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politique - Page 310

  • Des fraudeurs sachant frauder

    Il s’en passe, des choses, chez Paul Employ! Si certains croient encore qu’il ne s’agissait que d’un aimable établissement public normalement chargé de mettre en relation ceux qui proposent des emplois avec ceux qui en recherchent, ils omettent en réalité sa seconde mission: celle d’employer directement un nombre croissant de personnes à son propre fonctionnement. Et si le résultat de la première mission est assez peu probant, celui de la seconde laisse, là encore, à désirer.

    On apprend en effet, au détour d’un Canard Enchaîné qui fera certainement date, que Paul Employ a ainsi contribué à alimenter la pente de la courbe du chômage dans le mauvais sens, en se séparant avec pertes (mais très peu de fracas) de son directeur informatique à la fin de l’année 2013, le pauvret venant ainsi ajouter une fiche numérique supplémentaire aux trop nombreuses données que son ex-équipe traitait alors.

    Un directeur qui quitte l’institution, rien que de très banal, sauf lorsqu’on détaille le contexte de ce remaniement de ressources humaines.

    D’une part, le directeur, avant d’être licencié dans le cadre d’une " rupture conventionnelle ", a été préalablement mis à pied à titre conservatoire: l’homme avait en effet utilisé son poste stratégique à la direction informatique de l’Unédic, la structure qui gère les fonds de Paul Employ, pour toucher, en plus de son salaire, une indemnité comme chômeur (assez rondelette, allant jusqu’à 4982,30 € d’allocation mensuelle).

    D’autre part, il n’a été découvert que parce qu’un autre salarié, dans son équipe, est tombé sur le nom de son supérieur en poste, dans la liste de chômeurs indemnisés. Mésaventure fort gênante, parce qu’elle confirme, s’il était besoin, qu’il est parfaitement possible de se retrouver dans l’étrange position d’être salarié et de toucher malgré tout des indemnités chômages indues. Difficile ici d’évaluer l’ampleur de la fraude, mais cette mésaventure montre bien la légèreté des contrôles en place, qui semblent faits a posteriori, au petit bonheur la chance, mais surtout – et c’est le plus ahurissant – ne semblent même pas permis: l’employé n’avait pas l’autorisation de son supérieur hiérarchique pour effectuer cette consultation du fichier.

    Ceci le conduira d’ailleurs directement à la case Paul Employ, de l’autre côté du guichet, une fois licencié pour cette faute, et entraînera probablement des frais pour cette institution lorsque les prud’hommes, saisis par le lanceur d’alerte, remettront l’Église au milieu de la piscine, comme d’habitude en France.

    Enfin, l’affaire prend un tour carrément grandiose lorsqu’on apprend en plus que le directeur-fraudeur, dans le cadre de ses fonctions, était chargé d’encadrer l’équipe qui cherche les profils suspects, c’est-à-dire de débusquer les fraudeurs qui perçoivent des indemnités auxquelles ils n’ont pas droit.

    Tout ceci est extrêmement rassurant pour les gens honnêtes qui, au mieux, comptent sur la bonne gestion de l’établissement public pour retrouver un emploi, ou, au pire, participent à son financement au travers des lourdes cotisations qu’on les oblige à payer.

    Bien évidemment, nous sommes en France et une histoire pareille ne pouvait se terminer sans une belle apothéose de n’importe quoi. Rassurez-vous, elle y est puisque l’indélicat fraudeur a eu la présence d’esprit de négocier une " rupture conventionnelle " en quittant ses fonctions, … ce qui lui permettra de toucher la somme de 160.000 euros (après un peu plus d’un an de présence).

    Bien entendu, cette fraude est scandaleuse à plusieurs niveaux.

    Bien sûr, elle est scandaleuse parce l’individu peu scrupuleux a usé et surtout abusé de sa position pour taper dans la caisse, sans vergogne. On ne sait pas si les sommes indûment perçues seront remboursées, mais on peut raisonnablement imaginer que ce sera absorbé par l’indemnité de fin de contrat. Si ce n’est pas le cas,la perte sera totale pour les cotisants dont, il faut bien le dire, tout le monde semble se contrefoutre ici. Et si c’est le cas, il n’est même pas impossible d’imaginer que l’indemnité sera amplement suffisante et que notre indélicat fraudeur pourrait en ressortir avec un joli bénéfice. Tout ceci est délicieux.

