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Savoir - Page 163

  • Retour aux années 1970

    Fin de l'universalité de l'accessibilité au logement.

    En renouant avec la notion de 'quotas' de logements accessibles aux personnes handicapées, le Gouvernement signe un retour à des dispositions d'attribution combattues depuis les années 1970, proteste l'architecte Louis-Pierre Grosbois.

    Pourquoi construire le plus possible de logements facilement accessibles ? La société dans sa diversité le demande : l'augmentation de la longévité, le souhait du "bien vieillir ensemble", la fluidité de la vie sociale, mènent à la recherche d'égalité dans le traitement des individus. L'accessibilité spécifiquement établie comme une compensation au handicap est devenue la base du confort de tous : de l'ascenseur au balcon de plain-pied et à la douche à niveau, jusqu'aux transports et aux bâtiments publics. Dans la société industrielle, la standardisation de la construction, établie sur le confort d'usage, permet de supprimer le surcoût de la réalisation. L'accessibilité ne se caractérise pas par l'application de normes. C'est une conception plurielle : esthétique, technique, humaine et universelle.

    Or le projet de loi Évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN), adopté le 12 juin par l'Assemblée Nationale, revient sur l'universalité de cette accessibilité. Il renie ainsi l'engagement de la loi de 2005 et la résolution du Conseil de l'Europe de 2001, signée par la France, qui soulignait que "la conception universelle et l'accessibilité ont un rôle de premier plan à jouer dans la promotion des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales". L'ampleur de ce reniement se mesure par l'exemple dans l'allégement des normes envisagé dans la loi : au lieu du "tout accessible", dans les bâtiments de quatre étages, elle instaurera, comme c'est déjà le cas dans les logements pour étudiants, un quota de 10% d'appartements répondant à ces exigences.

    Des logements accessibles et adaptés vides.

    Nous voilà projetés quarante ans en arrière : retour de la règle du quota et, avec elle, de la ségrégation par attribution de logements dans des espaces réservés, ce qui constitue une véritable entrave à la vie sociale. Un rappel historique s'impose : les lois de 1966 et 1967 favorisaient l'attribution d'un quota de 1% de logements collectifs de type 1bis aux personnes handicapées physiques qui ne disposaient donc d'aucun libre choix. De septembre 1974 à février 1975, j'ai réalisé une étude de terrain sur "L'insertion des handicapés physiques dans la ville nouvelle d'Evry" à la demande de l'Etablissement public d'aménagement de cette ville. L'analyse a montré que :

    - Les logements attribués étaient tous à rez-de-chaussée. L'absence dans l'immeuble d'ascenseur ou de cabines d'ascenseur accessibles empêchait toute possibilité de visite aux voisins.

    - Souvent situés près de l'entrée, ces appartements, peu attractifs à cause du bruit, de la proximité fréquente des poubelles et du manque de sécurité, étaient attribués par quota aux personnes handicapées.

    - De plus, le lieu d'implantation de ces logements accessibles n'était pas en cohérence avec l'accessibilité des moyens de transport et des équipements collectifs.

    En conséquence, ces logements accessibles et adaptés restaient vides !

    Un nouvel état d'esprit.

    Lors de la préparation de la loi de 1975 en faveur des personnes handicapées et de ses décrets d'application, des modalités techniques se sont imposées : "Les logements situés au rez-de-chaussée et aux étages, desservis par ascenseur, doivent être adaptés, par des travaux simples, aux besoins particuliers des personnes circulant en fauteuil roulant" (décret du 4 août 1980). En parallèle, l'accessibilité verticale a été améliorée : l'ascenseur est devenu obligatoire pour les immeubles à partir de quatre étages au lieu de cinq. Les dispositions de la réglementation française appliquées aux logements collectifs entre 1975 et 1980 ont promu un nouvel état d'esprit : la place de la personne handicapée dans l'habitat est "parmi les autres". Il ne doit pas y avoir de mise à l'écart de la vie sociale par défaut d'accessibilité. Parallèlement, cette "conception universelle" a été appliquée aux nouveaux moyens de transports et aux équipements collectifs. La loi ELAN signe donc un retour à des dispositions d'attribution des logements combattues depuis les années 1970.

