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Société - Page 97

  • Les doux agneaux de Beloubette

    Coronavirus: Libérés de prison pour raison sanitaire, ils récidivent et y retournent. Liste non exhaustive.

    8 mai – Vannes (Morbihan): Détenu pour apologie du terrorisme et fiché S, il est libéré grâce au Covid et de nouveau interpellé

    L’un des fuyards interpellé, mardi soir, à Vannes, à l’issue d’une course-poursuite, était fiché S et détenu pour apologie du terrorisme. Mi-avril, il avait été libéré à la faveur de la crise du Covid-19.

    Près de 10 000 détenus en moins dans les prisons, entre le 15 mars et le 15 avril: c’est l’une des mesures fortes qui ont été prises par l’administration pénitentiaire et le ministère de la Justice pour éviter une propagation incontrôlable du coronavirus derrière les barreaux. Ramenant ainsi, pour la première fois depuis des années, un taux d’occupation historiquement bas dans les prisons françaises.

    Un Brestois de 18 ans, détenu fiché S pour radicalisation, a lui aussi bénéficié de cette mesure, sous la forme d’une libération anticipée, alors qu’il était détenu à la prison de l’Hermitage, à Brest, pour apologie du terrorisme. Un peu plus de quinze jours plus tard, le revoilà derrière les barreaux, dans le Morbihan cette fois. Avec un de ses camarades brestois, âgé de 19 ans et lui aussi très défavorablement connu des services judiciaires, il sera jugé le 19 juin prochain pour une course-poursuite avec des forces de l’ordre qui tentaient de le contrôler.

    Le Télégramme

    5 mai – Tourcoing et Loos (Nord): libérés de prison pour cause de Covid-19, ils replongent pour maltraitance conjugale

    À Tourcoing et Loos, deux hommes ayant bénéficié de libération conditionnelle dans le cadre de la lutte contre le coronavirus sont de retour en prison. À peine relâchés, ils s’en sont (re)pris à leur compagne. […]

    La Voix Du Nord

    5 mai – Meurtre d’une prostituée de 18 ans en février à Montpellier: un suspect libéré en mars en raison du Covid-19

    C’est une remise en liberté qui met mal à l’aise. Un des trois suspects mis en examen et placé en détention provisoire, après le meurtre sauvage d’une prostituée de 18 ans à Montpellier, le 9 février, a été remis en liberté, fin mars, dans le cadre de la prévention du Covid-19 par le juge d’instruction remplaçant du dossier. La famille de la victime, en état de choc, l’a appris ce matin lors d’une audience devant la chambre d’instruction de Montpellier qui examinait l’appel du rejet de remise en liberté d’un autre suspect dans la même affaire.

    Alaïs, 18 ans et demi, avait été poignardée et frappée à mort dans la nuit du 9 au 10 février. Un " massacre " selon une source proche de l’enquête. Rouée de coups de poing, de pied, mais aussi étranglée, la jeune femme avait été retrouvée baignant dans son sang, dans un appartement proche de la place de la Comédie et n’avait pas survécu à ses blessures.

    […] Un couple avait d’abord été écroué puis ensuite un troisième suspect. Un certain Driss, âgé de 25 ans et déjà connu de la justice. C’est ce Biterrois surnommé le " Clando " et soupçonné d’avoir participé au meurtre de la jeune femme, qui a été remis en liberté en raison de l’épidémie sanitaire. Le suspect avait assisté au meurtre dans l’appartement, cagoulé et armé.

