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2015 sera-t-elle l'année où les robots domestiques et les imprimantes 3D alimentaires vont se généraliser?
est l'année où les technologies traditionnelles comme la télévision et les téléphones commenceront à disparaître progressivement. De plus en plus de gens vont utiliser des appareils qualifiés d’ " intelligents", qu'ils pourront contrôler au moyen de leur smartphone. Cette année, on a déjà constaté un engouement très fort pour de nouveaux dispositifs tels que le thermostat intelligent, les systèmes de sécurité de la maison et les imprimantes 3D. Ces gadgets ont figuré pour la première fois sur les listes de souhaits de Noël de nombreuses familles.
C’est ce que l’on peut lire dans le rapport " Home of the Future (.pdf) de la société énergétique britannique SSE. Selon le futurologue londonien James Bellini, le rythme auquel ces technologies s’imposent va s’accélérer en 2015 et les imprimantes 3D feront une grande percée.
En effet, les imprimantes 3D vont se banaliser; cette année, des patients ont utilisé les premiers membres artificiels imprimés par ces appareils. Non seulement les imprimantes 3D seront de plus en plus présentes dans les vitrines des grands magasins d'électronique, mais on trouvera de plus en plus d'applications disponibles qui permettront de les faire fonctionner.
Bellini pense que l'imprimante 3D fera rapidement partie de la vie quotidienne de chaque famille, de la même manière que les télécopieurs et les fours micro-ondes se sont imposés au cours des années 1980. Leur coût diminue rapidement et on peut déjà trouver des petites imprimantes polyvalentes à partir de 600 euros. En une demi-heure, on pourra s’imprimer une nouvelle coque pour son smartphone, mais aussi des jouets, des poignées, des pièces de jeu d'échecs et des pièces de rechange pour n’importe quel appareil ménager.
Dans le futur, l'imprimante tridimensionnelle prendra sans doute la place du four micro-ondes dans la cuisine ".
La société américaine Foodini travaille déjà sur une imprimante 3D qui pourra imprimer des aliments. L’imprimante Foodini pourra composer des préparations comme des raviolis, des pizzas, des hamburgers, des biscuits et des produits de chocolat. L'imprimante permet de créer un certain nombre de décorations pour les mets. L'impression des repas dépendra de la composition du repas. La réalisation d'une sculpture en chocolat pourrait prendre jusqu'à vingt minutes.
Bellini a également évoqué l’impact de l’arrivée des robots domestiques. Selon un récent sondage, 26% des répondants ont indiqué qu'ils attendaient avec impatience l'arrivée d'un robot pour la maison.
Honda a déjà créé un tel robot. Asimo, c’est son nom, est capable de se souvenir des visages et de servir des boissons. Dans le courant de cette année, on a appris que Nestlé avait l’intention d’embaucher mille robots qui pour vendre des machines à café Nescafé dans les magasins à travers le Japon. C’est Pepper, un sympathique robot qui a été présenté en juin au monde par la société japonaise Softbank tech Corp, qui a été retenu.
Enfin, on a constaté en 2014 pour la première une baisse des ventes de téléviseurs traditionnels et les lignes téléphoniques terrestres. Selon Bellini, nous sommes donc arrivés au "point de basculement", et ces appareils sont appelés à disparaître progressivement dans les années à venir.
Avec ses ballons à l'hélium, Google veut offrir internet à toute la planète
Selon "Le Figaro", le projet "Loon" de Google passe la vitesse supérieure ce jeudi avec la signature d'un partenariat avec le Cnes, l'agence spatiale française, dans le but de développer des ballons stratosphériques capables d'apporter une connexion internet sur toute la planète.
Toute la planète devrait bientôt bénéficier d'un accès à internet. Oui, même les coins les plus reculés du monde et coupés de la technologie moderne. Du moins, c'est le but du projet "Loon" de Google. Grâce à des ballons stratosphériques gonflés à l'hélium, le géant de l'internet espère pouvoir apporter une connexion à la toile dans ces "zones blanches".
Et d'après une information du journal "Le Figaro", le projet passe la vitesse supérieure ce jeudi avec la signature d'un partenariat entre Google et le Centre spatial français (Cnes). Un accord de coopération qui vise à "partager des ressources, des expériences et des recherches en matière de ballons stratosphériques", selon le quotidien.