    L'accessibilité universelle, démarche la moins coûteuse.

    L'argument économique avancé (le moindre coût) pour justifier une politique de quota ne résiste pas à l'analyse. Par exemple, les 98 logements pour étudiants réalisés à Paris en 2013, par les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal : toutes les chambres possèdent une salle d'eau individuelle et accessible, alors que ce n'était pas obligatoire. Pourquoi ce choix ? Parce que cela revient moins cher de les réaliser toutes accessibles plutôt que 90 % non accessibles et 10 % seulement accessibles...

    La vérité économique est là : ordonner, répéter, simplifier dès la conception dans la perspective de l'accessibilité universelle et d'un usage de confort pour tous s'avère la démarche la moins coûteuse. Cette loi qui générerait le maintien à l'écart d'une partie de la population du reste de la société est en contradiction totale avec la France de 2018 et en particulier avec la volonté du "bien vieillir à domicile". La liberté de chacun passe par l'égalité face à l'accessibilité. Ce droit universel avait été énoncé il y a plus de quarante ans à l'ONU lors d'une réunion internationale baptisée "Barrier free Design" (Concevoir sans obstacles). "Pour permettre le libre choix, il est recommandé de construire des logements adaptables", soulignait notamment la résolution publiée le 8 juin 1974. Permettre le libre choix est une prescription primordiale pour combattre la mise à l'écart de la société. Ne la renions pas.

    Louis-Pierre Grosbois, Architecte urbaniste, professeur honoraire à l’Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette. Première publication dans Le Monde (édition Abonnés) du 30 mai 2018.

    yanous.com

  • On nous prend (encore) pour des cons.....

    Bamako - Paris - Bamako, l’incroyable histoire de Mamoudou Guassama

    Vous vous souvenez de Mamoudou Guassama ? Normalement oui puisque tous les médias nous ont saoulé avec lui pendant plusieurs jours.

    Pour ceux qui ne s'en souviennent pas, je vous refais l'histoire en vitesse. Mamoudou est un jeune Malien d'à peine 20 ans qui a fui son pays, le Mali, car là-bas, c'est la guerre et qu'il y a tout plein de djihadistes qui traînent dans le désert et qui sont prêts à zigouiller ceux qui ne sont pas djihadistes. Même que parce qu'il y a la guerre, le grand frère français, Hollande, il a envoyé des militaires pour aider l'armée malienne qu'est pas bien équipée et un brin incompétente.

    Même que 22 militaires français sont morts pour aider le pays de Mamoudou; 22 morts, tout de même, c'est pas rien! Bon vous me direz, ils font leur métier et puis s'ils meurent en Opex, ils auront droit à une belle cérémonie aux Invalides...

    Enfin bref, non seulement c'est la guerre mais en plus, au Mali, les gens et bien ils n'ont pas une thune pour vivre. Alors comme le Malien moyen, il n'est pas con, Mamoudou, il s'est dit puisque c'est la guerre et que moi et ma famille on crève la dalle, je vais aller là où y a la paix et la paie sans rien faire (en France, ils appellent cela les aides sociales, truc comme ça, y a même des bureaux qui font que ça: donner du pognon à ceux qui n'en ont pas, la  CAF que ça s'appelle). Ni une ni deux, Mamoudou il a fait son baluchon, il a emprunté à père, mère, frères et sœurs du pognon pour assurer le voyage et payer les passeurs: direction la France.

    Au prix de mille et une péripéties, au péril de sa vie et moyennant rétribution des passeurs, n'est-ce pas, Mamoudou est arrivé en terre promise. Bon okay, il ne s'est pas embarrassé du problème que pouvait poser le passage des frontières, il a réussi à gagner Paris clandestinement, clandestin, il fut donc pendant un ou deux ans, vivant d'aides diverses et variées et de menus expédients.