    Le Parisien

    1er mai – Besançon: Sans permis et fraîchement sorti de prison, il grille un feu et blesse gravement une aide-soignante

    Un grave accident de la route s’est produit mardi 28 avril, aux alentours de 21 h, à Besançon. Un homme, sans permis et fraîchement sorti de prison, a percuté un véhicule en grillant un feu rouge. La victime en face souffre de plusieurs fractures. L’inconscience de ce jeune homme aurait pu coûter la vie à une victime, de retour à son domicile après une journée de travail. Souffrant de multiples fractures, cette femme de 30 ans a été conduite en direction de l’hôpital Jean Minjoz. L’accident s’est produit mardi 28 avril à 21 h à proximité de la rue Jouchoux. Une femme de 30 ans vient de finir sa journée de travail. Elle est aide-soignante dans un Ehpad. Elle s’engage sur la route au feu vert. Un véhicule déboule à vive allure, grille le feu et la percute de plein fouet, côté conducteur. Le choc est violent. […] Cet homme de 25 ans était sorti de détention le 10 avril dernier. Il avait déjà été condamné pour des conduites sans permis. Des condamnations qui ne l’ont visiblement pas encouragé à stopper ce comportement. […]
    L’Est Républicain

    30 avril – Montauban (Tarn-et-Garonne): libérés de prison grâce au coronavirus, deux migrants y retournent après une course-poursuite en voiture volée et un cambriolage

    Jamel et Hamou, deux sans-papiers de 20 et 24 ans étaient jugés en comparution immédiate par visioconférence, mardi.
    Ces ressortissants marocain et algérien, tous deux en situation irrégulière, ont fait fort alors qu’ils venaient d’être libérés de détention. Relâchés par anticipation le 22 avril dernier en raison de la crise sanitaire, les deux comparses ont été interpellés le sur-lendemain dans le Lot après une course-poursuite avec les gendarmes au volant d’une Mercédes volée quelques heures plus tôt à Lauzerte. Entre-temps, les deux individus commettent un cambriolage […] " Pourquoi étiez-vous détenu? ", interroge la présidente en s’adressant à Jamel déjà condamné à quatre reprises". Six mois ferme à Cahors pour le même truc ", lâche, désinvolte, le prévenu.[…] Son comparse qui dit avoir été coiffeur en Algérie avant de se rendre en France il y a près de deux ans, était en détention la semaine dernière pour purger 6 mois ferme aussi. […]
    La Dépêche

    27 avril – Loire (42): En libération anticipée, il crache sur des policiers. À 49 ans, il comptabilise 47 condamnations.

    Retour à la case prison. Cet homme de 49 ans, qui avait bénéficié d’une mesure de libération anticipée le 31 mars, n’a pas saisi l’opportunité qui lui a été offerte par la justice. Moins de trois semaines après avoir retrouvé la liberté, le quadragénaire a regagné une cellule de la prison à La Talaudière pour y purger une peine de 18 mois, auxquels il faut rajouter un mois et 17 jours, reliquat de sa précédente peine. Le prévenu, qui avait été incarcéré en février pour un vol aggravé, aurait dû quitter sa cellule le 17 mai. Concerné par les dispositions liées à la pandémie facilitant les libérations en fin de peine, il avait été libéré le 31 mars. Le 20 avril, le quadragénaire, ivre dans les rues de Saint-Étienne, fait l’objet d’un contrôle de la part de la police municipale. Sans attestation, il est embarqué dans la voiture des agents municipaux. Lors du trajet, il crache sur les agents et il récidivera sur trois policiers, au commissariat, en les menaçant de leur inoculer le VIH et les outrageant. Le 13 avril, il avait été déjà verbalisé pour rupture de confinement.
    Le Progrès

    26 avril – Lyon (69): libéré de prison grâce au coronavirus, il est déjà condamné à y retourner.

    Un homme de 38 ans avait été libéré de prison le 10 avril dernier, lorsque les établissements pénitentiaires tentaient de prévenir au mieux les risques de contamination en leur sein. […] Mais il n’aura tenu que 10 jours confinés loin de son quartier. Mardi dernier, il a eu une altercation avec un agent de sécurité au Lidl de la Duchère, obligeant la police à intervenir et à lui demander de quitter l’arrondissement. Sauf que le trentenaire n’en fit qu’à sa tête. Il s’est à nouveau battu, cette fois dans un bureau de tabac rue Marietton. Lorsque les fonctionnaires l’ont contrôlé, il les a insultés et a craché au visage de l’un d’entre eux.
    LyonMag

