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Une start-up américaine anti "fake news" veut noter 90 % des sites d’information français d’ici à juin
La chasse aux fausses informations ne dépend plus seulement de subventions, notamment par Google et Facebook. Alors que l’AFP veut en faire une nouvelle ligne de revenus, (pognon is pognon) la start-up américaine NewsGuard se lance sur ce marché.
Créée par Steven Brill, fondateur du magazine " he American Lawyer" et professeur de journalisme à l’université de Yale, et par Gordon Crovitz, ancien directeur de la publication et chroniqueur du "Wall Street Journal", la société est arrivée en France ce mercredi, après s’être lancée aux Etats-Unis et au Royaume-Uni (elle se déploie aussi en Allemagne et en Italie).
L’idée de NewsGuard est de labelliser les médias d’information, blogs, sites de santé, etc. en leur accolant un petit drapeau vert ou rouge selon que l’on peut leur faire confiance ou non (l’étiquette est jaune pour les sites parodiques comme " Le Gorafi "). Le drapeau renvoie à ce que NewsGuard appelle une " étiquette nutritionnelle ", c’est-à-dire une longue note présentant le média et justifiant sa note en fonction de neuf critères de crédibilité et de transparence. La société a une équipe d’" intervention rapide "pour les médias qui se lancent dans le but de propager des fausses informations. […]
Pour la France, NewsGuard emploie 7 personnes (sur un total de 35). Sa conseillère éditoriale est Alice Antheaume, directrice exécutive de l’Ecole de journalisme de Sciences Po. Avec la soixantaine de médias déjà labellisés, NewsGuard France couvre 75% des informations sur la Toile française et espère parvenir à 90% en juin. Russia Today, Sputnik, Epoch Times Actualités, Dreuz.info ont notamment obtenu un drapeau rouge.
Les Echos
Thierry Mariani (RN): "Pascal Canfin, n°2 de la liste LREM, n’a pas voulu qu’on expulse un Malien qui avait violé et fait 8 ans de prison"
Clash Thierry Mariani (RN) / Sarah El Hairy (Modem): "Il y a 4 ans, Pascal Canfin, n°2 de votre liste, n’avait pas voulu qu’on expulse un Malien qui avait violé en France et fait 8 ans de prison. Ça vous dérange que je le rappelle ? Il avait expliqué à l’époque qu’expulser un étranger était un cas de conscience".
– LCI, 21 mai 2019, 22h56
Européennes: pourquoi le soutien de Bannon au RN fait plus polémique que celui d’Obama à Macron
Face aux critiques d’"ingérence" pour ses liens avec l’ex-conseiller de Trump, le Rassemblement national rappelle le soutien de Barack Obama à Emmanuel Macron en 2017.
"Influence étrangère", "connivence", "Cheval de Troie"… Le gouvernement et les élus de La République en marche déploient depuis plusieurs jours une grande énergie à dépeindre Marine Le Pen comme "l’idiote utile" de Donald Trump et Vladimir Poutine, dont le but serait de fragiliser l’Europe en favorisant l’alliance des populistes.
Lundi soir, le président lui-même a justifié son implication controversée dans la campagne en brandissant cette menace d’un "démantèlement de l’Europe" orchestré par des puissances étrangères. Et la présidente du parti d’extrême-droite d’accuser ce mardi le chef de l’Etat de se cacher derrière son "immunité présidentielle" pour diffamer sa formation.
Lors de son grand entretien, Emmanuel Macron a affirmé voir "pour la première fois une connivence entre les nationalistes et des intérêts étrangers", citant explicitement le "lobbyiste" Steve Bannon, sulfureux ex-stratège de Donald Trump ainsi que " les Russes et quelques autres (qui) n’ont jamais été à ce point intrusifs". Et le président de préciser: "On ne peut être que troublé. Il ne faut pas être naïf. Mais je ne confonds pas les Etats et certains individus, même si les groupes d’influence américains ou les oligarques russes affichent des proximités avec les gouvernements“.
Le Rassemblement national rappelle volontiers que lors de la présidentielle, personne ne s’était offusqué de l’implication de certaines figures étrangères dans la campagne d’Emmanuel Macron. Et les élus frontistes de citer notamment l’ancien président des Etats-Unis, Barack Obama, qui s’était fendu d’une petite vidéo, à trois jours du premier tour, pour soutenir clairement le candidat d’En Marche. "J’ai envie d’un pays qui parle avec les autres puissances […]. Quand Monsieur Obama a appelé à voter dans une vidéo pour Monsieur Macron, on n’a pas entendu parler d’ingérence", a martelé ce mardi matin sur France Inter Jordan Bardella.
(…) Le Parisien
En taule, macrouille pour connivence avec l'ennemi!
La France des années 2020 risque de ressembler beaucoup à celle de 1950 ou, pire, à la RDA des années 80…
Émoi et allégresse dans la bobosphère française : on apprend par voie officielle que les supermarchés Carrefour vont se concentrer sur des produits français en ne proposant plus dans leurs étals que des fruits et des légumes de saison !
Comme l’explique une presse déjà vibrante d’admiration pour la démarche entreprise, l’enseigne s’engage d’ici 2020 à proposer 95 % de produits récoltés en France en misant sur leur saisonnalité, quitte à relancer certaines productions locales.
En pratique, on comprend bien que la chaîne de supermarchés veut se recentrer sur l’alimentaire : âprement concurrencée par Internet, elle est actuellement dans une phase économique particulièrement délicate et va devoir supprimer plusieurs milliers d’emplois. Il faut se rendre à l’évidence : il n’y a plus guère besoin d’aller en magasin pour acheter du matériel électroménager, technologique, d’ameublement ou de façon générale tout ce qui n’est pas alimentaire. Non seulement Internet permet d’obtenir ces produits à bon prix, mais en plus sont-ils livrés directement à domicile, ce que les enseignes de grandes surfaces traditionnelles ont bien tenté de faire avec un succès mitigé.