     

     

    Le scandale ne s’arrête pas là puisqu’il faut aussi noter qu’il a aussi utilisé, sans la moindre honte, le règlement interne à l’encontre de celui qui l’a dénoncé, pour le faire virer. On ne saura pas qui, du fraudeur ou de l’institution, a été le plus zélé à couvrir l’affaire – qui pour rappel s’est déroulée en 2013 – et éviter que tout ceci ne s’ébruite, mais on comprend le niveau de corruption et d’immoralité qui doit régner dans l’établissement pour qu’une telle manœuvre puisse s’opérer et que tout ceci reste à peu près secret jusqu’en 2016, plusieurs années après.

    Le scandale atteint un niveau supplémentaire puisque, non content d’avoir joué le système contre lui-même, notre fraudeur a même fini par toucher des indemnités pour son brillant parcours.

    Vous l’avez compris: nous avons ici un magnifique exemple de dévoiement total d’une fonction pour se servir de tous les avantages qu’elle procure, bien au-delà de tout ce que la décence permet d’imaginer. De près comme de loin, l’attitude des protagonistes de l’affaire, tant côté fraudeur que côté Pôle Emploi, démontre une hontectomie assez typique … des politiciens.

    Oui, tout ceci n’est pas sans évoquer un précédent les concernant directement. Reportons nous il y a quelques mois, un an même avant que cette affaire ne fasse les choux-gras du Canard Enchaîné, et souvenons-nous de mars 2015, où on apprenait que les parlementaires venaient d’adopter (à l’unanimité, comme de bien entendu) un texte de loi prévoyant d’élargir les modalités d’indemnisation et de reclassement des élus en fin de mandat ou battus aux élections.

    Et ceci n’est pas sans évoquer non plus le cumul des mandats dans lequel s’illustre assez régulièrement nos politiciens (coucou Cosse, coucou le Drian, coucou tant d’autres)…

    Alors, oui, bien sûr, il y a une petite distance entre notre fraudeur patenté et nos habiles législateurs en culotte courte. Cette différence essentielle entre le premier cas et le second est bien sûr le couperet de la loi: notre fraudeur agit en parfaite illégalité pour commettre son forfait, et utilise ensuite la loi dans toute son extension pour réduire sa responsabilité, voire récupérer une belle mise au passage. Le second, le législateur, montre en revanche une bien meilleure compréhension du système puisque tout ce que les députés ont fait reste parfaitement légal, mais fournit in fine une belle " indemnité de licenciement " à ceux qui viendraient à perdre leur poste devant les urnes.

    Autrement dit, s’il y a différence de légalité, il n’y a pas fondamentalement de différence de moralité entre les deux comportements qui reviennent, tous les deux, à commettre un acte simple, égoïste et bien compris: taper dans la caisse.

    En savoir plus sur https://www.contrepoints.org

     

  • Scandale: le Parlement Européen veut embaucher 110 chauffeurs!

    Sous couvert de sécurité, le Parlement Européen entend embaucher plus d’une centaine de chauffeurs de maître.

    Nouveau scandale à Bruxelles selon le journal Politico, qui révèle que le Parlement Européen tente de faire recruter 110 chauffeurs supplémentaires! L’information publiée hier n’a pas été reprise en France à l’heure de l’écriture de cet article.

    Des coûts qui explosent et des chauffeurs aux uniformes hors de prix

    La mesure ferait augmenter de 50% les coûts de transport du Parlement et coûterait plus de 3 millions € par an au contribuable européen. Rien qu’en uniformes des nouveaux chauffeurs, c’est 116 000€ qui sont prévus, soit plus de 1 000€ par chauffeur et par an. De quoi habiller les chauffeurs du Parlement Européen chez Hugo Boss… et se demander aussi si l’austérité imposée aux contribuables est valable également pour les administrations européennes.

