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occitanie - Page 110

  • Fête des Catherinettes: faut-il clore le folklore?

    La tradition, que le milieu de la couture et certaines communes, dont Paris, continuent de célébrer le 25 novembre, est accusée d'alimenter une forme de sexisme en stigmatisant les femmes célibataires de 25 ans, alors même que l'âge moyen du mariage n'a jamais été aussi élevé.

    Lucie (1) travaille au Printemps Haussmann depuis quelques mois quand, début novembre, elle s’étonne de découvrir sur son lieu de travail, dans l’espace réservé aux salariés, une affichette sur laquelle apparaît une silhouette mince coiffée d’un chapeau, annonçant la prochaine "fête des Catherinettes". Lucie n’est pas concernée: elle a 24 ans. Comme le veut la coutume, seules les salariées célibataires et sans enfant dans l’année de leurs 25 ans peuvent prétendre au titre de "Catherinette de l’année". L’élection, par les clients, a lieu à l’issue d’un défilé dans le grand magasin parisien.

    "Ça m’a vraiment surprise qu’une entreprise perpétue cette tradition que je trouve sexiste, raconte la jeune femme. Je suis originaire du Grand Ouest et jusqu’à présent, la seule personne que je connaissais qui avait fêté la Sainte-Catherine vivait en Vendée profonde, et a désormais la cinquantaine passée!"

    "Date de péremption"

    Arguant que l’événement "donne l’impression que les femmes ont une date de péremption", la jeune femme tente de protester auprès d’une autre collègue vingtenaire, sans succès. Cette dernière lui répond qu’elle y voit simplement "une occasion de faire la fête". Un argument repris par le magasin, contacté par Libération, qui invoque un "esprit festif" et "une émulation" collective autour de l’événement, auquel devrait participer cette année une quarantaine de jeunes femmes.

    Maquillées et coiffées à leur arrivée sur leur lieu de travail, les salariées participent ensuite à une "distribution de bonbons" dans les rayons du magasin, détaille le service presse du Printemps. Leur journée est banalisée, une pratique en cours dans plusieurs entreprises notamment du milieu de la mode, où la Sainte-Catherine, sainte patronne des célibataires mais aussi des couturières, est particulièrement célébrée. Dans certaines maisons parisiennes comme Dior, les salariées de 25 ans ni mariées ni pacsées reçoivent des cadeaux parfois coûteux, et des soirées fastueuses, en présence des dirigeants, sont organisées. Chez Chanel, tous les salariés ont même droit à un jour de repos le lendemain de la fête des Catherinettes et des Nicolas, leurs équivalents masculins – qui bénéficient d’un sursis de cinq ans, la tradition fixant leur âge à 30 ans.

    Les Catherinettes de la haute couture, et, depuis une quinzaine d’années, leurs homologues masculins, sont même reçus à l’hôtel de ville de Paris depuis 1986. L’objectif est de "souligner la richesse [de leur] savoir-faire", une initiative "complètement décorrélée du côté rétrograde que cela peut avoir ailleurs", assure-t-on à la mairie.

    Rite de passage

    Moins bling-bling, les festivités de la Sainte-Catherine font également office de rite de passage pour les jeunes femmes de Vesoul. Chaque 25 novembre depuis plus de sept cents ans, la commune de Haute-Saône organise une foire agricole qui attire des milliers de personnes. Au programme: démonstrations équestres, exposition de tracteurs, dégustation de cochons en pain d’épice… et concours de Catherinettes. Cette année encore, les conditions sont inchangées: "Les participantes doivent être âgées de 25 ans, célibataires et sans enfants." Et ce alors que l’âge moyen du mariage a augmenté significativement ces dernières années, pour s’établir aujourd’hui à 36 ans pour les femmes, selon l’Insee.

    D’après l’institut de statistiques, environ 4% des femmes nées en 1994 – la génération des Catherinettes 2019 – étaient mariées à l’âge de 24 ans. Le mariage avant 25 ans, encore la norme jusqu’au début des années 1990, est désormais une exception. A Vesoul, la concurrence est d’autant plus rude entre les participantes, invitées à défiler coiffées d’un chapeau "aux couleurs dominantes jaunes et vertes en relation avec leur profession ou à défaut avec leurs loisirs ou activités sportives", précise le règlement du concours. Tout autant que l’originalité de leur couvre-chef, les attributs physiques des jeunes femmes font souvent l’objet de commentaires dans les rangs des spectateurs, se souvient une collègue de Libération, qui a assisté à l’événement plusieurs fois.

