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sociéte - Page 367

  • Du l'art(d), du cochon, poil au menton!

    Des chercheurs toulousains feront se mouvoir des arbres au rythme de leur sève lors de la Biennale de Venise 2015

    Des arbres évoluant au milieu du public, au rythme de leur physiologie et des conditions météorologiques: c’est l’étonnant projet auquel ont participé des chercheurs du CNRS et de l’université de Toulouse dans le cadre de "Révolutions", une installation de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot. Jean-Paul Laumond, Directeur de recherche CNRS au LAAS-CNRS et spécialiste en robotique revient sur cette incroyable participation.

    Toulouse Infos: Comment a débuté cette collaboration avec l’artiste Céleste Boursier-Mougenot?

    Jean-Paul Laumond: J’ai rencontré Céleste Boursier-Mougenot à l’automne dernier lors de l’exposition qu’il a donné au musée des abattoirs, à cette occasion il avait mis en mouvement des pianos. J’ai été très sensible à son travail car le cadre de recherche en robotique sur lequel je travaille depuis des années s’intitule "le problème du déménageur de piano". J’ai été interpellé par ces pianos qui réagissaient en fonction du public et des variations atmosphériques.

    TI: En quoi consiste votre projet pour la Biennale 2015?

    JPL: Nous sommes partis sur le projet de faire évoluer 3 arbres au gré de leur métabolisme au sein du pavillon français. C’est une très belle ambition avec une connotation poétique dont la réalisation passait par la possibilité d’établir un lien entre des informations sensorielles propres à l’arbre et comment les faire se déplacer au milieu du public.

    TI: Ces arbres vont se mouvoir au rythme de la montée de leur sève, avec qui l’artiste a-t-il collaboré dans ce domaine?

    JPL: Pour quantifier la physiologie des arbres, l’artiste a collaboré avec Jérôme Chave du laboratoire Évolution et diversité biologique (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) et Valérie Le Dantec du Centre d’études spatiales de la biosphère (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier/IRD/CNES). En fonction de la journée, un passage de nuages qui va masquer le soleil par exemple va avoir une influence sur la vitesse de la montée de la sève, grâce à des sondes placées sur les arbres ces chercheurs en biodiversité restituent le rythme de la nature on va dire.

    TI: Quelles ont été les contraintes techniques pour motoriser ces 3 arbres?

    JPL: Les arbres sont de vrais pins qui mesurent 4 mètres de haut et ils sont dans un grand pot qui fait 4 mètres de diamètre, donc pour trouver un système mécanique capable de transporter ces pots il fallait concevoir un robot approprié. Pour trouver l’entreprise capable de concevoir un tel robot, avec mon collègue Michel Taix nous avons organisé un appel d’offres qui a permis de toucher plusieurs industriels de la robotique. C’est une entreprise Rennaise qui a été choisi pour concevoir ces 3 robots capables de porter des charges de plusieurs tonnes.

    TI: A quoi ressemblera l’installation au final?

    JPL: Au sein du pavillon France de la Biennale de Venise qui date du 19 e siècle, les spectateurs pourront voir 1 arbre motorisé dans l’espace central et à l’extérieur du pavillon dans les jardins du pavillon il y aura les 2 autres arbres qui seront en mouvement. Ce sont ces 2 derniers qui vont transmettre des informations et des commandes à celui qui est à l’intérieur pour que lui aussi soit en mouvement.

     

    www.toulouseinfos.fr

  • Vers des antennes miniatures intégrées dans des puces?

    Des travaux concernant une partie encore problématique de l'électrodynamique classique des milieux continus, en l'occurrence des diélectriques, pourraient conduire à la conception d’antennes suffisamment petites pour être installées à l'intérieur de puces électroniques.

    Grâce aux découvertes de l’équipe de l’université de Cambridge, il sera peut-être bientôt possible de loger une antenne radio efficace dans une des puces électroniques d'un téléphone.

    Grâce aux découvertes de l’équipe de l’université de Cambridge, il sera peut-être bientôt possible de loger une antenne radio efficace dans une des puces électroniques d'un téléphone.

