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informatique - Page 5

  • Roméo va vous changer la vie

    Scénario

    Romeo est dans l’appartement de M. Dupont, son utilisateur. M. Dupont vit seul, il est récemment sorti de l’hôpital, se déplace difficilement et a des troubles amnésiques modérés.

    Dans la matinée, M. Dupont dit à Romeo qu’il va faire des courses pour son déjeuner et lui énonce sa liste de courses. Romeo en prend bonne note dans son agenda et l’informe, qu’hier, M. Dupont lui a demandé de lui rappeler d’acheter du lait. M. Dupont remercie Romeo et rajoute le lait sur sa liste. Romeo salue M. Dupont d’un « à tout à l’heure » quand il le voit sortir et referme la porte derrière lui. Mais avant que la porte ne se soit refermée, le téléphone sonne. M. Dupont rentre et décroche le téléphone. Quand il raccroche, il dit à Romeo que ses petits enfants vont venir à 16h. Romeo rajoute le rendez-vous dans l'agenda mais quand il voit M. Dupont s’en aller il se dit que c’est sans doute pour faire les courses. Considérant le temps que cela prend généralement à M. Dupont et la contrainte horaire due au nouveau rendez-vous, il lui conseille soit de reporter ses courses à plus tard, soit de prendre son fauteuil roulant plutôt que sa canne afin d’avoir le temps de faire sa sieste après le repas.

    Quand M. Dupont rentre des courses, le robot détecte que M. Dupont est fatigué et lui propose de l’aider à préparer le repas. M. Dupont accepte et lui demande de mettre au four le plat préparé qu’il a acheté. Comme il a déjà montré au robot comment faire, celui-ci est capable de préparer le plat avant de le mettre au four.

    Pendant ce temps, M. Dupont fait chauffer de l’eau sur la plaque de cuisson. A ce moment là, le téléphone sonne et M. Dupont part répondre dans sa chambre. Au bout d’une minute, Roméo ne le voyant pas revenir dans la cuisine, il part l’informer du danger de la casserole sur le feu. M. Dupont raccroche et revient éteindre la plaque de cuisson.

    Lors de la prise du repas, M. Dupont a un doute sur les médicaments qu’il doit prendre. Il demande à Roméo qui consulte l’ordonnance qu’il a enregistrée et lui rappelle la posologie des médicaments à prendre.

    Après le repas, Romeo sait que M. Dupont a l’habitude de faire une sieste d’une demi-heure. En effet, M. Dupont se retire dans sa chambre. Mais au bout d’une heure, il n’en est pas ressorti. Romeo s’inquiète et entre dans la chambre pour voir si tout va bien. Il essaye de parler à M. Dupont mais celui-ci ne réagit pas. Romeo prend alors contact avec le centre de téléassistance qui prend le contrôle de Romeo pour évaluer la situation. Comme la parole ne suffit pas à tirer M. Dupont de son sommeil, le télé-opérateur prend le contrôle de la main de Romeo pour, tout en veillant à ne pas le blesser, le secouer légèrement. Cette fois M. Dupont se réveille. Il était juste plus fatigué que d’habitude.

    Lorsque les enfants arrivent à 16h, ils se précipitent pour voir le robot qui est allé chercher des boissons dans le réfrigérateur. L’un d’eux arrive derrière Romeo au moment où celui-ci se retourne avec la bouteille de jus de fruit dans la main. Le robot, qui n’a pas vu l’enfant arriver, détecte le contact de son bras contre celui de l’enfant et arrête son geste avant de lui faire mal.

    Après le départ des enfants, M. Dupont reste longtemps assis, sans activité. Romeo s’en inquiète et lui suggère des activités en fonction des habitudes de M. Dupont : appeler un ami pour faire une partie de cartes, lui donner un livre ou le programme TV. M. Dupont opte pour la partie de cartes et appelle son ami.

     

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    http://projetromeo.com/fr/scenario

     

     

  • Les ampoules connectées et autres

    Connecté par Wi-Fi, l'ampoule peut diffuser de la musique. connectée par blutooth à des smartphones ou tablettes, elles diffusent la musique de ces terminaux mobiles grâce à un haut-parleur intégré de 10 watts.

    Vous pouvez aussi moduler l'intensité de la lumière et sa couleur.

    Les prochaines intègreront des caméras pour la vidéo-surveillance, haute définition s'il vous plait, grâce à une caméra infra-rouge et une carte mémoire de 32 Go pour enregistrer les images.