    Mais un beau jour la chance lui a souri. Alors qu'il se promenait dans la rue, il vit un bébé de 4 ans qui avait fait un double salto arrière à partir du 6ème étage d'un immeuble mais qui, malencontreusement, avait raté son atterrissage sur le balcon du 4e se retrouvant du coup les pieds dans le vide à douze mètres du sol.  Le bébé était costaud puisqu'il tint ainsi pendant quelques minutes. Mamoudou le clandestin, fort costaud lui aussi, n'écoutant que son courage (celui qu'il n'avait pas eu pour combattre les djihadistes), grimpa aussi vite qu'un singe pour porter secours au petit enfant. Et hop, il sauva le bébé. En bas de l'immeuble, les gens filmaient l'exploit et tous applaudirent quand l'enfant fut mis en sécurité.

    Le pays tout entier n'en revenait pas, un tel acte de courage valait bien reconnaissance nationale. Mamoudou le clandestin costaud qui avait fui son pays fut reçu par le nouveau Président français.

    Ils se causèrent et Jupiter, reconnaissant de facto que le Mali, ça craignait grave, fit du clandestin un réfugié politique en moins de temps qu'il ne fallut à Mamoudou pour grimper au 4e. On lui promit de lui donner la nationalité française dans les plus brefs délais et on lui fila un job précaire, mais un job tout de même, chez les Pompiers de Paris; cerise sur le gâteau, il reçut une jolie médaille élyséenne puis la médaille d'Honneur de la ville de Paris. Double cerise, il se dit qu'une grande chaîne de télévision française aurait offert à Mamoudou le droit d'aller danser avec les stars.

    Si le colonel Beltrame fut élevé au rang d'héros national, la Présidence de la République et les médias firent de Mamoudou l'ex-clandestin rentré illégalement en France un Super Héros!

    L'histoire aurait pu s'arrêter là et Mamoudou refaire sa vie paisiblement en France; il avait maintenant des papiers et grâce aux largesses de ce nouveau pays ainsi qu'au regroupement familial, sans doute un jour, pourrait-il faire venir toute sa famille à Paris.

    Et bien non, à tant d'honneurs français, le Mali se devait de répondre et d'honorer à son tour l'enfant du pays et tant pis si celui-ci avait déserté... Le Président malien décida donc de recevoir en grande pompe le déserteur; celui-ci, devenu réfugié politique français avec des papiers, pouvait maintenant retourner librement au pays, en avion, business class sans doute, une foule en délire l'attendrait à Bamako. Et c'est bien ce qui se passa:

     

    Il y avait tellement de monde que la berline de Mamoudou mit beaucoup de temps pour parvenir jusqu'au palais présidentiel où le Président local l'attendait avec impatience. Mais après tout, ce n'est pas tous les jours qu'il était donné aux Maliens d'acclamer l'un des leurs. Ibrahim Boubakar Keïta pouvait bien attendre... Ce qu'il fit de bonne grâce. Et c'est ainsi que Mamoudou, l'ex-déserteur, ex-clandestin mais nouveau réfugié politique malien en cours de naturalisation française, put aller tailler une bavette avec son ancien Président:

    Puisque devenu Français, l'histoire ne dit pas si Keïta a proposé à Mamoudou de redevenir malien en lui offrant une re-naturalisation express...

    Sur ce retour triomphal au pays, curieusement nos médias, sans doute déçus de ne pas avoir été conviés aux festivités, furent des plus discrets; ce qui, vous en conviendrez, ne fut pas très sympa car avouez qu'une belle histoire comme celle-là, ce n'est pas tous les jours qu'on en a une. Et tant pis si du début à la fin de cette histoire (sans doute provisoire), nombreux, très nombreux sont ceux qui ont cette impression bizarre d'avoir été pris pour des cons... aux premiers rangs desquels, peut-être, les familles des 22 militaires français tués en terre malienne...

    corto74.blogspot.com

    question: comment se fait-il que sur la vidéo on voit le malien à partir du 1er étage?