    25 avril – La Ricamarie (Loire – 42): retour à la case prison pour le trentenaire qui n’a pas respecté son assignation à domicile.
    Un Ricamandois d’une trentaine d’années s’est vu condamner vendredi à trois mois de prison pour défaut de permis en état de récidive. La libération anticipée dont il bénéficiait dans le cadre des nouvelles dispositions liées à la pandémie facilitant les libérations en fin de peine, a été révoquée. Il est donc retourné en détention pour purger les deux mois de sa peine précédente, plus les trois mois qu’il vient d’écoper. Assigné à domicile, il n’a pas respecté cette obligation : il a été contrôlé il y a quatre jours au volant d’une voiture sans être titulaire du permis de conduire.
    Le Progrès

    24 avril – Ploërmel (Bretagne): Le Covid 19 le libère mais il retourne en prison.

    Un jeune homme de 19 ans, qui était sorti de prison, vendredi 20 mars 2020, dans le cadre du décongestionnement des prisons, a été condamné, ce jeudi 23 avril 2020, à une peine de dix-huit mois de prison, par le tribunal correctionnel de Vannes (Morbihan). Lundi 20 avril 2020, après avoir consommé deux à trois litres de bière, une ou deux bouteilles de mousseux, il rentre chez lui en " gueulant ", bouscule sa mère, frappe son frère qui tente de s’interposer. Cette dernière appelle les gendarmes. Il est 3 h du matin. L’intervention des gendarmes sera mouvementée. Le jeune énervé résiste, au point de blesser l’un des militaires à la main qui recevra une interruption temporaire totale de cinq jours. Il les insulte (" bande de bâtards ", " je vais vous shooter "), crache dans leur voiture.
    Ouest France

    09 avril – Charente (16): Libéré de prison grâce à l’épidémie de Covid-19, il vole une voiture et brandit une hachette face aux gendarmes.

    Un homme qui avait été libéré de prison de manière anticipée en raison du coronavirus a de nouveau été interpellé à Saint-Fort-sur-le-Né (Charente), vendredi 3 avril. Après avoir volé une voiture, il a effectué une sortie de route puis a tenté d’échapper aux forces de l’ordre. Face aux gendarmes, il a brandi une hachette, obligeant les militaires à l’immobiliser à l’aide d’un chien.
    Ouest France

    A lire également sur FDeSouche:
    29 avril – " Nous comptons 61.100 détenus, à la date du 23 avril, pour 61.109 places. La population détenue a ainsi diminué de 11.500 personnes depuis le 16 mars " FDeSouche
    8 avril – Coronavirus". Près de 8 000 " détenus libérés en un mois FDeSouche
    8 avril – Coronavirus: 130 détenus radicalisés libérés pour raison sanitaire FDeSouche

  • Terrible et révoltant témoignage d’une infirmière en Ehpad

    "On me dit, oh, c’est une fin de vie en Ehpad. On vous le laisse. On n’y peut rien".

    Le résident mettra une semaine à mourir". Nous, tout ce qu’on peut faire, c’est leur tenir la main, les oxygéner un peu. C’est tout. C’est une fin de vie atroce, ils meurent asphyxiés, étouffés. Les doigts, le torse, les jambes, bleus du manque d’oxygène. Recroquevillés de douleur en position fœtale. C’est comme ça qu’ils meurent. C’est ça le souvenir qu’on gardera d’eux".

    Et les mots jaillissent vite cette fois comme si, ça y est, la digue de ses maux était rompue. Que tout devait être dit. Même l’indicible. Car il y a aussi tous les autres. Ceux pour qui le Samu ne s’est pas déplacé. Ceux qui ont souffert avant de mourir. Léa m’explique que, devant cette situation aussi inhumaine qu’injustifiable, les autorités sanitaires ont mis en place il y a dix jours à peine, dans les Ehpad du Grand Est, un nouveau protocole (décret sur le Ritrovil). En option. Pas pour sauver non. Pour aider à mourir.

    "On leur met une perfusion, c’est une sédation profonde.