    AwoX (Euronext – FR0011800218 – AWOX), pure-player des technologies et des objets connectés dédiés à l’univers du Smart Home (Maison intelligente), et sa filiale Cabasse (détenue à 100% depuis le 1er octobre), fabricant d’enceintes acoustiques haut de gamme et de systèmes de streaming audio connectés, annoncent la commercialisation du Stream AMP 100, véritable concentré technologique design, à la fois amplificateur stéréo et lecteur réseau, capable de répondre aux nouveaux besoins dématérialisés des amateurs de musique.

    AwoX et Cabasse étendent leur gamme de streaming musical avec le Stream AMP 100

    Des fonctions toujours plus innovantes avec l’AromaLIGHT™, la CamLIGHT™ et la StrimLIGHT™ Color !

    AwoX, pure-player des objets connectés et des technologies dédiées à l’univers du Smart Home (Maison intelligente) avec des nouveaux modèles aux fonctions et usages inédits : des senteurs parfumées avec l’AromaLIGHT™, de la vidéo surveillance avec l’AwoX CamLIGHT™, et de la musique version arc en ciel avec la nouvelle gamme AwoX StriimLIGHT™ Color.

    Il faut compter 29 euros pour une ampoule à nuance de blanc soit 5 fois plus qu'une ampoule normale et la musicale coûte dans les 76 euros. Les ampoules devraient durer au moins trois ans alors que la garantie juridique est de deux ans.

    Les ampoules basse consommation vont disparaître face aux leds… et les ingénieux de cette entreprises vont sans doute avoir d'autres idées à proposer un de ces jours; des idées…. lumineuses.

     

     

  • La main bionique nouvelle est arrivée

    Une main bionique aussi forte qu’une main valide et contrôlée par la pensée

    La revue médicale the Lancet met en avant mercredi les cas de trois hommes autrichiens ayant bénéficié avec succès, entre avril 2011 et mai 2014, de la technique développée par le professeur Oskar Aszmann, de l’université de Vienne qui a mis au point une main bionique commandée par le cerveau offrant des avantages comparables à ceux d’une greffe, et permettant d’assurer de nombreuses manipulations de la vie courante.

    Le premier exemple connu était un Lituanien de 21 ans né avec une malformation congénitale, et dont le professeur Aszmann a remplacé fin 2014 le bras inerte par une prothèse robotisée. Les trois patients cités par la revue britannique ont eux été victimes d’accidents graves qui ont endommagé leur plexus brachial, un réseau de nerfs situé au niveau du cou et qui commande le mouvement des membres supérieurs.

    Les blessures du plexus brachial représentent une sorte d’amputation interne, coupant le lien de façon irréversible entre le réseau nerveux et le membre. La procédure de reconstruction bionique implique donc que le patient accepte préalablement une amputation de la main.

    Selon le professeur Aszmann, la reconstruction bionique est moins risquée que la greffe de la main pratiquée depuis 1997, qui nécessite la prise de médicaments immuno-suppresseurs très puissants, et aboutit parfois à la nécessité de ré-amputer le malade.

    Pas d’effets secondaires

    " Dans le cas de la perte d’une seule main, je pense que la reconstruction bionique a plus de bénéfices, parce qu’elle n’a aucun effet secondaire et que la qualité de la fonction récupérée est presque aussi bonne qu’avec une greffe", témoigne le chirurgien autrichien à l’AFP.

    " Il n’y a pas de sensibilité, ce n’est pas de la chair et du sang, mais du plastique et des composants. Mais du point de vue fonctionnel, c’est comparable à la greffe".

    L’avancée majeure de l’équipe viennoise est d’avoir recréé une transmission complète de signal neurologique jusqu’à la main bionique.

    Cette dernière est équipée de capteurs qui répondent aux impulsions électriques fournies par les muscles.

    Pour ce faire, le professeur Aszmann a greffé dans les avant-bras des patients des muscles prélevés à l’intérieur de leurs cuisses, puis greffé des nerfs provenant d’une autre zone de la moelle épinière que le plexus brachial.

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    La main est très loin du cerveau", explique le médecin:"Cela représente plus d’un mètre de régénération des nerfs. La seconde difficulté, c’est que la main elle-même a besoin d’un grand nombre de signaux envoyés par les nerfs pour faire ce qu’elle peut faire".

    Avant leur amputation, les patients subissent un entraînement cognitif de plusieurs mois, d’abord en commandant une main virtuelle représentée en vidéo, puis en s’exerçant sur une main hybride attachée à leur véritable main.