    A défaut de susciter des critiques localement, où la tradition est vue comme faisant partie de l’identité de la ville, ce concours quelque peu suranné n’est pas vraiment du goût de certaines militantes féministes. L’association Osez le féminisme, qui y voyait en 2016 "une humiliation pour les femmes", dénonce toujours aujourd’hui une mise en scène "dégradante": "Au nom de la tradition et du folklore, cet événement perpétue des stéréotypes sexistes, et enferme les femmes dans des rôles traditionnels, se marier et enfanter", estime à propos des festivités haut-saônoises et de celles organisées dans plusieurs autres communes la porte-parole de l’association Alyssa Ahrabare, interrogée par Libération.

    Bandes d'abruties décervelées... Plus conn... qu'elles, tu meurs!

    "C’est d’autant plus ironique que la fête tombe le jour de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes", déplore la militante, pour qui "exposer ces femmes au regard des autres sur des critères physiques" est aussi une forme de violence.

    "Sainte-Catherine de lutte"

    Au cours du XXe siècle, la Sainte-Catherine a pourtant été l’occasion, pour les couturières, de prendre la parole et de s’affirmer dans l’espace public, rappelle Anne Monjaret, ethnologue au CNRS, auteure de plusieurs ouvrages sur cette fête. A travers des déguisements s’affranchissant des normes de genre, les "petites mains" des années 20 profitaient de ce jour pour défier l’autorité patronale et dénoncer la domination masculine de manière plus ou moins implicite, détaille la chercheuse dans un article paru en 2015 dans la revue Modes pratiques (2).

    Paradoxalement, la Sainte-Catherine incarnait aussi une "forme d’autonomie féminine", en mettant à l’honneur "la jeune fille célibataire qui travaille et donc qui n’est pas sous la tutelle de son mari", explique Anne Monjaret.

    Le 25 novembre 1975, les ouvrières syndicalistes de la haute couture, épaulées par le Parti communiste, organisent même une manifestation pour réclamer notamment une amélioration de leurs conditions de travail. A défaut de ressusciter cette "Sainte-Catherine de lutte", Alyssa Ahrabare d’Osez le féminisme suggère de transformer l’événement aujourd’hui totalement dépolitisé en une "journée dédiée à la lutte contre les stéréotypes" dans l’entreprise. Soit, résume la militante, "tout le contraire de ce qu’il est aujourd’hui".

    Mais quelle pouf... cette Alyassa à la c...

    (1) Le prénom a été changé.

    (2) "Jour de fête pour les midinettes. L’envers de la Sainte-Catherine: les normes derrière la dérision festive", d’Anne Monjaret, paru dans la revue Modes pratiques. Revue d’histoire du vêtement et de la mode, en novembre 2015.

    Juliette Deborde

    https://www.liberation.fr

     

    J'ai trouvé cela sur ce site de gauchiasse, pas étonnant qu'on interviewe des pétasses!

    Laissez tranquille nos traditions, pouffiasses! Si vous n'en voulez pas, changez de pays ou fermez les yeux!

    Perso, de 14 à 19 ans, j'ai été mécanicienne en confection dans plusieurs usines à Toulouse. Les filles ne manquaient pas de fêter Ste Catherine. Je pourrais en être une.

    Mais, je n'ai pas fait de chapeau ce jour-là! Je travaillais comme photograveur offset dans une imprimerie toulousaine… j'aurais eu bonne mine d'arriver avec un chapeau bizarroïde.

    Bon, d'accord, pour faire un bon imprimeur, il faut avoir bon caractère… mais, quand même…

    De toutes façons, je suis encore célibataire mais j'ai eu une enfant à 20 ans… donc, c'était râpé d'avance

     

  • Yes! résistons!

    Lyon: un syndicat étudiant accusé d’islamophobie après un tract saucisson-vin-baguette

    A Lyon, l’UNI a distribué un tract sur lequel sont célébrés le saucisson, le vin et la baguette. De quoi faire réagir au sein de l’université de droit, certains y voyant une référence islamophobe.