    La sécurité comme excuse

    Le prétexte avancé pour de telles dépenses somptuaires est, une fois de plus, la sécurité. Selon un mémo du secrétaire général du Parlement, Klaus Welle, avoir des chauffeurs permettrait de contrôler plus efficacement leur background avant embauche. Selon ce même mémo, le programme serait mis en place en février 2017. Pourtant, le système actuel, moins onéreux de 3 millions d’après les informations de Politico, serait probablement adaptable, en exigeant des background checks de la part des sous-traitants qui gèrent ces services actuellement.

    En outre, les justifications de sécurité sont mises en doute par l’absence, dans la proposition obtenue par Politico, des coûts des équipements de sécurité: " the fine print says “security scanners” for official cars and IT equipment such as “tablet, mobile phone” haven’t been factored into the price tag ". Autrement dit, les équipements censés justifier l’intérêt de la démarche ne sont même pas chiffrés et devraient encore alourdir la note pour le contribuable si la proposition actuelle était adoptée.

    Une proposition fraîchement accueillie

    La proposition, qui vient après une internalisation identique de la sécurité du Parlement, choque même à Bruxelles. Selon une source anonyme citée par Politico: " Frankly I don’t see a reason to do it for cost or security issues. [..]The MEPs can’t take a taxi like everyone else?”. Soit, en français: " je ne vois aucune raison de faire cela, ni pour le coût, ni pour la sécurité. [..]Les députés européens ne peuvent pas prendre le taxi comme tout le monde? "

    En réaction à l’article de Politico, la porte-parole du parlement Marjory Van Den Broeke a confirmé comme motivation du projet la sécurité, ainsi que " des inquiétudes sur les droits sociaux des chauffeurs utilisés jusque là ".

    La proposition est à ce stade en cours de discussion au Bureau du Parlement Européen, qui regroupe son président, le socialiste Martin Schulz, ainsi que ses 14 vice-présidents.

    Contrepoint.org

  • Rive-de-Gier: profanation du monument aux morts avec des inscriptions faisant l’apologie du terrorisme

    Habitants et élus ont eu la douloureuse surprise de découvrir que le monument aux morts de la place du général Valluy a été très sérieusement dégradé.

    Le bâtiment de "SOS maintien à domicile" a été également été visé avec des inscriptions contre les forces de police et un scooter a été incendié.

    Dans un communiqué, la municipalité et son maire Jean-Claude Charvin dénoncent «des écrits faisant l’apologie du terrorisme, empreints de haine» et appellent à un rassemblement lundi soir à 18h30 face au monument aux morts place du général Valluy.

    http://www.leprogres.fr/actualite/2016/03/12/rive-de-gier-profanation-du-monument-aux-morts-avec-des-inscriptions-faisant-l-apologie-du-terrorisme

  • Un jeune Anglais de 4 ans soupçonné de radicalisation

    Comme le raconte la BBC, l'artiste en herbe avait dessiné son père en train de découper un concombre que le personnel de sa crèche a pris pour une bombe.

    Les employés des crèches britanniques prennent visiblement très au sérieux les dessins d'enfants. Un jeune garçon de 4 ans a bien failli être signalé pour radicalisation par le personnel du lieu où il est gardé après avoir représenté son père en train de couper un concombre.

    Une cucurbitacée que l'équipe qui encadre les bambins a interprétée comme étant un engin explosif. Une maladresse de langage du garçon a fini de convaincre les employés de la crèche lorsque l'enfant a dit avoir dessiné “a cucker bum“», un mot très proche de “cucumber“ mais aussi de “cooker bomb“, un préparateur de bombe en français.

    Une surveillance accrue des risques de radicalisation

    La mère du garçonnet a été convoquée, une entrevue durant laquelle on l'a prévenue que son enfant risquait de lui être retiré et qu'elle devait prouver son innocence pour éviter d'en perdre la garde a-t-elle expliqué au micro de BBC. La jeune femme a qualifié l'affaire d''incroyablement énervante".  Un fait divers ubuesque qui n'est pourtant pas isolé.