    "Certains patients, au bout du processus, ne peuvent pas être candidats à la reconstruction bionique", explique Oskar Aszmann, soit parce qu’ils n’ont pas suffisamment de nerfs disponibles, soit parce qu’ils n’y sont pas prêts psychologiquement, ou bien encore faute d’un environnement adéquat", c’est-à-dire la possibilité de faire entretenir leur prothèse là où ils vivent.

     

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  • Impression 3D : Un stylo pour dessiner en relief

    Appelée par certains la 4e révolution industrielle, l’imprimante en 3 dimensions qui consiste à superposer des couches de matières de plastique fondu ne cesse de faire parler car les possibilités et les évolutions sont quasi-infinies. Une voiture avait été entièrement imprimée en 3D en 44 heures, c’est dire l’avancée technologique que nous offre la 3D. Chaque évolution technologique est menée à se miniaturiser, et l’imprimante 3D n’y échappe pas. C’est plus précisément sous forme de stylos 3D que cette technique s’adapte afin d’être accessible à tous. Tous les stylos 3D créés à ce jour consistent à faire fondre une tige de plastique à des températures très élevées, c’est là que se démarque Creopop qui utilise de l’encre sensible à la lumière qui se solidifie grâce aux ultraviolets.

    Contrairement aux autres stylos, Creopop n’utilise donc pas de plastique ce qui signifie pas de brûlures dues à la chaleur très élevée, pas de danger pour les yeux et pas d’odeurs nauséabondes de plastique. Par ailleurs, il ne requiert aucun cordon d’alimentation, il fonctionne avec une batterie chargeable par micro USB. Alors que l'imprimante 3D débutait dans l'impression en plusieurs couleurs, le stylo 3D va bien plus loin car l’encre photosensible utilisée existe sous différentes formes pour laisser libre cours à l’imagination. Encre fluorescente qui brille dans le noir, encre élastique, encre magnétique qui se colle sur un frigo, encre qui change de couleurs en fonction de la température et même encre pour faire du bodypainting, c’est ce qu’on appelle avoir le choix. Creopop en est à sa 3e génération de prototype ergonomique. Le design et la performance de ce stylo dessinant en 3 dimensions en sont encore au stade de perfectionnement. Creopop a lancé son stylo 3D sur le site de crowdfunding Indiegogo et il devrait être commercialisé en 2015 au prix de 89$, ce qui reste abordable par rapport aux autres stylos 3D.

     

  • Toulouse avance

     "Des start-up à Toulouse? Il s'en crée une tous les jours !" Benjamin Böhle-Roitelet, le président fondateur de la société Ekito, qui vient de prendre ses quartiers dans ses nouveaux locaux de la rue Gabriel-Péri, a eu les honneurs de la visite de la secrétaire d'État au Numérique, venue, hier, à Toulouse pour mesurer le dynamisme de la french tech locale.

    Un label décerné récemment par le gouvernement à 9 villes françaises pour soutenir notamment le décollage des start-up. "L'idée est de valoriser les écosystèmes existants afin d'impulser un mouvement régional, mais aussi de les fédérer pour créer un réseau national, explique Axelle Lemaire. Les investisseurs internationaux verront ainsi la France comme une nation innovante, un acteur incontournable du numérique, qui dispose d'un écosystème vibrant et dynamique".

    Et question dynamisme, Benjamin Böhle-Roitelet, n'en manque pas. Il a créé Ekito il y a dix ans et fait travailler aujourd'hui, une quarantaine de personnes. "Nous sommes le seul accélérateur privé de start-up à Toulouse, explique-t-il. Nous les accompagnons dans la construction de leur projet, quel que soit leur métier. Nous avons une fonction de conseil sur le modèle américain de la company builder. Toutes ces start-up ont des stades de maturités différentes. Certains n'en sont qu'au stade de l'idée, d'autres ont déjà leur produit, mais on peut très bien les convaincre d'en changer". Aujourd'hui Ekito sélectionne et accompagne une vingtaine de start-up tous les mois, avec une phase de test. Un travail intense au terme duquel ces petites entreprises sont censées voler de leurs propres ailes. Benjamin Böhle-Roitelet l'assure : "A Toulouse, le vivier est immense".

     

  • SIDERANT!

    Spot, le chien du futur !

    Après Big Dog, la société Boston Dynamics présente son nouveau quadrupède robot : Spot.

    Par Thierry Berthier.