    Ils mettent 2 heures à mourir, au lieu de 72. Pour nous c’est très dur de faire ça. Donner la main et regarder les gens partir, c’est pas notre rôle de soignant. On les aide à mourir et non plus à vivre.

    Pas besoin de l’accord de la famille. C’est le médecin qui décide, c’est comme ça. Les familles seront averties plus tard. Trop tard.

    Pour ceux qui meurent la nuit, il n’y a même pas de main à tenir, ni de paroles auxquelles se raccrocher. Pas d’adieux". La nuit il n’y a que la femme de ménage et l’aide-soignante. Ils sont seuls".

    https://france3-regions.francetvinfo.fr

    "Citoyens Macron, Philippe, Castaner, Buzyn, Salomon, Véran, et  autres complices de crime contre votre patrie et contre l’humanité, vous allez bientôt répondre de ce témoignage-là, écho de mille autres.

    Brut de chagrin, de colère, de pitié. Brut d’humain broyé par vous. Vrai.

    Vous allez nous expliquer comment vous avez pu faire descendre la France aussi bas. On vous montrera les photos du " Revier " d’Auschwitz-Birkenau, l’infirmerie ! Certes, les chiffres ne sont pas les mêmes mais le chagrin, la souffrance, la solitude, l’angoisse, la terreur, la douleur physique, le désespoir, sont aujourd’hui très exactement les mêmes dans les mouroirs où nos vieux ont agonisé et sont morts.

    Où sans doute, ici et là, peut-être même partout, continent-ils à le faire, dissimulés par vous derrière votre insolence, votre morgue, votre fausse compassion, votre monstruosité par tragique incompétence.

    Nos vieux. Les vôtres aussi. Vos propres père et mère, ceux de vos proches, de vos amis, de votre peuple.

    Salauds !

    Vous ne pourrez pas sortir de l’Histoire sans avoir payé pour cela. Je vous jure que vous ne pourrez pas vous en tirer par les pirouettes habituelles enfumant vos fautes.

    Vous avez pourtant encore une chance, que les gens d’ici vous donnent parce qu’au fond d’eux-mêmes et malgré votre sale besogne de dépossession, ils portent encore les traces de deux millénaires de chrétienté:

    dites la Vérité. Elle est ce qu’elle est. Elle épargnera vos erreurs. Mais pas vos fautes, pas vos fautes !

    Demandez pardon.

    Et foutez le camp avant que la justice des Français, ces sans-dents-perdants-manants que vous méprisez, haïssez, humiliez comme à plaisir depuis trop longtemps, ne s’en chargent"

    J.S.

    Riposte laïque

  • Siphonnette est aussi escroc que son mec!

    Vente du Mobilier national: une opération douteuse au profit de la fondation de Brigitte Macron

    En septembre prochain, lors des Journées du Patrimoine, le Mobilier national de France organise une vente aux enchères au profit de la Fondation de Brigitte Macron. Derrière la démarche philanthropique, se dessine une indécente et litigieuse opération de communication.

    Il flotte comme un parfum de scandale autour de la Première dame. (ben, ça existe pas en France, ce titre!).

    La semaine passée, l’hebdomadaire Paris Match consacrait sa Une à Brigitte Macron sous ce titre “Confinée et engagée à l’Élysée, elle se bat pour les hôpitaux“. Parapheur sous le bras, regard pénétrant rivé vers l’objectif, l’épouse d’Emmanuel Macron donne à voir l’image d’une femme préoccupée par ses dossiers. Loin du spleen du confinement, dont le magazine féminin Elle la disait atteinte fin mars, soit quelques jours seulement après l’entrée en vigueur de la mesure - éL’épouse du président vit ce retranchement avec difficulté [...] Ça lui coûte“ (sic) - Brigitte Macron semble avoir surmonté sa morosité. “Dans l’épreuve, nous dit Paris Match, elle a trouvé sa voie“ (son tiroir caisse)) : soutenir les hôpitaux qui manquent cruellement de moyens humains et financiers.