    Il est pratiquement impossible de grimper du rez-de-chaussée au 1er... il a pris l'ascenseur? et dans ce cas, pourquoi n'est-il pas monté directement au 4e...

    Dans les immeubles, les ascenseurs sont obligatoire à partir de 4 étages... donc?!!!!

     

  • Mélenchon: Un crétin mal informé ou un menteur patenté?

    les deux, mon général!... et plus si affinités.

    Fake news de Jean-Luc Mélenchon: "Les migrants syriens sont des gens formés, des médecins, des ingénieurs et le reste ! Ils se sont mis au boulot aussitôt".

    Les migrants en Allemagne se sont mis au boulot aussitôt. Vrai ou Faux?

    C’est faux, et c’est même l’inverse qu’on observe. Jean-Luc Mélenchon entretient un mythe : on peut le vérifier car l’Allemagne, contrairement à la France, s’informe du niveau de qualification des personnes qu’elle accueille. La statistique est imparfaite (seuls trois quarts des demandeurs d’asile décrivent leurs compétences, et on ne vérifie pas la réalité de ce qu’ils disent), mais éclairante : Sur les 1,3 million de demandeurs d’asile enregistrés en Allemagne depuis 2015, seuls 17% déclarent avoir fréquenté un établissement d’enseignement supérieur (donc moins d’un sur cinq), et la majorité, en réalité, n’a pas dépassé le collège. Les médecins, les ingénieurs, sont très minoritaires, moins de 2% du total. Les migrants syriens, souvent plus diplômés, c’est vrai, ne trouvent pas davantage de travail : selon les derniers chiffres des autorités allemandes, 69.300 Syriens occupent un vrai travail en Allemagne (soumis à cotisations),donc un syrien sur 7. 85% d’entre eux, pour vivre, dépendent de l’aide sociale. Et c’est la réalité que découvrent les Allemands : l’intégration est particulièrement difficile pour les réfugiés, en dépit des programmes de formation, des aides mises en place. Seuls 150.000 réfugiés originaires des huit principaux pays producteurs d’asile ont trouvé un emploi stable depuis 2015. Cela ne veut pas dire que les réfugiés ne travaillent pas : 20%  environ travaillent en intérim, dans la restauration, le nettoyage. Mais ce sont de petits jobs, sous-payés, sans avenir. Jean-Luc Mélenchon a raison de souligner qu’un nombre croissant d’entreprises allemandes en profitent, mais ils sont loin de répondre à la pénurie de main d’œuvre.

    Pourtant l’Allemagne manque de travailleurs.

    1,6 million d’emplois ne trouvent pas preneurs aujourd’hui outre-Rhin, mais les réfugiés n’y correspondent pas. Il y a la barrière de la langue, des qualifications bien sûr, mais cela va plus loin. Par exemple, 1,5% des réfugiés en Allemagne, ont une formation médicale. Mais pour travailler outre-Rhin, il faut repasser des diplômes, c’est très long. Un mécanicien qui travaillait dans l’automobile en Irak, par exemple, ne connaît rien, à la mécatronique, or c’est de cela dont l’industrie allemande a besoin. Même dans la construction, les niveaux d’exigence, les pratiques, sont sans comparaison. Résultat les réfugiés doivent tout reprendre à zéro (cours de langue, puis de mathématique, puis de physique, etc…), avant même d’accéder à la formation. Si l’Allemagne manque d’apprentis, seuls 13 000 réfugiés ont achevé un parcours en alternance ces deux dernières années, et il n’y a cette année que 28.000 inscrits. C’est peu, et cela montre à quel point le défi est énorme, pour l’Allemagne, qui prévoit de consacrer 13 milliards d’euros à des cours de langues et des formations pour les migrants d’ici 2022.

    Europe 1

  • NON MAIS!!!!

    Brescia (Italie): le maire demande à des migrants de participer à une opération citoyenne de nettoyage des sentiers, ils répondent qu’ils ne sont pas venus là pour travailler

    Aucun des 24 réfugiés invités par la marie de Brescia, n’a accepté d’aider à nettoyer les sentiers.