     

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    credits Big dog military robots (CC BY-NC-SA 2.0)

    Le 9 février 2015, la société américaine Boston Dynamics présentait dans une impressionnante vidéo, Spot, l’un de ses nouveaux robots quadrupèdes. Cette vidéo postée sur Youtube a été vue par presque quatre millions de visiteurs en trois jours seulement. La performance technologique de Boston Dynamics, société de robotique rachetée en décembre 2013 par Google, est bien au rendez-vous. Dans la lignée de Big Dog, le robot Spot ressemble à un chien encore un peu « pataud » mais possède un équilibre à toute épreuve. Ainsi, Spot est capable d’encaisser des coups de pieds donnés par un homme et de s’adapter à des forces latérales sans perdre l’équilibre. Le robot compense les efforts qu’il subit, se stabilise rapidement, ceci même sur un sol gelé. La recherche de résilience dynamique a clairement guidé le développement de Spot. C’était déjà le cas pour le programme Big Dog. Capable d’évoluer en terrain accidenté, de monter un escalier, de courir aux côtés d’un homme sans chuter, Spot atteint un niveau opérationnel désormais compatible avec des utilisations civiles et militaires. Boston Dynamics présente succinctement et sobrement sa création : « Spot is a four-legged robot designed for indoor and outdoor operation. It is electrically powered and hydraulically actuated. Spot has a sensor head that helps it navigate and negotiate rough terrain. Spot weighs about 160 lbs ».La vidéo de Spot nous suggère alors deux réflexions complémentaires :

    Spot est d’abord un succès stratégique pour Google

    Google doit se féliciter d’avoir racheté fin 2013 la société Boston Dynamics car son expertise et son avance technologique ne relèvent ni de l’illusion ni de la spéculation. L’innovation de rupture en matière de robotique est flagrante et les futurs « maîtres » de Spot seront certainement très nombreux. Lorsqu’on imagine le marché potentiel de Spot, on pense immédiatement à l’usage militaire. Spot suivra le combattant et fera office de chien-mule, transportant sans fatigue des charges lourdes. Il pourra intervenir en milieu contaminé ou effectuer des reconnaissances en le dotant de capteurs ad-hoc. L’usage civil est tout aussi large. On pense notamment à l’automatisation de certains chaînons de production industrielle, à la sécurité civile, à l’aide aux personnes handicapées (Spot en chien d’aveugle), aux personnes dépendantes, aux personnes âgées ou simplement Spot comme chien de garde ou chien de compagnie. La mise en production de Spot semble à la fois proche et évidente.

    Spot nous conduit vers l’admissibilité zoomorphique

    Sur un plan strictement robotique, les capacités dynamiques et la morphologie de Spot le font entrer de plain pied dans une zone d’acceptabilité pour l’observateur humain. Spot franchit une barrière d’admissibilité zoomorphique qui sépare l’objet mécanisé perçu par l’homme en tant que tel et le robot imitant l’animal et suscitant une perception humaine différente. Cette barrière d’admissibilité zoomorphique marque une frontière diffuse au sein de la perception humaine : d’un côté, les robots industriels, mécanisés, qui ne suscitent pas de sentiment particulier chez l’observateur humain et de l’autre, des robots imitant l’animal ou l’homme, provoquant de fait des réactions et des sensations spécifiques. Pour des robots humanoïdes, la zone d’Uncanny Valley (vallée dérangeante) a fait l’objet de nombreuses études. Elle correspond (en simplifiant) à une phase de malaise ressenti dans l’imitation de l’homme par la machine. L’observateur humain ressent une forme de dégoût au contact du robot humanoïde qui n’imite pas assez bien l’homme pour passer pour humain mais suffisamment bien pour provoquer ce malaise. Cette zone d’Uncanny Valley est à rapprocher d’un test de Turing sensitif qui ne serait pas passé avec succès par la machine mais qui serait tout de même très proche de ce succès. Concernant un robot zoomorphe comme Spot, la zone d’Uncanny Valley est certainement très resserrée et le zoomorphisme semble s’imposer rapidement chez l’observateur humain.

    Pour s’en convaincre, j’invite le lecteur à visionner ou revisionner la vidéo de Spot en particulier à la trentième seconde lorsqu’un de ses concepteurs le pousse violemment avec le pied. Quelle est notre réaction immédiate, instinctive ? Que ressentons-nous de manière inconsciente ? Notre cerveau va associer cette « agression » à une agression équivalente réalisée sur un vrai chien et va désapprouver instinctivement le geste de l’opérateur. Le transfert zoomorphique opère pleinement et modifie notre perception du robot. Ce transfert devient possible lorsque le robot atteint un niveau de performance et d’imitation avec l’animal suffisant pour créer l’association. On se situe alors dans une phase de pré-succès pour un test de Turing sensitif…

     

    La vidéo est ici:

    https://www.contrepoints.org/2015/02/13/197829-video-decouvrez-spot-le-chien-du-futur