    Une équipe de chercheurs de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) pense avoir éclairci un vieux problème concernant l'électrodynamique des milieux matériels en physique classique. Leurs travaux, publiés dans la revue Physical Review, portent sur des ondes électromagnétiques générées non seulement par l’accélération des électrons mais aussi par une brisure de la symétrie du champ électrique. Les applications dans le secteur des communications pourraient être nombreuses. Notamment pour le développement de l’Internet des objets, puisque la découverte permet d'envisager la réalisation d'antennes suffisamment petites pour être intégrées dans des puces électroniques. On a bien du mal cependant à prendre au sérieux les affirmations de ces chercheurs exposés dans un communiqué de l'université de Cambridge et dont on ne trouve pas trace dans l'article scientifique. Selon ce communiqué les résultats obtenus pourraient permettre de rapprocher les théories de l'électromagnétisme classique et de la mécanique quantique mais on ne voit pas en quoi, puisque l'électrodynamique quantique est déjà la théorie la plus précise à ce jour et qu'elle est amplement vérifiée par l'expérience.

    Rappelons que la fonction d’une antenne est d’émettre et de capter de l’énergie sous la forme d’ondes électromagnétiques. La taille d’une antenne est fonction de la longueur d’onde associée à la fréquence de transmission. Plus exactement, pour qu’une antenne donne son efficacité maximale et que l’énergie transférée soit la plus importante, sa longueur doit être arithmétiquement liée à la fréquence de l'onde. Cependant, même ainsi conçue, plus l’antenne est courte, moins elle est efficace. Il s’agit là de l’un des points bloquants de l’électronique moderne, qui tend inexorablement vers la miniaturisation.

    Mais le problème pourrait être résolu grâce à une meilleure compréhension des mécanismes pouvant générer un rayonnement électromagnétique. Une grande part de ce que nous savons à ce sujet nous vient du XIXe siècle et de James Clerk Maxwell : le rayonnement électromagnétique est généré par l'accélération des électrons. Mais, comme le rappelait le grand mathématicien et physicien Henri Poincaré, il n’existe pas problème complètement résolus de sorte qu'il est souvent possible de jeter un nouveau regard sur des théories tout de même bien comprises et bien étudiées. Quelques difficultés sont par exemple repérables dans la théorie classique du rayonnement émis par des diélectriques. Or, justement, certaines antennes, celles de nos téléphones portables, par exemple, sont constituées de résonateurs diélectriques, des isolants dans lesquels, en principe, les électrons ne sont pas libres de se déplacer facilement.

    Un champ électromagnétique généré dans un matériau diélectrique

    En collaboration avec le Laboratoire national de physique et un fabricant d’antennes diélectriques, la société Antenova, l’équipe de chercheurs de l'université de Cambridge a étudié le comportement de films minces composés de matériaux piézoélectriques (niobate de lithium, nitrure de gallium, arséniure de gallium, etc.). Ce type de matériau présente la propriété de se déformer sous l’action d’un champ électrique. Ils ont découvert qu’à une fréquence déterminée (entre 100 MHz et 3 GHz), ces matériaux deviennent non seulement des résonateurs efficaces mais aussi des émetteurs efficaces et peuvent donc servir d’antennes.

    Selon les chercheurs anglais, ce phénomène surprenant serait dû à une brisure de la symétrie du champ électrique. Lorsque les charges électriques sont immobiles, le champ électrique est symétrique. Lorsque les couches minces de matériau piézoélectrique sont soumises à une excitation asymétrique, cette symétrie est brisée et un rayonnement électromagnétique est généré.

    Il s'agirait donc d'un nouvelle exemple de l'importance des considérations de symétrie en physique sur lesquelles Pierre Curie, grand contributeur à l'étude des matériaux piézoélectriques, avait déjà attiré l'attention au XIXe siècle en énonçant son célèbre principe de symétrie .

