire inédite et le sentiment d’être "sans cesse montrés du doigt, mis en cause et stigmatisés". Or, cette semaine, les policiers ont été au cœur de l’actualité avec la mort d’un jeune de 22 ans au Breil à Nantes lors d’un contrôle d’identité et l’agression d’un couple de policiers à Othis, en Seine-et-Marne. Deux événements bien distincts qui, à la lumière du rapport de la Commission d’enquête du Sénat, interrogent sur l’état des forces de sécurité intérieure françaises. Jean-Marie Godard, journaliste indépendant et auteur de "Paroles de flics" chez Fayard, auditionné par la Commission d’enquête du Sénat en amont de la publication du rapport, décrypte pour La Vie ces deux derniers événements.

    Un couple de policiers a été agressé en Seine-et-Marne devant leur enfant de trois ans. Cet événement peut-il renforcer les inquiétudes des policiers sur la sécurité de leur famille?

    Beaucoup d’entre eux ont intégré le risque de mourir dans l’exercice de leur fonction. Mais réaliser que des personnes pourraient s’en prendre à des membres de leur famille est une éventualité très difficile à gérer. Cela leur demande d’être constamment sur le qui-vive. Je pense notamment à ce policier qui a mis récemment en place un "code secret" pour communiquer avec ses enfants et sa femme en cas de rencontre dans un centre commercial ou dans la rue d’une personne interpellée ces derniers mois. J’ai rencontré également plusieurs policiers qui, pour protéger leurs enfants, leur ont demandé de taire la profession de leur parent à l’école et ce, dès la maternelle et l’élémentaire. Enfin, beaucoup gardent 24h/24h avec eux leur arme de service. Une façon pour eux de protéger leur vie ou celle de leur famille si une attaque devait brutalement survenir.

    Comment les familles gèrent-elles cette inquiétude permanente, en particulier les enfants?

    A chaque fois que les compagnons, les compagnes et les enfants apprennent qu’un policier est tué ou agressé, ils sont fortement choqués. Une femme m’a raconté comment elle était restée sidérée devant sa TV le soir de l’assassinat de Xavier Jugelé sur les Champs-Elysées. Elle n’avait alors pas réalisé que derrière elle, son fils de 6 ans regardait toutes les images. Pendant plusieurs semaines, le petit a été perturbé. Il s’est dit: " Cela aurait pu être Papa". En passant du temps dans les familles de policiers, j’ai mesuré à quel point l’inquiétude est prégnante chez les enfants, notamment le matin, quand les parents partent au travail.

    L’onde de choc de l’attentat du couple de Magnanville, en juin 2016, est donc toujours vive ...

    Cet événement a généré un immense traumatisme chez les policiers, surtout ceux qui ont moins de 40 ans et ont des enfants en bas âge. Même si l’agression des policiers de Seine-et-Marne de la nuit dernière, le 5 juillet, ne se situe pas sur un registre terroriste – l’auteur est un dealer, elle ravive les peurs: Le couple a été attaqué en dehors de son service et face à son enfant. Ajoutons que ce type d’agressions semble se répéter. Pas plus tard que la nuit du 30 juin dernier, dans l’Ain, un policier des frontières a été tabassé chez lui, dans son jardin, par six jeunes qui avaient reconnu qu’il était flic.

    Les agressions dont les policiers sont victimes ont-elles un impact sur leur façon d’utiliser leur arme de service comme cela a été le cas à Nantes, le 3 juillet dernier?

    Les faits qui se sont déroulés dans le quartier du Breil sont difficiles à analyser car les versions divergent et sont très médiatisées. L’enquête est en cours et c’est elle qui révélera les conditions de la mort de ce jeune. En attendant, l’Inspection générale de la police nationale (IPGN) n’a pas pour l’instant signalé de hausse des bavures. La part des opérations policières qui dérapent reste donc aujourd’hui infime. De mon côté, j’ai toujours rencontré des policiers très conscients du risque très grave d’un manquement aux règles d’utilisation de leur arme de service. Pour beaucoup, savoir qu’ils ont entre les mains la possibilité de donner la mort est difficile à vivre.

    Othis, en Seine-et-Marne et le Breil à Nantes sont toutes deux des banlieues. Or, selon le rapport de la Commission d’enquête du Sénat, c’est en banlieue que les policiers sont le plus en difficulté...

    Il faut savoir que 90% des policiers qui sortent d’école sont envoyés en banlieue pour leur première mission. Or, beaucoup ne sont pas préparés à un tel choc et craquent face à cette première confrontation. Ajouté à cela, la difficulté pour eux de se loger. Le rapport de la Commission d’enquête du Sénat a mis à jour des failles dans les offres de logements locatifs proposées par le ministère de l’Intérieur aux jeunes affectés en Île-de-France (sur 145.000 policiers en France, 50.000 policiers sont actuellement à Paris et en région parisienne). J’ai été étonné de voir à quel point l’audit des conditions de logement est catastrophique. Par manque de logements, certains policiers sont contraints de dormir dans leur voiture.

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