    On se souvient de l’échange musclé, il y a deux ans, entre le président de la République et une aide-soignante lors d’une visite officielle au CHU de Rouen. Interpellé sur les carences du système de santé publique, le président de la République avait reparti “qu'il n’y a pas d’argent magique".

    Entre temps, la crise du Coronavirus est passée par là, obligeant le chef de l’Etat à revoir sa copie, comme l’illustre le slogan" quoi qu’il en coûte “martelé avec solennité lors du discours du 12 mars. Un appel à la mobilisation générale auquel Brigitte Macron a répondu via la fondation privée qu’elle préside, Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France ; c’est là que les ennuis commencent.

    Une procédure de déclassement ou de cession légalement encadrée

    L’on apprend ainsi, en parallèle de l’article de Paris Match qui élude cette information, que le Mobilier national de France va organiser une vente aux enchères lors des Journées du Patrimoine - les 20 et 21 septembre - au profit de la Fondation présidée par l’épouse du locataire de l’Élysée. A priori, cette opération qui est présentée comme une contribution à " l’effort de la Nation pour soutenir les hôpitaux“, n’a rien de scandaleux.

    Si les collections publiques appartenant à la Nation et aux Français sont en théorie inaliénables, elles peuvent néanmoins faire l’objet d’un déclassement. Le Mobilier national procède ainsi chaque année à la vente de pièces déclassées sans que cela ne soulève de difficultés. Comme l’explique l’avocat Philippe Fontana, “ce type de cession est même encouragé par la Cour des comptes qui, dans un rapport de 2019 sur le fonctionnement du Mobilier national, rappelait “qu’au moins 30%  des objets qu’il gère, pourraient être aliénés ou mis au rebut”. Au reste, Maître Fontana rappelle que cette procédure de déclassement ou de cession de biens culturels est encadrée à l’article L115-1 du Code du patrimoine: “Au vu de ces éléments, il me semble exagéré d’évoquer un scandale d’État“.

    Deux infractions pénales identifiées

    Tel n’est pas l’avis de son confrère Maître Régis de Castelnau qui s’est élevé contre cette opération dans un billet publié sur son blog Vu du droit. Contacté par Valeurs actuelles, l’avocat - dont la responsabilité pénale des personnes publiques constitue le cœur de métier - est formel: “outre la question morale que pose cette opération, on peut identifier au moins deux infractions pénales“.

    Si, selon lui, le produit d’une vente d’un objet de l’État peut être reversé à une structure privée, un tel montage n’est possible que sous la forme d’une subvention: “Or, en l’espèce, l’argent récolté sera reversé sous forme de libéralité à une institution privée gérée par une personne privée, Mme Macron. J’ajoute que cette opération est menée dans l’intérêt exclusif de l'épouse du président de la République, ce qui ne semble pas permettre le déclassement de biens publics inaliénables en vue d’une vente aux enchères. Quand on prive l’État de ses biens, il faut justifier d’un intérêt public; ici, l’État s’appauvrit au profit de l’intérêt communicationnel de Mme Macron. Ce montage semble donc bien justiciable de l’application de l’article 432–15 du code pénal qui sanctionne le détournement de biens publics“

    Autre interrogation soulevée par Me Castelnau: “Qui a décidé de cette opération"?

    Si influente soit-elle dans le paysage politique, l’épouse du président de la République n’a pas de statut institutionnel.

    La Charte de transparence relative au statut du conjoint du Chef de l’État prévoit tout au plus que la Première dame “soutient, par son parrainage ou sa présence, des manifestations à caractère caritatif, culturel ou social ou qui participent au rayonnement international de la France“. Son élection à la présidence de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux le 12 juin 2019, fonction autrefois assurée par Bernadette Chirac, va en ce sens.

    Pour autant, ce rôle symbolique ne lui confère aucun pouvoir décisionnaire. Pour Régis de Castelnau,  “cette décision n’a donc pu être prise que par Emmanuel Macron ou sous son influence. Le but étant d’intercéder en faveur de la communication de son épouse relayée avec une certaine complaisance par Paris Match“.

