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Blog - Page 96

  •  Le quotient intellectuel moyen baisse en France alors qu’il explose en Asie

    Laurent Alexandre, spécialiste de l’intelligence artificielle, dénonce les retards pris dans ce secteur par l’Europe. Et donne ses conseils, décapants, pour reprendre l’avantage.

    L’intelligence artificielle envahit peu à peu notre vie quotidienne. Finance, santé, loisirs… une révolution est en cours. Aux Etats-Unis et en Asie, les géants du web sont en pointe dans cette technologie. Laurent Alexandre, chirurgien et fondateur de Doctisimmo.fr, s’inquiète du retard pris par la France et l’Europe dans ce secteur. Business, emplois, dangers… il nous éclaire sur les enjeux de l’intelligence artificielle.

     (…)

    Comment augmenter le cerveau?

    "D’abord en se nourrissant sainement, en ne fumant pas, en ne picolant pas trop, en ne prenant pas de haschisch, en faisant du sport, en lisant, en faisant des études. Tout cela est une façon d’augmenter naturellement son cerveau. Ensuite, il faut améliorer l’école. Le QI moyen en France est de 98, alors qu’il est de 108 à Singapour. La différence n’est pas génétique.

    Avant, le niveau des Singapouriens était inférieur au nôtre. Mais eux ont modernisé l’école et paient très bien leurs professeurs… Nous faisons le contraire ! Le QI moyen baisse en France alors qu’il explose en Asie. Avant de parler de "neuro-enhancement ", d’augmentation du cerveau, il faut arrêter le naufrage de nos propres capacités intellectuelles. A l’ère de l’intelligence artificielle, le QI ne peut pas être un tabou."

    Seuls les Américains et les Chinois sont dans la course à l’intelligence artificielle. C’est inquiétant pour les Européens…

    "Nous sommes devenus une colonie numérique et ne progresserons pas si nous continuons à être mauvais, à geindre et à avoir une législation ultraprotectrice pour le consommateur mais hostile aux industriels. Il faut regarder les choses en face : si nous sommes des crapauds numériques, ce n’est pas à cause d’un complot mondial, ni à cause des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) qui tricheraient. C’est parce que les Gafa sont excellents et que nous sommes nuls.

    Cela fait vingt ans que les Européens ne voient pas arriver Internet et l’intelligence artificielle. Vingt ans qu’on a des gouvernements et des autorités administratives indépendantes de type Cnil qui ne comprennent pas la partie en train de se jouer. En face, on a des acteurs américains et chinois qui sont d’une intelligence et d’une détermination extrêmes. Nous, nous avons 28 législations particulières en Europe, 28 Cnil, nous avons toujours réfléchi à la protection du consommateur, mais jamais à la constitution de bases de données industrielles. Si on empêche les firmes du Vieux Continent de constituer de telles bases, on ne pourra jamais avoir d’intelligence artificielle à nous, puisque ce sont les données qui permettent aux machines d’apprendre. "

     Capital

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    Les Français auraient perdu 3,8 points de QI en 10 ans

    Plusieurs études scientifiques démontrent que le quotient intellectuel moyen a dangereusement diminué dans les pays occidentaux ces quinze dernières années.

    Après un siècle d’augmentation généralisée de la moyenne des quotients intellectuels, notamment liée à l’amélioration des conditions sanitaires et sociales au cours du XXe siècle, la tendance semble s’inverser. A en croire plusieurs études publiées dans la revue Intelligence, le QI moyen de la population baisserait en effet de manière spectaculaire depuis une quinzaine d’années.

    Alors que les Britanniques auraient en moyenne perdu 14 points de QI depuis la seconde révolution industrielle, les Français auraient eux accusé une chute de 3,8 points entre 1999 et 2009. […]

     

    Ouais, ben: j'ai toujours pensé que les Français étaient handicapés de la cervelle... quand on voit comment se comporte les ponctionnaires et autres gens de la gauchiasse!

  • JE BALANCE MES PORCS!

    Cela a commencé dès l'âge de 14 ans (en 1964), quand j'étais ouvrière en confection: beaucoup de filles se trouvaient aux meilleures places de l'usine parce qu'elles couchaient avec les petits chefs.

    J'ai perdu un chouette travail très bien payé: j'avais 20 ans… j'ai réussi haut la main (et il parait que j'étais la seule depuis 25 ans) à finir un problème concocté par l'expert comptable pour un groupe de 5 hommes d'affaires qui cherchaient une secrétaire de direction, mais, ils ne m'ont pas embauchée parce que j'étais trop jeune et trop belle et qu'ils seraient tentés… le pognon avant la galipette!

     

    Le suivant, c'est un patron d'imprimerie, aujourd'hui décédé qui m'a proposé de me payer un bel appartement et tout le confort si je le recevais deux fois par semaine; j'avais 21 ans.

    Ma fille un an. Pas d'allocs, pas d'aide, pas de soutien, besoin immense de ce travail!