    Moins d’écriture inclusive pour plus d’apéros saucisson et vin. C’est ainsi que peut être résumé le message d’un tract distribué à l’université Jean Moulin, à Lyon, par l’Union nationale inter-universitaire (UNI) […] le syndicat se réclamant de la "droite universitaire" y place deux combats en opposition: celui contre "l’écriture inclusive" (la plus grosse connerie de ces 50 dernières années N. de la Rédactrice) et les "assemblées générales" face à celui pour les apéros "franchouillards".

    Certains y voient même un message islamophobe. Pour certains, avoir accolé du saucisson et du vin au-dessus d’un message de l’UNI dénonçant le " communautarisme " n’est autre qu’une façon de dire que le syndicat vise les musulmans.

     [Le tract] a été distribué dans la ville même où un étudiant, Anas K., s’est immolé par le feu devant un Crous pour montrer son désespoir. Taxée d’indécence, l’UNI ne se démonte pas […].

    […] Mais que répond le syndicat aux critiques l’accusant d’islamophobie? "Il n’y a aucune arrière-pensée", assure son porte-parole Clément Marot.

    "C’est juste notre côté franchouillard". Selon lui, l’alcool et le porc ne sont d’ailleurs pas une référence aux interdits alimentaires de l’islam mais un clin d’œil régional: "Ça se passe à Lyon, ou la culture gastronomique locale, c’est beaujolais et rosette".

    LCI

    … et à Toulouse, c'est le cassoulet, avec la Saucisse de Toulouse, le saucisson à l'ail, les couennes, l’andouillette, l'échine de porc, la poitrine de porc…. le cul d'un jambon cru parfois...

    Non mais, hé! on va pas se laisser guider par des QI de betterave qui se prosternent le cul en l'air... et qui nous massacrent pour ce que nous sommes...

    Vive la gastronomie française! au patrimoine mondial de l'UNESCO excusez du peu!

    boucherie-gros2.jpg

     

    www.cuisine-toulousaine.com

     

  • Macrouille nous ment sans vergogne (comme dab')

    Pays-Bas: pour la Cour d’appel de La Haye rien n’oblige l’Etat à rapatrier des familles de djihadistes

    L’Etat néerlandais n’est pas juridiquement obligé de rapatrier des femmes et des enfants de Syrie: la Cour d’appel de La Haye a donné raison à l’Etat. Elle estime que celui-ci ne peut pas être contraint à rapatrier les enfants de femmes néerlandaises ayant rejoint le groupe Etat islamique.

    Selon la Cour d’appel il s’agit d’une décision politique, qui ne relève pas de la compétence d’un juge.

    […]

    Euronews

     

  • Aux fous! Lâchez les chiens!

    A Toulouse, on dit:

    tous les fous ne sont pas à Braqueville (surnom de l'hôpital psychiatrique)

    C.Q.F.D.

     

     

  • Demandeurs d’asile 2015-2018 : UE – 52 %, France + 54 %

    https://ripostelaique.com/demandeurs-dasile-2015-2018-ue-52-france-54.html

     

    INFO IMPORTANTE

    Si vous espérez vous débarrasser de macrouille en 2022, sachez qu'il n'y a jamais d'élection en temps de guerre...

  • Le freluquet Yann Barthès déteste que Valeurs Actuelles se moque de lui…

    Mauvais joueur, le petit freluquet vipérin Yann Barthès. Il balance le PDF de Valeurs Actuelles consacré à une enquête sur ses pratiques sur les réseaux sociaux, pour torpiller le numéro. C’est illégal, mais il s’en fout, il est dans le bon camp.

    Vexée, l'émission @Qofficiel publie illégalement un dossier de Valeurs gênant pour elle.
    Or c'est un délit, une atteinte à une œuvre intellectuelle.
    Tout savoir sur les méthodes de l'émission, jeudi en kiosque ou sur : https://t.co/OuyuLnptB2
    Avec @geoffroylejeune pic.twitter.com/oxVTJmUQG0

    — Valeurs actuelles ن (@Valeurs) November 20, 2019

     

    J'ai reçu, comme chaque mois depuis 1994, Valeurs Actuelles: c'est effarant et affligeant la con... de ce pauvre type et de toute sa clique qui l'entoure!

    Une émission que je n'ai jamais regardée...

    Mais, que fait TF1????