    Là encore, selon lui, cette confusion entre le public et le privé pose problème: "La décision de la vente à l’encan doit répondre à un intérêt public chimiquement pur. Aussi, le fait de reverser le produit de cette vente de biens publics à une fondation privée présidée par Brigitte Macron fait peser des soupçons sur la motivation de cette opération. Car aussi bien la Première dame que le chef de l’État y ont un intérêt, communicationnel pour elle, indirect pour lui. Or, le Code pénal sanctionne également ce mélange des genres à l’article 432-12 au titre de la prise illégale d’intérêts".

    Cette séquence est une allégorie de l’incompétence juridique et d’une morgue d’Ancien Régime du président de la République.

    Sentant la polémique poindre, le directeur du Mobilier national Hervé Lemoine s’en est expliqué dans le magazine de presse en ligne La Tribune de l’Art. En substance, il y explique que de telles ventes sont parfaitement courantes et s’inscrivent dans un effort de rationalisation de l’institution.

    Certes, cette politique d’aliénation de biens publics est en cohérence avec les recommandations de la Cour des comptes. Mais ici, ce ne sont pas tant les choix opérationnels de l'institution qui sont décriés que l’attribution des produits d’une vente à une structure privée bien déterminée. Sur ce point, Hervé Lemoine ne livre pas de plus amples explications.

    Nul n'est censé ignorer la loi

    Pour le président de l’Union populaire républicaine François Asselineau, c’est bien là le nœud du problème: "Cette séquence est une allégorie de l’incompétence juridique et d’une morgue d’Ancien Régime du président de la République. Il semble que le mobilier mis en vente n’a pas grand intérêt historique et artistique et que l’on en tirera quelques centaines de milliers d’euros, tout au plus. Soit une goutte d’eau. Mais cette fois, elle pourrait faire déborder la vase. Chacun comprend que Mme Macron cherche simplement à se faire mousser en disposant du patrimoine des Français. Cette opération de communication est indécente. "De façon plus générale, cette affaire illustre selon lui, un rapport particulier du président à la Nation:

    "Emmanuel Macron considère que tout se vend. Cela a commencé avec la cession de joyaux de la couronne industrielle française (Alstom, privatisation des aéroports…) et maintenant le patrimoine national. "Et d’ajouter que d’un point de vue purement financier, cette opération constitue un non-sens: "Depuis quand finance-t-on des dépenses de fonctionnement en aliénant son capital?", interroge le président de l’UPR.

    Mais à supposer que l’irrégularité de cette opération soit aussi criante que le suggère Régis de Castelnau, pourquoi diable la Première dame et le chef de l’État auraient-ils pris ce risque? Pour l’avocat, qui souligne au passage le caractère ingénu de cette question, "il y a tout simplement chez eux une méconnaissance des risques pénaux. On ne fait pas de droit à l’ENA. Du reste, n’oublions pas que nous avons affaire à des personnalités hors-sol

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/vente-du-mobilier-national-une-operation-douteuse-au-profit-de-la-fondation-de-brigitte-macron-118997

  • Trahison infâme!

    L’enseignement de l’arabe en France: c’est fait, Macron a signé !

    Profitant du désordre créé par le virus, Macron a signé un accord scélérat, cadeau que nous a laissé madame Najat Vallaud-Belkacem en quittant le ministère de l’Éducation nationale. C’était dans les tuyaux, disait-on, mais rien ne laissait présager que le Président français irait jusqu’à la signature. Eh bien oui. Macron ne perd jamais une occasion de mettre en place ce qui aidera à la destruction de la France.