     

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    Bonjour l'électromagnétisme pour votre santé! toutes les infos sont sur mon site:

    www.on2nocives.com

  • Avancée énorme en chirurgie du cerveau

    Chirurgie du cerveau : les nanoparticules à l’épreuve

    Des chercheurs ont mis au point des nanoparticules capables de franchir la barrière hémato-encéphalique, cette fine enveloppe assurant la protection du cerveau. Concluante chez l’animal, cette technique devrait être prochainement testée chez l’homme. Cette avancée pourrait bien constituer un grand pas dans le traitement des maladies neurodégénératives et psychiatriques.

    Pour prouver l’action ciblée des nanoparticules, les chercheurs ont administré ces dernières dans l’organisme de rongeurs. Ils les ont ensuite soumises à une élévation de température, mécanisme engendré par l’exposition à un champ de fréquences radio. Grâce à cette technique, les chercheurs ont pu "ouvrir la barrière hémato-encéphalique pendant environ deux heures", décrit Nasrollah Tabatabei, principal auteur de cette étude menée à l’Université de Montréal (Canada). Ce qui a permis d’ infiltrer des nanoparticules à un endroit très précis du cerveau", jusqu’ici hermétique à tout acte et/ou dispositif médical.

    Une thérapeutique ciblée

    Tout juste mis au point par des chercheurs québécois, ce mécanisme constitue un progrès notoire dans le développement de la nanotechnologie. Les résultats sont en effet concluants : les nanoparticules sont capables de pénétrer le réseau vasculaire en ciblant" une région très localisée du cerveau". Il sera donc possible" d’administrer des agents thérapeutiques directement à cet endroit en épargnant les tissus et les organes sains".

    " Jusqu’ici soit l’ouverture était trop grande, ce qui exposait le cerveau à de graves dangers, soit la technique était imprécise, ce qui dispersait le médicament et pouvait avoir des effets indésirables. "Moins invasive, cette technique présente par ailleurs l’avantage de ne déclencher aucune inflammation du cerveau.

    Aujourd’hui, ce modèle a seulement fait ses preuves chez l’animal. L’objectif à terme,"développer chez l’humain ce mécanisme d’administration localisée (…) applicable au traitement du cancer, des troubles psychiatriques, neurologiques et dégénératifs du cerveau", précisent les chercheurs.

    Source :  Université de Montréal, le 25 mars 2015

     

     

  • PostAccess : la serrure connectée proposée par La Poste

    2015 l'année des objets connectés... Après Oki Dokeys, voici une nouvelle serrure intelligente,  connectée et débloquable en bluetooth : PostAccess, commercialisée par La Poste dans ses bureaux du sud de la France (liste ici), et bientôt dans toute la France en cas de succès.

    L'ouverture fonctionne par détection Bluetooth, nécessitant que l'appareil censé le déverrouiller soit présent dans un périmètre de quelques mètres : son téléphone (Android ou IOS), carte, badge ou bracelet.

    Le dispositif s'installe sur tout type de serrure y compris 3 points, sans perçage ni câblage.

    Trois packs sont disponibles à partir de 99 €, auquel il faut ajouter un abonnement de 5, 7, ou 9 €, suivant les prestations offertes (liste ici)

    http://www.postaccess.fr

    Ce type de solution liée à une prestation de service, semble séduire les personnes handicapées, notamment en fauteuil, leur permettant d'accéder rapidement à leur domicile, sans avoir à rechercher leurs clés, ni avoir à manipuler une serrure parfois difficilement manœuvrable... Un lieu physique pour visualiser ces matériels.

    Ce que propose La Poste en agence locale, avec une prestation hautement sécurisée (cf infos via le site), et possibilité en option payante, de faire poser le matériel, et le configurer.

    http://www.postaccess.fr

     

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  • Innovation pour lutter contre les fuites urinaires

    Concerne beaucoup plus de gens que vous ne le croyez. 4 Français sur 10 en souffrent actuellement. 1 sur 2 a connu ce problème.

    C'est un sujet tabou… personne n'est à l'abri. Ne riez pas, un jour ou l'autre, que vous le vouliez ou non, vous serez concerné-e!

    Femifree est une innovation brevetée et unique pour traiter les fuites urinaires. Sans sonde vaginale, la stimulation se fait grâce à 8 électrodes externes placées à l’intérieur de cuissières, pour une utilisation simple et efficace à domicile.