Les ballons moins coûteux que les satellites
"Plus de 5 milliards d'êtres humains ne sont pas connectés. L'objectif des Gafa(Google, Amazon, Facebook, Apple) est de connecter tout le monde. Pour cela, ils explorent trois pistes : les satellites, les ballons et les drones", explique Jean-Yves Le Gall, président du Cnes, dans l'article du "Figaro" à paraître ce jeudi.
La solution du ballon stratosphérique possède de nombreux avantages, dont le principal est d'être beaucoup moins coûteux que la mise en place d'un satellite à plusieurs milliers de kilomètres de la surface terrestre. Afin de développer au mieux la technologie, Google a donc fait appel aux "meilleurs", comme ils le disent eux-mêmes. Au printemps dernier, des discussions s'engagent entre le Cnes et Google, avant un accord conclu cet été, rapporte "Le Figaro".
"Le Cnes aidera Google à développer son expertise, à analyser les vols et à concevoir un ballon de nouvelle génération pour le projet Loon", résume-t-on chez Google. Une première phase de tests pourrait avoir lieu dès 2015 avec la mise en place d'une centaine de ballons autour de la planète. Cette collaboration entre Google et le Cnes montre une nouvelle fois que les qualités de la recherche spatiale française sont reconnues à travers le monde. L'agence spatiale française bombe notamment le torse depuis le succès de la mission Rosetta.
Des textiles intelligents qui surveillent (vraiment) votre santé
Des avancées spectaculaires sont faites en matière de textiles intelligents. Objectif? Une surveillance médicale optimisée et personnalisée qui pourrait sauver de nombreuses vies.
Représentation du système de collecte et d'envoi des données biomédicales à partir d'un textile connecté. SENSOR Représentation du système de collecte et d'envoi des données biomédicales à partir d'un textile connecté. SENSOR
Et si votre pyjama ou une simple chemise pouvait, grâce à des capteurs intégrés aux fibres textiles, prévenir un accident cardiovasculaire et alerter les secours en temps réel ? C'est ce sur quoi travaille activement une équipe de chercheurs canadiens de l'université Laval à Québec. Leurs avancées spectaculaires font l'objet d'une publication dans la revue scientifique Sensor.
Les textiles intelligents seraient désormais "capables de capter des informations biomédicales sur les personnes qui les portent et de les transmettre" par des communications sans fil à des centres de secours ou à des programmes d'analyse, selon les chercheurs de la Faculté des sciences et du Centre d'optique, photonique et laser de l'université.
Mieux, dans quelques années, de nombreuses applications seraient possibles selon eux, dont la majeure partie à des fins médicales ; même si des enfants, enlevés ou perdus, pourraient être rapidement localisés grâce à ces vêtements bourrés de capteurs, a expliqué Jeff Viens, directeur chargé du transfert technologique.
"Les textiles ont plusieurs fonctionnalités" et, en passant les informations par l'intermédiaire d'internet, les vêtements vont devenir "une plateforme de communication et un relais d'information", a-t-il ajouté.
Une application possible sera le relais d'un trouble du rythme cardiaque permettant d'alerter les secours quand une personne, en plein sommeil, souffre d'un infarctus." - Jeff Viens
L'équipe de recherche dirigée par le professeur Younès Messaddeq a mis au point cette "fibre textile en superposant plusieurs couches de cuivre, de polymères, de verre et d'argent".
La fibre, avec un rôle à la fois de capteur et d'antenne, est "résistante et malléable et peut être tissée avec de la laine ou du coton", a indiqué l'université Laval en notant que les vêtements pourraient "capter différents types d'informations" comme le taux de glucose, l'activité cérébrale ou analyser "les mouvements et les coordonnées spatiales".
Plusieurs défis techniques restent à régler avant de voir ces vêtements intelligents dans le commerce, comme la connexion du textile à un réseau sans fil ou "régler la question de l'alimentation électrique", a indiqué Younès Messaddeq.
Dernier point, et non des moindres, "il faudra s'assurer que le textile est lavable et qu'il résiste aux produits contenus dans les détergents", selon ce professeur.
Utiliser une imprimante pour se faire tatouer (définitivement)? C'est l'idée d'un trio de designers français exposés au salon "Osons la France", au Grand Palais, à Paris.