    L’accord est signé entre les représentants de la République tunisienne et ceux de la République française. J’ignore le mobile de l’accord avec ce pays plutôt qu’avec un autre. Il doit y avoir des raisons – il y en a toujours – pour que Vallaud-Belkacem ait préféré les professeurs tunisiens aux marocains ou égyptiens. Ce n’est qu’une question superflue et, à vrai dire, sans grand intérêt, mais dans un pays où les dirigeants n’ont de cesse de manœuvrer en sous-main sans jamais informer le peuple, tout compte fait il n’était pas aussi stupide que ça de la poser. Peut-être que tout simplement l’ancienne ministre a-t-elle jugée que l’arabe parlé en Tunisie est supérieur aux autres pays du Moyen-Orient.

    En fait il s’agit d’entériner un accord signé par les représentants de la France et ceux du Gouvernement tunisien le 31 mars 2017. Comme le dit si justement Jean-Patrick Grumberg du site Dreuz: "Il aurait suffi de ne pas publier l’accord pour refuser cette politique. " Qu’est-ce que le Gouvernement français a craint? Qu’un huissier mandaté par le pouvoir tunisien sonne à l’Élysée et exige la mise en application de l’accord? Combien y a-t-il d’accords dans les tiroirs des différents ministères, et en particulier celui des Affaires étrangères, qui n’ont jamais été appliqués?

    Ce qui est grave, au-delà des mots, c’est que ce nouveau coup de pied fait au peuple français intervient dans une période difficile où chacun essaie de trouver ses marques et se demande ce que sera l’avenir.

    Ce qu’il faut retenir de l’accord : l’enseignement se fera à partir du CE1. Les enfants ont entre 7 et 8 ans. Ils commencent à peine à maîtriser le français, qu’on leur propose d’apprendre en même temps une autre langue. Attention, s’y glisse une subtilité. En théorie, l’apprentissage de l’arabe est facultatif, mais" … l’article 5 de l’accord prévoit que les résultats obtenus auront un impact sur l’appréciation générale du travail de l’élève," comme l’indique Jean-Patrick Grimberg qui précise: "L’arabe devient une option bonifiante comme les langues mortes l’étaient autrefois, l’option latin permettant souvent de gagner quelques points pour décrocher une mention au bac, c’est d’ailleurs pourquoi beaucoup la gardaient tout en détestant le latin…"

    Ce qui est stupéfiant dans cette affaire, c’est que le pays d’accueil doit apprendre la langue de celui qui arrive. J’ignore au moment où j’écris quelle forme prendra la contestation et même si elle aura lieu. Nous allons entendre les bons prophètes habituels envahir les plateaux de télévision et nous assurer tout le bien qu’il y a dans l’apprentissage de cette langue, ne serait-ce que pour une meilleure ouverture à l’autre.

    Les enfants seront pris en otage. Ceux dont les parents refuseront l’apprentissage de l’arabe se verront exclus de la communication avec les autres, car il est clair que les enfants trouveront amusant de baragouiner l’arabe entre eux.

    Il y a encore beaucoup à dire concernant cette nouvelle saloperie de ce Président destructeur. Pour l’instant, ravalons notre colère et fourbissons les armes pour la lutte qui vient et qui risque d’être terrible.

    Raphaël Delpard

    https://ripostelaique.com

  • Terreur urbaine

    Depuis le début du confinement, il y a eu 379 faits de violences contre les policiers, dont 79 guet-apens. 164 villes touchées. 43 policiers blessés

    Les statistiques du ministère de l’Intérieur sont édifiantes. Entre le 17 mars et le 5 mai, 379 faits de violences urbaines visant des policiers, dont 79 guet-apens, ont été recensés dans les secteurs dépendant de la Direction générale de la police nationale et de la préfecture de police de Paris.

    Soit une moyenne d’un peu plus de sept événements par nuit de confinement. Au total, selon la Place Beauvau, 164 villes ont connu au moins un épisode de violences urbaines avec des communes particulièrement touchées: Toulouse, Aulnay-sous-Bois, Trappes et Strasbourg, sans oublier Mamoudzou, chef-lieu du département de Mayotte…

    Ces 379 attaques n’ont pas été sans conséquences, avec 43 fonctionnaires de police blessés.