Retourner sur le créneau alimentaire constitue donc une mesure logique dans le monde actuel. En revanche, on peut s’interroger sur la pertinence de l’enseigne à vouloir ainsi se concentrer sur le " tout français " et sur le retour forcené à des fruits et des légumes de saison.
Dans un premier temps, on pourrait y voir une volonté louable de suivre sa clientèle : celle-ci semblant déclarer fièrement ne pas vouloir de fruits ou de légumes qui auraient voyagé depuis l’autre bout de la Terre, cette clientèle réclamant même des produits exclusivement locaux " pour aider nos agriculteurs et nos artisans du terroir ", s’adapter à cette demande semble une excellente idée.
Il reste cependant difficile d’écarter complètement une volonté malheureusement déplacée de faire du pur virtue signaling, c’est-à-dire un affichage vertuel dans lequel il s’agit surtout de communiquer au maximum sur ses vertus réelles et supposées (s’affranchissant ainsi de l’une d’elles, l’humilité), sans comprendre que les efforts entrepris auront plusieurs effets de bord négatifs.
Tout d’abord, cette réduction claire de l’offre et cette relocalisation des produits va inévitablement augmenter les prix au moins au début (et probablement ensuite aussi, si l’on s’en tient aux coûts de production actuels dans l’Hexagone). Tous les fruits et les légumes ne sont pas substituables les uns aux autres et on peut douter d’un franc enthousiasme à remplacer les fraises d’Espagne par les topinambours, même locaux, même de saison.
Cette hausse des prix et cette baisse de l’offre pourront probablement être absorbées par une frange de la population dans laquelle on trouvera les classes moyennes et supérieures ainsi que les retraités (dont le niveau de vie moyen est supérieur au reste de la population) ; reste à savoir si cette hausse compensera le départ des classes moyennes et modestes vers les autres commerces qui n’auront pas les mêmes scrupules à placer de la poire sud-américaine en rayon en novembre.
En outre, on peut aussi s’interroger sur la pertinence de réduire la variété dans les choix alimentaires ce qui historiquement s’est régulièrement traduit par des régimes moins variés et moins aptes à assurer une bonne santé. Là encore on se doute que le scorbut ne menace pas vraiment les populations concernées, mais la tendance générale semble déjà bien présente qui consiste à vouloir à tout prix calibrer les consommateurs plutôt que les produits, comme si devant l’échec des politiques agricoles de planification complète des productions, on avait subtilement orienté la planification des choix des individus.
Et puis on ne pourra s’empêcher de noter que pour tous ces gens qui ont le cœur sur la main, il semble quelque peu étonnant de mépriser soudainement la fraise sud-américaine, au motif qu’elle pousserait tout plein de CO2 (forcément méchant) dans l’atmosphère. On oublie ainsi le fait qu’elle fait vivre un producteur ainsi qu’un transporteur puis un distributeur de fruits et légumes : si ces fats nous proposent un service aussi agressif à la bonne santé des petites plantes et des petits animaux, c’est parce qu’ils sont encore trop stupides pour comprendre que, dans dix-huit générations, ils seront peut-être fort marris d’avoir gaspillé tout cet air et généré toute cette pollution. Certes, ils n’atteindront même pas la troisième génération s’ils ne mangent pas à leur faim tout de suite mais là n’est pas la question ! Il faut penser aux petites plantes et aux petits animaux, oublier les autres êtres humains et prendre plutôt des topinambours à la chantilly.
Bref : pour le moment, on se contentera d’observer ce qui est une intéressante expérience de marché libre. Les consommateurs trancheront et donneront une bonne idée de leur volonté d’accompagner ce changement ou non.
Cependant, la démarche qui consiste à culpabiliser les consommateurs (sous couvert d’écologie) et qui vise à modifier leurs comportements n’est pas nouvelle, et elle a même tendance à s’accélérer, s’inscrire confortablement dans les esprits (on pourra d’ailleurs relire un précédent billet vieux de 13 ans pour mesurer le chemin parcouru) et passer gentiment du mode " proposition " au mode " imposition ".
J’en veux pour preuve ce qui se passe de nos jours de façon de plus en plus fréquente lorsque des militants (végans ici) s’arrogent le droit de détruire les productions et le travail de certains sur la base de leurs convictions quasi-religieuses. Il suffit de voir le déluge permanent, et grotesque, d’informations catastrophistes visant à nous faire culpabiliser d’absolument tous les aspects de notre mode de vie pour comprendre que l’idée de Carrefour n’est qu’une étape supplémentaire vers un contrôle de plus en plus poussé de notre alimentation pour des raisons purement idéologiques. Magie de l’idéologie ainsi implantée : il n’y a même plus besoin de coercition affichée, le grégarisme des foules, la pression sociale et une information subtilement orientée suffisent.
Du reste, si l’on pousse le raisonnement à son terme, revenus dans une France " auto-suffisante " sur le plan de son agriculture et moyennant quelques efforts supplémentaires pour se débarrasser enfin des vilains bienfaits de la mondialisation, on pourra aussi envisager des coupures volontaires d’électricité (pour sauver Gaïa), le remplacement des méchantes voitures (individuelles donc égoïstes) par des solex (évidemment électriques) et des voiturettes de golf, en passant par une alimentation au volume millimétriquement mesuré.
Organisant ainsi son propre repli sur elle-même, la France des années 2020 risque de ressembler beaucoup à celle de 1950 ou, pire, à la RDA des années 80…
h16free.com
PROMO EXCEPTIONNELLE:
1ne boîte d'ampoule acheté, (prépare la peau au bronzage)
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