    Le maire Mark Zatti, est très en colère parce que très déçu, il a d’abord écrit une lettre au préfet de Brescia Annunziato Varde, puis a pris une pelle et un râteau, et il alla lui-même de fixer le chemin du pays le plus visité.

    " La semaine dernière j’ai rencontré les demandeurs de protection internationale en leur demandant de se rendre disponibles pour collaborer. Là, à l’époque, ils m’ont répondu qu’ils allaient y penser. Mais la réponse définitive fut: "nous ne sommes pas venus ici pour travailler" …

    Juste venus pour bouffer au râtelier, bien évidemment!

    Cela promet des vols, escroqueries, “banditeries“ de toutes sortes

    S'il arrive un problème de ce genre à ma famille ou moi, je porte plainte contre l'Etat Français qui ne protège pas les Français.

    Et vous devriez penser à en faire autant en cas, et je ne vous le souhaite pas, d'éprouver aussi des ennuis, un jour de ces “chances pour la France“!

     

     

  • Mécontents de père en fils

    ... et, ils commencent à nous gaver cher! ces ponctionnaires.

    Car la France vit en ce moment un moment d’agitation, comme il s’en produit de temps à autre dans notre beau pays. Un Eyjafjallajökull social. Mais curieusement, ce sont toujours les mêmes qui manifestent, qui occupent les écrans, qui battent le pavé, qui hurlent les mêmes slogans éculés et qui nous vaporisent leur rhétorique antédiluvienne.

    Depuis 50 ans, depuis que j’ai commencé à suivre les journaux télévisés, ces gens-là ne sont pas contents. Enfin plus exactement ceux qui n’étaient pas contents en 1968 sont désormais en retraite, après n’avoir pas été contents toute leur vie. Et aujourd’hui, pendant leur retraite, ils ne sont toujours pas contents…. c’est terrible d’être malheureux comme ça toute sa vie. J’espère au moins qu’il y a dans chaque administration une cellule psychologique pour les assister dans cette perpétuelle douleur…

    Désormais ce sont leurs enfants et petits-enfants qui ne sont pas contents. C’est une affaire de famille, que voulez-vous, que de souffrir dans l’Administration de la république …

    Leur slogan numéro 1: ils veulent davantage de monde dans le service public.

    Mais oyez bien, braves gens: ils étaient 500.000 en 1900, pour 40 millions de Français, plus tout l’Empire colonial. Ils sont aujourd’hui 5 millions et demi, 11 fois plus, pour 65 millions de Français. Et ils ne sont pas encore assez… un fonctionnaire pour 11 Français. Diantre, on est bien encadrés avec une telle armée de serviteurs de l’État…

    Leur slogan numéro 2: ils veulent davantage de moyens dans le (s) service (s) public (s). Car ils ne sont pas là pour être rentables, mais pour assurer la reproduction de l’espèce. Et si le budget est trop ric-rac, il n’y a qu’à faire la poche des riches, comme le proclamait un certain Le Manchon. Problème: il n’y a plus beaucoup de riches dans notre pays. À force de leur faire les poches, ils sont ou bien devenus pauvres, ou partis créer des entreprises ailleurs.

    Leur slogan numéro 3: ils veulent garder à tout prix le statut régissant leur profession. On ne change rien à rien. Le monde change mais nous on est pareils…

    Le fer de lance de cette grande bataille sociale, ce sont bien entendu les bataillons de choc de la SNCF. Ce sont les plus malheureux de tous. Des forçats du rail… les conditions de travail de cette entreprise ferroviaire quasi monopolistique sont dantesques: il arrive aux cheminots de travailler le week-end, loin de leur famille éplorée. Certains, plus exploités que les autres, travailleraient même de nuit…

    Les malheureux étudiants

    Parmi les citoyens pas contents, il y a aussi ces gens qu’on appelle étudiants. Ceux-là, zont même pas commencé à travailler que -déjà- ils sont malheureux. Alors, ils se mettent en grève, qu’ils disent… Pendant quelques semaines, ils vont cesser d’étudier pour bivouaquer dans la Fac occupée, peindre des slogans sur les murs, entasser des chaises devant les portes et, surtout, faire la révolution et refaire le monde, partager la planète entre bons et méchants… (voler et casser tout, note de la rédactrice). Quand on a le temps aux frais des autres….