    […]

    LeFigaro

  • Faire des masques

    Méthode sans couture utilisant un bandana

    Matériaux

    • Un bandana (ou un carré de coton d'environ 510 mm sur 510 mm)
    • Un filtre à café ou une serviette en papier pliée
    • Des élastiques en caoutchouc (ou des élastiques à cheveux)
    • Des ciseaux (si vous découpez votre carré de coton)

    Instructions

    Étape 1. Découpez un filtre à café horizontalement, d'un côté à l'autre, au milieu. Conservez la partie supérieure avec la partie arrondie.

    Étape 2. Plier un bandana carré en deux.

    Étape 3. Placez la partie supérieure arrondie du filtre découpé au centre du bandana plié. Repliez vers le bas le haut du bandana sur le filtre, puis repliez vers le haut le bas du bandana sur le filtre.

    Étape 4. Insérez le tissu plié dans deux bandes élastiques ou attaches pour cheveux, placées à une distance d'environ 150 mm l'une de l'autre.

    Étape 5. Repliez les côtés vers le milieu, puis faites-les passer autour des élastiques ou des attaches.

    Étape 6. Placez les élastiques ou les attaches derrière les oreilles.

     

     

    Matériaux

    • Deux rectangles de tissu en coton de 255 mm sur 150 mm
    • Deux bandes élastiques de 150 mm (ou des élastiques, de la ficelle, des bandes de tissu ou des attaches pour cheveux)
    • Une aiguille et du fil (des épingles de sûreté ou une agrafeuse fonctionneront également)
    • Des ciseaux
    • Une machine à coudre (si disponible)

    Instructions

    Étape 1. Découpez 2 rectangles de coton de 255 mm sur 150 mm. Utilisez du coton à mailles serrées, comme du coton à matelasser ou des draps en coton. À la rigueur, un tissu de type T-shirt peut faire l'affaire. Superposez les 2 rectangles. Vous allez coudre le couvre-visage comme s'il s'agissait d'un seul morceau de tissu.

    Étape 2. Repliez les côtés longs et cousez un ourlet de 6 mm. Ensuite, repliez la double épaisseur de tissu sur les côtés courts et cousez un ourlet de 12 mm.

    Étape 3. Passez une bande élastique de 150 mm de longueur et de 3 mm de largeur dans l'ourlet le plus large de chaque côté du couvre-visage. Ce seront les boucles latérales du couvre-visage. Utilisez une grosse aiguille ou une pince à cheveux pour enfiler la bande élastique dans l'ourlet. Nouez les extrémités de chaque bande élastique pour en faire des boucles.

    Si vous n'avez pas de bande élastique, utilisez des élastiques pour cheveux ou des bandeaux élastiques. Si vous n'avez que de la ficelle, vous pouvez faire de longues attaches qui se noueront derrière la tête.

    Étape 4. Faites glisser la bande élastique jusqu'à ce que le nœud soit rentré dans l'ourlet. Plissez le tissu sur l'élastique et ajustez le couvre-visage pour qu'il s'adapte à votre visage. Ensuite, faites une petite couture sur l'élastique pour l'empêcher de bouger.

    Méthode sans couture à l'aide d'un T-shirt

    Matériaux

    • Un T-shirt
    • Des ciseaux

    Instructions

    Étape 1. Découpez un morceau mesurant 180 mm à 200 mm au bas du T-shirt.

    Étape 2. À partir de ce morceau de tissu, découpez un rectangle de 150 mm par 180 mm. Commencez à découper le tissu horizontalement depuis l'un des côtés les plus courts, en veillant à ce que l'espace soit égal entre la ligne de coupe et les extrémités longues du tissu. Vous obtiendrez ainsi un morceau de tissu forme de C. Découpez les cordons dans la partie la plus étroite du morceau de tissu en forme de C en coupant verticalement le long du pli du T-shirt. Vous obtiendrez ainsi 2 ensembles de cordons.

    Étape 3. Attachez un ensemble de cordons autour de votre cou. Attachez ensuite l'autre ensemble de cordons sur le dessus de votre tête en faisant passer les cordons le long des joues et au-dessus des oreilles.