http://www.les-crises.fr/alep-comme-a-grozny-la-strategie-russe-est-simple/
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
http://www.les-crises.fr/alep-comme-a-grozny-la-strategie-russe-est-simple/
Lisez une nouvelle preuve
http://h16free.com/2016/12/08/56655-segolene-royal-et-ses-amis-aiment-un-peu-trop-les-dictateurs
Vente de parts de l’aéroport de Toulouse: quelle imposture, M. Montebourg!
Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du PS, a fait part, sur l’antenne Sud Radio et Public Sénat, de sa volonté de revenir sur la privatisation de l’aéroport de Toulouse en cas d’élection à la présidentielle 2017.
Il a déclaré qu’il n’avait "pas accepté qu’on l’ait privatisé, […] qu’on ait donné la direction de cet aéroport à une entité privée, ce qui pose un problème. "En effet, l’État (donc le Gouvernement socialiste) avait vendu 49,99% de ses actions de la société Aéroport Toulouse Blagnac au groupe chinois Casil. M. Montebourg a d’ailleurs accusé Casil d’avoir "vidé la trésorerie" de l’aéroport.
C’est ne véritable imposture de la part de M. Montebourg. Quel culot!
Je tiens en effet à rappeler qu’en juillet 2014, lorsqu’il était ministre de l’Économie, c’est lui qui avait décidé, de concert avec son collègue Michel Sapin, de céder la participation de l’Etat au capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac!
Emmanuel Macron avait ensuite procédé à la vente elle-même, aboutissement du processus lancé par Arnaud Montebourg.
Maintenant que la vente a eu lieu, et sentant bien qu’il doit donner des gages à l’aile gauche du PS en vue de la Primaire socialo-socialiste, M. Montebourg prétend qu’il était contre. Il se déclare proche du peuple mais n’hésite pas à prendre les gens pour des imbéciles! A moins qu’il veuille nous faire croire que c’est sous la contrainte qu’il a avait cosigné le communiqué de presse reproduit ci-dessous:
http://tmensemble.fr/2016/12/06/vente-de-parts-de-laeroport-de-toulouse-imposture-m-montebourg
Je tiens à rappeler un message passé sous silence par le PS local et trop peu repris dans la presse: j’ai toujours dit que si j’avais été le ministre en charge, je n’aurais pas accepté cette vente des parts de l’État, que j’y étais opposé.
Contraints de faire avec cette décision de " privatisation " prise par Arnaud Montebourg, nous nous étions unis entre collectivités locales dans un travail de discussion avec l’État, puis avec les candidats au rachat de ses actions, pour défendre les intérêts du territoire.
Et nous avions réussi à obtenir des garanties pour que le nouvel actionnaire ne puisse pas avoir les mains totalement libres.
Grâce à ce travail, aucune décision importante sur l’avenir de l’aéroport ne peut désormais être prise sans notre aval: nous disposons, depuis peu, d’une minorité de blocage sur les décisions stratégiques, ce qui n’était, pas le moins du monde, prévu par le Gouvernement…
Il me semblait important de rétablir un certain nombre de vérités face à cette piètre pratique électorale mensongère. Arnaud Montebourg n’a pas su redresser notre économie; il est bien mal parti pour redresser sa crédibilité politique.
Jean-Luc MOUDENC
Maire de Toulouse
Président de Toulouse Métropole
Président de France Urbaine
A Nancy, Valls parle handicap. Sa délégation occupe une place GIG-GIC
Comment sourit le Premier ministre? Quel hommage rendra-t-il au président qui l’a nommé en mars 2014? Quelles allusions lâchera-t-il à propos de sa propre candidature? Ce vendredi 2 décembre, au lendemain du " renoncement " de François Hollande, Manuel Valls est sous les projecteurs, scruté de toutes parts, " observé à la loupe ", dit Le Monde. Ce jour-là, le locataire de Matignon est " en déplacement " comme on dit d’un responsable national quittant les quartiers cossus de la capitale pour visiter, au choix, un quartier populaire, une ferme expérimentale ou les rues d’une ville moyenne.
Ce vendredi, c’est à Nancy que le Premier ministre s’est aventuré. Cela peut paraître accessoire au vu de l’importance phénoménale de la pré-campagne présidentielle en cours, mais le " déplacement " porte sur le sort des handicapés, un sujet toujours consensuel au moment de voter des lois et toujours oublié lorsqu’il s’agit de prendre des décisions concrètes. Le Premier ministre est venu à Nancy pour signer des contrats avec les collectivités locales et annoncer des mesures visant à " simplifier la vie quotidienne des personnes en situation de handicap ", comme on dit de nos jours.
Les travaux se déroulent à la préfecture de Meurthe-et-Moselle, rue Lyautey, une rue assez étroite toute proche de la resplendissante place Stanislas. Le convoi est composé de nombreuses berlines grises ou noires ; pas moins de sept membres du gouvernement accompagnent en effet Manuel Valls, sans compter les présidents des différentes strates su millefeuille territorial. Devant la préfecture, trois voitures occupent des places réservées aux " GIG-GIC ". Ces invalides dont Manuel Valls, à l’intérieur du bâtiment, assure vouloir " simplifier la vie ".