     

    Le second patron m'a proposé du travail  de secrétaire de direction si je lui permettais de me rendre visite deux fois par semaine; j'avais 23 ans. Pas d'allocs, pas d'aide, pas de soutien, besoin immense de ce travail!

     

    Un autre, un collègue m'a fait perdre un emploi de photograveur dans un quotidien sports (à l'époque, hebdo sur le rugby) parce que je lui ai refusé de lui faire une “pi…“ dans le labo photogravure et comme j'ai refusé, il a raconté au chef d'atelier que je lui avais bien fait ce que j'avais refusé et que j'étais une salop' qui “foutrait“ le bordel dans l'imprimerie. J'avais 24 ans. Pas d'allocs, pas d'aide, pas de soutien, besoin immense de ce travail!

    A cette époque aussi, j'ai était contactée par un chef de photogravure du grand quotidien régional qui me proposait un emploi mais, il “fallait passer à la casserole“. J'ai installé cette histoire sur le blog de mon site:

    http://www.josyanejoyce.com/voyances2/index.html

    Pdf: le droit de cuissage. Et pourtant: toujours maman célibataire sans allocs, pas d'aide, pas de soutien, besoin immense de ce travail!

     

    A 25 ans, je rentrais fourbue d'une grande journée de travail (vive les heures sup') et un homme m'a mis les mains aux fesses: comme l'abruti roulait en mobylette, il m'a soulevée et je suis pratiquement tombée; j'ai dû me rattraper tant bien que mal pendant qu'il s'enfuyait sans se retourner et que je l'insultais de tout ce que je pouvais hurler….

    Etc… etc…

     

    Comme j'ai la chance de ne pas avoir de rides, quand ma fille a eu l'âge d'aller en boîte et que c’est moi qui conduisait, je ne vous dis pas ce que j'ai entendu des jeunes de son âge alors que j'avais 20 ans de plus qu'eux!

     

    Des porcs, y'en a partout, depuis toujours, à toutes les strates de la société!

     

  • Bon a savoir...

    Erasmus : " je suis venue découvrir la culture française, je repars en ayant découvert la culture africaine " pic.twitter.com/CQW8Rprsfu

        — Pierre Sautarel (@FrDesouche) 12 octobre 2017

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  • Loi "Photoshop": c’est officiel, l’État français vous prend pour des abrutis

    Voilà, c’est fait, c’est clair, net et précis: l’État français vient de franchir le point de non-retour où il lui était encore possible de prétendre ne pas prendre les citoyens français pour des abrutis. Depuis le premier octobre, il est officiellement impossible pour l’État, le gouvernement, les députés et toute leur clique institutionnelle de prétendre croire à l’intelligence des Français: depuis ce dimanche, il est maintenant obligatoire de signaler au public les retouches qui auront été faites sur les photos commerciales.

    Soyons honnête: il était plus que temps que le législateur se penche sur cette épineuse question des photos retouchées et ce décret apporte enfin une vraie solution à un problème brûlant.

    D’un côté, les principaux soucis du pays, depuis le chômage jusqu’à la désindustrialisation en passant par la pauvreté, le terrorisme et les problèmes de logements sont tous déjà amplement résolus depuis l’avènement d’Emmanuel Macron, Messie Cosmogonique et Républicain. D’un autre côté, la recherche du Bonheur Total et Complet ne peut se passer d’une saine réflexion sur les images que nous voyons tous les jours et sur l’absolue nécessité d’offrir à tous une publicité saine pour des esprits sains dans des corps pétillants de santé, ni trop sucrés, ni trop salés, ni trop gras, pour votre santé bougez plus, fumer tue, ralentissez enfants, il fait chaud je m’hydrate.

     

    Il était donc aussi logique qu’inévitable que soit enfin abordée cette abominable dérive de notre société qui consiste à retoucher massivement des photos qui transforment des êtres banals en elfes féeriques et autres licornes merveilleuses sans que personne ne se doute de rien. L’objectif de ce nouveau décret — qui tire son origine de la " loi Mannequin " de 2016 et est donc en application depuis le premier octobre — est de lutter contre l’abominable diktat de la minceur (mais pas contre celui de la bêtise, ce serait nettement plus compliqué) en faisant ajouter une mention obligatoire du style " photo retouchée " au bas de l’image commerciale en question. Si l’on y adjoint les habituelles mentions concernant l’alcool, le mangibougisme, la loi Toubon et les précautions d’usage, on va arriver à une somme proprement impressionnante de petits astérisques et renvois en bas d’image sur un paquet de mentions qui n’auront rien à envier aux notices pharmaceutiques de médicaments génériques à formule variable.