    Ce n’est pas fini… Parmi les travailleurs en souffrance on trouve aussi les pilotes de la compagnie Air France. Ils sont les mieux payés de toutes les compagnies aériennes européennes, mais ce n’est pas suffisant à leurs yeux. À peine leur compagnie renoue-t-elle avec la croissance qu’ils veulent en manger les maigres réserves. Que l’image de marque de l’entreprise prenne une énorme claque auprès des clients, qu’elle risque tout simplement le dépôt de bilan, tout ça ne les concerne pas le moins du monde…

    Tous rêvent de cette convergence des luttes qui n’arrivera pas, car leur prétendu combat est un combat d’arrière-arrière-garde. Ils sont dans un tel décalage avec le reste de la population laborieuse que c’en est pitié.

    Alors, pendant que ces guignols démolissent un peu plus l’image du pays, chaque jour que Dieu fait, je vais à la petite boulangerie au milieu des champs, et je compare…

    Râleurs professionnels

    Les râleurs professionnels se plaignent de travailler le dimanche. Mais ma petite boulangère travaille aussi le dimanche…

    Les râleurs professionnels se plaignent de travailler la nuit. Mais ma petite boulangère travaille aussi la nuit…

    La différence, c’est que ma boulangère, comme un restaurateur ou une infirmière, ne fait pas grève tous les trois mois… Si elle s’amusait à ce jeu, elle perdrait rapidement toute sa clientèle. Alors, par amour de son travail, et par respect de ses clients, elle pétrit et cuit chaque nuit, au feu de bois, un pain à damner un chrétien.

    Et nous, les gens du village, par respect pour son travail, nous allons chaque jour lui dire merci.

    Contrepoints.org

  • Macrouille and co: des menteurs à l'Elysée

    Ce pourrait être le titre d'un film comique… mais, ce sont les Français qui rient jaune!

    La nouvelle vaisselle de l’Elysée devrait coûter au moins... 500 000 euros

    Par Valeursactuelles.Com     

    Gabegie. Les chiffres officiels sont faux, affirme le Canard enchaîné, qui accuse aussi la présidence de contourner les nouvelles règles de transparence.

    C’est peu dire que la note est salée… pour le contribuable. Dimanche dernier, le JDD rapportait que l’Elysée avait passé commande d'un nouveau service de table à la Manufacture de Sèvres, pour la modique somme de... 50 000 euros, répartie entre l'établissement public et le ministère de la Culture. Une décision d’Emmanuel Macron faisant suite à une information du service de l'argenterie du Château, qui aurait rapporté au président de la République le manque de couverts "qui correspondent à l'époque actuelle".

    Mais en réalité, l’addition finale "devrait atteindre, voire dépasser le demi-million d’euros, au vu des tarifs courants affichés par la manufacture", révèle le Canard enchaîné, qui parle de "facture bidon" et de "savante manœuvre de l’Elysée pour camoufler le prix réel de cette emplette". En effet, "cette somme de 50 000 euros est simplement destinée à rétribuer les “30 artistes et designers” qui ont participé au concours lancé en décembre" et dont le vainqueur a été choisi par Brigitte Macron, précise l’hebdomadaire satirique.

    La présidence devrait ainsi débourser "400 euros pièce pour les assiettes les plus simples et à partir de 500 euros pour les modèles contemporains". Voilà pour la rigueur budgétaire. En outre, "l’Elysée contourne les nouvelles règles de transparence, mises en place sous Sarkozy et Hollande", souligne le Canard enchaîné. "Ces règles imposent au Château de ne plus faire prendre en charge ses dépenses par d’autres institution“.