    En décembre dernier, un enfant de 10 ans qui avait écrit qu'il vivait dans une “terrorist house“, une maison de terroriste au lieu d'une “terraced house“, une maison de ville, avait lui aussi fait les frais de cet excès de zèle. Les autorités s'étaient alors déplacées au domicile de ses parents afin de s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un cas de radicalisation. Une surveillance accrue des petits Britanniques qui est encadrée par une loi votée par le Parlement britannique datant de 2015. Le texte encourage le personnel des écoles à signaler à la police tout comportement suspect des élèves en matière de radicalisation religieuse.

    http://www.lepoint.fr/europe/un-jeune-anglais-de-4-ans-soupconne-de-radicalisation-12-03-2016-2024917_2626.php

     

  • Hypocrite ou Hippocrate? ….. Dilemme gitano médical

    Malins ou Escrocs? … Comment qualifiez-vous cela?

    La médecine a fait un pas de géant a Perpignan. Elle vient d’inventer la "Bi-Natalité" au moment ou le Pays tout entier s’interroge sur la "Bi-Nationalité" Ce phénomène est testé auprès de cobayes de la communauté gitane Perpignanaise.

    La communauté gitane de Perpignan, parmi laquelle vivent quelques cas de parasitisme social, vient de voir passer un cas exemplaire de ce comportement en jugement au tribunal.

    Que concerne cette affaire? Rien de gravissime mais assez exemplaire d’un comportement parait il assez répandu et tout au moins révélateur d’un esprit que certains qualifient de "malin" ou "débrouillard" et que la justice vient de qualifier de parfaitement illégal en employant le vrai mot "escroquerie"

    C’est une "combine" qui consiste à faire naitre deux fois le même bébé, dans deux familles différentes.

    La 1ere maman gitane accouche très normalement dans une chambre de rez-de-chaussée du centre hospitalier. Pendant la nuit et par la fenêtre le bébé est ‘exfiltré’ jusqu’au domicile dans la cité voisine, d’une "fausse maman" qui attend, au lit avec son vrai faux bébé dans les bras, le médecin.

    Le Médecin fait ‘gentiment’ une déclaration de naissance, sans même avoir examiné la mère, sans doute au prétexte que la pudeur communautaire l’interdisait. Il officie donc simplement en déclarant d’état civil.

    Une fois l’opération "bi-natalité" réalisée, le bébé est ramené à la chambre de l’hôpital qu’il n’aurait jamais du quitter, ou il y retrouve le sein maternel.

    Résultat de l’opération, outre une natalité exemplaire en France, dont nous sommes très fiers, les allocations ‘familiales vont automatiquement alimenter la famille du "vrai faux né".

    Ce n’est que lorsque l’âge de la scolarité ‘obligatoire’ arrive que cette supercherie peut éventuellement être mise au grand jour et seulement si la famille est toujours en place.

    Cela a été le cas pour cette maman gitane de 32 ans, héroïne du jour au tribunal, qui l’a condamnée à 18 mois de prison, bien sur avec sursis, donc très illusoires, et à une amende colossale de 3000 € que sa condition sociale autorisera l’état à passer en pertes et profits car irrécupérable.

    Il faut dire que ce faux accouchement était la troisième fausse naissance dont ce prévalait cette mère isolée de famille nombreuse. Ce stratagème ayant déjà eu lieu en 2000 et en 2005.

    Le bénéfice de cet accouchement de théâtre, est quand même conséquent, car c’est au moins 28000 € d’allocations familiales indues que la fausse maman à empoché.

    Nous ne pouvons que féliciter le médecin qui sans être déclaré complice a réalisé avec bien sur une conscience professionnelle exceptionnelle de qualité, une déclaration de naissance pour le moins foireuse, dans laquelle il à certainement et très exceptionnellement confondu le serment d’hypocrite et le serment d’Hippocrate.

    Dans une déclaration unanime, Les Bourricots félicitent également le père fantôme et la CAF pour leur immense générosité.

    Alors que dit on … Escrocs ou Malins?

    https://lebourricot.wordpress.com/