Paul Didier, étudiant en khâgne à Nancy, aperçoit la scène, prend une photo des véhicules et la diffuse sur Facebook et Twitter. Il interroge également un policier en faction devant le bâtiment. " J’ai été voir un flic pour lui demander si c’était normal. Il m’a répondu: ‘ah non mais oui. On leur a dit, mais c’est des cons’ ", relate l’étudiant sur sa page Facebook.
Selon le magazine lorrain en ligne Loractu, les emplacements avaient bel et bien été réservés pour le convoi officiel. Pourtant, il s’agit de places destinées, en temps normal, aux personnes à mobilité réduite. Un panonceau gracieusement posé par le Lions club le souligne: " Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap ".Didier avait lui aussi constaté la réservation de ces trois places pour la délégation du Premier ministre. Il le déplore. " Il n’y a pas un mec dans la chaîne qui s’est dit que quelque clochait? " s’interroge-t-il, avant de conclure: " ils sont hors-sol".
"J’en ai pour 5 minutes". Ainsi fonctionne la monarchie républicaine à la française. Sous prétexte que l’on est puissant, on peut s’affranchir des règles. Ce n’est évidemment pas la première fois que des responsables politiques (ou économiques, ou médiatiques), profitent de leur puissance ou de leur notoriété pour stationner en gênant tout le monde. Mais ce type de comportement laisse penser que l’importance supposée excuse tout, qu’un intérêt supérieur balaie toutes les règles, y compris celles de la bienséance. Après tout, si le Premier ministre le peut, pourquoi pas le maire, le président de la Chambre de commerce, et puis pourquoi pas moi. Après tout, j’en ai pour 5 minutes.
Ceci conforte cette impression d’une société à deux vitesses et confirme, si besoin était, que le stationnement, la circulation, et plus généralement les déplacements, sont toujours considérés comme des sujets accessoires. Sans compter, bien entendu, l’image déplorable de l’action publique qui en résulte. Discourir, annoncer ou promettre a-t-il encore un sens lorsque, confronté à la réalité, on laisse passer un message exactement inverse à celui que l’on souhaiterait diffuser?
Ceux qui sont sur fauteuil roulant n'en ont pas pour 5 minutes!
Eux, c'est toute leur vie!
Bandes de dégueulasses!
Paris : les cadenas du Pont des Arts vendus au profit des migrants
Un an et demi après avoir été retirés, les souvenirs des amoureux de Paris seront mis en vente en janvier 2017 au Crédit Municipal de Paris. Tous les bénéfices seront reversés au profit des associations qui viennent au secours des migrants.
Et, pendant ce temps là...
les vieux à petite retraite crèvent:
les agriculteurs crèvent et tous les jours se suicident en France
les SDF crèvent dans la rue
Le groupe socialiste refuse la venue de CHOMSKY, 88 ans, un des plus grands intellectuels de notre temps, à l'assemblée nationale, alors qu'on y accueille PAMELA ANDERSON
Prévue initialement ce mercredi au Palais Bourbon, cette cérémonie a finalement été organisée ailleurs et au dernier moment.
“Je suis citoyen des États-Unis et j’ai une part de responsabilité dans ce que fait mon pays. J’aimerais le voir agir selon des critères moraux respectables. Cela n’a pas grande valeur morale de critiquer les crimes de quelqu’un d’autre – même s’il est nécessaire de le faire, et de dire la vérité. Je n’ai aucune influence sur la politique du Soudan, mais j’en ai, jusqu’à un certain point, sur la politique des États-Unis“ [Noam Chomsky, The Guardian, 20 janvier 2001)
https://www.monde-diplomatique.fr/2001/04/BRICMONT/1829
En 2001, l'étranger était DEJA consterné par la "vie" "intellectuelle française
extraits, lire le texte sur le lien ci dessus
La mauvaise réputation de Noam Chomsky
Telle qu’elle est relayée par les grands médias, la vie intellectuelle française suscite parfois la consternation à l’étranger : phrases extraites de leur contexte, indignations prévisibles, "polémiques" de pacotille, intellectuels de télévision qui prennent la pose à l’affût du mot trop rapide qui servira de pâture à leurs éditoriaux indignés. En France, Noam Chomsky a été l’objet de campagnes de disqualification d’autant plus vives et régulières qu’il a su détailler, calmement, l’imposture d’un discours à géométrie variable sur les "droits de l’homme", lequel, souvent, couvrait les forfaits de l’Occident.
Le New York Times, qui n’aime guère Noam Chomsky (c’est réciproque), admet néanmoins qu’il compte au nombre des plus grands intellectuels vivants. En dehors des départements de linguistique, et des colonnes du Monde diplomatique, il reste néanmoins ignoré en France.
Son engagement est fondé sur des principes comme la vérité et la justice, et non sur le soutien à un camp historique et social, quel qu’il soit.
Dans un monde où des cohortes d’intellectuels disciplinés et de médias asservis servent de prêtrise séculière aux puissants, lire Chomsky représente un acte d’autodéfense. Il peut permettre d’éviter les fausses évidences et les indignations sélectives du discours dominant. Mais il enseigne aussi que, pour changer le monde, on doit le comprendre de façon objective et qu’il y a une grande différence entre romantisme révolutionnaire - lequel fait parfois plus de tort que de bien - et critique sociale simultanément radicale et rationnelle