IDÉE. Que faire d'une imprimante 3D ? Fabriquer des bibelots, des voitures, des céramiques, des injecteurs de carburant pour moteurs d'avions... Bref, elle sert à tout, serait-on tenté de répondre aujourd'hui. Reste qu'il y a bien une application sur laquelle on ne l'attendait pas : celle des tatouages.
Se passer de la main du tatoueur, est-ce bien raisonnable?
C'est pourtant bien l'idée qu'ont eu un trio de designers français, Piotr Widelka, Johan Da Silveira et Pierre Emm, qui exposent leur prototype au salon "Osons la France" (il se tient actuellement à Paris, au Grand Palais, et jusqu'au 7 décembre 2014). Ci-dessous, une image de leur machine...
... Machine, précisons-le, que vous ne verrez pas fonctionner en direct au salon. D'ailleurs, le "bras" sur la photo n'en est pas un vrai ; cette reproduction est sectionnée à hauteur du biceps. Il n'en reste pas moins que les motifs visibles sur le revêtement plastique imitant la peau ont bien été imprimés par la machine.
AUTOMATISATION. Mais pourquoi utiliser une imprimante 3D et se passer de la main du tatoueur au moment de se faire orner l'épiderme ? "Parce que l'automatisation permet de dessiner des motifs quasi-impossibles à faire à main nue", explique Pierre Emm, rencontré au Salon. Pas la carotte visible sur la photo ci-dessus, mais des arabesques, des motifs tramés, ou façon pointillisme.
"Un de nos amis a d'ailleurs été tatoué avec la machine, qui a lui dessiné un rond sur le bras. Un rond parfait, une figure simple a priori... mais essayez d'en faire un parfait à la main!" reprend Pierre Emm. L'ami en question est d'ailleurs le seul, de l'aveu des inventeurs, a avoir subi le dard de l'imprimante-tatoueuse. "Et il était ravi", précisent les inventeurs !...
Stephen Hawking: "L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à la race humaine"
ENCORE UNE FOIS: j'ai raison
http://www.legende-des-siecles.com/futur/index.html
L'astrophysicien britannique Stephen Hawking a averti que le développement de l'intelligence artificielle pourrait signifier la fin de l'humanité. Dans un entretien avec la BBC, le scientifique a déclaré que ce type de technologie pouvait évoluer rapidement et dépasser l'humanité, un scénario comparable à celui des films Terminator ou 2001, l'odyssée de l'espace, ou du roman Robopocalypse.
"Les humains seraient dépassés"
"Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine", a affirmé le professeur dans cet entretien. "Une fois que les hommes auraient développé l'intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite", a-t-il déclaré.
"Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés", a poursuivi M. Hawking, considéré comme un des plus brillants scientifiques vivants.
Un des premiers à être "connecté" à Internet et moi aussi, en 1996!
Il reste en faveur des nouvelles technologies de communication et a déclaré avoir été un des premiers à être "connecté" aux débuts d'Internet. M. Hawking a déclaré qu'Internet avait apporté à la fois des dangers et des bénéfices, citant un avertissement du nouveau chef de l'agence d'espionnage électronique britannique GCHQ, selon lequel Internet était devenu un centre de commandement pour criminels et terroristes.
"Les entreprises d'internet doivent faire plus pour contrer la menace, mais la difficulté est de le faire sans sacrifier la liberté et la vie privée", a soutenu l'astrophysicien âgé de 72 ans.
Il a affirmé ne pas vouloir changer sa voix robotique
Atteint de la maladie de Charcot, autrement appelée sclérose latérale amyotrophique ou SLA, Stephen Hawking se déplace en fauteuil roulant et parle à l'aide d'un ordinateur. Il a annoncé mardi que son système de communication, amélioré par le groupe américain Intel, serait accessible gratuitement à la communauté scientifique en janvier 2015.
Tout en saluant les progrès, le scientifique a affirmé ne pas vouloir changer sa voix robotique, qui provient d'un synthétiseur conçu initialement pour un service d'annuaire téléphonique. "Cette voix était très claire bien qu'un peu robotique. Elle est devenue mon signe distinctif et je ne la changerais pas pour une voix plus naturelle avec un accent britannique", a-t-il dit à la BBC. "Apparemment les enfants qui ont besoin d'une voix synthétique en veulent une comme la mienne".
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