    L’idée n’est pas nouvelle puisqu’elle hante les couloirs de l’Assemblée depuis plusieurs années. On se souvient qu’en 2009, déjà, l’idée avait pris forme dans un projet de loi qui sera concrétisé par une loi en 2016, et dont le décret d’application vient juste de sortir. Au passage, admirez la rapidité d’action globale de notre belle République: il faut moins de huit ans à une idée idiote consistant à prendre les citoyens pour des buses pour passer de l’état de gribouillis informes sur une serviette en papier de la cantine de l’Assemblée à un décret d’application consternant ! On peut d’ailleurs se réjouir de cette médiocre performance sans laquelle les sprinklers à débilités législatives seraient ouverts à fond et auraient déjà noyé tout le peuple français sous l’avalanche de cerfas.

    Fondamentalement, difficile de ne pas comprendre que la marche vers l’abrutissement des masses continue donc, sans le moindre ralentissement. Et si les pas ne s’accompagnent pas de bruits de bottes parce que les fascistes du moment ont appris à utiliser les patins de la morale, ils n’en sont pas moins cadencés comme toute armée en route vers un destin funeste.

    En effet et comme je le notais déjà en 2009, toute l’idée de base de cette consternante législation consiste à faire comprendre aux abrutis que nos députés appellent citoyens par-ci, contribuables par-là, et usagers le reste du temps, que lorsqu’une gonzesse à moitié nue vend une voiture ou du chocolat, il se pourrait bien qu’en réalité, ses courbes invraisemblables de bonasse rebondissante soient en réalité un peu bidon et que la réalité palpable soit (au choix) trop plate ou trop charnue. Il partent probablement du principe qu’utiliser des gonzesses à poil pour vendre des crèmes glacées – qui pousseraient leurs consommatrices à une extase orgasmique – ou pour écouler des bagnoles – en faisant croire au possesseur qu’il sera un meilleur chasseur de bisons sur le périphérique – , ça marche.

    C’est bien évidemment parfaitement ridicule: qui ne connait pas le mâle moyen qui achète un véhicule sur des critères terriblement terre-à-terre comme la consommation en ville ou le volume du coffre arrière ? Ou des femmes qui ont osé le bête bac d’un litre de Carte d’Or au lieu d’une demi-douzaine de Magnum Chocolat parce que bon, c’est tout de même foutrement cher leurs glaces à orgasme, zut à la fin ?

    L’angle choisi consistera donc à ne pas mettre en exergue le fait, trop évident, que les retouches influenceraient nos comportements pour les consommations courantes (impossible à prouver et du plus haut ridicule, en réalité), mais, plus subrepticement, modifieraient durablement notre perception de la normalité au point de pousser certains ou certaines à l’anorexie.

    Paf. L’idée est lâchée, le développement qui s’ensuit est évident: à force de mannequins trop maigres, certains se laissent prendre par la pression sociale et refusent de se nourrir correctement. Et même si réduire l’anorexie à cette caricature devrait largement faire pousser des cris à ceux qui en sont victimes, ça marche: huit ans plus tard, des petites mentions vont apparaître dans les magazines (sinon, bing, amende).

     

    Tout ceci est tout à fait cohérent. Outre que prendre les contribuables, les électeurs, les citoyens pour des abrutis est déjà largement ancré dans les mœurs (et à raison: politiquement, ça rapporte), on va pouvoir faire du bon gros sexisme sans que personne n’y trouve à redire, en laissant bien comprendre que les femmes sont influencées par la publicité alors que les hommes, nettement moins.

    Difficile en effet de trouver une seule association, un seul article pour dénoncer l’anorexie provoquée par des mannequins hommes trop maigres, chez les hommes. Difficile de dégoter un reportage qui présenterait des hommes étiques aux traits émaciés indirectement responsables de l’anorexie de Kevin ou de Robert. Il est vrai qu’on ne trouve pas plus d’enquêtes sur un développement dangereux des salles de musculation anarchiques ou la multiplication des maladies de foie et de reins chez certains bodybuilders interlopes adeptes du grignotage de pilules stupéfiantes (et métaboliquement risquées).

    En réalité, cette loi et ce décret viennent s’ajouter à la tendance globale qui, en prenant les individus pour d’insondables abrutis incapables de faire la part des choses, crée une confusion générale grandissante et contre-productive. Le sexisme c’est mal, sauf quand on parle anorexie ; la liberté d’expression est indispensable, sauf lorsqu’on a des idées à contre-courant ; il ne faut surtout pas manger trop sucré, trop salé, trop gras, sauf lorsqu’on regarde des mannequins retouchés au Photoshop, auquel cas évitez l’anorexie et reprenez deux fois du cassoulet…

    Encore une fois, l’État-nounou, incapable de régler les vrais problèmes de pauvreté, de chômage et de violence qu’il a créés par son intervention brouillonne tous azimuts, s’emploie à réfléchir pour vous et vous protéger de dangers chimériques par la multiplication de petits panneaux signalétiques et de drapeaux anti-girafes (qui marchent bien: regardez, il n’y a aucune girafe en France).

    Forcément, ça va bien marcher.

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