    Comment FEMIFREE peut vous aider?

    La stimulation musculaire électrique (EMS) Multipath™ brevetée de Femifree renforce les muscles de votre périnée d'une manière totalement sûre, non invasive et très précise. Elle envoie des impulsions électriques multidirectionnelles aux muscles du plancher pelvien, ce qui les renforce et vous redonne le contrôle dont vous avez besoin pour éviter ces " petits accidents " indésirables

    RECOMMANDÉ PAR LES CLINICIENS

    96% des médecins ayant participé à une récente étude* recommanderaient Femifree. Ils jugent le traitement efficace pour traiter non seulement les symptômes mais aussi les causes des fuites urinaires.

    *Registre allemand des tests cliniques 2014

    “Après 4 semaines de traitement, 93% des sujets ont constaté une amélioration significative dans la quantité de fuite urinaire involontaire et 60% se disent " sèches ". Après 12 semaines, 86% se disent " sèches " ou " quasi sèches " avec une réduction de 74% en moyenne de la perte involontaire d'urine sur 24 heures*” 

    * **Soeder, S. Tunn, R - Elecrostimulation neuromusculaire du plancher pelvien par utilisation d'un dispositif non invasif dans le traitement de l'incontinence urinaire. Conférence IUGA 2013.

    http://www.femifree.com/fr/?gclid=CMDHm72Z_8QCFaMIwwodHS4ANA

     

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  • Un petit pas vers la compréhension de la matière noire

    Un des amas globulaires de la galaxie naine du Fourneau, très semblable à ceux que l'on retrouve dans la Voie lactée.

    Un des amas globulaires de la galaxie naine du Fourneau, très semblable à ceux que l'on retrouve dans la Voie lactée. NASA, ESA, S. Larsen (Radboud University, Pays-Bas)

     "La matière noire pourrait avoir plus d'un tour dans son sac". Richard Massey est enthousiaste. L'astrophysicien à l'Institut de cosmologie computationnelle de l'université de Durham, au Royaume-Uni, fait partie de l'équipe qui a publié, mardi 14 avril, une étude qui lève une partie du mystère de la matière noire.

    Cette dernière, qui composerait 85 % de notre Univers, pourrait interagir avec d'autres forces que la gravité, selon l'étude, publiée dans la revue britannique Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.

     "Nous avons découvert pour la première fois (…) qu'elle pourrait affecter les choses autour d'elle d'une autre manière, à travers d'autres forces".

     

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    Une avancée majeure ? Un premier pas, du moins. Car la matière noire reste mystérieuse. Théorisée par des physiciens dans les années 1930, elle est invisible, et son existence n'est déduite qu'indirectement, à travers ses effets gravitationnels sur la matière visible.

    "C'est embarrassant, le peu de choses que nous savons à propos "d'elle, confesse Richard Massey, qui résume l'état des connaissances sur la matière noire : "Jusqu'à présent, nous ne savions presque rien. Nous avons désormais ajouté un tout petit élément de compréhension".

    Collision de galaxies

    Pour parvenir à ses conclusions, l'équipe de scientifiques internationale s'est penchée sur la collision de quatre galaxies au centre d'un amas de galaxies situé à 1,3 milliard d'années-lumière de la Terre. A partir d'observations faites à l'aide du télescope Hubble et du Télescope géant européen de l'Observatoire européen austral, ils ont alors remarqué qu'un agglomérat de matière noire se trouvait loin derrière une des galaxies qu'il entourait, accusant un retard estimé à 5 000 années-lumière.

     "Si [la matière noire] a été ralentie durant la collision, cela pourrait être le premier indice d'un dynamisme ", selon Richard Massey, qui explique que ce retard trouverait son origine dans une sorte de "brouillard "de matière noire et d'atomes d'hydrogène.

     "C'est comme si vous marchiez dans un brouillard tellement épais que vous entreriez en friction avec lui et qu'il vous empêcherait d'avancer".

    Selon les chercheurs, des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si d'autres effets potentiels pourraient aussi produire le retard pris par la matière noire. Patience, donc.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences